GAMES PC IL-2 STURMOVIK User Manual

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NOTES DE L'EDITEUR

Le développement de ce simulateur a demandé plus de 3 ans… Ce fut un travail rigoureux et difficile qui réunit des ingénieurs aéronautiques, des dessinateurs, des programmeurs et des pilotes réels - le personnel de 1C:Maddox Games. Tout au long du développement, nous étions en contact permanent avec la communauté des joueurs et nous avons fait de notre mieux pour introduire autant de leurs suggestions que possible afin de satisfaire tous les groupes d'utilisateurs. Le travail est terminé… Nous adressons nos remerciements aux milliers de joueurs qui nous ont aidé et soutenu durant ces trois années. Nous voulons également remercier tous les pilotes qui ont bien voulu s'impliquer dans de longs tests des modèles de vol. Nous remercions aussi nos bêta-testeurs qui nous ont aidé à éliminer les bogues.

Oleg Maddox, Chef concepteur de IL-2 Sturmovik.

“J'étais pilote de la "Bundeswehr" et j'ai eu la chance de piloter une variante reconstruite du Me-109. Après avoir testé IL-2 durant de longues heures, je peux dire qu'une nouvelle génération de simulateurs de vol a vu le jour. IL-2 a le meilleur modèle de vol qu'il m'ait été donné de voir dans un simulateur de vol. Il n'est pas seulement meilleur… il est très proche de la réalité. Les graphismes et la modélisation des dégâts sont également impressionnants. Avec IL-2, vous avez l'impression de voler dans le véritable environnement de la Seconde Guerre mondiale. C'est la première fois que je dis de telles choses à propos d'un simulateur de vol, mais IL-2 est réellement fantastique.”

Andreas Preusse. Pilote, Allemagne.

“Ce fut un honneur pour moi d'être impliqué dans le test de ce projet. Je suis l'une des quelques personnes au monde qui réalise la quantité d'efforts et de sacrifices qu'a représenté le développement de ce simulateur - et je n'en suis pas moins surpris par le résultat. Je fais allusion aux connaissances en ingénierie, à l'expérience du pilotage réel, à la passion pour l'histoire de l'équipe de IL-2, et plus que tout, à la recherche insatiable de la perfection - le tout combiné pour créer quelque chose qui dépasse la somme de toutes les parties. IL-2 représente un nouveau sommet pour les simulateurs de vol. C'est la première simulation que je préfère au pilotage réel.”

Ilya Shevchenko. Pilote privé, USA.

“Pour moi, IL-2 est un simulateur de vol très impressionnant. Contrairement aux autres simulateurs avec lesquels j'ai joué, il retranscrit des sensations proches de celles du combat aérien réel. Il est presque effrayant tant les graphismes et les modèles de vol sont réalistes. J'admire également qu'on puisse maintenant vivre toutes les expériences face à l'ordinateur, du combat aérien à l'escorte de bombardiers. Je me sens presque comme lorsque j'étais pilote de la Luftwaffe allemande. IL-2 représente pour moi la plus réaliste des simulations, principalement en raison du modèle de vol des chasseurs allemands, et de la sensation du combat aérien.”

Georg Adam. Lieutenant de la Luftwaffe allemande, Seconde Guerre mondiale

“Tous les simulateurs de vol informatiques relatant les épisodes de la Seconde Guerre mondiale que j'ai vus ou essayés étaient plus des jeux que des simulateurs. IL-2 est le premier qui s'approche de la réalité, que ce soit par l'apparence, les sensations ou l'environnement sonore. Je n'avais jamais vu un simulateur de vol qui vous donne l'impression réelle d'être un pilote aux commandes d'un bombardier ou d'un chasseur jusqu'à ce que je pilote IL-2. Maintenant, lorsque mes petits-fils me demanderont ce que j'ai fait durant la Seconde Guerre mondiale, je les installerai devant l'ordinateur et ils pourront voir par eux-mêmes.”

LT. Chuck Walters. Pilote de P-47 E.T.O 1943/44

1

TABLE DES MATIERES :

NOTES DE L'EDITEUR

1

FONCTIONS GÉNÉRALES

3

INSTALLATION

4

CONFIGURATION MATÉRIELLE

4

APPRENTISSAGE

14

AVANT DE COMMENCER

40

TABLEAU DE SERVICE DU PILOTE

41

COMMANDES

42

VISUALISER LES OBJETS

43

LIRE UN ENREGISTREMENT

44

ENTRAÎNEMENT

45

JOUEUR SEUL

45

CARRIERE DU PILOTE (mode campagne)

46

EDITEUR DE MISSION RAPIDE

63

JEU MULTIJOUEUR

65

EDITEUR DE MISSION COMPLETE

70

GLOSSAIRE DU JEU

81

LISTE DE RÉFÉRENCES ET

 

LECTURES RECOMMANDÉES

83

CRÉDITS

84

REMERCIEMENTS

86

UBI SOFT À VOTRE SERVICE

87

1 FONCTIONS GÉNÉRALES

1.Pilotez 31 types d’appareils russes, allemands et américains. Admirez-les dans des livrées différentes en fonction des périodes de l’année.

2.Volez en tant que pilote ou que mitrailleur arrière.

3.Choisissez entre les modèles de vol réaliste et simple et affinez votre choix en procédant à de nombreux réglages.

Observez 40 autres types d’appareils engagés dans d’impressionnants combats aériens (et dont les livrées changent d’une saison à l’autre).

4.Participez à des combats air-air et air-sol.

5.Détruisez tous les objets terrestres, tels que les immeubles, les ponts, les aérodromes, etc.

6.Participez à des missions rapides en utilisant les paramètres d’une mission complète.

7.Participez à différents types de missions simples.

8.Effectuez des missions de campagne et faites carrière (avec grades et décorations).

9.Combattez des adversaires à l’intelligence artificielle particulièrement développée.

10.Jouez selon deux modes multijoueur différents : missions combat tournoyant ou coopératives via LAN ou sur Internet via des serveurs dédiés au jeu en ligne.

11.Jeu multijoueur : jusqu’à 32 joueurs en mission combat tournoyant et 16 joueurs en mission coopérative. Personnalisez les livrées, les nose arts, les numéros sur les ailes et les marques distinctives du pays pour chaque avion.

12.Effectuez des enregistrements (pistes) de vos vols et éditez-les. Puis lisez-les pour le plaisir ou envoyez-les aux autres joueurs connectés afin qu’ils puissent confirmer les victoires.

13.Utilisez les communications vocales en réseau et sur Internet pour les sessions multijoueur.

14.Concevez de nouvelles missions et de nouveaux scénarios à l’aide d’un éditeur de mission simple d’emploi. Créez des missions pour des sessions un joueur ou multijoueur.

15.Jouez de nouveaux scénarios conçus par d’autres joueurs.

16.Utilisez de nouveaux avions et de nouveaux scénarios provenant d’add-ons gratuits ou commerciaux, conçus par les développeurs après la sortie du simulateur.

17.Admirez la qualité de reproduction graphique des appareils et des unités terrestres.

18.Assistez aux grandes batailles aériennes et terrestres entre les avions et les chars allemands et russes.

19.Appréciez la modélisation dynamique réaliste des dommages subis par votre appareil.

20.Évoluez dans des environnements 3D réalistes, tant au niveau du terrain que du ciel, dans des conditions météorologiques d’une grande fidélité.

21.Vivez au rythme des explosions, des tirs de canon, des panaches de fumée et d’autres effets spéciaux réalistes.

22.Ecoutez les captivants échanges radio.

