APPLE DVD Studio Pro 4 Instruction Manual [fr]

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DVD Studio Pro 4
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Table des matières

1
Préface 15 Présentation de DVD Studio Pro 4
15
Nouveautés de DVD Studio Pro 4
18
Passage de iDVD à DVD Studio Pro
19
À propos des DVD définition standard et haute définition
19
Je croyais que les DVD étaient déjà en haute définition ?
20
À propos de DVD Studio Pro 4 et des DVD résolution HD
22
Ressources vidéo HD
23
Présentation du processus de création de DVD
24
Préparation des données source
25
Encodage de la vidéo et de l’audio
26
Création avec DVD Studio Pro
28
Création d’un disque
29
Configurations requises pour un système de création de DVD
30
Stockage du disque dur
30
Périphériques SCSI
30
Graveurs de DVD
32
Lecteurs/enregistreurs de DLT
32
Moniteurs vidéo et audio externes
34
Ressources audio et vidéo
34
Ressources pour mieux connaître DVD Studio Pro
35
Manuel utilisateur DVD Studio Pro en ligne
35
Sites Web d’Apple
Chapitre 1 37 Organisation du projet
37
Examiner d’autres DVD
38
Déterminer le public cible et le périphérique de lecture
38
Choix de la norme DVD à utiliser
39
Choix de la norme vidéo à utiliser
39
Choisir le contenu à inclure dans le projet
40
Créer un storyboard
40
Concevoir les menus et les boutons
41
S’assurer que le disque peut contenir l’ensemble des données
46
Limites générales du DVD
3
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Chapitre 2 49 Préparation des ressources
50
Préparation des sources vidéo
50
Format NTSC ou format PAL ?
51
Utilisation de la vidéo 24 images/seconde
52
Choix des proportions
57
À propos de la vidéo MPEG
57
Encodage de données vidéo pour DVD
66
Utilisation de l’encodeur MPEG intégré
72
Encodage de vidéo pour des pistes multi-angles
75
Ajout de marqueurs à votre vidéo
81
À propos de la vidéo H.264
81
Débits H.264
81
Fréquence de synchronisation des images H.264
82
Préparation de sources audio
82
Formats audio non gérés par les spécifications DVD
82
Formats audio gérés par les spécifications DVD et par DVD Studio Pro
86
Utilisation de plusieurs formats audio dans votre projet
86
Formats audio requis pour les projets SD
87
Préparation des sources de menu
87
Qu’est-ce qu’un menu ?
87
Création d’un menu
88
Création de graphiques destinés aux menus
92
Création d’incrustations
97
Création d’un menu en couches
98
Création de vidéo pour les menus d’animation
99
Création de formes
10 4
Création de graphiques pour des zones de dépôt et des boutons
10 4
Préparation d’images pour les diaporamas
10 4
Formats de fichier
10 5
Proportions et résolution
10 5
Couleurs
10 5
Audio
10 6
Préparation des transitions alpha
10 7
Dossier de ressource de transition
10 8
Film de ressource
10 9
Film de cache de ressource
11 0
Film de cache d’arrière-plan
11 0
À propos de la durée des transitions alpha
111
À propos des transitions alpha NTSC et PAL
111
Récapitulatif des réglages des sources DVD
111
Réglages vidéo et audio DVD pour les projets SD
113
Réglages vidéo et audio DVD pour les projets HD
4
Table des matières
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Chapitre 3 117 Lancement d’un projet
117
Ouverture de DVD Studio Pro
12 0
Réglage des préférences de DVD Studio Pro
13 4
Création d’un projet
141
Ouverture d’un projet
14 3
Formats vidéo utilisés dans le monde
14 4
Modification du format vidéo d’un projet
14 5
Changement de la norme DVD d’un projet
Chapitre 4 147 Interface de DVD Studio Pro
14 9
Configuration de l’interface
15 2
Quadrants et onglets de DVD Studio Pro
15 2
Manipulation des quadrants
15 5
Manipulation des onglets
15 9
Présentation des onglets de quadrant
165
Inspecteur
165
Masquage et affichage de l’inspecteur
166
Palette
166
Masquage et affichage de la palette
167
Onglets Modèles et Styles
167
Onglet Formes
168
Onglets de données
17 2
Barre d’outils
17 2
Personnalisation de la barre d’outils
17 3
Eléments de la barre d’outils
17 5
Drop Palette
17 6
Utilisation des vues Structure et Vue graphique
17 6
Comparaison des onglets Structure et Vue graphique
17 7
Utilisation de l’onglet Structure
17 9
Utilisation de l’onglet Vue graphique
19 0
Gestion d’éléments à l’aide des onglets Structure et Vue graphique
Chapitre 5 195 Importation et gestion des ressources
19 5
Gestion des ressources de DVD Studio Pro
202
Onglet Ressources
208
Importation de ressources
215
Suppression de ressources sélectionnées
216
Modification des noms de ressource
216
Actualisation des ressources fixes et QuickTime
218
Ouverture des ressources dans leur éditeur
219
Identification d’une ressource
219
Preview de ressources
220
Inspecteur de ressource
Table des matières
5
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Chapitre 6 221 Introduction à la création de menus
221
À propos des menus
222
DVD Studio Pro Méthodes de création de menus
224 Manipulation des menus au format 16:9 225 Création de menus pour les projets HD 226 Ajout de plans d’intro et de transition aux menus 226 Ajout de “Œufs de Pâques” à vos menus 228 À propos de l’éditeur de menu 229 Utilisation des règles de menu 229 Fonctions d’alignement des objets des menus 232 Utilisation des menus locaux et des outils de l’éditeur de menu 236 Premiers pas avec un menu 236 Création d’un menu 237 Ouverture d’un menu 237 Attribution de noms aux menus 238 Ajout de ressources à un menu 240 Sélection de plusieurs éléments de menu 241 Copie d’éléments de menu 243 Déplacement et redimensionnement d’éléments de menu 244 Vérification de vos menus 245 À propos des menus d’index de chapitre
Chapitre 7 247 Création de menus à l’aide de la méthode standard
249 Définition de l’arrière-plan et de l’incrustation d’un menu 249 Choix de l’arrière-plan 252 Choix de l’incrustation 254 Association de couleurs : explication 255 Différences entre les incrustations simples et les incrustations de type avancé 255 Palette d’association de couleurs 257 Préréglages d’association de couleurs 258 Utilisation d’associations de couleurs avec les incrustations simples 260 Utilisation d’associations de couleurs avec des incrustations avancées 264 Configuration de l’inspecteur de menu standard 264 Réglages des propriétés de menu 274 Ajout de boutons à votre menu 274 Ajout de boutons à incrustations 277 Ajout de formes à un menu 280 Réglage de la connexion d’un bouton 282 Réglage des propriétés de bouton 287 À propos des numéros de bouton 289 Ajout de texte à un bouton 291 Configuration de la navigation entre les boutons 295 À propos des chevauchements entre les boutons
6
Table des matières
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296 Ajout de zones de dépôt, d’objets texte et de son dans un menu 296 Ajout de zones de dépôt à votre menu 300 Manipulation des ressources dans les boutons et les zones de dépôt 301 Ajout d’objets texte à un menu 304 Ajout d’audio à un menu 305 Configuration des réglages d’ombre portée et d’animation 305 Configuration de l’ombre portée d’un menu 306 Configuration des réglages du menu d’animation
310 Options de la Drop Palette pour les menus Standard 310 Drop Palette pour les menus standard (glissement de ressources) 319 Drop Palette pour les menus standard (glissement des éléments de projet)
324 Drop Palette pour les menus standard (glissement des modèles et des styles)
Chapitre 8 329 Utilisation de modèles, de styles et de formes pour créer vos menus
329 Qu’appelle-t-on les modèles et les styles? 330 Modèles et styles dans la palette 336 Application d’un modèle ou d’un style 339 Réglage de styles par défaut 340 Création d’un modèle ou d’un style 342 Importation de modèles et de styles 344 Suppression des modèles et des styles 345 Gestion des formes
Chapitre 9 351 Création de menus à l’aide de la méthode qui utilise des couches
352 Définition de l’arrière-plan et de l’incrustation d’un menu 352 Choix de l’arrière-plan 355 Choix de l’incrustation 355 Configuration de l’inspecteur des menus en couches 355 Réglages des propriétés de menu en couches 361 Ajout de boutons à votre menu en couches 361 Combinaison de boutons à incrustations et de boutons en couches 362 Configuration d’un bouton en couches 363 Réglages des propriétés des boutons de menu en couches 367 Options de la Drop Palette pour les menus en couches 367 Drop Palette pour les menus en couches (glissement de ressources) 372 Drop Palette pour les menus en couches (glissement des éléments de projet)
Chapitre 10 377 Utilisation de fonctions de menu avancées
377 Ajout de plans d’intro et de transition aux menus 377 Utilisation de plans d’introduction dans les menus 379 Plans de transition de boutons 379 Utilisation de la fonction Transition de menu 384 Création manuelle de plans de transition de boutons
Table des matières 7
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384 Utilisation des langues dans les menus 385 Création et configuration des langues de menu 387 Configuration des menus pour les langues
Chapitre 11 389 Création et édition de pistes
389 Manipulation des ressources d’une piste 390 De combien de pistes doit-on disposer ? 390 À propos des flux de sous-titre 391 Outils de DVD Studio Pro permettant de manipuler des pistes 391 Premiers pas avec les pistes 391 Création de pistes 392 Ouverture de pistes 392 Réglages des propriétés d’une piste 397 À propos de l’éditeur de piste 397 Configuration de l’éditeur de piste 400 Comprendre les informations temporelles dans l’éditeur de piste 404 Manipulation des flux dans l’éditeur de piste 405 Types de ressources gérés 406 Ajout de ressources vidéo et audio
410 Montage de plans vidéo et de clips audio 413 Réglages des propriétés de flux 414 Exportation d’un plan MPEG 415 Manipulation de marqueurs 415 À propos du placements de marqueurs
417 Création et édition de marqueurs 420 Importation de marqueurs à partir d’un éditeur 421 Importation de marqueurs à partir d’une liste textuelle 422 À propos des types de marqueur 424 Réglages des propriétés de marqueur 426 Manipulation de scénarios 427 Création d’un scénario pour une piste 427 Utilisation de l’éditeur de scénario 428 Réglage des propriétés d’un scénario 430 Réglage des propriétés des entrées de scénario 431 Simulation d’un scénario 432 Ajout de flux vidéo secondaires 432 Pistes multi-angles et pistes à angles combinés 433 À propos des ressources vidéo des flux secondaires 434 Création d’une piste multi-angle 434 Création d’une piste à angles combinés 435 Utilisation des transitions de plan fixe 436 Ajout de transitions à des plans fixes 437 Onglet Transition des inspecteurs de piste et de plan
8 Table des matières
Page 9
438 Paramètres de transition 438 Visualisation d’une piste 438 À propos de l’onglet Visualiseur 440 Prévisualisation des angles 441 Simulation d’une piste
Chapitre 12 443 Création de diaporamas
444 Optimisation de mon diaporama 444 Formats de fichier pour les diaporamas 446 Création de diaporamas 446 Ajout d’un diaporama à votre projet 446 Création d’un diaporama à l’aide de l’éditeur de menu 447 Manipulation des diapositives d’un diaporama 450 Ajout d’audio à votre diaporama 455 Manipulation des diaporamas 455 Réglage de la taille de la vignette de l’éditeur de diaporama 455 Réglages de l’éditeur de diaporama 456 Commandes de l’éditeur de diaporama 457 Liste des diapositives 458 Modification manuelle de la durée d’une diapositive 460 Configuration d’un diaporama avec un contrôle manuel de l’avancement des
diapositives
461 Définition d’une pause au niveau de la diapositive finale
462 Utilisation des transitions dans le diaporama 466 Conversion d’un diaporama en piste 467 Réglage des propriétés du diaporama 470 Réglage des propriétés des diapositives
Chapitre 13 471 Création de sous-titres
472 Importation de sous-titres provenant de versions antérieures de DVD Studio Pro 473 Sous-titres et incrustations 473 À propos des sous-titres et des sous-titres codés 474 Informations de base sur les flux de sous-titre 474 Utilisation des sous-titres dans DVD Studio Pro 475 Changement de flux de sous-titre 476 Préférences des sous-titres 476 Application des réglages de sous-titre au flux 477 Inspecteur de sous-titre 483 Que se passe-t-il lorsque des proportions sont différentes ? 485 Visualisation de sous-titres 486 Création de sous-titres avec DVD Studio Pro 486 Création et positionnement d’un nouveau sous-titre dans un flux 488 Saisie, formatage et positionnement de texte
Table des matières 9
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494 Importation de fichiers graphiques pour les sous-titres 495 Importation d’un fichier graphique 495 Utilisation de fichiers graphiques pour créer une animation 496 Création et importation de fichiers de sous-titre 497 Utilisation d’un fichier de sous-titre unique 497 Utilisation d’un groupe de fichiers graphiques 497 Importation d’un fichier de sous-titre 499 Création d’un fichier de sous-titre au format STL 504 Création de boutons dans la vidéo 504 Fonctionnement des boutons dans la vidéo 505 Ajout de marqueurs de mise en surbrillance de boutons 506 Impact du marqueur de surbrillance de bouton sur le flux de sous-titre 506 Ajout d’un bouton dans un plan de sous-titre de la vidéo 506 Configuration d’un bouton dans un plan de sous-titre de la vidéo
Chapitre 14 511 Création de scripts
511 Pré-scripts 513 Présentation de la génération de scripts 513 À propos des registres de lecteurs de DVD 514 À propos des commandes de génération de scripts 514 Interface utilisateur de génération de scripts 515 Onglet Script 518 Inspecteurs de script
520 Création de scripts 520 Création d’un script
521 Duplication et enregistrement de scripts
521 Chargement de scripts 522 Test de scripts 523 Informations générales sur la génération de scripts 525 Informations sur les commandes de script 525 Fonction Comparer 528 Commande Nop 528 Commande Passer à 530 Commande Définir GPRM
533 Commande Aller à
533 Commande Définir le flux du système 534 Commande Reprendre 534 Commande Mode GPRM 535 Commande Quitter 535 Commande Quitter pré-script 535 Commande Passer indirectement à 536 System Parameter Register Memories
537 Valeurs SPRM et leur signification
10 Table des matières
Page 11
549 Utilisation des opérations sur les bits 549 General Purpose Register Memories 550 Particularités des GPRM
555 Exemples de scripts
555 Passage à un point de boucle de menu 556 Lecture aléatoire de pistes 558 Lecture de la totalité des pistes 563 Vérification du réglage de filtrage parental d’un lecteur de DVD 565 Tableau des codes de langue
Chapitre 15 571 Établissement des connexions
571 À propos des connexions
572 Onglet Connexions
573 Éléments de connexion
577 Création de connexions
578 Modification des sources affichées
578 Établissement de connexions dans l’onglet Connexions 580 Informations de connexion 580 Informations sur les sources 588 Informations sur les cibles
Chapitre 16 591 Fin d’un projet
592 Faut-il graver, créer, formater ou créer et formater ? 594 Test du projet avec le simulateur 595 Simulation du projet 602 Réglage des propriétés du disque 602 Réglages de la partie supérieure de l’inspecteur de disque 603 Onglet Général de l’inspecteur de disque 605 Onglet Disque/volume dans l’inspecteur de disque 607 Onglet Région/copyright de l’inspecteur de disque 609 Onglet Avancé de l’inspecteur de disque
610 Création du projet 610 Propriétés de pré-création du disque 610 À propos des réglages Macrovision 612 À propos des images de jaquette 612 Création du projet 613 Créations incrémentielles 614 Informations générales sur la création 616 Fichiers de création pour les projets SD 618 Fichiers de création pour les projets HD
620 Émulation du projet
621 Émulation à l’aide de Lecteur DVD 622 Réglages des propriétés de format du disque
Table des matières 11
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623 Propriétés de préformatage du disque 623 À propos des DVD-ROM 627 À propos des disques double couche
631 À propos des disques double face 632 Formatage du projet 632 Lancement d’un processus de formatage 634 Configuration du type de sortie 636 Format CMF (Cutting Master Format) 637 Lecture d’une bande DLT
Chapitre 17 639 Utilisation des fonctions avancées
640 Éditeur VTS 640 À propos des blocs VTS 642 Utilisation de l’éditeur VTS 646 Inspecteur VTS 647 DVD@CCESS 647 Création de liens DVD@CCESS dans le projet 649 Tests des liens DVD@CCESS 650 Configuration des ordinateurs pour la lecture DVD@CCESS 652 Opérations utilisateur 652 Définition des opérations utilisateur 653 Propriétés des opérations utilisateur 655 Cohérence des actions des boutons Précédent et Suivant 656 Condition d’affichage 657 Différence entre les conditions d’affichage et les pré-scripts 657 Paramètres des conditions d’affichage 658 Configuration d’une condition d’affichage 659 Exemple : définition d’une condition d’affichage de la gestion parentale 660 Éléments et états conditionnels
661 Relations conditionnelles 662 Problèmes avec les conditions d’affichage 663 Réglages de contrôle à distance 663 Boutons de contrôle à distance 664 Configuration des boutons de contrôle à distance 665 Réglages Ligne 21 pour les sous-titres codés 665 À propos des sous-titres et des sous-titres codés 666 Ajout de sous-titres codés à un DVD
Annexe A 669 Raccourcis clavier
669 Interface générale et contrôles de l’application
671 Contrôles généraux du projet 672 Ajout d’éléments de projet 672 Navigation dans les listes
12 Table des matières
Page 13
673 Onglet Ressources
674 Onglet Connexions
674 Onglet Vue graphique
675 Onglet Log
676 Onglet Menu (éditeur de menu)
678 Onglet Structure 679 Palette 679 Onglet Script (éditeur de script) 680 Simulateur 680 Onglet Diaporama (éditeur de diaporama) 680 Onglet Scénario (éditeur de scénario)
681 Éditeur de sous-titre 682 Onglet Piste (éditeur de piste) 684 Onglet Visualiseur
Annexe B 685 Importation d’autres projets
685 Importation de projets et thèmes iDVD 687 Importation de projets DVD Studio Pro 1 dans DVD Studio Pro 4 689 Importation de projets DVD Studio Pro 2 et DVD Studio Pro 3 dans DVD Studio Pro 4
Annexe C 691 Calcul de l’espace disque requis
691 Calcul de l’espace disque requis pour un projet 697 Utilisation du débit calculé
Annexe D 699 Paramètres de transition
699 Durée de transition 699 Transition vidéo 699 Transitions Alpha 700 Transitions standard
Glossaire 707
Index 719
Table des matières 13
Page 14
Page 15