23.Compatible avec une large gamme de cartes sonores ou de drivers 3D (Aureal 3D 3.0 ou EAX 1.0, EAX 2.0).

2

3

Besoins système minimum :

PII 400, 128 Mo de RAM, accélérateur 3D.

Système recommandé :

PIII 600 ou plus rapide, 256 Mo RAM, accélérateur 3D 32-bit avec 32 Mo de RAM ou plus.

La qualité globale dépendra directement de la vitesse du processeur et de

l’accélérateur graphique 3D de l’utilisateur.

2INSTALLATION

1.Insérez le CD de IL-2 dans votre lecteur de CD-ROM. Le menu de lancement automatique devrait démarrer automatiquement. Si vous avez désactivé l’option de notification d’insertion automatique de votre CD-ROM, vous devrez lancer la procédure d’installation manuellement (à l’aide de l’explorateur de Windows) à partir du CD.

2.Faites un clic gauche sur le bouton “Installer” du menu de lancement automatique affiché.

3.Suivez les instructions du programme d’installation pour procéder à la configuration. En cas de problème, l’installation s’interrompra et le programme vous indiquera la nature du dysfonctionnement.

Vous pouvez aussi supprimer (désinstaller) le jeu de votre disque dur, soit à partir du menu de lancement automatique, soit en cliquant sur le bouton Démarrer et en sélectionnant Programmes/Ubi Soft/IL-2 Sturmovik/Désinstaller.

3 CONFIGURATION MATÉRIELLE

Dès que l’installation est terminée, le programme de configuration démarre automatiquement. Celui-ci vous permet de sélectionner les paramètres appropriés pour votre pilote et votre carte vidéo, ainsi que vos périphériques de son et d’entrée. Pour ce faire, vous devez connaître au moins le type de périphériques installés sur votre PC.

VIDÉO

1. Pilote - Pilote et configuration du mode vidéo.

Ces paramètres sont similaires à la boîte de dialogue Modes vidéo interne de IL-2.

Pour une description, reportez-vous à la section correspondante concernant les menus internes du jeu.

2. Vidéo - Réglage du pilote vidéo.

Utilisé pour régler le jeu de manière à ce qu’il fonctionne correctement avec le pilote approprié. Les paramètres OpenGL/DirectX sont définis séparément.

Il est recommandé d’installer les pilotes de carte vidéo les plus récents.

Si vous rencontrez un problème quelconque, vérifiez les paramètres de votre pilote dans Windows. Ceux-ci figurent dans Panneau de configuration/Affichage/Paramètres/Avancé.

Si le jeu se bloque ou si l’écran ne se rafraîchit que très lentement, vérifiez si les autres applications ou jeux 3D (OpenGL/DirectX) démarrent et fonctionnent correctement. Nous vous recommandons de ne pas surcharger votre carte vidéo et votre processeur, ni de leur appliquer des paramètres non standards. Dans le cas contraire, nous ne pourrons garantir un fonctionnement normal du jeu.

Paramètres – Menu déroulant pour la sélection et la configuration de la carte vidéo.

Options spéciales du menu Paramètres pour le réglage détaillé du pilote vidéo.

Sécurisé – mode de fonctionnement le moins exigeant pour le pilote (la qualité et la vitesse la plus faible).

Par défaut – mode de fonctionnement standard en fonction des performances du pilote.

Personnalisé – réglages détaillés (à vos risques et périls).

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5

GAMES PC IL-2 STURMOVIK User Manual

Qualité des textures - Résolution de la texture (voir ci-dessous).

Filtre de texture mipmap - Qualité du filtrage de la texture.

Compression de texture - Economise de la mémoire (la qualité la plus élevée est obtenue avec S3TC).

Textures de terrain détaillées - Utilise des textures de haute résolution pour le paysage (nécessite une grande quantité de mémoire et la compression de texture).

Utiliser Alpha / Utiliser Index - Utilise d’autres formats de texture.

Polygone en pointillé - Émule la transparence de l’ombre en l’absence d’un stencil buffer.

Dither - Contrôle le mode dither pour les modes 16-bits.

Utiliser des sprites attachés - Réduit le nombre de polygones sur les sprites et les effets.

Dessiner le terrain avec des triangles - Affiche les paysages avec de simples triangles.

Utiliser les tableaux Vertex - Reproduit la géométrie au travers de tableaux Vertex.

Désactiver les extensions API - Interdit l’utilisation des extensions du pilote vidéo.

Multitexture - Pour l’application de plusieurs textures.

Combiner - Combinaison de texture améliorée.

Couleur secondaire - Utilisée pour le brouillard et l’éclairage.

Extension texture anisotropique - Active le filtrage de texture anisotropique.

Extension compression de texture ARB - Active la compression S3TC.

3. Modes vidéo - Sélectionner les modes vidéo.

Pilote - Choix entre les pilotes DirectX8 et OpenGL.

Sélectionnez le pilote qui correspond le mieux à votre carte vidéo en terme de rendu, de vitesse et de qualité.

Résolution - Choix de la résolution de l’écran et de la profondeur de couleur. Une basse résolution, ex. : 800x600x16 est recommandée pour les cartes vidéo anciennes.

La résolution de 1024x768x32 et supérieure ne devra être utilisée que sur des cartes récentes.

Ce paramètre a un effet de la plus haute importance sur la qualité et le taux de l’affichage.

En fenêtre/Plein écran – Basculer l’affichage principal du jeu entre les modes fenêtre et plein écran. Seul le mode plein écran est recommandé.

Essayer stencil buffer – Utiliser le stencil buffer.

Le stencil buffer est utilisé pour basculer sur les ombres translucides, etc.

Il fonctionne principalement dans les modes 32 bits. En général, sur de nombreuses cartes vidéo anciennes, il entraîne une chute importante du taux d’affichage.

Recommandé pour GF3.

Appliquer – Appliquer de nouveaux paramètres et revenir au menu précédent.

Retour – Revenir au menu précédent.

4. Paramètres vidéo – Configuration graphique.

Cette boîte de dialogue est utilisée pour définir la qualité et l’efficacité des graphismes. Le résultat des paramètres dépend de la configuration vidéo dans le Setup de IL2 (ex. : la qualité maximum s’obtient avec la configuration vidéo maximale et lorsque votre carte vidéo supporte un nombre maximum d’options).

Simple Passer aux paramètres simplifiés.

Très basse/Basse/Moyenne/Elevée/ Excellente – Choix du niveau de qualité moyen : de minimum à maximum.

Appliquer Appliquer de nouveaux paramètres.

Retour – Revenir au menu précédent.

Personnalisé Accéder aux paramètres détaillés.

Qualité des textures Résolution de la texture. Influence la quantité de mémoire utilisée par les textures et le jeu en général. Vous pouvez aussi utiliser la compression de texture pour réduire la mémoire utilisée.

Distance de visibilité – Distance de visibilité des objets.

Eclairage des objets Qualité d’éclairage des objets.

Détail des objets – Détail de la géométrie des objets.

Eclairage du paysage – Eclairage du paysage et ombre des objets.

Détail du paysage – Niveau de détail du paysage (forêt/arbres/terrains/géométrie).

Détail des nuages – Distance de visualisation des nuages (leur apparition peut être désactivée en jeu en réseau).

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REGLAGE SONORE

Lorsque l’installation sera terminée, un programme de configuration séparé démarrera. Vous pourrez le cas échéant utiliser ce programme pour un ajustement plus détaillé des paramètres matériels

(à vos risques et périls).

La façon la plus simple de régler le son consiste à choisir parmi les configurations existantes.

Sélectionnez votre carte sonore dans la liste. Si elle n’y figure pas, suivez les instructions ci-dessous :

Si votre carte supporte l’accélération matérielle 3D ou si vous n’en êtes pas certain, choisissez Paramètres minimum ou maximum.

Si votre carte ne supporte pas l’accélération matérielle 3D ou si vous rencontrez des problèmes liés au son, choisissez Pas d’accélération matérielle en

fonction du système d’exploitation que vous utilisez.

Si vous souhaitez régler tous les paramètres vous-même, choisissez Paramètres personnalisés.

Les options dans cette boîte de dialogue réutilisent celles du menu son du jeu (voir ci-dessous) à l’exception de :

Désactiver le gestionnaire de voix hardware - sélectionnez cette option si vous disposez d’une carte son accélérée et si le son diminue et disparaît occasionnellement.

Désactiver les flux - sélectionnez cette option s’il y a des blancs dans le son. Cependant, vous ne pourrez plus utiliser le téléphone réseau ni écouter de la musique.

Désactiver les statiques - sélectionnez cette option si les effets sonores ne sont pas synchro avec l’image.

Entrée audio - les périphériques utilisés pour l’entrée des signaux à partir du micro du téléphone réseau. DirectX requis. "Aucune" désactive le téléphone.

Activer le full duplex - cette option doit être sélectionnée.

PRINCIPAUX PARAMETRES DU JEU

Réglés dans le menu Réglage sonore->Audio. Ce menu est utilisé pour régler les principaux paramètres sonores.

Commutateur "Moteur sonore"

Si vous possédez une carte sonore basée sur des puces Aureal Vortex, utilisez Aureal3D. Dans tous les autres cas, utilisez DirectX. Pour couper le son, utilisez Désactiver le son.

Attention ! Si vous avez sélectionné le mode A3D alors que votre carte utilise une puce autre qu’Aureal, le jeu se bloquera probablement.

Commutateur "Activer matériel"

Si votre carte sonore supporte l'accélération matérielle, basculez le commutateur sur Marche. Ceci aura pour effet d'améliorer notablement la qualité sonore tout en réduisant la charge de travail du coprocesseur. Si l'accélération n'est pas supportée, la position du commutateur importe peu. Si des problèmes sonores interviennent, positionnez le commutateur sur Arrêt.

Commutateur "Canaux de lecture"

Si votre carte sonore ne supporte pas l'accélération matérielle ou si l'accélération matérielle a été désactivée avec le commutateur Activer matériel, il en résulte une surcharge de travail pour le coprocesseur. Utilisez les valeurs Par défaut ou 16 Pour Windows 2000 et NT, nous vous recommandons d'utiliser la valeur 8.

Commutateurs "Type de haut-parleurs" et "Inverses stéréo"

Spécifiez le type de périphérique audio que vous utilisez : casque, enceintes de bureau ou système 5.1

(surround).

Si les canaux stéréos semblent inversés, actionnez le commutateur Inverser stéréo.

Menu Avancé

Ce menu est utilisé pour régler les paramètres additionnels. Les paramètres Qualité audio et Performance 3D déterminent le rapport entre la qualité et la charge du coprocesseur ; les autres

paramètres affectent le son.

Les commutateurs Qualité audio et Performance 3D agissent sur la qualité sonore et pour une grande part, sur la charge du coprocesseur. La valeur optimale de la Qualité audio est 22kHz.

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La valeur de Performance 3D ne s'applique que si votre carte sonore ne supporte pas l'accélération matérielle ou si l'accélération matérielle a été désactivée à l'aide du commutateur Activer matériel.

Dans ce cas, le fonctionnement du coprocesseur est rapide lorsque le commutateur est sur la position Minimum ; et lent lorsque le commutateur est sur la position Maximum. Nous vous recommandons d'utiliser les valeurs Par défaut ou Minimum

Le régulateur Atténuation avec la distance définit la vitesse à laquelle décroît le volume sonore si la distance augmente par rapport à sa source.

Le commutateur Acoustique environnementale autorise l'utilisation des interfaces acoustiques virtuelles EAX et A3D si elles sont supportées par votre carte sonore.

Le commutateur Sons volumétriques active les sources sonores 3D utilisant la technologie Sensaura (il faut mentionner qu'avec la version actuelle du pilote Sensaura - 2101 -, cette technologie ne fonctionne pas très bien).

Le commutateur Occlusions réalistes détermine si les obstacles (par exemple, la carène d'un avion) réduiront le volume sonore. Si le commutateur est positionné sur Marche et que vous êtes à bord de l'appareil, il devient plus difficile de distinguer les sons provenant de l'extérieur. Si votre carte supporte EAX ou A3D, vous devrez basculer le commutateur Acoustique environnementale sur Marche. Vous pouvez utiliser les deux autres commutateurs comme vous l'entendez.

Régler le volume sonore

Le volume sonore est réglé à l'aide des commandes correspondantes du menu Réglage sonore- >Général :

Volume général - niveau de volume général pour toutes les sources.

Volume objets - volume relatif des effets.

Volume musique - volume relatif de la musique.

Volume voix - volume relatif des messages vocaux et du téléphone réseau.

Lecture de la musique

La musique dans le jeu est activée par le commutateur Jouer la musique du menu Réglage sonore->Général.

Le volume de la musique est réglé à l'aide de la commande Volume musique du menu Général.

Si la musique doit être coupée ou activée dans une partie donnée du jeu, l'opération s'effectue dans le menu Réglage sonore->Musique.

Lire les pistes 'décollage' – joue de la musique durant le décollage.

Lire les pistes 'en vol' – joue de la musique en vol.

Lire les pistes 'crash' – joue de la musique lorsque l'appareil est endommagé.

Vous pouvez ajouter autant de fichiers musicaux que vous le souhaitez dans le répertoire Samples/Music. Les fichiers devront être au format WAVE, MPEG 1.3. Pour la lecture, les fichiers sont choisis aléatoirement.

La communication vocale par le réseau est activée à l'aide du commutateur Communication vocale du menu Réseau. Elle commencera à fonctionner dès votre entrée dans la prochaine partie LAN ou Internet. Le volume est réglé à l'aide du commutateur Volume voix du menu Réglage sonore->Général.

Le canal pour la communication est choisi dans la fenêtre de conversation. Seuls les joueurs utilisant le même canal peuvent s'entendre. Si vous entrez un "." (point) dans la fenêtre de saisie texte, une liste des canaux apparaîtra en bas de l'écran. Vous pourrez utiliser cette liste pour sélectionner le canal actif en appuyant sur les touches fléchées HAUT et BAS ou en entrant son numéro. La liste donne le numéro et le nom du canal. Le nombre de joueurs en liaison sur le canal est indiqué entre crochets. Le canal actif est surligné dans une couleur différente et est signalé par un symbole.

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Si vous rencontrez des problèmes liés à la communication vocale par le réseau, assurez-vous que les paramètres suivants sont sélectionnés dans le programme séparé il2setup.exe, section Réglage sonore.

Groupe "Avancé"

Désactiver les flux - désélectionné.

Désactiver les statiques - désélectionné.

Groupe "Bavardage radio"

Entrée audio - "DirectX".

Activer le full duplex - sélectionné.

Si le jeu ne fonctionne pas de façon adéquate lorsque les communications vocales sont activées, celles-ci peuvent être coupées en sélectionnant Entrée audio->Aucune dans il2setup.