Présentation de DVD Studio Pro 4

DVD Studio Pro est un logiciel de création de titres DVD-Vidéo. Il allie puissance et facilité d’emploi.
DVD Studio Pro vous permet de manipuler toutes les données audio, vidéo, graphiques et textuelles que vous avez créées et montées, puis de les assembler sur un DVD lisible sur un lecteur de DVD ou sur un ordinateur équipé du matériel approprié.
Si les logiciels de production tels que Final Cut Pro, Adobe Photoshop, Media 100 ou Discreet cleaner, vous sont déjà familiers, l’utilisation de DVD Studio Pro ne vous posera aucun problème. Grâce à DVD Studio Pro, vous êtes en mesure de créer une large palette de produits tels que des supports de formation complexes, des présentations d’entreprise, des outils de vente comportant des liens Web ou encore des vidéos événementielles de qualité, mais également de préparer un film en vue de sa sortie sur DVD.
Préface
DVD Studio Pro est livré avec le logiciel de création de DVD et les outils suivants, qu’il vous est possible d’utiliser pour préparer vos données, connaître le programme et actualiser votre DVD :
Le décodeur MPEG QuickTime, pour l’affichage des flux MPEG-2 avec QuickTime
L’application Apple Compressor, pour encoder la vidéo QuickTime en flux MPEG-2
et l’audio non compressée en Dolby Digital AC-3

Nouveautés de DVD Studio Pro 4

Cette version de DVD Studio Pro bénéficie d’un éventail de nouveautés et d’améliorations, dont les plus marquantes sont exposées ci-dessous.
Prise en charge de la création de DVD avec la vidéo HD
Outre la création de DVD à définition standard (SD), DVD Studio Pro 4 gère la création de DVD contenant de la vidéo haute définition (HD), conforme à la nouvelle norme DVD HD. Vous pouvez ainsi créer des DVD en utilisant un large éventail de sources vidéo HD, pouvant être gravées sur des lecteurs à laser rouge ou bleu, et lues par la dernière version de Lecteur DVD d’Apple.
15
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Voir “À propos des DVD définition standard et haute définition” à la page 19 pour plus d’informations. Pour plus d’informations sur les configurations requises pour Lecteur DVD, consultez la section “Émulation du projet” à la page 620.
Prise en charge des moniteurs vidéo et audio externes
Vous pouvez à présent connecter des moniteurs vidéo et audio externes pouvant être utilisés lors de la simulation de votre projet. Lorsque vous créez un DVD, il peut être important de voir la vidéo et d’entendre l’audio avec des périphériques semblables à ceux que le spectateur utilisera. En faisant cela lors de la simulation du projet, vous pouvez vérifier la vidéo et l’audio avant de créer le projet et de graver un DVD de test. En particulier :
Vous voyez la couleur réelle tenant compte des valeurs YUV, plutôt que les valeurs RVB
du moniteur d’un ordinateur.
Vous voyez les proportions réelles. L’affichage de vidéo 4:3 ou 16:9 en résolution SD
sur le moniteur d’un ordinateur nécessite le dimensionnement des pixels, ce qui peut créer ou masquer des problèmes dans la vidéo.
En connectant un décodeur AC-3 ou DTS approprié, vous pouvez entendre
du son surround.
Le moniteur vidéo utilise la deuxième connexion moniteur de votre système (si elle existe). Par exemple, vous pouvez connecter un moniteur NTSC ou PAL à la sortie S-Vidéo d’un ordinateur PowerBook G4.
Le moniteur audio, qui peut inclure un décodeur AC-3 ou DTS approprié, peut être connecté à la sortie audio numérique optique de l’ordinateur (également appelée sortie S/PDIF) ou au port FireWire ou USB de l’ordinateur.
Consultez la section “Moniteurs vidéo et audio externes” à la page 32 pour plus d’informations sur le matériel, et la section “Simulation avec un moniteur vidéo et
audio externe” à la page 596 pour plus d’informations sur l’utilisation du simulateur.
Ajout de l’éditeur VTS (ensemble de titres vidéo)
DVD Studio Pro 4 inclut désormais un éditeur VTS qui vous permet d’afficher et de contrôler la structure VTS de votre projet. Grâce à l’éditeur VTS, vous pouvez affecter manuellement des éléments à des blocs VTS. Cela permet l’optimisation de la présentation du DVD final, de sorte que lors de sa lecture, les pauses dues au passage du lecteur entre les éléments de différentes parties du disque soient limitées au maximum.
Important : l’ordre des éléments sous l’onglet Structure n’affecte plus la structure
des fichiers lors de la création de votre projet.
16 Préface Présentation de DVD Studio Pro 4
Page 17
En outre, DVD Studio Pro 4 crée désormais automatiquement les blocs VTS supplémentaires requis pour prendre en charge les menus avec un large éventail de ressources vidéo et audio. Par exemple, si vous disposez d’un menu principal utilisant une ressource audio AC-3 et un deuxième utilisant une ressource audio AIFF, chaque menu est automatiquement placé dans son propre VTS.
Pour plus d’informations, consultez la section “Éditeur VTS” à la page 640.
Utilisation améliorée de la mémoire GPRM (General Purpose Register Memory)
Lors de la création de scripts, vous pouvez être amené à utiliser un ou deux registres GPRM supplémentaires. DVD Studio Pro permet l’accès à huit registres GPRM 16 bits, mais vous n’avez pas toujours besoin de la totalité des 16 bits d’un registre.
DVD Studio Pro 4 vous permet d’augmenter le nombre de registres GPRM en partitionnant un ou plusieurs d’entre eux à des tailles plus limitées. Par exemple, vous pouvez choisir de partitionner le registre GPRM 1 en quatre registres de 4 bits. Cela permet d’augmenter sensiblement le nombre de registres GPRM utilisables lors de la création de vos scripts.
Pour plus d’informations, consultez la section “Configuration de partitions GPRM” à la page 551.
Intégration à Motion améliorée
DVD Studio Pro 4 peut désormais prendre en charge des marqueurs spécialisés ajoutés à vos projets Motion. Ces marqueurs peuvent définir le point de boucle lors de la création d’un menu d’animation, et le point de commutation de transition lors de la création de transitions alpha. Pour plus d’informations, consultez le manuel utilisateur Motion, via le menu Aide Motion.
Ajout de l’encodage AC-3 à Compressor
Compressor permet désormais d’encoder des fichiers audio Dolby Digital AC-3. Vous pouvez encoder des ressources audio non compressées contenant de 1 à 5.1 canaux à l’aide des fonctions de lot et de préréglage de Compressor. Pour plus d’informations, consultez le manuel utilisateur Compressor, via le menu Aide Compressor.
Compressor inclut l’encodage distribué
DVD Studio Pro 4 inclut une version améliorée de Compressor prenant en charge l’encodage distribué. L’encodage distribué vous permet de répartir la charge d’encodage sur plusieurs ordinateurs, ce qui permet d’accélérer considérablement le processus. Pour plus d’informations, consultez le manuel utilisateur Compressor, via le menu Aide Compressor.
Prise en charge de formats audio DTS (Digital Theatre Systems) supplémentaires
Vous pouvez désormais utiliser l’audio DTS ES pouvant comporter jusqu’à 6.1 canaux, ainsi que l’audio utilisant une fréquence d’échantillonnage de 96 kHz et une taille d’échantillon de 24 bits.
Préface Présentation de DVD Studio Pro 4 17
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Important : toute l’audio DTS importée dans DVD Studio Pro doit utiliser le format
de fichier compacté, avec l’extension “.cpt”.
Pour plus d’informations, consultez la section “Audio DTS” à la page 84.
Les points de rupture double couche peuvent être définis dans la zone DVD-ROM
Dans les projets double couche comportant plus de contenu DVD-ROM que de contenu DVD-Vidéo, vous pouvez désormais définir le point de rupture dans le contenu ROM.
Pour plus d’informations, consultez la section “Configuration du point de rupture avec
les contenus DVD-ROM volumineux” à la page 629.
Amélioration de la fonctionnalité de point de boucle de menu
Vous pouvez désormais utiliser la fonctionnalité de point de boucle de menu avec n’importe quel menu d’animation, même ceux avec des zones de dépôt, des éléments de texte et des boutons avec ressources vidéo. En outre, vous pouvez désormais utiliser un script pour passer au point de boucle d’un menu. Lors de la configuration de la commande Sauter, une nouvelle option de l’inspecteur de script vous permet de passer directement au point de boucle d’un menu, plutôt qu’au point de départ.
Consultez la section “Passage à un point de boucle de menu” à la page 555 pour voir un exemple et la section “Configuration des réglages du menu d’animation” à la page 306 pour plus d’informations sur la définition du point de boucle.

Passage de iDVD à DVD Studio Pro

L’application Apple d’entrée de gamme de création de DVD est iDVD. Elle vous permet de créer des titres DVD-Vidéo simples, comportant certaines des caractéristiques les plus typiques des films hollywoodiens, sans avoir à connaître les détails techniques de la création. L’interface et les fonctionnalités sont configurées pour que le processus soit pratiquement un jeu d’enfant.
À un certain stade toutefois, vous aurez besoin de fonctions dont ne bénéficie pas iDVD. DVD Studio Pro vous donne accès à un large éventail de fonctionnalités professionnelles décrites dans la spécification DVD :
Compatibilité avec plusieurs flux vidéo, audio, et de sous-titres, ce qui facilite
la création de disques multilingues ou l’ajout de caractéristiques telles qu’un commentaire du réalisateur.
Fonctions de menu supplémentaires. Vous pouvez par exemple créer et ajouter
jusqu’à 36 boutons, contrôler la navigation entre ces boutons et gagner en flexibilité lorsque vous leur attribuez des fonctions.
Autres méthodes pour lire les films. Vous pouvez utiliser la fonction de scénario
de DVD Studio Pro pour contrôler le mode de lecture.
Gestion de l’interactivité avec le Web. Vous pouvez insérer des liens avec des sites
Web ou d’autres documents dans votre titre DVD.
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Multiples fonctionnalités avancées gérées par la spécification DVD, notamment
les disques double couche et la protection anti-copie.
DVD Studio Pro propose plusieurs flux et styles de production pour la création de projets DVD, y compris des modèles et la fonction glisser-déposer déjà présente dans iDVD. Cela facilite l’apprentissage de DVD Studio Pro, tout en offrant les fonctionnalités avancées dont vous avez besoin.
Important : consultez la section “Importation de projets et thèmes iDVD” à la page 685
pour plus d’informations sur l’importation de projets iDVD.

À propos des DVD définition standard et haute définition

Les DVD définition standard (SD) ont constitué la première expérience de la vidéo numérique pour la plupart des spectateurs. L’excellente qualité vidéo, les menus interactifs et le son surround des DVD actuels ont élevé les exigences des spectateurs. Dans le même temps, l’établissement de normes de format vidéo haute définition (HD) et la disponibilité croissante de la télédiffusion HD ont conduit de plus en plus de spectateurs à acquérir des moniteurs vidéo HD, avec des exigences encore supérieures pour les DVD.
Ces exigences, ainsi que le développement de technologies de compression améliorées et d’une technologie de laser bleu qui augmente fortement la capacité de stockage d’un disque, ont conduit à la possibilité d’enregistrer la vidéo HD sur un DVD.

Je croyais que les DVD étaient déjà en haute définition ?

En plus de la proportion 4:3 traditionnelle, les DVD actuels prennent en charge la vidéo 16:9 écran large, souvent confondue à tort avec la haute définition. La vidéo 16:9 utilisée sur les DVD actuels présente en fait la même résolution que la vidéo 4:3, qui est identique aux résolutions de diffusion NTSC et PAL standard. La vidéo 16:9 doit être anamorphosée, ce qui la fait apparaître étirée horizontalement sur un moniteur 4:3.
Cela nous amène à une question logique : qu’est-ce que la vidéo haute définition ? Si la plupart des formats vidéo HD utilisent la proportion 16:9, c’est la résolution qui définit s’il s’agit de HD ou non.
Les résolutions vidéo qui comportent davantage de pixels par image que les DVD SD sont considérées comme de la haute résolution. Il existe deux résolutions verticales HD courantes : 720 lignes et 1080 lignes (utilisées pour NTSC et PAL). Ces résolutions sont à comparer avec les 480 lignes du format NTSC et les 576 lignes du format PAL pour la vidéo SD.
Préface Présentation de DVD Studio Pro 4 19
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Comme avec les DVD SD, la méthode de balayage utilisée sur les DVD HD peut être entrelacée (une image vidéo contenant une trame avec les lignes impaires et une autre trame avec les lignes paires) ou progressive (chaque image est complète). Tous les formats HD ne prennent cependant pas en charge le balayage progressif. Consultez la section “Résolutions vidéo prises en charge” à la page 21 pour plus d’informations sur les formats vidéo SD et HD pris en charge, notamment les fréquences d’images et les méthodes de balayage.

À propos de DVD Studio Pro 4 et des DVD résolution HD

Outre les DVD vidéo en définition standard (SD), DVD Studio Pro 4 gère désormais la création de DVD vidéo au format haute définition (HD).
À l’exception de la prise en charge des résolutions vidéo HD et du nombre de boutons des menus et sur les sous-titres vidéo, les projets HD de DVD Studio Pro 4 présentent les mêmes limitations que les projets SD.
La création de DVD avec du contenu HD présente deux aspects : ce que vous pouvez insérer dans la zone vidéo DVD et le disque DVD.
Zone vidéo DVD avec contenu HD
Bien que le contenu de la zone vidéo DVD d’un DVD HD (HVDVD_TS) soit semblable à celui d’une zone vidéo DVD SD (VIDEO_TS), il existe certaines différences importantes :
Les DVD HD prennent en charge un large éventail de résolutions vidéo, notamment
la plupart de celles utilisées dans les DVD SD. Consultez la section “Résolutions vidéo
prises en charge” à la page 21 pour une liste complète des résolutions prises en
charge.
Outre la prise en charge des encodages vidéo MPEG-2 SD, les DVD HD prennent
en charge les encodages vidéo MPEG-2 et H.264 HD. Ceux-ci sont étudiés dans la section “Ressources vidéo HD” à la page 22.
Disque à laser bleu
En raison de la résolution vidéo améliorée qu’il est possible d’obtenir avec la vidéo HD, les fichiers vidéo encodés pour les DVD en résolution HD peuvent être plus volumineux que ceux utilisés avec les DVD en résolution SD. Pour cette raison, un format de disque lisible avec un laser bleu a été spécialement conçu pour les projets DVD contenant de la vidéo HD. Consultez le tableau suivant pour une comparaison des tailles de disque SD et HD.
Disque Capacité laser rouge Capacité laser bleu
Simple face, simple couche 4,7 Go 15 Go
Simple face, double couche 8,54 Go 30 Go
Outre les médias DVD à laser bleu, la zone vidéo DVD d’un projet HD peut être écrite sur un DVD à laser rouge utilisés par les DVD traditionnels. La limitation évidente est que vous ne pouvez pas faire tenir autant de données vidéo sur le disque.
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Important : les lecteurs de DVD SD ne peuvent pas lire les projets DVD contenant des
données HD, qu’il s’agisse de disques à laser rouge ou bleu. De plus, seuls les projets HD sur DVD 3x à laser rouge sont officiellement pris en charge par la spécification DVD HD. Vous pouvez graver des projets HD sur des supports à laser rouge traditionnels ; cependant, ces disques seront peut-être illisibles sur les lecteurs DVD HD.
Résolutions vidéo prises en charge
Toutes les résolutions vidéo prises en charge par les DVD SD sont également prises en charge par les DVD HD. Cela signifie qu’un DVD HD peut utiliser une résolution vidéo HD pour le titre principal, puis une résolution vidéo SD pour les extras. La liste suivante indique les résolutions vidéo SD et HD prises en charge par DVD Studio Pro 4.
Remarque : les fichiers vidéo encodés en MPEG-1 ne sont pas pris en charge dans les projets HD.
NTSC
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif.
Résolution Fréquence
d’images
352 x 240 29,97i 4:3 Également appelé format SIF
352 x 480 29,97i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
720 x 480 59,94p 16:9 HD uniquement, également appelé 480p ;
1280 x 720 59,94p 16:9 HD uniquement, également appelé 720p
1440 x 1080 29,97i 16:9 HD uniquement ; 16:9 est anamorphosé
1920 x 1080 29,97i 16:9 HD uniquement, également appelé 1080i
Proportions Remarques
anamorphosé
PAL
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif.
Résolution Fréquence
d’images
352 x 288 25i 4:3 Également appelé format SIF
352 x 576 25i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
720 x 576 50p 16:9 HD uniquement, également appelé 576p ;
Proportions Remarques
anamorphosé
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Résolution Fréquence
d’images
1280 x 720 50p 16:9 HD uniquement, également appelé 720p
1440 x 1080 25i 16:9 HD uniquement ; 16:9 est anamorphosé
1920 x 1080 25i 16:9 HD uniquement, également appelé 1080i
Proportions Remarques
Utilisation de formats vidéo 24P
Les projets SD et HD peuvent tous deux utiliser des ressources encodées à 24 ips (23,98 ips pour être précis), dès lors qu’ils sont encodés spécifiquement avec les indicateurs NTSC ou PAL définis.
La vidéo à 24 ips présente deux avantages essentiels : elle correspond à la fréquence d’images du cinéma et, dans le cas du format NTSC, offre des fichiers beaucoup plus petits, puisqu’il y a six images de moins par seconde.
Pour plus d’informations, consultez la section “Importation de ressources 24 images/
seconde” à la page 51.

Ressources vidéo HD

Il existe un large éventail de ressources vidéo HD pouvant être utilisées dans vos projets HD, la plus courante étant les caméscopes DVCPRO HD et HDV.
Avec DVCPRO HD, une fois que vous avez terminé le montage de la vidéo, le résultat
doit être encodé au format vidéo HD MPEG-2 ou H.264.
Avec HDV, norme déjà compatible avec la vidéo HD MPEG-2, vous pouvez monter
la vidéo dans Final Cut Pro 5 et importer le résultat directement dans vos projets HD.
DVD Studio Pro 4 prend en charge la vidéo HD encodée avec le codec MPEG-2 HD et le codec H.264. Ces deux formats peuvent être lus par Lecteur DVD d’Apple. Vous pouvez utiliser Compressor pour encoder la vidéo dans l’un de ces formats. Lorsque vous importez de la vidéo QuickTime en résolution HD, telle que la vidéo HD DVCPRO, dans DVD Studio Pro, elle est encodée au format HD MPEG-2 à l’aide de l’encodeur MPEG intégré.
Utilisation de ressources HDV
Le format HDV utilise l’encodage MPEG-2 pour stocker la vidéo HD sur une bande DV ou mini DV standard. Le format HDV prend en charge deux résolutions vidéo :
1280 x 720 (720p) à 19 Mbps
1440 x 1080 (1080i) à 25 Mbps (16:9 anamorphosé)
Dans les ressources HDV importées, la vidéo et l’audio sont séparées en flux élémentaires (le format HDV combine la vidéo et l’audio dans un fichier unique), mais ne font l’objet d’aucun autre traitement ou conversion.
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Utilisation de ressources H.264
Vous pouvez utiliser les préreglages H.264 pour HD DVD inclus avec Compressor pour encoder diverses résolutions vidéo HD et SD prises en charge en vue d’une utilisation dans vos projets HD.
L’encodeur H.264 est deux fois plus efficace que l’encodeur MPEG-2 standard. En comparaison avec l’encodage avec MPEG-2, cela signifie qu’avec l’encodeur H.264 :
Vous pouvez utiliser un débit inférieur pour obtenir la même qualité, ce qui donne
lieu à des fichiers plus petits.
Vous pouvez utiliser le même débit et obtenir une qualité supérieure avec la même
taille de fichier.
Utilisation de ressources HD DVCPRO et HD non compressées
La vidéo encodée avec les types de compression HD DVCPRO ou la vidéo non compressée constituent une autre source de ressources HD pour vos projets HD. La vidéo HD DVCPRO, tout comme la vidéo SDDVCPRO, et la vidéo non compressée ne peuvent pas être utilisées directement dans vos projets DVD Studio Pro. Vous pouvez cependant les importer, et DVD Studio Pro les encode automatiquement en ressources HD MPEG-2 compatibles à l’aide de l’encodeur MPEG intégré. Vous pouvez également les encoder au format HD MPEG-2 ou H.264 à l’aide de Compressor ou de QuickTime.