Régler le son dans Windows

Les paramètres sonores DirectX dans Windows peuvent être trouvés dans la boîte de dialogue Paramètres- >Panneau de configuration->Sons et Multimédia->Audio. Dans certaines versions de Windows, le panneau de configuration Sons et Multimédia peut être simplement appelé Sons.

Pour régler l'accélération matérielle du son, choisissez

Lecture du son->Avancé (voir ci-dessous).

Si plusieurs périphériques sonores sont installés sur votre ordinateur (par exemple, une puce sur la carte mère et

une carte séparée), choisissez celui que vous préférez dans la liste des Périphériques préférés et sélectionnez l'option N'utiliser que les périphériques préférés.

En plus de cette boîte de dialogue, votre carte sonore peut proposer d'autres options de réglage.

Choisissez le périphérique sonore que vous utilisez dans la boîte de dialogue Haut-parleurs.

Choisissez la position Accélération matérielle->Total du commutateur dans la boîte de dialogue Performance. Si cela crée des problèmes d'ordre sonore, sélectionnez Accélération basique ou, en dernier recours, Emulation seulement.

Résolution des problèmes

Pas de son.

Assurez-vous que le son n'est pas désactivé dans le menu Réglage sonore->Audio.

Assurez-vous que le volume n'est pas coupé dans le menu Réglage sonore->Général.

Pas de musique.

Assurez-vous que le volume n'est pas coupé dans le menu Réglage sonore->Général et que la musique est sélectionnée dans le même menu. Assurez-vous, à l'aide du programme il2setup, que l'option Désactiver les flux de la page Son n'est pas sélectionnée (pour visualiser tous les éléments sur la page, vous devez installer

Paramètres->Personnalisés).

Pas de communications vocales par réseau

Vous pouvez entendre les messages des autres joueurs dans Windows NT4.0, mais, dans la plupart des cas, vous ne pouvez pas parler vous même. Ceci ne concerne pas Windows 2000.

Assurez-vous que votre téléphone est branché (voir ci-dessus).

Parcourez toutes les options du paragraphe Pas de musique.

CONFIGURATION DU JOYSTICK

Le jeu supporte une large gamme de joysticks de différentes marques. Sélectionnez Utiliser joystick dans le programme setup. Appuyez sur le bouton Propriétés et assurez-vous que les pilotes correspondants ont été installés et fonctionnent correctement avec votre joystick. Si le programme setup détecte la fonction retour d'effort de votre joystick et l'affiche, vous pouvez décider de l'activer ou de la désactiver. Reportez-vous à la section COMMANDES de ce manuel pour de plus amples informations sur les autres fonctions et la configuration des commandes de vol.

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4 APPRENTISSAGE

Si les bases de pilotage vous sont déjà familières, soit de part une expérience réelle, ou en jouant à d'autres simulateurs, vous pouvez passer directement au chapitre suivant. Toutefois, ne venez pas vous plaindre de ne pas avoir été informé de quelque chose de particulièrement crucial ! Pour tous les autres, lisez avec attention afin d'apprendre en quoi consiste le pilotage !

1. Notions fondamentales de pilotage

A notre époque, nous sommes tous habitués à voir les avions nous survoler. Mais savez-vous réellement comment un appareil parvient à prendre l'air et à y rester ? Bien, si vous n'êtes pas absolument certain de connaître la réponse à cette question, ne paniquez pas - nous n'allons pas vous étouffer sous une foule de formules de physique que, du reste, vous avez probablement totalement oublié. Ce que vous devez savoir, néanmoins, c'est que l'interaction d'un certain nombre de forces tient une part importante dans le pilotage. Ces forces sont les suivantes :

Poussée ou traction (s'il s'agit d'un appareil à hélice) – force qui propulse (ou tracte) un appareil vers l'avant.

Traînée – résistance de l'environnement qui doit être contrebalancée par la poussée de manière à ce qu'un corps puisse amorcer un mouvement quelconque (cela vous semble t-il familier ?).

Gravité – force qui tend à maintenir tout objet sur la terre (avion ou autre), fermement fixé au sol.

Portance – force générée lorsque l'air pousse l'avion vers le haut grâce à la forme particulière des ailes.

Si un avion a suffisamment de poussée (ou de traction), il peut contrecarrer la traînée et commencer à se déplacer. Dès lors qu'une vitesse suffisante a été atteinte, le phénomène de portance se crée sur les ailes afin de défier la gravité et permettre à l'avion de décoller. Simple, n'est-ce pas ? En réalité, les choses sont un peu plus compliquées que cela, mais nous en resterons là pour le moment

(Portance)

(Traction)

(Trainée)

(Gravité)

2. Les axes de mouvement d'un avion

Comparé aux véhicules terrestres, un avion peut se déplacer dans une direction supplémentaire, ou si vous préférez, vers le haut et le bas. On peut même dire qu'un avion se déplace dans DEUX directions supplémentaires, même si les deux types de mouvement concernent la même direction. Ces mouvements additionnels sont le tangage et le roulis - nous y reviendrons ultérieurement.

Les mouvements d'un avion sur ses trois différents axes s'effectuent grâce à des gouvernes de vol spéciales que le pilote manœuvre via le manche et le palonnier. Aux différents mouvements correspondent différents noms, et vous devrez faire en sorte de bien les mémoriser, du fait de l'importance qu'ils revêtent dans les chapitres qui suivent.

Les mouvements autour de l'axe de roulis (ou axe longitudinal) de l'avion sont dus aux ailerons. Ceuxci entraînent la rotation de l'avion autour de la direction dans laquelle pointe son nez, et lui permettent d'effectuer des virages. Ce mouvement est connu sous le nom de 'roulis' (à ne pas confondre avec le roulage qui consiste à déplacer l'avion au sol). Pour générer le mouvement de l'avion autour de son axe de roulis, le pilote déplace le manche dans la direction du virage souhaité, à savoir gauche ou droite.

Les mouvements de rotation autour de l'axe de lacet de l'avion, ou dérapage, s'effectuent grâce au gouvernail (plan mobile vertical de l'empennage) que commande le palonnier. Un avion réagit aux mouvements du palonnier exactement comme une voiture répond aux mouvements du volant. Au sol, l'avion est également dirigé à l'aide du palonnier ; sur les avions modernes, le palonnier est connecté au train orientable. La pédale de gauche du palonnier permet d'orienter l'avion vers la gauche, et comme il se doit, la pédale de droite permet de l'orienter vers la droite.

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Les mouvements autour de l'axe de profondeur permettent à l'avion de monter ou de descendre. Ce mouvement est également dénommé 'tangage'. Vous tirez le manche à vous pour que l'avion s'incline vers le haut, et vous poussez le manche vers l'avant pour obtenir un mouvement de tangage vers le bas.

Forces G positive et négative

Les G interviennent dès que vous commencez à effectuer des manœuvres à grande vitesse et avec des changements de direction rapides. Le 'G' signifie gravitationnel et '1 G' correspond à la force exercée par l'attraction terrestre. Si vous effectuez un virage serré à grande vitesse, la résistance occasionnée implique que votre corps ne peut pas suivre le mouvement, et que vous serez entraîné dans la direction opposée par un multiple de la force d'attraction. Si le niveau de G devient excessif, vous pouvez même faire l'expérience d'un voile noir, qui peut entraîner une perte de conscience. Les pilotes d'avions à réaction expérimentés peuvent supporter jusqu'à 9 G durant de courtes périodes avec un équipement spécial, mais ce n'est pas exactement une partie de plaisir !

Vous ferez connaissance avec les effets des G négatifs si vous forcez votre avion à descendre à grande vitesse. Vous serez pratiquement en suspension au-dessus de votre siège et votre poids sera quasiment nul pendant un court instant. Si la manœuvre dure trop longtemps, le sang vous montera (littéralement) à la tête - voile rouge - et occasionnera, le cas échéant, des dégâts irréversibles (cécité, par exemple). Votre corps résiste beaucoup mieux aux G positifs qu'aux G négatifs.

Si vous jouez à IL-2 et que votre écran devient noir en plein vol, cela n'aura probablement rien à voir avec votre carte graphique, mais plutôt avec les effets des G positifs. Les G peuvent être désactivés dans le menu "Difficulté/Réalisme".

3. Manœuvres de pilotage de base

Décollage

Maintenant que vous savez quels instruments sont réellement importants (jetez un œil sur la carte de référence - les principaux instruments sont l'altimètre, le variomètre, l'horizon artificiel, le coordinateur de virage, et l'indicateur de cap), vous pouvez commencer à envisager de faire décoller votre avion ! Et pendant que vous y êtes, vous pouvez méditer sur le fait que les avions de cette époque étaient, pour la plupart, équipés d'une petite roue à l'arrière - la roulette de queue. Malheureusement, cela signifie que le nez de l'avion était relevé face au cockpit et que, par conséquent, les pilotes avaient une très mauvaise visibilité (pour le moins) du sol lorsqu'ils roulaient ou lors de la première partie du décollage. Essayez de compenser ce manque de visibilité en regardant sur le côté du cockpit et en utilisant le bord de la piste pour vous orienter. Bien sûr, vous pouvez également vous faciliter les choses en accédant à l'une des vues externes à l'aide des touches F2 ou F7.

Une fois que vous serez aligné sur la piste, vous pourrez procéder comme suit : sortez les volets en position décollage (appuyez deux fois sur la touche F). Commencez à accélérer doucement et observez le tachymètre afin de vérifier si le moteur réagit à vos mouvements sur la manette des gaz. Si tel est le cas, poussez les gaz à fond. Tandis que votre appareil prendra de la vitesse, vous devrez compenser l'effet de couple du moteur en appuyant doucement sur le palonnier. Conservez toujours un œil sur l'indicateur de virage durant ce processus ! Tirez le manche à vous afin d'exercer une pression sur la roulette de queue et éviter ainsi un décollage prématuré. Une fois que vous avez atteint une vitesse suffisante, poussez légèrement sur le manche de manière à décoller la roulette de queue du sol. Prenez garde à ne pas trop incliner l'avion vers l'avant ou l'hélice risque de toucher la piste (si vous pilotez un P-39 Airacobra, oubliez tout ce que nous avons dit au sujet de la roulette de queue : le P-39 Airacobra était déjà équipé d'un train tricycle tel que ceux qui équipent les avions de nos jours).

L'appareil devrait prendre rapidement de la vitesse maintenant. Lorsque vous avez atteint une vitesse adéquate, ramenez doucement le manche à vous. Ne tirez pas trop fort et n'essayez pas d'effectuer un virage serré tout de suite. Cela pourrait entraîner le décrochage de l'avion et vous ne disposeriez pas d'assez d'altitude pour y remédier. Commencez par rétracter le train d'atterrissage (touche G) puis les volets (touche V). Surveillez de près votre vitesse, et ne tirez pas encore trop fort sur le manche. Laissez votre vitesse monter jusqu'à 180-200 km/h, puis commencez à monter tout en vous assurant que vous continuez à accélérer tout en prenant de l'altitude. Lorsque vous avez atteint l'altitude désirée, réduisez les gaz de manière à ne pas surcharger le moteur et adoptez une attitude en palier. Félicitations,

vous volez !

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Monter

Pour permettre à l'appareil de monter, il vous suffit d'augmenter les gaz ! Vous commencerez à vous déplacer plus rapidement et grâce à la vitesse accrue du flux d'air sur les ailes, la portance augmentera. Les plus impatients d'entre vous pourront être tentés de tirer simplement sur le manche. Plus vous tirerez, plus l'angle de montée de l'avion sera aigu. Un coup d'œil sur votre anémomètre suffira à vous confirmer que vous perdez du même coup de la vitesse. Abaissez un peu le nez de manière à ne pas trop ralentir, mais assurez-vous qu'il demeure au-dessus de l'horizon. Si vous êtes assez chanceux pour être installé dans un cockpit luxueux, vous y trouverez un horizon artificiel grâce auquel vous pourrez contrôler votre angle ascensionnel. Une inclinaison d'environ 20% représente généralement un bon compromis entre votre taux de montée et votre vitesse relative.

Décrochage

Si vous persistez dans votre erreur, à savoir tirer le manche à l'excès, votre vitesse finira par chuter à un niveau inacceptable : le flux d'air au-dessus des ailes se réduira et votre avion ne tardera pas à manquer de la portance nécessaire pour se maintenir en l'air. Il en résultera un décrochage ! La gravité aura de nouveau pris le dessus et, à moins de faire précisément ce qu'il

faut, le prochain arrêt consistera en une union prématurée avec notre mère la Terre. Dans une situation telle que celle-ci, la panique est à proscrire : centrez simplement le manche et laissez faire l'avion. N'essayez en aucun cas de diriger l'avion, ce serait sans aucun effet. Le nez devra être dirigé vers le bas de façon à ce que l'appareil descende rapidement. En toute logique, l'avion regagnera de la vitesse, permettant aux gouvernes de réagir de nouveau. Lorsque vous aurez atteint une vitesse relative suffisante, rétablissez et ramenez l'avion en vol en palier. N'hésitez pas à vous entraîner à cette manœuvre. En effet, vous constaterez que le décrochage intervient le plus souvent à des moments inopportuns (au cœur des combats, par exemple) et qu'une bonne préparation en situation non critique est payante. Mais prenez garde à toujours ménager une distance suffisante entre votre avion et le sol avant de vous embarquer dans ce type d'entraînement…

Vrilles

Si vous n'êtes vraiment pas chanceux, votre avion peut ne pas se contenter de décrocher, mais, comme si ça ne suffisait pas, il peut aussi partir en vrille. La vrille signifie (entre autres choses) que votre avion effectue une rotation incontrôlée autour de son axe de roulis. Une vrille intervient lorsqu'un décrochage n'a affecté qu'une seule aile, à l'occasion d'un virage très serré, par exemple. Rétablir un appareil parti en vrille est considérablement plus difficile que de sortir d'un décrochage. Parfois même, c'est mission est impossible. La première chose qu'il vous faut déterminer, c'est la direction dans laquelle l'avion tourne autour de l'axe de roulis. Si vous n'y parvenez pas, rien ne vous empêche d'avoir recours aux vues externes en appuyant sur les touches F2 ou F7.

Une fois que vous avez déterminé la direction de la vrille, vous pouvez mettre votre chance à l'épreuve et tenter une opération de sauvetage. Amenez le manche au neutre. Vous ne devez en aucun cas agir sur les ailerons, c'est-à-dire déplacer le manche d'un côté ou de l'autre, ce qui ne ferait qu'empirer les choses. Au lieu de cela, appuyez sur le palonnier dans la direction opposée à celle dans laquelle tourne l'avion. Après cela, il suffit d'attendre que l'avion s'arrête de tourner. Si vous ne constatez aucune amélioration, votre meilleure chance consiste à réessayer. Si l'appareil a totalement cessé de tourner, votre combat est presque gagné : il ne vous reste qu'à attendre que l'avion ait pris suffisamment de vitesse pour que les gouvernes réagissent de nouveau. Vous pourrez alors mettre un terme à la descente et revenir au vol en palier.