Présentation du processus de création de DVD

DVD Studio Pro permet de créer plusieurs types de DVD, parmi lesquels les présentations d’entreprise, les supports de formation, les vidéos événementielles, les longs métrages, etc. Le contenu et la structure de chaque type de DVD peuvent varier considérablement, mais les DVD sont toujours créés selon le même processus de base.
Modifier les sources brutes
• iMovie
• Final Cut Pro
• Final Cut Express
Autres sources
• Motion
• Keynote
• LiveType
• Soundtrack
• Compressor
• iTunes
• iPhoto
Créez le DVD avec
DVD Studio Pro
Encodez les
ressources.
Créez des
menus,
des pistes,
des
diaporamas.
Construisez
et formatez le projet.
Lecteur/
enregistreur
de DLT
Graveur DVD
(SuperDrive)
Robot de
duplication
Robot de
pressage
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Le processus de création de DVD comporte quatre phases :
la préparation des données source ;
l’encodage de la vidéo et de l’audio en formats compatibles ;
la création de votre titre DVD ;
la création du projet et de votre disque.
Avant de débuter vos projets DVD, il est essentiel de comprendre le processus dans sa globalité et l’utilisation de DVD Studio Pro au cours de ce processus.

Préparation des données source

La première étape du processus de création d’un DVD consiste à créer ou assembler vos données source. Cela implique le tournage de la vidéo, l’enregistrement des pistes contenant la musique ou les voix, la conception des graphiques à inclure et la planification des fonctions générales de votre projet. Si vous convertissez un programme vidéo existant en DVD, il vous suffit de collecter les données audio et vidéo d’origine et de créer des graphiques pour les menus qui les contiendront.
Vous pouvez utiliser les outils de votre choix pour créer vos données vidéo et audio, tant que les fichiers générés sont compatibles avec l’encodeur MPEG ou H.264 que vous envisagez d’utiliser. Dans la plupart des cas, vos ressources vidéo et audio sont créées et enregistrées en tant que fichiers vidéo QuickTime ou aux formats de fichier son standard, tels que AIFF, WAVE ou SoundDesigner II.
Les données de votre programme doivent être entièrement montées, y compris les effets spéciaux, les fondus audio et les scènes de transition, avant d’être encodées.
Les graphiques de menu peuvent être des fichiers d’image fixe, des fichiers Photoshop multicouches ou de la vidéo animée. Pour créer des graphiques de menu, vous pouvez utiliser virtuellement le programme graphique de votre choix. DVD Studio Pro comprend des fonctions supplémentaires pour les fichiers Adobe Photoshop (PSD) et utilise la fonction “couches” pour simplifier la création d’arrière-plans et d’incrustations. Le point de boucle de menu que vous pouvez définir dans Motion est également pris en charge.
Si vous décidez d’inclure des sous-titres dans d’autres langues, il est conseillé de transcrire et de traduire votre bande son.
Qualité de départ = Qualité de sortie
Lors de la préparation de vos ressources, il est essentiel d’utiliser les réglages de la plus haute qualité possible. Un défaut quelconque dans votre matériel se répercutera sur votre DVD beaucoup plus rapidement que sur tout autre support.
Une fois que les données sont encodées dans un format compatible DVD, DVD Studio Pro n’a aucun impact sur la qualité de vos données source. En effet, si vous utilisez des données source de haute qualité, vous obtiendrez également des résultats de qualité.
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Vous trouverez ci-dessous des instructions relatives à la qualité.
Capturez et montez vos données vidéo en utilisant une résolution identique
à celle du DVD (720 x 480 à 29,97 images par seconde [ips] pour le format NTSC ou 720 x 576 à 25 ips pour le format PAL pour les DVD SD, en règle générale).
Lorsque vous enregistrez ou montez de l’audio, utilisez une fréquence
d’échantillonnage de 48 kilohertz (kHz) et évitez la compression. Que vous utilisiez de l’audio décompressé sur le DVD ou l’encodeur intégré AC-3 Compressor pour le compresser, vous garantissez une qualité optimale.
Important : lorsque vous créez des DVD, la fréquence d’échantillonnage de votre
audio doit être de 48 kHz ou de 96 kHz. Vous ne pouvez pas utiliser la fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz utilisée sur les CD audio standard. Dans la plupart des cas, l’encodeur AIFF intégré de DVD Studio Pro convertit l’audio à la bonne fréquence d’échantillonnage, si nécessaire.
Lorsque vous enregistrez des données vidéo au format QuickTime, ne spécifiez
aucune compression (elles requièrent un espace disque très important) ou utilisez un codec de compression de haute qualité, tel que DV ou Motion JPEG.

Encodage de la vidéo et de l’audio

Une fois vos données source créées, elles doivent être codées pour respecter les spécifications du DVD. DVD Studio Pro peut utiliser des données encodées à l’aide des encodeurs MPEG et AIFF intégrés, ainsi que des données encodées à l’aide de l’application Apple Compressor et d’autres méthodes.
Quelles sont les conditions requises pour réaliser un DVD ?
Avant de pouvoir exploiter des données vidéo ou audio d’un DVD, celles-ci doivent avoir l’un des formats définis dans les spécifications DVD : cela signifie généralement le format MPEG-2 pour la vidéo et le format Dolby AC-3 pour les fichiers audio (bien que vous puissiez également utiliser les formats audio PCM standard, tels que les fichiers AIFF, les fichiers au format DTS et au format MPEG-1 couche 2).
Les projets SD acceptent également le format vidéo MPEG-1 plus ancien, couramment employé dans les applications Web. Étant donné que le format MPEG-1 présente une résolution de 25 % inférieure par rapport à celle du format MPEG-2 (352 x 240 contre 720 x 480 pour le format NTSC ou 352 x 288 contre 720 x 576 pour le format PAL) et utilise des débits bien plus faibles, la qualité est sensiblement inférieure. Cependant, le format MPEG-1 s’avère utile pour les programmes très longs, si la qualité de l’image n’est pas de première importance. L’encodage MPEG-1 vous permet d’insérer de nombreuses heures de données sur un seul DVD.
Important : vous ne pouvez pas utiliser de ressources vidéo au format MPEG-1 dans
les projets HD.
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L’encodage MPEG effectue des calculs extrêmement complexes dans vos données source pour déterminer les données pouvant être supprimées en toute sécurité avec un impact minimal sur la qualité visuelle. Par conséquent, l’encodage MPEG peut générer des fichiers dont la taille est de 10 % inférieure par rapport à celle des fichiers source, tout en gardant un bel aspect visuel.
Utilisation des outils de DVD Studio Pro
DVD Studio Pro inclut des encodeurs MPEG-2 et AIFF intégrés. Lorsque vous ajoutez une ressource QuickTime directement à votre projet DVD Studio Pro, elle est automatiquement encodée afin d’être compatible DVD. Vous pouvez déterminer si la ressource est encodée en arrière-plan pendant la création, ou si l’encodage attend la création du projet.
DVD Studio Pro est également fourni avec Compressor. Cet outil d’encodage permet de disposer de configurations MPEG supplémentaires et peut traiter des lots de plans vidéo et de clips audio en une seule fois.
Pour de nombreux projets, vous souhaiterez probablement utiliser un encodeur AC-3 certifié Dolby (tel que l’encodeur AC-3 inclus dans Compressor). Un encodeur AC-3 peut être utilisé pour encoder des bandes son surround multicanal à inclure sur un DVD, ainsi que des bandes son stéréo ou mono. L’utilisation de l’audio encodée AC-3 donne des fichiers plus petits et un débit de lecture inférieur. Les formats audio décompressés (PCM ou AIFF) présentent des tailles de fichiers beaucoup plus grandes et, en règle générale, ne gèrent pas les formats de bandes son spécialisés, tels que les canaux surround.
Utilisation de sources pré-encodées
De nombreux autres outils, parmi lesquels des encodeurs logiciels et matériels, génèrent des flux MPEG et H.264. Vous pouvez utiliser l’encodeur MPEG de votre choix, à condition que celui-ci créé des flux élémentaires compatibles DVD, ce qui implique que les données audio et vidéo sont contenues dans des fichiers séparés (les flux).
Important : les flux de transfert, de programme et de système MPEG multiplexés
ne sont pas gérés par DVD Studio Pro pour les projets DVD.
Pour plus d’informations sur les configurations requises pour une compatibilité DVD, consultez la section “À propos de la vidéo MPEG” à la page 57.

Création avec DVD Studio Pro

DVD Studio Pro est un outil qui orchestre vos données vidéo, audio et graphiques dans un titre DVD-Vidéo interactif doté de menus, de boutons et de sous-titres. Il vous permet également de changer la langue d’origine ou la bande son.
Grâce à DVD Studio Pro, vous maîtrisez parfaitement tous les aspects de votre DVD, vous pouvez visualiser ses éléments et simuler votre DVD en temps réel lorsque vous le créez.
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Vous pouvez facilement créer des menus, ajouter des boutons et spécifier des actions qui se déclenchent lorsque les boutons sont activés. Vous avez également la possibilité de définir des fonctionnalités de liaison et de programmation puissantes à l’aide de clics. En outre, l’inspecteur vous donne une image complète de toutes les caractéristiques de chaque élément de votre projet.
La création dans DVD Studio Pro se déroule en plusieurs étapes élémentaires :
Étape 1: Définissez la norme DVD et vidéo
Vous pouvez utiliser DVD Studio Pro pour créer des DVD SD traditionnels ou des DVD HD en utilisant les fréquences d’images NTSC ou PAL. Il est important de définir cet aspect avant d’importer vos ressources, car ces réglages contrôlent ce qui se passe lorsque des ressources QuickTime sont importées.
Étape 2: Importez des ressources
Importez vos ressources vidéo, audio, graphiques et de sous-titre dans DVD Studio Pro. Si elles ne sont pas déjà compatibles DVD, l’encodeur MPEG intégré les encode automatiquement.
Étape 3: Créez des menus
Créez un ou plusieurs menu(s) pour déterminer la structure et la navigation de votre DVD. Les menus peuvent reposer entièrement sur les modèles et les styles fournis ou utiliser vos propres graphiques.
Étape 4: Ajoutez des boutons dans les menus
Ajoutez un ou plusieurs boutons à vos menus. Le mode d’affichage (4:3, Letterbox 16:9, etc.) et la norme DVD (DVD SD ou HD) déterminent le nombre maximum de boutons de chaque menu. Chaque bouton peut entraîner un grand nombre d’actions, les plus fréquentes étant l’ouverture d’un menu différent, la lecture d’une piste ou l’exécution d’un script. La hiérarchie des menus et des boutons vous offre une très grande flexibilité lors de la réalisation d’un programme “interactif” dans lequel l’utilisateur dispose d’un grand choix d’options.
Étape 5: Créez des pistes et des diaporamas
Créez une ou plusieurs piste(s), chacune contenant un ou plusieurs flux vidéo, audio ou de sous-titre, marqueur(s) de chapitre et scénario(s). Créez un ou plusieurs diaporama(s), chacun contenant des images fixes et de l’audio, éventuellement. Vous avez également la possibilité de créer des pistes et des diaporamas en faisant glisser des ressources dans l’éditeur de menu et en choisissant des options dans la Drop Palette.
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Étape 6: Liez les éléments du projet
Configurez les différents liens et actions qui permettront à votre projet de fonctionner correctement lors de la visualisation. Vous pouvez par exemple définir les actions qui se déclenchent lorsqu’un lecteur de DVD lance en premier lieu la lecture du disque, lorsque la lecture d’une piste est terminée ou bien définir ce qui arrive si le lecteur reste sur un menu pendant une durée donnée.
Étape 7: Simulez votre projet
Visualisez vos éléments, puis testez votre projet avec le simulateur de DVD en temps réel intégré à DVD Studio Pro. Vous pouvez ainsi vérifier les liens entre les éléments de votre projet.
Étape 8: Créez et gravez votre projet
Créez le projet terminé, puis envoyez à un presseur ou gravez un DVD sur votre système.

Création d’un disque

La création d’un disque se déroule en deux étapes : création de la zone vidéo au format DVD (VIDEO_TS pour les DVD SD et HVDVD_TS pour les DVD HD) et formatage de la zone en fonction du mode de distribution.
Création de la zone vidéo
Lorsque vous créez votre projet DVD SD, un ensemble de fichiers est créé et stocké sur votre disque dur, dans un dossier nommé “VIDEO_TS” (ensemble de titres vidéo). Le contenu et la structure de ce dossier sont définis strictement selon la spécification DVD. Les projets HD stockent leurs fichiers dans un dossier nommé “HVDVD_TS”.
Lorsque vous créez votre projet dans DVD Studio Pro, celui-ci associe toutes les données que vous avez incluses (vidéo, audio et sous-titres pour les menus et pistes) dans un seul flux, puis les écrit dans ce dossier. Utilisez Lecteur DVD intégré à votre système d’exploitation pour ouvrir et lire le contenu de ce dossier, comme s’il se trouvait sur un DVD.
Formatage et gravure
Selon le nombre de disques DVD dont vous avez besoin, vous pouvez :
graver un ou plusieurs DVD sur votre système (s’il est équipé du matériel requis).
C’est la manière rapide de créer un disque test.
Remarque : vous ne pouvez pas ajouter de fonctions avancées, telles que la protection anticopie.
envoyer un disque gravé à un presseur qui peut graver des copies supplémentaires. Vous
pouvez ainsi graver plus de disques que sur votre système à un coût moins élevé que si vous faisiez appel à un presseur. Étant donné que les copies sont réalisées à partir d’un disque gravé sur votre système, les restrictions relatives à la gravure sur votre système s’appliquent également à la duplication de disques.
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préparer des fichiers à envoyer à un presseur de DVD. Faites appel à un presseur pour créer
des copies compatibles avec tous les lecteurs de DVD, en plus grandes quantités et pour intégrer des fonctions spécialisées non gérées par le graveur de DVD de votre système.
Dans ce cas, vous pouvez lui envoyer votre projet de plusieurs manières :
DLT : l’utilisation d’une DLT (bande linéaire numérique) est la méthode la
plus fréquente utilisée pour envoyer votre projet DVD à un presseur de DVD. DVD Studio Pro gère l’écriture directe sur un lecteur/enregistreur de DLT. De par sa fiabilité et sa très grande capacité, ce type de bande est bien adapté au transfert de projets DVD
DVD-R : la plupart des robots de réplication de DVD gèrent les disques DVD-R
utilisés pour la réplication. Des conditions spécifiques concernent l’intégration de fonctions avancées telles que la double couche et la protection anticopie. Pour plus d’informations sur l’utilisation des disques DVD-R à répliquer, notamment des informations sur le format CMF (Cutting Master Format), consultez la section “Graveurs de DVD” à la page 30.

Configurations requises pour un système de création de DVD

Le guide d’installation de DVD Studio Pro répertorie les configurations matérielles et logicielles minimales requises pour utiliser DVD Studio Pro et créer des titres DVD. Cependant, vous vous apercevrez sans doute que ces configurations ne sont pas suffisantes pour votre système de création de DVD. Selon le type de titre DVD que vous souhaitez créer, votre système de création de DVD peut être un Power Mac G4 clés en main doté d’un SuperDrive ou un système spécialisé équipé de graveurs et de matériel informatique supplémentaires.
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Stockage du disque dur

Peu importe le type de titre que vous souhaitez créer, vous manipulerez des fichiers très volumineux.
Par ailleurs, l’espace disque dont vous disposez doit être au moins deux fois plus grand que l’espace occupé par votre projet. Pour DVD-5, par exemple, qui peut contenir environ 4,4 Go, vous aurez besoin de 4,4 Go pour les fichiers de ressource encodées MPEG-2 et de 4,4 Go supplémentaires pour le projet créé ou compilé. Un projet HD peut nécessiter environ 60 Go pour contenir les ressources et le projet créé. Les fichiers de ressources d’origine, telles que la vidéo au format DV, nécessitent beaucoup plus d’espace que les versions encodées MPEG-2 utilisées dans votre projet DVD. Pour atteindre des performances de création optimales, allouez deux ou trois disques durs Ultra Wide A/V ou FireWire à votre projet (assurez-vous qu’ils contiennent uniquement vos données et aucun autre programme susceptible de fragmenter le disque et diminuer les performances). Si vous disposez de trois disques, employez-en un pour la vidéo, un pour l’audio et un pour les fichiers terminés. Si vous en avez deux, utilisez le premier pour les données source et le second pour les fichiers finaux.

Périphériques SCSI

Selon vos besoins, vous jugerez sans doute utile d’ajouter des périphériques externes, tels que des disques durs et des lecteurs/enregistreurs DLT, qui nécessitent la gestion SCSI.
Pour utiliser des périphériques SCSI, un Mac convenablement équipé lorsque vous le commandez ou l’ajout d’une carte PCI SCSI tierce à votre ordinateur sont nécessaires. Contactez votre revendeur Apple agréé ou consultez la page Support du site Web d’Apple la liste des périphériques et cartes SCSI conseillés.