Nous espérons que vous remarquerez la hauteur que vous avez perdue. Si vous entrez en vrille à basse altitude, le temps vous manquera pour rétablir la situation et vous devrez vous éjecter sans attendre (CTRL + E). Dans certains cas, vous pouvez partir en vrille à plat, une variété particulièrement déplaisante de vrille dans laquelle l'appareil tourne autour de son axe de lacet. Rétablir un appareil qui est parti en vrille à plat est quasiment impossible, et l'abandon de l'avion à son triste sort en appuyant sur CTRL + E est de loin votre meilleure option.

Vol en palier

Cela semble merveilleusement simple, n'est-ce pas ? Dans les grandes lignes, c'est vrai, dès lors que vous en avez saisi les règles de base. Le vol en palier implique de voler en ligne droite sans changement d'altitude, en maintenant en équilibre toutes les forces qui agissent sur l'appareil. Cet équilibre signifie que l'avion peut voler en ligne droite, plus ou moins de son propre chef, pratiquement sans intervention de la part du pilote. Ok, nous avons dit que c'était relativement simple, mais cela ne signifie pas que l'appareil peut adopter ce mode de vol sans aucune aide de votre part ! Selon la charge embarquée (les armes, le carburant, le personnel, etc.), le centre de gravité de l'avion change, ce qui a un effet sur l'attitude de vol.

Vous pouvez, et vous devrez, contrecarrer ces facteurs en réglant la compensation de votre appareil. La compensation consiste en un réglage fin des gouvernes afin d'obtenir une attitude de vol régulière et équilibrée. Si votre avion a, par exemple, tendance à s'incliner légèrement sur la gauche, ce n'est pas nécessairement dû à un mouvement du manche. Compensez sur les ailerons afin de l'incliner sur la droite en maintenant la touche CTRL enfoncée et en appuyant sur la touche fléchée droite jusqu'à ce que vous ayez totalement contrebalancé l'inclinaison à gauche. Si d'autre part, l'avion est incliné vers le haut, vous pouvez essayer de contrer cette tendance en réduisant simplement les gaz légèrement. Moins de poussée (ou de traction) = moins de vitesse = moins de portance, vous vous souvenez ? Si cela ne suffit pas, compensez votre avion en profondeur en maintenant la touche CTRL enfoncée tout en appuyant sur la touche fléchée bas afin de ramener le nez sur l'horizon. N'hésitez pas à vous entraîner au maniement du trim (compensateur d'effort) et familiarisez vous avec les touches de commandes correspondantes (voir chapitre 7).

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Virages

Pour faire tourner l'appareil, vous devez commencer par l'incliner sur son axe de roulis - dans la direction dans laquelle vous souhaitez tourner - ce qui semble logique. Pour ce faire, déplacez doucement le manche dans la direction voulue jusqu'à atteindre un angle de 20 à 25 degrés. C'est suffisant pour le moment. L'avion décrira une courbe douce, en abaissant légèrement le nez. Vous devrez par conséquent amenez doucement le manche à vous de manière à ne pas perdre trop d'altitude. Actionnez légèrement le palonnier et gardez un œil sur l'indicateur de virage (ou bille d'inclinaison) : si vous souhaitez vraiment devenir un bon pilote, votre utilisation du palonnier devra limiter autant que possible le déplacement de la bille dans l'indicateur de virage, laquelle doit, autant que faire se peut, rester au centre de l'instrument.

Ce genre de virage est appelé virage coordonné : l'avion ne subit pas de contrainte mais suit le rayon de la courbe sans déraper sur le côté. Gardez à l'esprit que, bien que votre manche puisse regagner la position centrale de son propre chef, pour revenir au vol en palier, vous devrez l'incliner dans la direction opposée.

Descente contrôlée

'Quoi qu'il arrive, vous finirez toujours par descendre'. C'est

un fait certain, mais vous devez vous souvenir qu'il existe toutes sortes de méthodes pour rejoindre le plancher des vaches, et que certaines sont plus sûres que d'autres. Si vous vous contentez de diriger le nez de votre avion vers la bas, vous prendrez de la vitesse - beaucoup plus que vous ne le souhaitez. Vous avancerez certainement trop vite pour la majorité des avions de la Seconde Guerre mondiale. Sur votre chemin, vous ressentirez probablement des secousses, et il ne faudra pas longtemps avant que votre appareil ne commence à se disloquer… Essayez d'expliquer cette stratégie particulière à votre

mécanicien si vous en êtes encore capable !

Vous devrez toujours préparer votre descente et votre atterrissage avec soin. La première chose à faire sera de décélérer. L'avion commencera une descente en douceur due à la diminution de la traction résultant de sa vitesse réduite. Vérifiezle en jetant un œil sur votre indicateur de vitesse ascensionnelle (variomètre). Poussez légèrement le manche vers l'avant, tout en regardant l'anémomètre badin. Selon le type d'appareil que vous pilotez, il existe toute une gamme de vitesses

auxquelles vous pouvez voler en toute sécurité à ce stade de la descente. Si vous volez trop vite, réduisez simplement votre angle de descente en tirant doucement le manche à vous. Si votre cockpit dispose d'un horizon artificiel, contrôlez votre attitude de vol si vous n'êtes pas totalement certain de pouvoir compter sur votre instinct. Vous pouvez aussi tenter de faire de larges courbes descendantes, dans la mesure ou vous ralentissez automatiquement lorsque vous virez sur l'aile. Durant cette procédure, vous devrez toujours surveiller attentivement votre vitesse, ou vous prendrez le risque de décrocher.

Il existe une façon pratique qui peut vous aider à perdre de l'altitude sans accélérer : virez doucement sur l'aile d'un côté ou de l'autre et en même temps, contrecarrez ce mouvement à l'aide du palonnier de manière à ne pas réellement tourner. Ce faisant, vous volez en biais. Cette manœuvre connue sous l'appellation de 'glissade' ou 'dérapage' fut inventée par les pilotes de la première guerre mondiale pour

compenser la fragilité de leurs avions.

Si vous et votre avion êtes de constitution robuste, vous pouvez également utiliser la figure nommée 'Split-S' expliquée à la section 5.4.3. Elle vous exposera à de hauts niveaux de G, alors n'allez pas prétendre que vous n'avez pas été prévenu !

Si vous avez besoin de rejoindre rapidement le plancher des vaches, en cas d'atterrissage en catastrophe suite à des dégâts survenus au combat, par exemple, réduisez vos gaz au

ralenti et sortez les volets en totalité. Dirigez votre nez vers le bas, ce qui nécessitera plus de force que d'habitude du fait de la portance accrue générée par les volets. Maintenez votre nez abaissé tout en laissant votre vitesse chuter. Lorsque votre vitesse passe en dessous du seuil des 300 km/h, sortez votre train - puis rétablissez aussi près du sol que vous le pouvez et continuez de voler selon un angle très faible jusqu'au touché des roues

4. Manœuvres de combat

Si vous avez lu avec soin les sections précédentes et tenu compte des conseils qui y sont prodigués, vous devriez être en mesure d'effectuer de beaux décollages et atterrissages ainsi que de jolis virages coordonnées. Tout ceci est, bien sûr, admirable, et nous sommes extrêmement fiers de vous ! Mais nous espérons que vous ne serez pas trop surpris d'apprendre que vos compétences présentes ne suffisent pas à faire de vous un as. Si cela peut vous rassurez, sachez que vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Même les plus célèbres des as durent s'entraîner pendant de très longues heures, tirant le meilleur parti de leurs erreurs bien avant d'acquérir le talent qui les firent se distinguer de pilotes normaux. Et ça, ça ne s'apprend pas ; vous l'avez ou vous ne l'avez pas. Pour en savoir plus à ce sujet, reportez-vous à la section 5.5. Mais avant cela, patientez un peu - nous allons tout d'abord vous présenter les principales manœuvres du combat aérien.

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4.1. Manœuvres offensives

"… vous devez parvenir à une distance d'environ 70 mètres de la cible avant de pouvoir ouvrir le feu. Une erreur fréquente consiste à perdre de la vitesse en montant afin de tirer à la dernière minute. Ça ne fonctionne pas - la distance ne fait que croître et au pire, vous risquez de perdre totalement le contact avec la cible. Si vous tirez de trop loin, vous ne faites qu'informer l'ennemi de votre position grâce à la traînée que laisse vos balles, et le plus souvent, celui-ci parvient à vous échapper. Une autre erreur fréquente consiste à arriver trop vite sur l'ennemi et ne pas pouvoir freiner à temps, ce qui signifie que vous finissez devant la cible."

JJohn Cunningham, pilote de chasse nocturne de la R.A.F.

Citation de : Sims, Edward H.: Fighter Tactics And Strategy 1914 – 1970

Si vous nous permettez de faire une très large généralisation, les manœuvres de combat aérien peuvent être divisées en deux catégories : offensives et défensives. Une manœuvre offensive, dans un combat aérien à un contre un (connu sous le nom de dogfight ou combat tournoyant), par exemple, consiste à descendre l'ennemi aussi vite que possible. Ceci implique généralement de prendre le pilote adverse par surprise (situation idéale !) ou de le dominer en manœuvrant plus habilement de façon à 1) vous placer en bonne position de tir et 2) à demeurer autant que possible à l'écart des ennuis. Comme c'est souvent le

cas, la théorie est ici considérablement plus simple que la pratique. Mais avec un peu d'entraînement, vous devriez être à même de vous en tirer avec un certain brio avant longtemps.

Requin-marteau

Au cours de la première guerre mondiale, cette manœuvre fut dénommée 'Immelmann', du nom d'un célèbre as allemand Max Immelmann. La question de savoir s'il fut réellement le créateur de cette manœuvre n'est pas encore résolue, mais il ne fait aucun doute

qu'il l'effectuait à la perfection. Néanmoins, depuis lors, les termes ont changé et l'Immelmann de la Seconde Guerre mondiale est quelque chose de totalement différent.

Un requin-marteau typique consiste à faire grimper l'avion à la verticale jusqu'à peu avant le décrochage, puis de pousser à fond sur l'une des pédales du palonnier afin d'effectuer un virage à 180° sur l'axe de lacet et subséquemment de partir en piqué. Le but de cette acrobatie aérienne est de vous permettre de passer derrière un appareil qui volait dans la direction opposée à la votre avant que vous n'effectuiez la manœuvre. Pour l'exécuter à la perfection, vous devrez veiller à avoir un bon timing et une bonne réserve de vitesse afin de pouvoir attaquer la montée verticale.

Assurez-vous que vous volez à une vitesse adéquate pour pouvoir commencer la manœuvre. Si besoin est, abaissez le nez de l'avion de manière à prendre un peu de vitesse supplémentaire. Doucement mais fermement, tirez sur le manche afin que votre avion monte à la verticale. Ne perdez pas votre anémomètre de vue ! Avant que vous ne perdiez trop de vitesse et que vous décrochiez, poussez sur la pédale du palonnier de votre choix. Est-il vraiment besoin de mentionner que vous devriez maintenant avoir décidé du sens dans lequel vous souhaitez tourner ? Bien, nous savions que ce ne serait pas nécessaire. Faites virer l'avion sur 180° de manière à ce que le nez soit diriger vers le sol. Ce faisant, utilisez légèrement les ailerons. Prêtez une attention particulière à votre indicateur de trajectoire ou à votre compas - si tout s'est passé normalement, vous devriez maintenant être orienté exactement dans la position opposée à celle que vous suiviez au début de la manœuvre. En même temps, vous devriez aussi prendre de la vitesse. Rétablissez lorsque vous avez atteint l'altitude désirée. En situation de combat, vous devrez faire en sorte de terminer la manœuvre légèrement en dessous de l'appareil ennemi, ce qui vous placera hors de portée des mitrailleurs et avec un peu de chance, vous ne serez pas détecté par les pilotes ennemis.

Immelmann

De nos jours, le terme 'Immelmann' est généralement utilisé pour désigner une manœuvre également connue sous le nom de 'demi-boucle'. Celle-ci consiste également à faire varier la direction de l'avion de 180° en aussi peu de temps que possible, mais d'une façon différente, à savoir en effectuant une demi-boucle vers le haut au lieu de la manœuvre décrite précédemment.

Avant de débuter un Immelmann, vous devrez de nouveau vous assurer que vous évoluez à une vitesse suffisante pour pouvoir accomplir la manœuvre. Maintenez les ailes en palier, tirez sur le manche et inclinez votre avion vers le haut. Tout en montant, inclinez légèrement votre avion latéralement - une fois encore, c'est vous qui choisissez le côté.

Continuez à tirer sur le manche jusqu'à ce que votre avion soit orienté dans la direction opposée à celle que vous suiviez précédemment. Durant la manœuvre, vous devrez garder un œil sur l'indicateur de trajectoire ou sur le compas. A l'aide des ailerons, faites tourner l'avion autour de son axe de roulis jusqu'à ce que vous soyez de nouveau dans une attitude de vol normale. Outre votre changement de direction, vous aurez pris de l'altitude et… perdu de la vitesse que vous allez reprendre progressivement.

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Boucle

Cette manœuvre bien connue est peut être la moins utile de toutes en combat - c'est tout du moins ce que vous répondrait Manfred von Richthofen, le célèbre 'Baron rouge' si vous lui demandiez son opinion à propos du looping. Les raisons ne manquent pas pour expliquer cette désaffection envers cette manœuvre. En effet, outre le temps qu'il faut pour l'effectuer, une boucle complète nécessite de la vitesse et surtout de l'altitude, trois éléments cruciaux en combat. Néanmoins, mieux vaut que vous soyez familiarisé avec cette manœuvre, ne serait-ce que pour savoir comment réagir face à un adversaire qui décide d'y avoir recours.

Le facteur vitesse est essentiel pour pouvoir envisager d'effectuer une boucle. Si nécessaire, abaissez un peu le

nez de votre avion afin d'accélérer. Tirez maintenant sur le manche afin de faire grimper votre avion avec les ailes de niveau. Maintenez la traction sur le manche et attendez simplement d'avoir fait un tour complet d'évoluer de nouveau dans votre direction d'origine. Ça y est - c'est aussi simple que ça ! Pour vous aider à accomplir une belle boucle, gardez l'œil sur l'un de vos saumons d'aile (extrémité de l'aile). Si tout se passe bien, le saumon décrira un cercle parfait. Une fois encore, la beauté ne sert à rien dans le ciel… mais il ne vous faudra pas longtemps pour vous en rendre compte par vous même !

Yo-yo 1 : yo-yo haut et bas

Le yo-yo est très difficile à expliquer. Il fut créé par le pilote de chasse chinois Yo-Yo Noritake qui le trouvait également difficile à expliquer, quelle que soit la langue utilisée."