Graveurs de DVD

Être capable de graver un DVD s’avère utile pour vérifier vos titres sur des lecteurs de DVD de salon et graver le projet finalisé (uniquement lorsqu’un petit nombre de disques est requis). Vous pouvez également graver un disque à des fins de duplication ou de pressage, utilisé comme master lorsque des quantités plus importantes sont nécessaires.
Vous ne pouvez pas graver de disques prenant en charge la protection anticopie Macrovision ou le cryptage CSS (Content Scrambling System). Les disques doivent dans ce cas être créés par un robot de pressage.
Remarque : pour obtenir des résultats optimaux, il est conseillé d’envoyer au pressage une bande DLT plutôt qu’un DVD-R. Assurez-vous que le format correspond à celui du robot de pressage.
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Lorsque vous choisirez votre graveur de DVD, vous pouvez utiliser le graveur SuperDrive d’Apple ou des graveurs tiers. Votre choix dépend notamment du support que vous souhaitez utiliser : gravure sur disque à laser rouge ou bleu et, dans le cas des graveurs à laser rouge, utilisation de disques généraux ou de création.
Remarque : vous ne pouvez pas graver de projets SD sur un disque à laser bleu.
Comparatif entre type General et type Authoring
Les premiers graveurs pour écrire des DVD-R utilisaient un laser spécial et un support très onéreux. Ils furent par la suite appelés graveurs de type “Authoring”. Les lecteurs de DVD-R les plus courants utilisent en revanche un laser rouge et un support moins coûteux. Ces graveurs sont dits de type “General”.
Les graveurs de DVD-R à laser rouge peuvent écrire soit sur le support de type “General”, soit sur le support de type “Authoring” mais pas sur les deux. Le graveur SuperDrive fourni avec de nombreux systèmes Apple gère uniquement le support général. Pour utiliser un support d’authoring, vous devez vous connecter à un graveur de DVD-R spécifique.
Important : assurez-vous d’écrire uniquement sur le support géré par votre graveur.
Si “Général” ou “Authoring” n’est pas indiqué sur le support, celui-ci a probablement été fabriqué avant l’existence des lecteurs de type “General” et il s’agit sans doute d’un lecteur de type “Authoring”.
Le type de support utilisé a une incidence uniquement sur l’écriture du disque. Les deux types de graveurs de DVD-R et la plupart des graveurs de DVD-ROM et lecteurs de DVD de salon peuvent lire des supports de type “General” et de type “Authoring”.
Pour la plupart des projets, il n’existe aucune différence significative entre un DVD créé à l’aide de disques et de lecteurs généraux ou d’authoring. Cependant, si vous souhaitez faire appel à un presseur et avez besoin de fonctions avancées, telles que des disques double couche, la protection anticopie de Macrovision, le zonage et le cryptage de données CSS, vous devez utiliser un support et un lecteur de type “Authoring”.
Même avec un support de type “Authoring”, vous ne pouvez pas graver un DVD qui gère une de ces fonctions avancées sur votre propre système. Cependant, le support de type “Authoring” gère le format CMF (Cutting Master Format), qui peut être utilisé pour ajouter des informations requises par le presseur, afin d’insérer ces fonctions sur vos disques. Le support de type “General” ne gère pas le format CMF.
Pour plus d’informations sur le format CMF, consultez la section “Format CMF (Cutting
Master Format)” à la page 636.
Préface Présentation de DVD Studio Pro 4 31
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Lecteurs/enregistreurs de DLT

Les lecteurs/enregistreurs de DLT (bande linéaire numérique) sont les plus fiables pour transférer le contenu d’un DVD vers un robot de pressage. Ils constituent également un bon moyen pour enregistrer des projets finalisés, afin de pouvoir les supprimer des disques durs et libérer de l’espace pour votre prochain projet.
Les données DVD écrites sur les lecteurs DLT avec DVD Studio Pro peuvent utiliser le protocole DDP (Data Description Protocol) version 2.0 ou version 2.1. Vous pouvez également transcrire à l’aide de CMF version 1.0.

Moniteurs vidéo et audio externes

Vous pouvez configurer votre système pour la prise en charge des moniteurs vidéo et audio externes. Cela vous permet de simuler plus précisément l’environnement du spectateur avant de créer le projet et de graver un DVD de test.
Lors de l’utilisation de moniteurs externes, tenez compte des éléments suivants :
Les moniteurs vidéo externes sont utilisés uniquement lors de la simulation.
Les moniteurs audio externes sont actifs lors de la simulation et de la lecture à
partir de l’onglet Ressources ou de l’un des éditeurs (éditeur de piste, de scénario, de diaporama ou de menu).
Lors de l’utilisation d’un moniteur vidéo externe, la fenêtre Simulateur de votre
ordinateur est inactive.
Vous ne pouvez pas utiliser le pointeur pour cliquer sur les boutons du moniteur
vidéo externe. Vous devez contrôler la simulation en utilisant les contrôles de la fenêtre Simulateur.
En fonction de votre système et de la vidéo simulée, des images peuvent être
ignorées lors de la lecture, afin de préserver la synchronisation de la lecture avec l’audio.
La sous-fenêtre Simulateur dans les Préférences DVD Studio Pro contient des réglages qui contrôlent si les moniteurs vidéo et audio externes sont utilisés. En outre, le simulateur contient les réglages qui vous permettent de changer le mode d’affichage (4:3 Panscan, 4:3 Letterbox ou 16:9) et la résolution (SD, HD 720 ou HD 1080). Pour plus d’informations, consultez les sections “Préférences Simulateur” à la page 131 et “Simulation avec un moniteur vidéo et audio externe” à la page 596.
32 Préface Présentation de DVD Studio Pro 4
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Connexion d’un moniteur vidéo externe
Lors de la simulation de votre projet sur le moniteur vidéo de votre ordinateur, vous ne voyez pas la vidéo exactement telle que le spectateur la verrait lors de la lecture de la vidéo avec un lecteur de DVD connecté à un moniteur NTSC ou PAL. Il existe deux différences essentielles :
Proportions pixel : les moniteurs informatiques utilisent toujours des pixels carrés,
tandis que la vidéo utilise des pixels rectangulaires. Lors d’un affichage sur le moniteur de l’ordinateur, le simulateur dimensionne les pixels afin qu’ils respectent la proportion 4:3 ou 16:9, ce qui peut affecter l’apparence de la vidéo.
Espace colorimétrique : les moniteurs informatiques utilisent généralement l’espace
colorimétrique RVB pour l’affichage, tandis que la plupart des moniteurs employés pour lire des DVD utilisent l’espace colorimétrique YUV.
L’avantage de la connexion d’un moniteur vidéo externe est que, en fonction du moniteur que vous connectez, vous pouvez voir la vidéo comme elle sera vue en réalité.
Le moniteur vidéo externe utilise le deuxième moniteur tel qu’il est configuré dans la sous-fenêtre Affichages des Préférences Système. Vous devez définir la résolution et la fréquence d’actualisation afin qu’elles correspondent à celles du moniteur externe. Il existe deux approches courantes de la connexion d’un moniteur vidéo externe :
Connexion d’un moniteur vidéo à la sortie S-Vidéo de votre ordinateur (si elle existe)
Connexion d’un deuxième moniteur à votre système (si pris en charge)
Par exemple, vous pouvez connecter un moniteur NTSC ou PAL à la sortie S-Vidéo d’un système PowerBook G4.
Remarque : lors d’une connexion à un moniteur NTSC ou PAL, cette sortie vidéo ne fournit qu’une approximation de la vidéo définitive gravée sur disque et lue par un lecteur de DVD. En raison de problèmes avec le rendu, le redimensionnement et l’entrelacement, cette sortie ne reflète pas fidèlement la qualité de la vidéo, particulièrement pour les projets SD.
Connexion d’un moniteur audio externe
Le contrôle de l’audio d’un projet via le système audio intégré de l’ordinateur pose deux problèmes majeurs :
Le système intégré ne peut pas lire le son surround. L’audio est d’abord sous-mixé
en stéréo, puis lu.
Le système intégré ne peut pas lire l’audio DTS.
Il existe deux approches courantes de la connexion d’un moniteur audio externe :
Connexion d’un décodeur AC-3 ou DTS approprié à la sortie audio numérique
optique de l’ordinateur (également appelée sortie S/PDIF)
Connexion d’un décodeur AC-3 ou DTS approprié au port FireWire ou USB
de l’ordinateur
Préface Présentation de DVD Studio Pro 4 33
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Ressources audio et vidéo

Les ressources audio et vidéo peuvent provenir d’un grand nombre de sources analogiques et numériques différentes. Vous devez disposer d’un nombre égal de méthodes de capture de ces sources sur votre système de type “Authoring”. Lorsque vous importez vos ressources dans DVD Studio Pro, n’oubliez pas de prendre en compte les remarques suivantes.
Les ressources ont-elles déjà été montées ?
DVD Studio Pro n’est pas un logiciel de montage. Vous pouvez l’utiliser pour associer des ressources dans la Timeline, comme avec un système de montage et même appliquer un trim au début et à la fin d’une ressource. En revanche, vous ne pouvez pas ajouter des effets, tels que des fondus et des génériques textuels ou mixer de l’audio. Vos ressources doivent déjà avoir été montées à l’aide d’une application telle que Final Cut Pro. Si vous montez vos ressources sur votre ordinateur de type “Authoring”, vous devez les capturer dans un format requis par votre logiciel de montage. Une fois montées, les ressources peuvent être importées dans DVD Studio Pro (si elles sont à un format compatible QuickTime) ou encodées dans des formats audio et MPEG compatibles DVD, à l’aide des encodeurs fournis avec DVD Studio Pro ou des applications tierces.
Capture à l’aide d’un lecteur audio ou vidéo
Souvent, vos ressources seront montées dans un studio de post-production et vous les capturerez directement à partir d’un lecteur de bandes vidéo ou audio. Dans ce cas, vous devrez posséder une carte de capture tierce qui gère les formats vidéo et audio utilisés. Cette vidéo peut être capturée soit dans un format QuickTime, que l’encodeur MPEG intégré de DVD Studio Pro peut convertir en formats compatibles DVD, soit directement comme sources audio ou MPEG compatibles DVD.

Ressources pour mieux connaître DVD Studio Pro

Ce manuel fournit des informations conceptuelles et une documentation de base, ainsi que des instructions pas à pas et un glossaire. Il contient les informations dont vous avez besoin pour avancer plus rapidement, afin de tirer le plus grand profit de DVD Studio Pro.
En plus de ce manuel, DVD Studio Pro offre d’autres sources de support.
34 Préface Présentation de DVD Studio Pro 4
Page 35

Manuel utilisateur DVD Studio Pro en ligne

Le manuel utilisateur DVD Studio Pro en ligne vous permet d’accéder aux informations directement à l’écran lorsque vous travaillez dans DVD Studio Pro. Pour afficher ces informations, choisissez le menu Aide, puis Manuel utilisateur DVD Studio Pro. Le manuel utilisateur de DVD Studio Pro est une version électronique du manuel de l’utilisateur et comporte de nombreuses fonctions supplémentaires permettant de repérer l’information plus rapidement et plus facilement.
La page d’accueil vous offre la possibilité d’accéder rapidement à des fonctions
variées, notamment des informations de dernière minute et le site Web de DVD Studio Pro.
Une liste complète de signets permet de choisir rapidement les informations que vous
souhaitez afficher et vous dirige vers celles-ci dès que vous cliquez sur le lien concerné.
Outre ces outils de navigation, le manuel utilisateur de DVD Studio Pro propose d’autres méthodes d’accès rapide aux informations :
Toutes les références croisées du texte sont liées. Vous pouvez cliquer sur une
référence croisée quelconque et consulter immédiatement la page concernée. Cliquez ensuite sur le bouton Preview back pour revenir à l’endroit où vous étiez avant de cliquer sur la référence croisée.
La table des matières et l’index sont également liés. Si vous cliquez sur une
entrée dans l’une de ces sections, vous accédez directement à cette section du manuel utilisateur.
Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Rechercher pour rechercher
des mots spécifiques ou une phrase dans le texte.

Sites Web d’Apple

Différents sites Web Apple vous permettent d’accéder à des informations complémentaires.
DVD Studio Pro site Web
Pour des informations d’ordre général et sur les mises à jour, ainsi que les dernières actualités concernant DVD Studio Pro, consultez :
http://www.apple.com/fr/dvdstudiopro.
Site Web Apple de service et d’assistance
Pour en savoir plus sur les mises à jour logicielles et connaître les réponses aux questions fréquemment posées à propos de DVD Studio Pro, consultez :
http://www.apple.com/fr/support/dvdstudiopro.
Cette page donne également accès aux caractéristiques de produits, à une documentation de référence, ainsi qu’à une documentation technique relative aux produits Apple et tiers.
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Autres sites Web d’Apple
Commencez par la page d’accueil du site Web d’Apple pour rechercher les informations les plus récentes et importantes sur les produits Apple :
http://www.apple.com/fr.
Cette page indique les spécifications complètes de DVD Studio Pro :
http://www.apple.com/fr/dvdstudiopro/specs.html.
QuickTime est une technologie devenue standard de facto de la gestion de la vidéo, du son, de l’animation, des graphiques, du texte, de la musique et des scènes de réalité virtuelle (VR) sur 360 degrés. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité pour la sortie de vidéo numérique. Consultez le site Web de QuickTime pour obtenir des informations sur les types de données gérés, vous familiariser avec l’interface QuickTime, connaître les caractéristiques, etc.
http://www.apple.com/fr/quicktime.
FireWire est l’une des normes périphériques les plus rapides au monde, ce qui optimise son utilisation avec des périphériques multimédia, tels que des caméscopes et les récents disques durs haut débit. Visitez ce site Web pour plus d’informations sur la technologie FireWire et les produits FireWire tiers disponibles :
http://www.apple.com/fr/firewire.
Pour plus d’informations sur les séminaires, événements et autres outils tiers utilisés pour l’édition sur le Web, le design et l’impression, la musique et l’audio, les films assistés par ordinateur, l’imagerie numérique et les arts médiatiques, consultez :
http://www.apple.com/fr/pro.
Pour des références, des commentaires et des informations sur des projets développés par des utilisateurs pour la formation à l’aide de logiciels d’Apple, notamment DVD Studio Pro, consultez :
http://www.apple.com/fr/education.
Accédez à la boutique Apple Store pour acheter des logiciels, du matériel et des accessoires directement auprès d’Apple, et pour rechercher les promotions spéciales incluant des produits matériels et logiciels tiers :
http://www.apple.com/francestore.
36 Préface Présentation de DVD Studio Pro 4
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1 Organisation du projet

1
Avant de commencer la création de votre DVD, il est fortement conseillé de passer un peu de temps à planifier votre projet.
Le fait de passer du temps en début de projet à examiner les différents aspects de ce projet permet de travailler de manière plus régulière et de limiter les mauvaises surprises.

Examiner d’autres DVD

Pour organiser votre projet de manière très efficace, vous pouvez passer du temps à visualiser des DVD existants. Vous disposez alors de quelques exemples et pouvez constater comment d’autres ont abordé les divers aspects de leurs projets DVD, par exemple, en utilisant des diaporamas ou en offrant la possibilité de sélectionner la langue. Vous serez également en mesure de comprendre les raisons pour lesquelles un disque dont les menus sont mal conçus et dont l’interactivité est déroutante peut provoquer une certaine insatisfaction.
Les titres DVD n’étant pas tous produits par Hollywood, prenez bien votre temps pour visualiser plusieurs titres, particulièrement ceux qui correspondent le mieux à l’objectif de votre projet.
Gardez à l’esprit que, tandis que DVD Studio Pro fournit les outils nécessaires à la création de DVD hautement sophistiqués, la plupart des titres produits dans le style hollywoodien sont élaborés par des équipes de spécialistes dédiées à chaque projet. Avant de vous lancer dans la création d’un DVD complexe, assurez-vous de bien comprendre tous les aspects de ce que cela implique et d’être prêt à les gérer.
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Déterminer le public cible et le périphérique de lecture

Comme pour tout projet multimédia, vous devez avoir une idée précise du type et des attentes des spectateurs auxquels vous vous adressez. Vous jugerez peut-être utile de créer un titre qui commence tout simplement par la lecture d’un film une fois le DVD chargé, sans interaction avec l’utilisateur, ou bien un titre dont les langues et les types d’affichages sont hautement personnalisables.
Vous devez également considérer avec attention l’éventualité que votre DVD soit lu sur un ordinateur. Lorsqu’un DVD est lu avec un lecteur de DVD de salon, les boutons fléchés de la télécommande servent de contrôles de navigation principaux. Cependant, lorsqu’un DVD est lu par un ordinateur, les spectateurs utilisent généralement le pointeur de la souris pour naviguer entre les différents boutons. Cette différence influe sur la manière dont vous allez concevoir les menus, car l’endroit où l’utilisateur doit cliquer pour activer les boutons doit lui paraître évident.
De plus, si vous souhaitez que votre titre puisse être lu sur des anciens ordinateurs, vous souhaiterez peut-être diminuer le débit le plus possible afin de réduire le risque de lecture saccadée.

Choix de la norme DVD à utiliser

DVD Studio Pro 4 permet de créer un DVD traditionnel avec des ressources en définition standard (SD) ou en haute définition (HD). Plusieurs facteurs sont à prendre en considération lors du choix du format de DVD à utiliser :
Si un DVD HD peut offrir une sortie vidéo HD excellente, il ne peut être lu que sur
les périphériques conçus spécialement pour ce format, par exemple Lecteur DVD d’Apple. Les DVD SD peuvent être lus sur tous les lecteurs de DVD, y compris ceux qui lisent des DVD HD.
Un projet HD peut être écrit sur un disque à laser rouge (comme dans les projets SD)
ou sur un disque à laser bleu. Si les lecteurs de DVD SD peuvent lire les disques à laser rouge, ils ne peuvent en revanche pas lire leur contenu HD.
Important : seuls les projets HD sur DVD 3x à laser rouge sont officiellement pris
en charge par la spécification DVD HD. Vous pouvez graver des projets HD sur des supports à laser rouge traditionnels ; cependant, ces disques seront peut-être illisibles sur les lecteurs DVD HD.
Les disques à laser bleu peuvent contenir environ trois fois plus de données qu’un
disque à laser rouge (un disque à laser rouge à une seule couche peut contenir 4,7 Go, tandis qu’un disque à laser bleu à une seule couche peut contenir 15 Go). Étant donné que vous pouvez utiliser de la vidéo SD dans votre projet HD, l’écriture sur un disque à laser bleu vous permet d’intégrer beaucoup plus de contenu sur le disque.
38 Chapitre 1 Organisation du projet
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Vous pouvez être amené à créer des versions de DVD SD et HD de votre projet.
Le moyen le plus simple consiste à créer d’abord la version DVD SD du projet. Vous pouvez ensuite définir la norme DVD sur DVD HD (DVD Studio Pro convertit automatiquement le projet) et vous pouvez ensuite choisir les ressources QuickTime à encoder au format HD. Vous pouvez également passer des ressources SD aux ressources HD en fonction des besoins.

Choix de la norme vidéo à utiliser

Outre le choix de la norme DVD à utiliser, vous devez également choisir la norme vidéo à utiliser. Vous pouvez choisir entre NTSC et PAL. Ce choix a un effet sur les résolutions vidéo et les fréquences d’images prises en charge.
Important : vous ne pouvez pas utiliser à la fois des ressources NTSC et PAL dans
le même projet.
Prenez également soin de ne pas confondre le réglage de norme vidéo avec le réglage de code de région. Le réglage du code de région permet de spécifier les régions pouvant lire votre DVD ; le choix d’une région avec essentiellement des pays utilisant la norme PAL ne vous oblige pas à utiliser la norme vidéo PAL, même si cela peut s’avérer judicieux.
Consultez la section “Formats vidéo utilisés dans le monde” à la page 143 pour plus d’informations sur les pays prenant en charge chaque norme vidéo. Il est également utile de savoir que les lecteurs de DVD pouvant lire les formats NTSC et PAL sont de plus en plus courants, essentiellement dans les pays utilisant la norme PAL. Cependant, dans la plupart des cas, si le lecteur de DVD peut générer une sortie dans les deux formats, il suppose que le moniteur auquel il est relié peut afficher l’un et l’autre (ce qui est peu probable).

Choisir le contenu à inclure dans le projet

Les fichiers audio, vidéo et d’image fixe utilisés par DVD Studio Pro pour les projets de création de DVD sont appelés ressources. Vous aurez souvent une idée précise des ressources principales que votre projet doit contenir, mais vous jugerez peut-être utile d’ajouter d’autres éléments à un moment où il sera trop tard pour les créer. Par exemple, la possibilité de lire le titre dans une deuxième langue peut accroître de manière importante la valeur de votre titre, mais risque de nécessiter la création de nouveaux menus.
De plus, l’intégration d’éléments rarement utilisés lors de la création de DVD, tels que des fichiers PDF et des liens Web, peut apporter une valeur ajoutée aux titres qui seront visualisés sur des ordinateurs.
Chapitre 1 Organisation du projet 39
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Le problème inverse peut se poser : il peut arriver qu’un titre DVD contienne trop de ressources. Assurez-vous de bien identifier le contenu obligatoire et le contenu facultatif. Vous pouvez également étudier la possibilité de créer un DVD double couche ou double face. Certains contenus sont plus adaptés à l’encodage à faible débit ou sous forme de flux MPEG-1. Pour économiser de l’espace, vous pouvez utiliser un format Dolby Digital AC-3 au lieu d’utiliser un fichier audio AIFF non compressé. Pour plus d’informations, consultez la section “S’assurer que le disque peut contenir l’ensemble des données” à la page 41.

Créer un storyboard

Le temps consacré à organiser les différentes étapes de votre projet peut s’avérer bénéfique même pour les titres DVD simples qui ne comportent que quelques menus. L’élaboration du storyboard consiste à organiser l’interaction entre les menus, les pistes, les diaporamas et les scénarios. Vous pouvez ainsi visualiser ce que l’utilisateur verra et éviter un maximum de mauvaises surprises lors du processus de création.
Vous constaterez que l’élaboration du storyboard permet d’avoir sur votre projet la vue que tout le monde partage et met en évidence la nécessité d’organiser une interactivité assez complexe.

Concevoir les menus et les boutons

DVD Studio Pro fournit des outils qui facilitent la création de menus sans avoir besoin de recourir à des applications graphiques externes. Pour les titres simples dont le but principal est de fournir de l’information, vous pouvez utiliser la fonctionnalité de conception de boutons et de textes de DVD Studio Pro pour créer des menus.
Pour les titres personnalisés, vous devez créer vos propres graphiques. La création de graphiques destinés à être utilisés dans une vidéo et la création de graphiques destinés à être imprimés sont légèrement différentes. Pour obtenir des informations sur la création de graphiques pour votre titre, consultez la section “Création de graphiques destinés
aux menus” à la page 88.
Dans les deux cas, les menus et leurs boutons constituant le principal moyen pour les utilisateurs d’interagir avec votre titre, il est primordial de consacrer du temps à leur création et de s’assurer qu’ils sont faciles à repérer, par exemple avec une navigation entre les boutons logique et des couleurs claires qui mettent en évidence les boutons dans le menu.
40 Chapitre 1 Organisation du projet
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S’assurer que le disque peut contenir l’ensemble des données

Au cours de votre processus d’organisation, consacrez du temps à déterminer si toutes vos ressources tiendront sur le type de DVD que vous utilisez. Mieux vaut éviter les surprises au moment de terminer la création du titre et de s’apercevoir alors que vos ressources ne tiendront pas sur le DVD.

Pourquoi un DVD de 4,7 Go ne peut pas contenir 4,7 Go

Dans les ordinateurs, la mémoire et la taille des disques sont généralement exprimées en kilo-octets, méga-octets et giga-octets. Techniquement, un kilo-octet équivaut à 1 000 octets, mais en raison du système de numérotation binaire utilisé par les ordinateurs, un kilo-octet équivaut en réalité à 1 024 octets. De même, un méga-octet équivaut à 1 048 576 octets et non à 1 000 000 octets, et un giga-octet à 1 073 741 824 octets et non à 1 000 000 000 octets.
Malheureusement, dans le cas des DVD, les termes méga-octet et giga-octet ne renvoient pas aux valeurs binaires standard, mais aux valeurs précises de 1 000 000 octets pour un méga-octet et de 1 000 000 000 octets pour un giga-octet. Un DVD de 4,7 Go ne peut par conséquent contenir que 4,37 giga-octets binaires. Cette différence est certes relativement minime, mais il convient d’en tenir compte si vous avez l’intention d’utiliser la quasi-totalité de l’espace disque.
Important : lorsqu’il affiche les estimations de taille, DVD Studio Pro considère que
1 000 octets = 1 kilo-octet. Autrement dit, les tailles estimées se rapportent à la quantité d’espace qu’elles occuperont sur le DVD, soit un peu plus que les tailles de fichier indiquées par le Finder.

Choix du disque

Il existe une large palette de DVD qu’il vous est possible d’utiliser dans votre projet. Le choix du DVD se fait en fonction de votre contenu, de votre budget et de votre intention éventuelle d’utiliser un outil de réplication de DVD. Les tailles de DVD sont généralement désignées par DVD-5 et DVD-9 par exemple. Bien que le nombre figurant dans le nom soit sensé globalement vous orienter sur la capacité du disque, il ne faut pas trop strictement s’y fier (notez que la capacité d’un DVD-4 est supérieure à celle d’un DVD-5). Le tableau suivant répertorie les tailles couramment utilisées.
Chapitre 1 Organisation du projet 41
Page 42
Disques à laser rouge
Nom du DVD Taille du disque Ty pe Capacité
DVD-1 8 cm Simple face,
simple couche
DVD-2 8 cm Simple face,
double couche
DVD-3 8 cm Double face,
deux faces simple couche
DVD-4 8 cm Double face,
deux faces double couche
DVD-5 12 cm Simple face,
simple couche
DVD-9 12 cm Simple face,
double couche
DVD-10 12 cm Double face,
deux faces simple couche
DVD-14 12 cm Double face,
une face double couche
DVD-18 12 cm Double face,
deux faces double couche
1,46 Go (1,36 giga-octets binaires)
2,66 Go (2,47 giga-octets binaires)
2,92 Go (2,72 giga-octets binaires)
5,32 Go (4,95 giga-octets binaires)
4,7 Go (4,38 giga-octets binaires)
8,54 Go (7,95 giga-octets binaires)
9,4 Go (8,75 giga-octets binaires)
13,24 Go (12,32 giga-octets binaires)
17,08 Go (15,9 giga-octets binaires)
Si vous avez l’intention de graver vos propres disques à l’aide du graveur de DVD de votre système, vous ne pouvez en réalité utiliser que des disques DVD-5 et DVD-9. Pour utiliser une autre taille, vous devez recourir à un outil de réplication de DVD et employer des masters DVD-R DLT ou au format CMF (Cutting Master Format).
42 Chapitre 1 Organisation du projet
Page 43
Disques à laser bleu
Nom du DVD Taille du disque Ty pe Capacité
HD DVD-4 8 cm Simple face,
simple couche
HD DVD-9 8 cm Simple face,
double couche
HD DVD-15 12 cm Simple face,
simple couche
HD DVD-30 12 cm Simple face,
double couche
4,5 Go (4,19 giga-octets binaires)
9,0 Go (8,38 giga-octets binaires)
15,0 Go (13,97 giga-octets binaires)
30,0 Go (27,94 giga-octets binaires)

Estimation de la taille du contenu par rapport à la capacité du DVD

Bien qu’il soit souvent dit qu’un DVD-5 (ou un disque de 4,7 Go) peut contenir deux heures de vidéo, il ne s’agit en réalité que d’une information approximative. La quantité de données vidéo qu’un DVD-5 peut en fait contenir dépend du débit utilisé pour encoder la vidéo. L’important de la taille des fichiers audio est souvent omise. Si vous avez l’intention d’utiliser des fichiers audio AIFF (PCM) non compressés, vous devez également prendre en compte l’espace supplémentaire requis lorsque vous estimez la taille du contenu par rapport à la capacité du DVD.
Si votre projet doit tenir sur un DVD-5 que vous pouvez graver sur votre SuperDrive, vous devez choisir un débit adéquat. Pour connaître ce débit, utilisez la formule simple indiquée ci-après. Consultez la section “Ajustement de votre projet sur un DVD-5.”
Si vous avez le choix entre plusieurs types de DVD, essayez différents débits, puis déterminez l’espace disque requis par chacun. Ce processus est plus minutieux et englobe davantage de critères : il faut par exemple tenir compte des flux audio supplémentaires et du contenu du DVD-ROM. Consultez l’l’annexe C, “Calcul de l’espace
disque requis”, à la page 691 pour plus de détails sur la manière de déterminer avec
précision vos besoins en espace disque.

Ajustement de votre projet sur un DVD-5

Vous pouvez utiliser la formule simple suivante afin d’estimer le débit à utiliser pour placer votre vidéo sur un DVD-5 :
560/x = débit
Le “x” correspond à la durée de la vidéo (en minutes) et le débit obtenu est exprimé en mégabits par seconde (Mbps). Cette formule considère que vous utilisez de l’audio compressé, tel que de l’audio AC-3. Si vous utilisez de l’audio non compressé, vous devez soustraire 1,5 Mbps de la valeur de débit (en supposant que vous êtes en stéréo 16-bit à un taux d’échantillonnage de 48 kHz).
Chapitre 1 Organisation du projet 43
Page 44
Par exemple, si vous disposez de 120 minutes de vidéo, vous obtenez une valeur de débit conseillée égale à 4,67 Mbps (560/120 = 4,67). Si vous utilisez de l’audio non compressé (tel que le format AIFF fourni par l’encodeur AIFF intégré), vous devez réduire le débit à 3,17 Mbps pour garantir que le disque pourra contenir la vidéo et l’audio.

Ne choisissez pas un débit trop élevé

Vous constaterez que pour certains projets de DVD, l’espace sur le disque est largement suffisant pour le contenu, ce qui peut vous inciter à choisir le débit le plus élevé disponible. Mais si un débit élevé permet d’obtenir une meilleure qualité, il y a d’autres facteurs à prendre en considération avant d’utiliser la valeur maximale.
Le débit vidéo maximal autorisé sur les DVD SD est de 9,8 Mbps, mais il ne peut que rarement être employé en pratique dans la mesure où les lecteurs de DVD acceptent un débit maximal combiné de 10,08 Mbps (vidéo, audio et sous-titres compris). Pour les DVD HD, le débit vidéo maximal est de 29,4 Mbps pour les ressources HD et 15,0 Mbps pour les ressources SD utilisées dans un projet HD, avec un débit maximum global de 30,24 Mbps.
En pratique, soyez prudent lors du choix d’un débit. Essayer d’utiliser le débit maximum possible peut entraîner des problèmes d’incompatibilité de lecteurs et d’espace sur le disque. La recommandation générale consiste à ne pas dépasser 9,2 Mbps pour les débits
vidéo et audio combinés lors de la création de projets SD, ou 29 Mbps lors de la création de projets HD.
Important : lors de la création de votre projet, si DVD Studio Pro décèle un débit trop
élevé pour le flux multiplexé, la création s’arrête et un message d’erreur s’affiche.
Utilisation de l’audio PCM et AC-3
Un flux audio PCM unique avec des réglages standard (tel qu’il est produit par l’encodeur AIFF intégré) requiert 1,536 Mbps, ce qui laisse un débit maximum absolu d’environ 8,54 Mbps pour la vidéo dans un projet SD. S’il y a deux flux audio PCM, le son utilise en tout 3,07 Mbps ; il ne reste alors que 7,01 Mbps pour la vidéo.
Remarque : même si vous pouvez uniquement lire un flux audio à la fois, les débits de tous les flux audio doivent être additionnés lors de la détermination du débit global d’une piste. De la même façon, tous les flux de sous-titre doivent être additionnés et ajoutés au débit global.
L’utilisation du format AC-3 à la place du format PCM permet de conserver plus de débit pour la vidéo. L’audio AC-3 en stéréo avec des paramètres courants ne consomme que 224 kbps. Avec deux flux AC-3 à la place du flux PCM, on peut allouer jusqu’à 9,6 Mbps pour la vidéo.
Voir la section “Calculez les capacités audio” à la page 694 pour plus d’informations sur les débits des autres formats audio.
44 Chapitre 1 Organisation du projet
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Débits des sous-titres
Le débit des sous-titres est généralement très faible, de l’ordre de 10 kbps par flux. Des sous-titres plus grands qui changent fréquemment ou qui font appel à des éléments graphiques peuvent toutefois avoir un impact beaucoup plus important et affecter le débit maximum pouvant être employé pour la vidéo.
Angles vidéo multiples
L’utilisation de plusieurs angles vidéo dans une piste affecte également le débit vidéo maximal autorisé que vous pouvez utiliser. La spécification DVD exigeant le multiplexage des flux vidéo, le nombre de flux vidéo détermine le débit vidéo maximum pouvant être employé dans les projets SD. Les débits maximaux combinés (débit de flux vidéo le plus élevé + tous les flux audio + tous les flux de sous-titre) que vous pouvez utiliser pour chaque piste multi-angle et à angles combinés dans un projet SD vont de 8,0 Mbps avec deux flux à 7,0 Mbps avec neuf flux. Pour plus d’informations, consultez la section “Encodage de vidéo pour des pistes multi-angles” à la page 72.
Les projets HD qui utilisent plusieurs angles vidéo dans une piste sont limités à 24,0 Mbps pour les débits combinés maximaux, quel que soit le nombre d’angles vidéo.
Transitions
Lorsque vous ajoutez une transition à un menu, à un plan d’une piste ou aux diapos d’un diaporama, la vidéo nécessaire qu’ils créent doit être prise en compte.
Dans le cas de menus, les transitions deviennent de petits plans vidéo rendus
stockés dans le même fichier d’objet vidéo (VOB) que les menus. Autrement dit, il faut prendre en compte non seulement l’espace requis par les transitions de menu sur le disque mais aussi son impact sur la limite de 1 Go qui s’applique à la taille des fichiers VOB. Pour plus d’informations, consultez la section “Fichiers de zone vidéo SD
DVD standard” à la page 616. Il ne faut pas oublier non plus qu’un plan vidéo sera
rendu pour chaque bouton de menu pour lequel des transitions ont été définies. Un menu avec 18 boutons peut nécessiter 18 plans vidéo de transition.
Dans le cas de plans dans une piste et de diapos dans un diaporama, l’ajout de
transitions augmente la quantité d’espace disque consommée par chacun d’eux, même si la transition n’augmente pas la durée de la piste ou du diaporama. La raison en est que les images fixes et les diapos utilisent beaucoup moins d’espace disque que la vidéo animée créée par les transitions, même lorsqu’il s’agit d’une transition d’une diapo à une autre.
La quantité d’espace disque requis pour chaque transition varie selon sa durée et son type. En général, pour les projets SD, qui utilisent un débit de 6 Mbps pour les transitions, vous devez autoriser 750 ko d’espace disque pour chaque seconde de transition dans le projet. Pour les projets HD, qui utilisent un débit de 20 Mbps pour les transitions, vous devez autoriser 2,5 Mo d’espace disque par seconde.
Chapitre 1 Organisation du projet 45
Page 46

Utilisation du débit vidéo

Les débits vidéo que vous calculez peuvent être utilisés comme l’entrée de débit de votre encodeur, indépendamment de la méthode d’encodage que vous avez l’intention d’utiliser (débit variable [VBR] une passe ou VBR deux passes).
Lors de l’utilisation des méthodes d’encodage VBR dans l’encodeur MPEG intégré, le réglage “Débit” modifie la quantité d’espace disque requise par le fichier vidéo MPEG, tandis que le réglage “Débit maximum” définit le débit vidéo le plus élevé autorisé dans le fichier (mais il n’a aucun effet sur la taille de fichier). Pour plus d’informations, consultez la section “Méthodes d’encodage au format MPEG” à la page 59.