Chef d'escadron K.G. Holland, RAF. Citation de : L. Shaw's "Fighter Tactics".

Ces manœuvres ont peut être des noms amusants, mais elles n'en sont pas moins mortellement sérieuses. Il s'agit de manœuvres offensives qui tiennent compte du fait qu'en combat aérien, il est rarissime que vous soyez confronté à un adversaire équivalent en termes de performances. Pour simplifier, si vous espérez pouvoir voler simplement derrière votre adversaire et vous placer tranquillement en position de tir, vous vous trompez. Il se peut qu'il ait un avion plus manœuvrant ou plus rapide. Il se peut aussi que la situation semble à votre avantage, ce qui malheureusement ne facilite pas nécessairement les choses. Si vous effectuez correctement un yo-yo, vous

pouvez faire en sorte de surgir discrètement derrière l'ennemi en dépit de la différence de vitesse ou de performances en virage. Ce faisant, vous aurez déjà remporté la première partie du combat !

Effectuer un yo-yo haut n'a de sens que si vous pouvez évoluer plus vite que votre adversaire. Si vous vous contentez de voler derrière lui, vous finirez par le dépasser en lui offrant du même coup une parfaite opportunité d'utiliser votre avion comme cible, ce dont il vous sera sans aucun doute très reconnaissant. Pour éviter ce type de désagrément, il est préférable d'adopter une autre stratégie. Le truc consiste à voler sur une plus grande distance de manière à compenser votre excès de vitesse. Pour un yo-yo haut, faites monter votre avion suffisamment haut pour perdre de la vitesse tout en gardant le contrôle. Abaissez votre nez à bonne distance de la cible et piquez sur votre adversaire. De ce fait, non seulement

vous vous donnez l'avantage de la hauteur, mais en plus, vous gagnez de la vitesse (donc de l'énergie) grâce au léger piqué. Ceci vous permet d'effectuer d'autres manœuvres offensives après votre attaque et de réagir à tout mouvement défensif que pourrait faire votre adversaire. Ceci bien sûr, si vous n'avez pas réussi à l'abattre du premier coup !

Un yo-yo bas constitue une bonne option si l'adversaire qui est devant vous est plus rapide que vous ne l'êtes, dans la mesure où il peut vous permettre de le rattraper et de l'attaquer. Prenez de la vitesse en faisant descendre votre avion. Cette manœuvre vous amène sous votre adversaire aux yeux duquel vous disparaissez partiellement ou même totalement. Lorsque vous êtes suffisamment près et que l'ennemi est presque directement au-dessus de vous, relevez le nez de votre appareil. Vous devriez avoir suffisamment de vitesse résiduelle pour pouvoir vous placer en position de tir avant que votre appareil ralentisse trop et le cas échéant, qu'il décroche.

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Yo-yo 2 : yo-yo haut et bas : virage sur l'aile

Un yo-yo peut également être effectué au cours d'un virage sur l'aile de façon à rester derrière un adversaire dont l'avion est plus manœuvrant que le vôtre. Une fois encore, l'astuce consiste à utiliser l'espace aussi

efficacement que vous le pouvez afin de compenser tous les désavantages dont pourrait souffrir votre appareil par rapport à celui de l'adversaire.

Poursuivez l'adversaire qui est devant vous et virez en même temps que lui. Mais au lieu d'essayer de le suivre directement, tirez sur le manche de manière à le surplomber momentanément. Surveillez l'adversaire ; vous le perdrez

probablement de vue temporairement. Maintenant, virez sur l'aile et effectuez un virage légèrement serré afin de vous placer à l'intérieur du rayon du virage de votre adversaire. Quand il aura tourné un peu plus, vous pourrez utiliser l'avantage de l'altitude pour piquer et vous placer juste derrière lui - ceci bien sûr à condition que vous ayez bien calculé votre coup !

Suivez l'adversaire qui est devant vous dans le virage et poussez le manche vers l'avant afin de faire descendre votre avion. Réduisez les gaz de façon à ne pas prendre trop de vitesse. Maintenez votre inclinaison jusqu'à ce que vous coupiez le rayon du virage serré de l'ennemi. Lorsque tel est le cas, tirez sur le manche pour faire grimper votre appareil. Avec un peu de pratique vous devriez parvenir à vous placer dans les six heures de votre adversaire et, du même coup, dans une bonne position de tir.

Le fait est qu'il n'y a pas de réelle différence pouvant être facilement expliquée entre les yo-yo haut et bas. Les deux peuvent être utilisés dans la même situation, souvent avec exactement le même résultat final. Dans les deux vous piquez et montez, seul l'ordre d'exécution change. Certains prétendent que l'on tourne mieux dans un yo-yo haut du fait que l'avion prend plus de temps à vitesse réduite - mais tout n'est que question de performances techniques.

Il est vrai que les virages ne sont presque jamais parfaitement horizontaux en combat. Si l'adversaire monte, les pilotes tendent à le contrer par des yo-yo hauts. Si un adversaire pique ou s'il se trouve en dessous de manière générale, un yo-yo bas est recommandé.

4.2. Attaques sur des cibles terrestres

Bien, nous en savons assez à propos des combats tournoyants. Dans IL-2 Sturmovik, les attaques sur des cibles terrestres jouent un rôle particulièrement important, et les règles pour ce type de combat sont quelque peu différentes. Attaquer des cibles au sol consiste à tenter de faire un coup au but en aussi peu de tentatives que possible tout en restant en un seul morceau. Comme vous pouvez l'imaginer, l'ennemi n'accueillera pas vos attaques à bras ouverts et soyez certain que ses défenses seront de premier choix.

Bombardement à haute altitude

Pour échapper au tir des armes terrestres telles que les chars, l'artillerie et les canons de DCA, vous pouvez opter pour un largage de vos bombes à haute altitude. Cette stratégie vous aide, certes, à vous protéger, mais elle est malheureusement, relativement imprécise et nécessite un haut degré d'habileté et de pratique pour pouvoir être qualifiée d'efficace. Ce qui rend si difficile le largage des bombes à haute altitude c'est la vitesse de déplacement de votre appareil. Vos bombes ne font pas que chuter vers le sol en ligne droite, mais elles couvrent une certaine distance en vol qui dépend de la vitesse à laquelle vous voliez à l'instant du lâché. Les gros bombardiers embarquent du personnel chargé de diriger les bombes et de les larguer, mais dans un IL-2, par exemple, vous êtes seul pour tout faire.

Pourquoi ne pas essayer par vous même ? Une fois que vous avez identifié une cible, volez dans sa direction à haute altitude. Tout en vous dirigeant vers votre objectif, vous aurez la possibilité de passer en vue externe à l'aide des touches F2 ou F7. Pour toucher la cible, vous devrez larguer les bombes bien avant de survoler le point d'impact souhaité. Amusez-vous bien !

Bombardement en piqué

Pour améliorer la précision des missions de bombardement, des tactiques de bombardement en piqué furent développées après la première

guerre mondiale. La stratégie du bombardement en piqué consiste à plonger sur l'objectif presque en ligne droite de sorte qu'il n'y a presque pas de distance horizontale entre la cible et l'avion lorsque la bombe est larguée. Cette technique de largage fut développée par l'US Air Force et adoptée par la Luftwaffe allemande, qui poussa le vice jusqu'à faire concevoir des appareils de triste mémoire - Junkers Ju-87 et Ju-88 -, lesquels étaient spécialement adaptés pour ce type de bombardement. Mais c'est une autre histoire…

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