Limites générales du DVD

Vous trouverez ci-après les limites générales auxquelles vous pouvez être confronté pendant la création de votre projet de DVD avec DVD Studio Pro. La plupart d’entre elles sont requises par les spécifications DVD-Vidéo.
Remarque : à l’exception du nombre de boutons d’un menu, les mêmes limites s’appliquent aux projets SD et HD.
Projet
Nombre maximal de pistes, de scénarios et de diaporamas dans un projet : 99
Nombre minimal de menus dans un projet : 0
Nombre minimal de pistes ou de diaporamas dans un projet : 1
Menus
Nombre maximal de menus dans un projet : 10 000
Gestion des proportions des menus : des menus 4:3 et 16:9 peuvent être utilisés dans
le même projet.
Nombre maximum de boutons d’un menu DVD SD 4:3 : 36
Nombre maximum de boutons d’un menu DVD SD 16:9 : 18, sauf si Panscan & Letterbox
est sélectionné, auquel cas le maximum est de 12
Nombre maximum de boutons d’un menu DVD HD 4:3 : 48
Nombre maximum de boutons d’un menu DVD HD 16:9 : 24, sauf si Panscan & Letterbox
est sélectionné, auquel cas le maximum est de 16
46 Chapitre 1 Organisation du projet
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Pistes
Nombre maximal de flux vidéo dans une piste : 9
Nombre minimal de flux vidéo dans une piste : 1
Nombre maximal de flux audio dans une piste : 8
Nombre maximal de flux de sous-titre dans une piste : 32
Nombre maximal de marqueurs de cellule dans une piste : 255
Nombre maximal de marqueurs de chapitre dans une piste : 99 (chaque marqueur
de chapitre est également un marqueur de cellule)
Nombre maximum combiné de marqueurs de chapitre et de réglages de saut de fin de
chapitre individuels dans une piste : 106 (voir “Réglage des sauts fin de marqueur de
chapitre” à la page 576 pour plus d’informations)
Nombre maximum de boutons sur le marqueur de surbrillance de bouton d’une piste
DVD SD 4:3 : 36
Nombre maximum de boutons sur le marqueur de surbrillance de bouton d’une piste DVD SD
16:9 : 18, sauf si Panscan & Letterbox est sélectionné, auquel cas le maximum est de 12
Nombre maximum de boutons sur le marqueur de surbrillance de bouton d’une piste
DVD HD 4:3 : 48
Nombre maximum de boutons sur le marqueur de surbrillance de bouton d’une piste DVD HD
16:9 : 24, sauf si Panscan & Letterbox est sélectionné, auquel cas le maximum est de 16
Scénarios
Nombre maximal de segments : 98 (ils doivent tous être issus de la même piste)
Diaporamas
Nombre maximal de diapositives dans un diaporama : 99
Nombre minimal de diapositives dans un diaporama : 1
Scripts
Nombre maximal de scripts dans un projet : 10 000
Nombre maximal de lignes de commande dans un script : 124
Nombre minimal de lignes de commande dans un script : 1
Chapitre 1 Organisation du projet 47
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Page 49

2 Préparation des ressources

2
Avant de créer un projet DVD, vous devez au préalable préparer correctement vos données source : vidéo et audio montés, sous-titres et graphiques ou vidéo pour les menus.
Après avoir capturé et monté vos données source, vous devez les encoder pour qu’elles soient compatibles DVD. DVD Studio Pro inclut des encodeurs MPEG et AIFF intégrés pour l’encodage de la vidéo QuickTime en flux MPEG-2 ou H.264 et de l’audio QuickTime en flux AIFF.
L’intégration à DVD Studio Pro de ces encodeurs vous permet d’importer directement des sources QuickTime dans un projet (les encodeurs manipulent les sources pendant que vous poursuivez la création du projet).
Livré avec DVD Studio Pro, Compressor est une application de compression vidéo et audio très complète. Compressor peut également être utilisé pour créer des ressources compatibles DVD pour une utilisation dans DVD Studio Pro, notamment des ressources vidéo HD et des ressources audio Dolby Digital AC-3. Il offre un contrôle plus étendu lors du processus d’encodage, notamment la possibilité d’encoder plusieurs plans en une seule fois, grâce à l’utilisation d’un lot. Il fonctionne également très bien avec Final Cut Pro et fournit des flux MPEG-2 d’une qualité exceptionnelle.
Ce chapitre décrit la préparation des données source à utiliser dans DVD Studio Pro, ainsi que l’utilisation de l’encodeur MPEG intégré. Pour plus d’informations sur les données compatibles DVD, consultez la section “À propos de la vidéo MPEG” à la page 57.
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Préparation des sources vidéo

Plusieurs types de sources sont couramment utilisés pour créer des titres DVD :
Films : ils comportent généralement de la vidéo et de l’audio et peuvent constituer
les composants principaux du titre ou former de petits plans utilisés pour les arrière­plans de menu. Les clips ne comportant que de l’audio sont souvent utilisés avec des diaporamas et des menus fixes.
Images fixes : elles servent à constituer un diaporama ou, plus fréquemment, des
arrière-plans de menu. Ces images peuvent être de simples fichiers graphiques simple couche ou des fichiers Adobe Photoshop multicouches, avec des couches pour chaque élément d’un menu.
Boutons : DVD Studio Pro vous permet d’utiliser des boutons “de style iDVD”
personnalisés dans vos menus. Ces formes de bouton sont en réalité de petits fichiers Photoshop multicouches contenant tous les éléments qui constituent un bouton de DVD (l’objet graphique primaire, la surbrillance et le masque de vignette).
Les spécifications DVD-Vidéo stipulent des conditions strictes concernant certains aspects des sources utilisées. Pour obtenir des résultats optimaux, créez et capturez la vidéo et l’audio en utilisant les réglages requis pour les DVD.
Pour obtenir une liste plus complète des réglages requis pour qu’une source soit compatible DVD, consultez la section “Récapitulatif des réglages des sources DVD” à la page 111.

Format NTSC ou format PAL ?

Les ressources d’un titre DVD-Vidéo doivent toutes être au même format : NTSC ou PAL. Si vous envisagez de créer un titre lisible sur des lecteurs de DVD NTSC et PAL, vous devez créer deux titres et deux versions des sources (y compris tous les graphiques et la vidéo, ce qui nécessite un travail conséquent), c’est-à-dire un titre pour chaque norme.
À propos des termes NTSC et PAL
Les termes NTSC et PAL sont techniquement incorrects s’agissant des DVD. Ces termes spécifient différentes caractéristiques d’un signal vidéo composite SD. Lorsque vous faites référence à une ressource vidéo en tant que NTSC ou PAL s’agissant des DVD SD, vous définissez la fréquence d’images et la résolution des ressources. Avec la plupart des ressources HD, les termes NTSC et PAL font uniquement référence à la fréquence d’images, car la résolution est très différente de celle d’une ressource vidéo SD.
50 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Lecteurs de DVD NTSC/PAL
Dans les pays où la norme PAL est en vigueur, de nombreux lecteurs de DVD peuvent également lire les titres DVD-Vidéo NTSC. Il est essentiel de comprendre que ces lecteurs ne convertissent pas la vidéo NTSC en PAL, mais qu’ils ne font que sortir les sources NTSC. Pour visualiser la sortie, vous devez brancher un moniteur vidéo qui gère les deux normes ou un moniteur vidéo NTSC. Par ailleurs, sachez que tous les lecteurs de DVD disposent d’un code de région qui empêche la lecture de titres DVD-Vidéo dans une région où il n’est pas prévu de le lire.

Utilisation de la vidéo 24 images/seconde

Souvent, la vidéo utilisée pour un projet DVD provient d’un film tourné à 24 images/seconde (23,976 pour être précis). La spécification DVD autorise l’utilisation de ressources à 24 images/seconde à condition que celles-ci soient correctement marquées afin que le lecteur de DVD puisse les décoder soit en faisant appel au 3:2 pulldown (lecteurs DVD NTSC), soit à une lecture accélérée de 4 % (lecteurs DVD PAL). La résolution vidéo doit également correspondre à celle de la norme choisie. Consultez la section “Choix d’une résolution
vidéo” à la page 60 pour plus de détails sur les résolutions vidéo prises en charge.
Cela signifie qu’il y a des versions PAL et NTSC des ressources MPEG-2 24 images/seconde, et que vous ne pouvez employer les ressources 24 images/seconde NTSC que dans les projets NTSC, et les ressources 24 images/seconde PAL que dans les projets PAL.
L’encodage d’une vidéo à 24 images/seconde en tant que MPEG 24 images/seconde présente deux avantages principaux :
L’encodage est plus rapide.
Les fichiers obtenus sont moins volumineux.
Ces avantages proviennent de ce qu’un nombre moins élevé d’images est codé, en particulier par rapport à la fréquence d’images NTSC.
Importation de ressources 24 images/seconde
La manière dont DVD Studio Pro gère les ressources 24 images/seconde diffère selon que celles-ci sont déjà codées en MPEG-2 ou non :
Si vous importez des ressources MPEG-2 24 images/seconde, celles-ci sont correctement
gérées et restent à 24 images/seconde lors de la création du projet.
Remarque : les ressources 24 ips s’affichent selon le réglage de fréquence d’affichage lors de la visualisation dans l’éditeur de piste. Elles s’affichent ainsi comme si elles utilisaient la fréquence d’images NTSC ou PAL. Vous pouvez vérifier qu’elles utilisent réellement la fréquence de 24 ips en les sélectionnant sous l’onglet Ressources et en vérifiant la fréquence d’images dans l’Inspecteur de ressources.
Si vous importez des ressources QuickTime 24 images/seconde, celles-ci sont codées
en tant que fichiers MPEG-2 à 29,97 ou 25 images/seconde selon la norme de votre projet vidéo, et ne sont plus à 24 images/seconde lors de la création du projet.
Chapitre 2 Préparation des ressources 51
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Pour créer une ressource MPEG-2 à 24 images/seconde, utilisez Compressor (fourni avec DVD Studio Pro) ou un autre encodeur qui prend en charge l’encodage de ressources MPEG-2 24 images/seconde.
Utilisation de vidéo 24 images/seconde dans les pistes
Vous pouvez utiliser des ressources vidéo 24 images/seconde de la même manière que des ressources à 25 ou 29,97 images/seconde dès lors qu’elles correspondent à la norme vidéo du projet (NTSC ou PAL). Vous pouvez aussi combiner des ressources vidéo 24 images/seconde avec des ressources vidéo standard dans une même piste dès lors que leur résolution est identique.
Utilisation de vidéo 24 images/seconde dans les menus
Vous pouvez utiliser des ressources 24 images/seconde dans les menus en tant qu’arrière­plans ou en tant que ressources pour les boutons et les zones de dépôt. Vous pouvez aussi combiner des ressources 24 images/seconde avec des ressources vidéo standard dans un même menu.
S’il est nécessaire d’effectuer un rendu du menu parce qu’il contient des formes, des zones de dépôt ou des objets texte, le rendu sera effectué à la fréquence d’image du projet même si l’arrière-plan du menu est à 24 images/seconde.

Choix des proportions

Les proportions correspondent au rapport entre la largeur de la surface visible de l’image vidéo et la hauteur de cette surface visible. Les proportions d’image des moniteurs standard NTSC et PAL sont égales à 4:3 (soit 1,33 ; ce qui correspond à la largeur divisée par la hauteur). Les proportions d’image de certains formats HDTV (télévision haute définition) atteignent 16:9, soit 1,78.
Les spécifications DVD gèrent à la fois les sources au format 4:3 et 16:9 mais ne prennent pas en charge la vidéo HD. La plupart des formats vidéo HD utilisent une combinaison de fonctions afin de créer une image haute définition, qui présente une taille d’image nettement supérieure par rapport à celle gérée par le format DVD-Vidéo.
Les DVD HD prennent également en charge les sources 4:3 et 16:9, ainsi que les formats vidéo SD et HD.
L’utilisation de sources au format 16:9 dans votre projet pose des problèmes dont vous devez être conscient. Votre principal objectif consiste à vous assurer que les ressources au format 16:9 sont lues correctement sur les moniteurs 16:9 et comme prévu sur les moniteurs 4:3 (et que les ressources au format 4:3 sont lues correctement sur les deux types de moniteurs). Si vos réglages sont incorrects, vous risquez d’obtenir une vidéo déformée. La vidéo peut apparaître compressée horizontalement (les objets ont un aspect “efflanqué”) ou étirée (les objets apparaissent “gros”) par exemple.
52 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Cette illustration indique les options de visualisation d’une ressource au format 16:9.
Moniteur 16:9
Proportions 16:9
Vidéo 16:9 sur des moniteurs 4:3
Anamorphique16:9
(La ligne en pointillés indique
la taille originale du cercle.)
Affichage16:9 Letterbox
Affichage16:9 Panscan
Cette illustration indique les options de visualisation d’une ressource au format 4:3.
Moniteur 4:3
Proportions 4:3
Vidéo 4:3 sur des moniteurs 16:9
Affichage “Pillar box” 4:3
Affichage étiré 4:3
(La ligne en pointillés indique
la taille originale du cercle.)
Pour plus d’informations sur l’utilisation des ressources au format 16:9 dans vos projets, consultez les sections suivantes.
Chapitre 2 Préparation des ressources 53
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Qu’est qu’une ressource au format 16:9 ?
Lorsque vous décidez d’utiliser des ressources au format 16:9 dans un projet DVD Studio Pro, il est essentiel de connaître avec précision les attributs que doivent comporter ce type de données.
Projets 16:9 et SD
Les spécifications DVD et DVD Studio Pro nécessitent une vidéo 16:9 anamorphosée. Une image vidéo 16:9 anamorphosée possède le même nombre de pixels horizontaux qu’une image vidéo au format 4:3. Lorsqu’elle est affichée sur un moniteur 16:9, l’image est étirée horizontalement pour correspondre à la taille de l’écran et le contenu apparaît normalement. En revanche, si elle est visualisée sur un moniteur 4:3, la vidéo apparaît compressée horizontalement (consultez les illustrations de la section précédente).
L’erreur la plus courante consiste à appliquer le format Letterbox à vos ressources vidéo 16:9 avant de les importer dans DVD Studio Pro. Une fois le mode Letterbox appliqué à une ressource au format 16:9, celle-ci est convertie en ressource au format 4:3 comportant des barres noires le long des parties supérieure et inférieure de l’image vidéo. Si, lors de l’encodage, vous convertissez une vidéo source au format Letterbox en vidéo 16:9, des problèmes risquent de survenir à la prochaine lecture.
Projets 16:9 et HD
Les projets HD peuvent utiliser un large éventail de résolutions vidéo. Plusieurs de ces résolutions sont au format 16:9 réel (1280 x 720p et 1920 x 1080i), tandis que d’autres utilisent la même méthode anamorphosée que celle utilisée dans les projets SD (720 x 480p, 720 x 576p et 1440 x 1080i).
Utilisation du mode Panscan pour afficher la vidéo 16:9
Le recadrage Panscan permettant d’afficher de la vidéo 16:9 sur un écran 4:3 a été développé pour offrir un compromis entre le mode Letterbox, qui affiche tout le contenu mais avec des bandes noires dans les parties supérieure et inférieure de l’écran, et l’autre unique alternativequi consiste à remplir complètement l’écran 4:3 mais à recadrer une partie de son contenu. Le mode Panscan vous permet de choisir les bits des données 16:9 à rogner, garantissant ainsi que l’action n’est pas perdue lors de l’affichage du centre de l’écran uniquement. Le mode Panscan peut entraîner des sauts soudains d’un côté à l’autre de l’écran (par exemple, pour suivre un dialogue), qui donnent l’impression que votre vidéo comporte des coupes.
Pour appliquer le mode Panscan, vous devez disposer d’un vecteur Panscan, une valeur en nombre d’images déterminant les parties du contenu à utiliser. Ce vecteur est créé par la personne visualisant la vidéo, qui décide des parties devant être visibles. Ce vecteur doit être disponible lorsque la vidéo est encodée au format MPEG. L’encodeur MPEG inclus dans DVD Studio Pro ne prend pas en charge les informations de vecteur Panscan. Cependant, si les données font déjà partie d’un flux vidéo encodé au format MPEG, créé à l’aide d’un encodeur qui gère ces informations de vecteur, DVD Studio Pro transfère les données.
54 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 55
La quasi-totalité des films qui passent à la télé ont subi ce processus de Panscan. Cependant, les vecteurs Panscan sont rarement utilisés pour les films DVD. À la place, une version du film est réalisée à partir de la source au format 4:3 à laquelle le mode Panscan a été appliqué et il n’est pas prévu de la lire comme vidéo 16:9 sur des moniteurs 16:9. L’autre face du disque contient souvent la vraie version 16:9, paramétrée pour s’afficher comme vidéo en mode Letterbox sur des moniteurs 4:3.
Important : n’utilisez pas le mode Panscan si votre vidéo ne le prend pas en charge.
S’il est géré, seule la partie centrale de l’image apparaîtra.
Encodage MPEG et vidéo 16:9
Il est essentiel d’identifier correctement le format de votre vidéo source (4:3 ou 16:9) avant de l’encoder. À ce stade, vous ne faites que l’identifier, vous ne définissez pas la manière de le traiter à la lecture. Lors de l’utilisation de l’encodeur MPEG intégré, vous pouvez sélectionner les proportions de la vidéo dans la sous-fenêtre Encodage des préférences DVD Studio Pro.
Utilisation de ressources au format 16:9 dans les pistes
Chaque piste d’un projet DVD Studio Pro dispose d’un réglage des proportions, qui permet au lecteur de DVD de connaître le mode d’affichage de la vidéo lors de la lecture du titre.
Avec une piste au format 16:9, vous spécifiez le mode de lecture sur un moniteur 4:3 : Panscan, Letterbox ou Panscan & Letterbox (le choix est laissé à l’utilisateur). Comme indiqué ci-avant, le mode Panscan est rarement utilisé et ne doit jamais être sélectionné sauf si la vidéo encodée contient des informations sur le vecteur Panscan.
Combinaison de ressources aux formats 16:9 et 4:3 dans une piste
N’oubliez pas que les réglages des proportions d’une piste s’appliquent à la piste entière. Si vous combinez des ressources au format 16:9 et des ressources au format 4:3 dans une piste, vous risquez de rencontrer des difficultés au moment de la lecture. Par exemple, si vous définissez les proportions au format Letterbox 16:9, la vidéo 4:3 est également au format Letterbox et apparaît compressée verticalement.
Il est donc recommandé de ne pas mélanger des ressources aux formats 16:9 et 4:3 dans une même piste. Veillez plutôt à créer des pistes distinctes pour chacune d’entre elles. Pour contrôler l’ordre de lecture des pistes, utilisez l’onglet Connexions de DVD Studio Pro.
Certains lecteurs trichent !
Malheureusement, tous les lecteurs ne traitent pas la vidéo 16:9 correctement. Pour chaque piste, le réglage des proportions est stocké dans le fichier de titre vidéo de la piste (vts_01_1.vob, par exemple). La plupart des lecteurs de DVD lisent le réglage et le traitent correctement, mais certains lecteurs l’ignorent et utilisent à la place le réglage de proportions de la vidéo. Ceci est possible dans la plupart des cas, mais des incohérences peuvent survenir lors de la lecture du titre sur différents lecteurs de DVD, surtout si vous ne faites pas attention au moment de l’encodage et de la création.
Chapitre 2 Préparation des ressources 55
Page 56
Boutons dans les pistes vidéo 16:9
Pour placer un bouton dans une piste vidéo, vous devez ajouter une incrustation de menu dans le flux de sous-titre de cette piste. Ces incrustations ne sont pas traitées comme la vidéo. Vous devez donc créer une incrustation distincte pour chaque mode d’affichage (Letterbox 16:9 et 4:3 et Panscan 4:3). Vous devez ensuite créer un script sélectionnant le flux de sous-titre approprié, en fonction des réglages du lecteur de DVD.
Pour obtenir des informations sur l’utilisation des flux de sous-titre en vue de placer des boutons dans une piste vidéo, consultez la section “Que se passe-t-il lorsque des
proportions sont différentes ?” à la page 483. Pour obtenir des informations sur la
création de scripts, consultez le le chapitre 14, “Création de scripts”, à la page 511.
Utilisation de ressources au format 16:9 dans les menus
En règle générale, il est conseillé d’utiliser des menus au format 16:9 avec des pistes au format 16:9. Généralement, les remarques valables pour la vidéo le sont aussi pour les menus (notamment le mode d’affichage du menu au format 16:9 sur un moniteur 4:3).
Avec un menu au format 16:9, vous spécifiez le mode de lecture sur un moniteur 4:3 : Panscan, Letterbox ou Panscan & Letterbox (le choix est laissé à l’utilisateur). Comme indiqué ci-avant, le mode Panscan est rarement utilisé et ne doit jamais être sélectionné sauf si la vidéo encodée contient des informations sur le vecteur Panscan.
Pour obtenir des informations sur les réglages de la taille d’image à utiliser lors de la création de menus au format 16:9, consultez la section “Explications relatives aux
différences de pixel dans les graphiques et la vidéo” à la page 90.
56 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Problèmes liés aux proportions du film
Même si le format 16:9 est relativement large, il ne l’est pas suffisamment pour contenir la totalité d’une image apparaissant dans un film hollywoodien. Aujourd’hui, deux proportions de film sont les plus répandues : les films normaux ont des proportions de 1,85:1, alors que les films Panavision ont des proportions de 2,35:1 (à titre indicatif, les films au format 16:9 ont des proportions de 1,78:1). S’il s’agit de titres normaux (ceux qui utilisent les proportions 1,85:1), un rognage peu important en mode Letterbox ou Panscan est nécessaire pour transférer le titre sur DVD. À l’inverse, s’il s’agit de titres Panavision, un rognage en mode Letterbox ou Panscan plus important est nécessaire. Vous devez procéder au rognage avant d’encoder la vidéo au format MPEG. Les spécifications DVD gèrent uniquement les proportions 4:3 et 16:9.
2.35:1 (Panavision)
1.85:1 (Film normal)
1.78:1 (16:9)
1.33:1 (4:3)
Ne soyez pas surpris si un film Panavision est lu en mode Letterbox sur un moniteur 16:9.

À propos de la vidéo MPEG

Le format MPEG (Moving Picture Experts Group) est un ensemble de formats de compression vidéo et audio permettant de créer des titres de grande qualité sur DVD. Il existe un large éventail de types et réglages MPEG ; prenez soin de sélectionner ceux qui sont compatibles DVD, avec la norme DVD (SD ou HD) que vous utilisez. DVD Studio Pro permet d’importer des ressources MPEG créées avec divers produits tiers. La section suivante offre une présentation générale du format MPEG, ainsi que des informations détaillées sur DVD Studio Pro et son encodeur intégré.

Encodage de données vidéo pour DVD

Selon les spécifications DVD-Vidéo, les films vidéo doivent être à un format MPEG compatible DVD. De nombreuses méthodes vous sont offertes pour convertir la vidéo au format MPEG.
DVD Studio Pro est livré avec un encodeur MPEG intégré, qui encode rapidement vos séquences QuickTime en fichiers MPEG -2 compatibles DVD. Pour plus d’informations, consultez la section “Utilisation de l’encodeur MPEG intégré” à la page 66.
Chapitre 2 Préparation des ressources 57
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Pour les sources analogiques, vous devez posséder une carte de capture vidéo informatique, afin de numériser votre vidéo. Selon le format de sortie de cette carte, vous devrez peut-être utiliser un transcodeur, afin de la convertir au format MPEG.
Fichiers MPEG élémentaires et multiplexés
Les structures de fichiers MPEG les plus fréquentes sont de deux types : élémentaire et multiplexé. Les fichiers élémentaires contiennent uniquement un flux de données, soit vidéo, soit audio. Les fichiers MPEG multiplexés, également appelés fichiers système, transport ou programme, contiennent de la vidéo et de l’audio combinés dans un même fichier.
Les fichiers MPEG importés directement dans DVD Studio Pro doivent être élémentaires. Vous pouvez également utiliser un utilitaire MPEG pour convertir des fichiers MPEG multiplexés en flux élémentaires. L’encodeur MPEG intégré convertit les fichiers QuickTime en flux MPEG élémentaires.
Lors de la création d’un projet HD, vous pouvez importer des flux HDV et H.264, les deux étant des flux QuickTime multiplexés.
Choix entre MPEG-1 et MPEG-2
Les spécifications DVD permettent d’utiliser la vidéo encodée en MPEG-1 ou en MPEG-2. En règle générale, les fichiers au format MPEG-1 sont de petite taille, mais d’une qualité moindre (redimensionnement des images occupant la moitié de l’écran en plein écran), alors que les fichiers au format MPEG-2 sont de plus grande taille et de meilleure qualité.
Le format MPEG-1 est généralement utilisé pour les titres pour lesquels la taille de
fichier est un facteur essentiel, destinés à être lus sur un ordinateur (et non sur un lecteur de DVD de salon).
À l’inverse, le format MPEG-2 est habituellement utilisé pour les titres DVD.
L’encodeur MPEG intégré encode la vidéo au format MPEG-2.
DVD Studio Pro utilise les ressources vidéo MPEG-1 et MPEG-2 de vos pistes de projet SD, dès lors qu’elles sont compatibles DVD. La vidéo MPEG-1 utilisée comme arrière-plan de menu est affichée en MPEG-2 D1 complet lors de la création du projet.
Important : les projets HD ne peuvent pas utiliser la vidéo MPEG-1.
Choix d’un débit pour les projets SD
Le débit détermine directement la taille du fichier, donc le nombre de minutes de données pouvant être placées sur un DVD. Les lecteurs de DVD SD gèrent des débits combinés allant jusqu’à 10,08 mégabits par seconde (Mbps), mais l’audio et les sous-titres doivent alors également être intégrés. Le débit vidéo ne doit pas dépasser 9,8 Mbps.
Remarque : certains lecteurs de DVD rencontrent des problèmes de lecture des vidéos utilisant des hauts débits continus. Dans ce cas, un effet peut apparaître lors de la lecture.
En règle générale, les débits utilisés pour la vidéo sont limités à environ 8 Mbps. Le débit MPEG1 est limité à 1,856 Mbps, alors que le débit classique atteint 1,15 Mbps.
58 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Le contenu vidéo détermine le débit que vous pouvez utiliser tout en conservant un niveau de qualité acceptable. La vidéo contenant peu d’animation fonctionne correctement à des débits faibles, alors que les débits plus élevés sont mieux adaptés au traitement de la vidéo en comportant beaucoup (un mouvement panoramique rapide de la caméra, par exemple).
Pour plus d’informations sur le choix d’un débit garantissant que l’ensemble du projet tiendra sur un DVD, consultez la section “S’assurer que le disque peut contenir
l’ensemble des données” à la page 41.
Choix d’un débit pour les projets HD
Le choix d’un débit pour une utilisation dans les projets HD est semblable à la même utilisation pour les projets SD, à quelques différences près.
Le débit global maximal pour les projets HD est de 30,24 Mbps. Si un projet HD peut utiliser à la fois des ressources vidéo SD et HD, le débit maximum que vous pouvez utiliser est différent pour chacun :
Ressources HD : 29,4 Mbps
Remarque : les ressources HD incluent les résolutions 480p et 576p.
Ressources SD : 15,0 Mbps
Méthodes d’encodage au format MPEG
Trois méthodes courantes d’encodage vidéo sont possibles : la méthode CBR (débit constant, également appelé une passe), VBR (débit variable) une passe et VBR deux passes.
Méthode CBR (une passe) : elle consiste à choisir un débit qui s’applique à toute la
vidéo, indépendamment de son contenu. Cette méthode présente un avantage : il est possible de connaître la taille du fichier encodé final avec précision. En ajustant le débit, vous garantissez que la vidéo tiendra sur le DVD. Cette méthode présente toutefois un inconvénient : le même débit est appliqué à toutes les vidéos, quel qu’en soit le contenu d’animation. Vous devez choisir un débit suffisamment élevé pour obtenir des résultats acceptables pour les scènes animées, même si elles ne constituent qu’une partie infime du film.
Méthode VBR une passe : elle consiste à choisir un débit de base et un débit maximal.
L’encodeur détecte la quantité d’animation présente dans la vidéo lors de l’encodage, puis ajuste le débit en fonction des scènes : celles comportant de l’animation utilisent un débit élevé (dans la limite du réglage maximal autorisé) et les scènes en comportant peu utilisent le débit de base, qui est moins élevé. L’inconvénient de cette méthode est que la qualité n’est pas aussi bonne qu’avec la méthode VBR à deux passes.
Chapitre 2 Préparation des ressources 59
Page 60
Méthode VBR deux passes : elle consiste à choisir un débit de base et un débit
maximal, à l’instar de la méthode VBR une passe. La différence réside dans le fait que l’encodage de la vidéo se déroule en deux passes. La première passe examine la vidéo pour connaître son contenu d’animation. La deuxième passe effectue l’encodage, en faisant varier le débit afin d’offrir de meilleurs résultats dans les scènes avec animation (en comparaison avec la méthode VBR à une passe). Cette méthode présente un inconvénient car la durée nécessaire à l’encodage est deux fois plus importante qu’avec la méthode VBR une passe.
Important : avec les méthodes VBR, le réglage de débit élémentaire détermine la taille
de fichier encodée. Le réglage de débit maximum n’a pas d’effet sur la taille des fichiers. En outre, les méthodes VBR sont les plus efficaces lorsque le débit maximum est le double du débit élémentaire, ou au moins de 1 à 3 Mbps supérieur au débit élémentaire.
L’encodeur MPEG intégré permet de sélectionner la méthode à utiliser.
Choix d’une résolution vidéo
La résolution détermine le nombre de pixels traités dans une image. Plus vous utilisez de pixels, plus l’image est détaillée. Notez que la plupart des lecteurs de DVD procèdent à la lecture en plein écran, indépendamment de la résolution choisie. La liste suivante répertorie les résolutions les plus couramment utilisées avec la vidéo aux formats MPEG-1 et MPEG-2 dans DVD Studio Pro.
Remarque : les menus doivent utiliser la vidéo MPEG-2 à résolution D1 complète. Si vous affectez toute autre résolution ou une ressource MPEG-1, la vidéo est transcodée au format MPEG-2 D1 complet lorsque vous créez le projet.
60 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Projets SD
Les projets SD peuvent utiliser les résolutions suivantes :
NTSC
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif. À l’exception de la résolution 352 x 240, toutes les résolutions sont au format MPEG-2 uniquement.
Résolution Fréquence
d’images
352 x 240 29,97i 4:3 Également appelé format SIF ; MPEG-1 ou MPEG-2
352 x 480 29,97i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
Proportions Remarques
PAL
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif. À l’exception de 352 x 288, toutes les résolutions sont au format MPEG-2 uniquement.
Résolution Fréquence
d’images
352 x 288 25i 4:3 Également appelé format SIF ; MPEG-1 ou MPEG-2
352 x 576 25i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
Proportions Remarques
Chapitre 2 Préparation des ressources 61
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Projets HD
Les projets HD peuvent utiliser les résolutions suivantes :
Remarque : la vidéo MPEG-1 n’est pas prise en charge.
NTSC
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif.
Fréquence
Résolution
352 x 240 29,97i 4:3 Également appelé format SIF
352 x 480 29,97i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 480 29,97i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
720 x 480 59,94p 16:9 HD uniquement, également appelé 480p ; anamorphosé
1280 x 720 59,94p 16:9 HD uniquement, également appelé 720p
1440 x 1080 29,97i 16:9 HD uniquement ; 16:9 est anamorphosé
1920 x 1080 29,97i 16:9 HD uniquement, également appelé 1080i
d’images
Proportions Remarques
PAL
Les fréquences d’images avec un “i” indiquent la méthode de balayage entrelacé ; celles avec un “p” indiquent la méthode de balayage progressif.
Fréquence
Résolution
352 x 288 25i 4:3 Également appelé format SIF
352 x 576 25i 4:3 Également appelé 1/2 D1
704 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 recadré ; 16:9 est anamorphosé
720 x 576 25i 4:3, 16:9 Également appelé D1 complet ; 16:9 est anamorphosé
720 x 576 50p 16:9 HD uniquement, également appelé 576p ; anamorphosé
1280 x 720 50p 16:9 HD uniquement, également appelé 720p
1440 x 1080 25i 16:9 HD uniquement ; 16:9 est anamorphosé
1920 x 1080 25i 16:9 HD uniquement, également appelé 1080i
62 Chapitre 2 Préparation des ressources
d’images
Proportions Remarques
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Fréquence d’images
Les projets NTSC DVD Studio Pro gèrent la fréquence d’images NTSC (29,97 images/ seconde) et les ressources à 23,976 images/seconde utilisant des résolutions vidéo NTSC. Les projets PAL gèrent la fréquence d’image PAL (25 images/seconde) et les ressources à 23,97 images/seconde utilisant des résolutions vidéo PAL. Vous pouvez définir la norme vidéo d’un projet dans l’onglet Général de l’inspecteur de disque ou dans la sous-fenêtre Projet des préférences de DVD Studio Pro.
Avertissement : vous ne pouvez pas combiner des ressources MPEG aux formats
NTSC et PAL dans un même projet.
Manipulation des réglages de GOP
L’identification de répétitions dans une image, mais également dans un groupe d’images constitue une des fonctionnalités principales de l’encodage MPEG. Une scène sans mouvement, à l’exception d’une voiture qui passe, contient de nombreuses répétitions dans le temps. Dans ce cas, une image complète unique peut fournir la majeure partie de la vidéo, les images suivantes ne traitant que les zones sujettes à des modifications. Chaque flux MPEG contient trois types d’images qui définissent la vidéo. Un réglage de groupe d’images (GOP) en définit le motif : les intra images (I), les images bidirectionnelles (B) et les images prédites (P).
Les images I, également appelées images de référence ou images clés, contiennent
l’intégralité de l’image en cours, sans faire référence aux images qui la précèdent ou qui la suivent. L’image I est le seul type d’image MPEG existant par elle-même, sans avoir besoin d’informations provenant d’autres images du GOP. Chaque GOP contient une image I, mais celle-ci n’est pas nécessairement la première image du GOP. Les images I constituent le type d’image MPEG le moins efficace, car elles nécessitent le plus d’espace disque. Les marqueurs d’une piste DVD ne peuvent être placés que sur des images I.
Les images P sont encodées à partir d’une image “prédite” qui repose sur l’image I ou
l’image P la plus proche en amont. Les images P sont également appelées images de référence, car les images B et P adjacentes peuvent y faire référence. Les images P
requièrent généralement beaucoup moins d’espace disque que les images I.
Les images B sont encodées à partir d’une interpolation des images I et P placées
avant et après elles. Les images B constituent le type d’image MPEG le plus efficace, car il nécessite l’espace disque le plus réduit. Bien qu’un GOP puisse commencer par une image B, il ne peut se terminer par une image de ce type.
L’encodage vidéo en MPEG sert à réduire la taille de fichier vidéo au maximum tout en conservant une qualité satisfaisante. Ce sont les images B et P qui assurent l’efficacité du format MPEG lors de la compression de vidéo en de si petits fichiers. Les images B ne contenant que des informations relatives aux changements qui se sont opérés dans les images, elles utilisent un espace disque beaucoup plus réduit que les images I.
Chapitre 2 Préparation des ressources 63
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Trois aspects entrent en ligne de compte dans le choix d’un réglage de GOP : le motif du GOP, sa durée et sont état “ouvert” ou “fermé”.
GOP fermés
(IBBP, 15 images)
PBBPB PB PBPIB BBB
:06 :07 :08 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18:04 :05
:09
Motif du GOP
Le motif du GOP détermine la proportion d’images P et B présentes dans un GOP. Les motifs IBP et IBBP sont les plus utilisés pour les DVD. Il n’est pas obligatoire d’utiliser les trois types d’images dans un motif. En effet, un motif IP est également utilisé dans des circonstances exceptionnelles.
Les motifs de GOP IBP et IBBP, combinés avec des durées de GOP plus longues, produisent les encodages les plus efficaces. Les motifs de GOP plus petits, ayant des durées de GOP plus courtes, fonctionnent mieux avec les vidéos comportant des mouvements rapides.
Certains encodeurs peuvent forcer l’ajout sporadique d’images I aux GOP d’un flux. Ces images I peuvent être placées manuellement par un utilisateur souhaitant repérer les changements vidéo soudains ou automatiquement par un encodeur qui détecte les changements de scène. Vous pouvez placer des marqueurs dans Final Cut Pro afin d’identifier des images spécifiques devant comporter une image I, pour une utilisation en tant que marqueur de chapitre ou pour identifier manuellement les zones avec beaucoup d’animations. Pour plus d’informations, consultez la section “Ajout de
marqueurs à votre vidéo” à la page 75.
L’encodeur MPEG intégré utilise un modèle GOP d’IBBP.
Durée de GOP
Les durées de GOP longues produisent des encodages de meilleure qualité en réduisant le nombre d’images I, mais sont moins recommandées pour les effets de courte durée, tels que les fondus rapides et les panoramiques rapides de la caméra.
DVD SD
La durée maximale d’un GOP pour les projets SD est de 18 images pour le format NTSC et de 15 images pour le format PAL. La durée minimale d’un GOP dépend du motif du GOP. A titre d’exemple, la durée d’un motif IP peut être de deux images seulement.
L’encodeur MPEG intégré utilise une longueur de GOP de 15 images pour les ressources SD au format NTSC et de 12 images pour les ressources SD au format PAL.
64 Chapitre 2 Préparation des ressources
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DVD HD
Étant donné que les projets HD peuvent utiliser à la fois des ressources vidéo entrelacées et progressives, ils présentent des maximums de longueur de GOP différents.
ressources entrelacées NTSC : 18 images par GOP
ressources progressives NTSC : 36 images par GOP
ressources entrelacées PAL : 15 images par GOP
ressources progressives PAL : 30 images par GOP
Remarque : la structure GOP des ressources 24p prend compte de la fréquence d’affichage et non de la fréquence d’encodage. Une ressource 24p encodée pour la lecture dans un projet NTSC présente une fréquence d’affichage de 29,97 images entrelacées (avec un maximum de 18 images par GOP) ou de 59,94 images progressives (avec un maximum de 36 images par GOP).
L’encodeur MPEG intégré utilise une longueur de GOP de 15 images pour le format NTSC et de 12 images pour le format PAL.
GOP ouverts ou fermés
Un GOP ouvert permet aux images B d’un GOP de consulter une image I ou P d’un GOP voisin. Les GOP ouverts sont plus efficaces, mais ne peuvent être utilisés avec des titres multi-angles ou à angles combinés. Un GOP fermé conserve toutes ses références et est autonome par rapport aux autres GOP. DVD Studio Pro fonctionne avec l’un ou l’autre de ces types de GOP pour les titres à angle unique, mais requiert des GOP fermés pour les titres multi-angles ou à angles combinés.
Il est important de savoir qu’un même motif peut produire des résultats différents s’il est utilisé avec un GOP ouvert ou fermé. Par exemple, l’encodeur MPEG intégré utilise un type de GOP fermé et commence son motif IBBP par une image I, alors que des encodeurs utilisant un GOP ouvert peuvent commencer par une image B. Dans ce cas, insérer une image B en premier est légèrement plus efficace. Si vous commencez par une image I, une image P supplémentaire doit être ajoutée en fin de GOP, car un GOP ne peut pas se terminer par une image B.
Questions relatives à la qualité d’ensemble
La qualité de l’encodage MPEG détermine la qualité du titre. S’efforcer d’obtenir le meilleur environnement d’encodage MPEG vaut vraiment la peine. Par exemple, commencez par utiliser les sources de la meilleure qualité qui soit. Les sources suivantes sont classées par ordre décroissant de qualité : sources numériques non-compressées, sources DV, puis sources Component analogiques. Parmi les autres formats analogiques, le format S-Vidéo (Y/C) est largement préférable au format Composite.
Chapitre 2 Préparation des ressources 65
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Vidéo bruyante
Une grande partie de la puissance de compression MPEG reposant sur la capacité à repérer les zones de l’image non modifiées entre deux images, une vidéo “bruyante” peut réduire l’efficacité de l’encodage MPEG. Bien que la vidéo puisse être identique entre deux images, des différences de son entre ces deux images sont détectées comme un changement dans la vidéo et nécessitent un nombre de bits plus important pour leur encodage. Un bruit important se traduit par un encodage médiocre, car les ressources d’encodage s’attachent à reproduire fidèlement le bruit.
Défauts de transcodage
Des défauts sont introduits chaque fois qu’une vidéo est transcodée en un autre format, par exemple lors du transcodage d’analogique en numérique ou du format DV au format MPEG-2. Le degré de visibilité de ces défauts dépend de la qualité du périphérique de transcodage et du contenu. L’étape de transcodage est certes inévitable, mais il est possible d’en minimiser les effets. Utilisez du matériel et des logiciels de la meilleure qualité possible et choisissez des produits compatibles entre eux et compatibles avec leurs formats respectifs.

Utilisation de l’encodeur MPEG intégré

Lorsque vous installez DVD Studio Pro, vous installez également un encodeur MPEG intégré.
L’encodeur MPEG intégré génère un flux vidéo MPEG-2 avec un motif GOP fermé et une taille de GOP fixe (15 images pour NTSC et 12 images pour PAL). Le flux vidéo MPEG exporté peut servir à des pistes multi-angles. Le fichier final présente l’extension “.m2v”.
Si le fichier à encoder contient de l’audio multiplexé avec la vidéo, l’audio est encodée en tant que fichier audio PCM et le nom du fichier vidéo lui est attribué, mais avec une extension “.aiff”. Pour plus d’informations sur les formats audio, consultez la section “Préparation de sources audio” à la page 82.
Transcodage avec l’encodeur MPEG intégré
Si vous importez une ressource QuickTime dont le format vidéo est différent du réglage en cours du projet, l’encodeur MPEG intégré effectue automatiquement un transcodage de la ressource du format vidéo du projet tout en l’encodant. Par exemple, si vous êtes en train de travailler sur un projet PAL et que vous importez accidentellement un fichier QuickTime NTSC, ce dernier est encodé en tant que ressource PAL, puis importé dans le projet.
Vous devez cependant être conscient que l’encodeur MPEG intégré n’est pas destiné à transcoder la vidéo d’une norme vidéo vers une autre, et les résultats que vous obtenez ne sont généralement pas adaptés à l’utilisation dans un projet. Compressor et divers produits tiers peuvent offrir de bons résultats de transcodage, ainsi que des fonctions spécialisées dans la conversion de formats vidéo.
66 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Configuration de l’encodeur MPEG intégré
Les préférences DVD Studio Pro contiennent les réglages qui déterminent la façon dont DVD Studio Pro utilise l’encodeur MPEG intégré.
Pour configurer l’encodeur MPEG intégré :
1 Choisissez Préférences dans le menu DVD Studio Pro. 2 Cliquez sur Encodage pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 3 Configurez les réglages dans la sous-fenêtre d’encodage. Pour obtenir des informations
sur les options figurant dans cette sous-fenêtre, consultez les sections suivantes.
4 Cliquez sur Appliquer pour activer les réglages, puis cliquez sur OK pour fermer
la fenêtre Préférences.
Préférences Encodage
La sous-fenêtre Encodage des préférences DVD Studio Pro contient deux onglets : MPEG-2 SD et MPEG-2 HD. Chaque onglet comporte les mêmes réglages, à l’exception des réglages de débit supérieurs autorisés sous l’onglet MPEG-2 HD.
Les réglages de l’onglet MPEG-2 SD sont automatiquement appliqués aux ressources vidéo QuickTime avec une résolution vidéo SD, et les réglages de l’onglet MPEG-2 HD sont appliqués aux ressources vidéo QuickTime avec la résolution vidéo HD. Les ressources QuickTime H.264 et HDV sont une exception, car elles sont déjà encodées correctement.
Réglages des onglets MPEG-2 SD et MPEG-2 HD
Proportions : sélectionnez les proportions de la vidéo à encoder. Vous devez être
conscient de certains problèmes :
Pour les ressources vidéo HD, seule la proportion 16:9 est prise en charge.
Pour les ressources vidéo SD, la sélection de 16:9 ne convertit pas la vidéo
à la proportion 16:9. Le fichier à encoder doit déjà être aux proportions 16:9 anamorphosé. Pour plus d’informations, consultez la section “Qu’est qu’une
ressource au format 16:9 ?” à la page 54.
Chapitre 2 Préparation des ressources 67
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Début : définit le timecode de début du flux MPEG encodé. Il est le plus souvent
paramétré de manière à correspondre au timecode de la vidéo d’origine, ce qui garantit que toute liste tenant compte du timecode (par exemple, une liste de chapitre, un fichier de positionnement de marqueur ou un fichier de sous-titre) correspond bien à la vidéo encodée.
Drop Frame : cochez cette case pour utiliser du timecode Drop Frame pour
les ressources utilisant la fréquence d’images NTSC.
Ordre de trame : choisissez l’ordre de trame (Haut ou Bas) qui correspond à la vidéo
en cours d’encodage. Dans d’autres produits, ce réglage est appelé réglage de dominance de champ. Chaque image vidéo NTSC ou PAL entrelacée est composée de deux champs, chacun contenant une ligne vidéo sur deux. Le champ haut est également appelé champ 2, champ supérieur, ou champ impair. Le champ bas est également appelé champ 1, champ inférieur ou champ pair. Si le réglage d’ordre de trame est incorrect, tout mouvement dans la vidéo apparaît très saccadé. La plupart des sources professionnelles et DV sont réglées sur une priorité champ 1 et doivent donc utiliser le réglage Bas. En cas de doute quant à l’ordre de trame de votre vidéo source, choisissez Auto pour que l’encodeur tente de déterminer l’ordre de trame automatiquement.
Remarque : le réglage Ordre de trame ne s’applique pas à la vidéo à balayage progressif.
Mode d’encodage : vous avez le choix entre trois modes d’encodage. Ils présentent
tous des avantages et des inconvénients.
Une passe : lorsque cette option est sélectionnée, l’encodeur utilise une méthode
d’encodage à débit constant (CBR).
VBR une passe : l’encodeur utilise une méthode d’encodage à débit variable (VBR)
une passe.
VBR deux passes : l’encodeur utilise une méthode d’encodage VBR (une passe pour
créer un profil d’animation de la vidéo et une seconde pour réaliser l’encodage). Pour plus d’informations sur les méthodes d’encodage, consultez la section “Méthodes d’encodage au format MPEG” à la page 59.
Remarque : le mode à une passe de l’encodeur MPEG intégré ajuste en fait légèrement le débit.
Débit : définit le débit pour la méthode d’encodage une passe et le débit de base pour
les méthodes d’encodage VBR une passe et VBR deux passes. Lors de l’utilisation de l’une des méthodes d’encodage VBR, vous ne pouvez pas définir le débit au-delà de 85 % du réglage Débit maximum. Pour plus d’informations, consultez la section “Choix d’un débit pour les projets SD” à la page 58.
Débit maximum : définit le débit maximal pouvant être utilisé au cours d’un encodage
VBR une passe ou VBR deux passes. Vous ne pouvez pas définir le réglage Débit maximum à une valeur inférieure au réglage Débit ou à 5 Mbps (valeur la plus élevée). Étant donné que les méthodes VBR sont les plus efficaces lorsque le débit maximum est le double du débit de base, ou au moins 1 à 3 Mbps supérieur au débit de base, le réglage Débit maximum est forcé à une valeur supérieure au réglage Débit.
68 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 69
Remarque : le réglage de débit maximal n’a aucune incidence sur la taille du fichier encodé (il ne fait que fixer la limite supérieure pouvant être utilisée lors de l’encodage).
Estimation d’animation : choisissez un réglage d’estimation d’animation qui assure
un juste équilibre entre qualité et vitesse d’encodage. Ce réglage contrôle le temps consacré à déterminer l’animation entre des images vidéo.
Bonne : il s’agit du réglage d’estimation d’animation le plus rapide. Cette option fournit
des résultats satisfaisants même en présence d’une grande quantité d’animation entre
les images, si le niveau d’animation entre les champs est minime d’une image à l’autre.
Par exemple, un métrage ayant fait l’objet d’une conversion de fréquence d’images ou
d’autres processus d’effets a tendance à comporter peu d’animation entre les champs.
Cette option doit en règle générale être utilisée avec le mode d’encodage une passe.
Meilleure : un bon réglage général d’estimation d’animation. Cette option fournit
des résultats satisfaisants, même avec des animations entrelacées complexes. Elle
est bien adaptée à la quasi-totalité des types de sources vidéo entrelacées, y
compris le métrage “tremblé” provenant de caméscopes portables grand-public.
En règle générale, il est recommandé d’utiliser l’option Meilleure avec les modes
VBR une passe et VBR deux passes.
Optimale : il s’agit de l’option d’estimation d’animation offrant la meilleure qualité
et il doit être utilisé pour les animations les plus complexes et les plus exigeantes
de sources entrelacées. L’encodage est plus lent qu’avec l’option Meilleure. En règle
générale, utilisez l’option Optimale pour maximiser la qualité lorsque vous utilisez
les modes VBR une passe ou VBR deux passes.
Réinitialiser d’après les valeurs d’origine : cliquez sur ce bouton pour restaurer les réglages
par défaut de l’onglet en cours.
Réglages en dehors des onglets
Méthode : sélectionnez le moment auquel vous souhaitez encoder la ressource.
Encodage en arrière-plan : l’encodage commence dès que vous importez la ressource.
L’encodage s’effectue en arrière plan et vous permet de continuer votre projet. Une
barre d’avancement apparaît dans la colonne État de l’onglet Ressources. Une fois
la procédure d’encodage terminée, la colonne État affiche Terminé. Pour plus
d’informations, consultez la section “Colonnes par défaut dans l’onglet Ressources
à la page 203.
Encoder sur la version : l’encodage ne commence pas tant que vous n’avez pas
terminé votre projet et créé les fichiers VIDEO_TS ou HVDVD_TS.
Remarque : l’avantage de l’option “Encodage d’arrière-plan” réside dans le fait que, une fois les ressources encodées, les versions encodées apparaissent dans le simulateur et dans le Visualiseur lors de la lecture d’une piste. Il est ainsi possible de voir la vidéo telle qu’elle s’affichera sur le DVD, et non la version QuickTime. Pour plus d’informations, consultez la section “S’agit-il de la version QuickTime ou MPEG
encodée ?” à la page 70.
Chapitre 2 Préparation des ressources 69
Page 70
Utilisation de l’encodeur MPEG intégré
En fonction du réglage Méthode situé dans les Préférences d’encodage, l’encodage des ressources vidéo peut commencer dès qu’elles sont ajoutées au projet ou attendre que le projet soit créé.
S’agit-il de la version QuickTime ou MPEG encodée ?
Lorsque vous importez des ressources QuickTime et que vous les affectez à des éléments de votre projet, il peut être important de savoir si vous voyez la version QuickTime originale de la ressource ou la version encodée MPEG dans le Visualiseur ou le Simulateur. L’affichage de la version MPEG encodée présente l’avantage de vous permettre de voir la vidéo telle qu’elle apparaîtra lors de la lecture du DVD. L’inconvénient de voir la version MPEG encodée est que la vidéo doit d’abord être encodée.
Le réglage Méthode dans la sous-fenêtre Encodage des préférences DVD Studio Pro contrôle si les versions encodées des ressources peuvent être disponibles lorsque vous créez le projet. Avec l’option “Encodage d’arrière-plan” sélectionnée, vous pouvez voir les versions encodées des ressources dès leur encodage. Avec l’option “Encoder lors de la création”, vous ne pouvez pas voir les versions encodées tant que vous n’avez pas créé le projet.
DVD Studio Pro utilise certaines règles pour déterminer si la version QuickTime originale de la ressource ou la version MPEG encodée doit être affichée :
Lorsque vous affichez une ressource à partir de l’onglet Ressources du Visualiseur,
vous voyez la version QuickTime, que la version encodée soit disponible ou non.
Lorsque vous affichez une ressource à partir de l’éditeur de piste, vous voyez la
version encodée (si elle est disponible). C’est également vrai lors de l’affichage de la piste dans le simulateur.
Lorsque vous affichez une ressource dans l’éditeur de menu, vous voyez la version
QuickTime, que la version encodée soit disponible ou non. C’est également vrai lors de l’affichage du menu dans le simulateur.
Les réglages Préférences d’encodage en cours sont affectés à toute ressource vidéo QuickTime importée dans DVD Studio Pro. Si vous les modifiez après avoir importé une ressource vidéo QuickTime, ces modifications ne sont appliquées qu’aux nouvelles ressources importées (elles ne le sont pas aux ressources déjà présentes).
Vérification et modifications des réglages d’encodage
Si votre projet contient à la fois des ressources aux formats 4:3 et 16:9 ou s’il comporte des ressources que vous souhaitez encoder différemment, assurez-vous d’avoir paramétré les réglages de Préférences d’encodage avant d’importer les ressources. Vous pouvez vérifier et modifier les réglages d’encodage de ressources importées.
70 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 71
Pour modifier les réglages d’encodage après l’importation d’une ressource, effectuez l’une des opérations suivantes :
m
Sélectionnez la ressource, puis choisissez Réglages d’encodage dans le menu Fichier.
m
Dans l’onglet Ressources, cliquez sur la ressource en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Réglages d’encodage dans le menu contextuel.
m
Dans l’onglet Ressources, sélectionnez la ressource, puis appuyez simultanément sur les touches Commande et E.
La zone de dialogue Réglages d’encodeur apparaît avec les mêmes réglages que ceux de la sous-fenêtre Préférences d’encodage, un réglage Résolution étant ajouté aux projets HD. Lorsque la méthode “Encodage en arrière-plan” est sélectionnée et que vous apportez une quelconque modification dans cette boîte de dialogue, l’un des deux cas suivants se produit :
Si vous modifiez le réglage de débit, le fichier en cours d’encodage est abandonné, qu’il
soit terminé ou non, et l’encodeur commence à traiter un nouveau fichier. Vous pouvez ainsi comparer la qualité de deux débits. Si vous décidez de poursuivre l’encodage du fichier partiellement terminé, vous pouvez définir le débit (et tous les autres réglages, si vous avez apporté des modifications) à la valeur utilisée ; l’encodeur poursuit alors l’encodage.
Remarque : si les fichiers encodés sont en cours d’écriture sur le projet, ils sont effacés, que vous modifiez ou non le réglage de débit.
Si vous ne modifiez pas le réglage de débit, la ressource d’origine est supprimée, que
l’encodage du fichier soit terminé ou non, et un nouveau fichier encodé est créé. Par exemple, si vous souhaitez voir la différence entre les modes VBR une passe et VBR deux passes et si vous souhaitez conserver les fichiers des deux sessions d’encodage, vous devez renommer ou déplacer le fichier encodé en VBR une passe avant de procéder à un nouvel encodage avec les réglages VBR deux passes.
Si la méthode “Encoder sur version” est sélectionnée, ces modifications s’appliquent une fois votre projet créé.
Réglages d’encodage dans les projets HD
Étant donné qu’un projet HD peut utiliser des ressources avec un large éventail de résolutions vidéo, la zone de dialogue Réglages d’encodeur contient un menu local Résolution qui affiche la résolution de la ressource. Vous pouvez également changer la résolution vidéo d’une ressource en choisissant un réglage dans le menu local Résolution.
Remarque : les ressources de résolution SD (720 x 480i et 720 x 576i) dans les projets HD peuvent utiliser un débit maximum de 15 Mbps. Le réglage Débit dans la zone de dialogue Réglages d’encodeur ne va pas au-delà de 15 Mbps lorsqu’une résolution SD est choisie.
Important : l’encodage d’une ressource à une résolution autre que sa résolution native
peut entraîner l’apparition de défauts inacceptables dans la vidéo.
Chapitre 2 Préparation des ressources 71
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Attribution d’un nom aux fichiers encodés
Lorsque vous importez des ressources vidéo QuickTime dans DVD Studio Pro, l’encodeur MPEG intégré nomme les fichiers encodés de la façon suivante :
La première moitié du nom correspond au nom complet du fichier d’origine,
extension incluse.
La seconde comporte trois parties : le format vidéo (NTSC ou PAL), le débit d’encodage
(indiqué sous la forme d’un nombre à quatre chiffres) et l’extension “.m2v”.
Par exemple, si vous importez une ressource nommée “Programme principal.mov” et utilisez le format NTSC et un débit de 5,5 Mbps, le nom du fichier encodé en MPEG sera “Programme principal.mov_NTSC_5500.m2v”.
Les fichiers audio créés par l’encodeur AIFF intégré utilisent le nom du fichier d’origine avec une extension “.aiff” supplémentaire.

Encodage de vidéo pour des pistes multi-angles

DVD Studio Pro gère les vidéos multi-angles et à angles combinés. Les pistes vidéo multi-angles peuvent comporter jusqu’à huit flux vidéo secondaires, d’une durée identique à celle du flux vidéo principal (soit un total de neuf flux vidéo par piste). Avec la vidéo à angles combinés, la durée des flux secondaires est inférieure à celle du flux principal. C’est la raison pour laquelle il n’est possible de disposer de flux secondaires qu’aux emplacements où ces derniers sont nécessaires, ce qui permet d’économiser de l’espace disque. Dans les deux cas, l’utilisateur peut naviguer d’un angle à l’autre au moyen du bouton de contrôle à distance Angle.
Les différents encodeurs MPEG pouvant générer des structures de GOP légèrement différentes, il est recommandé d’utiliser le même encodeur pour tous les flux.
Remarque : naviguer d’un angle à un autre lors de la lecture d’un DVD n’a d’incidence que sur la lecture vidéo. L’audio demeure sur le flux actuellement sélectionné.
Remarques complémentaires sur les pistes à angles combinés
Les pistes à angles combinés permettent d’envisager des scénarios de lecture très intéressants. L’illustration ci-dessous indique une piste comportant deux sections proposant trois angles différents, la lecture étant réglée sur l’angle 3.
Angle
72 Chapitre 2 Préparation des ressources
Piste à angles combinés avec le flux 3 en cours de lecture
1 2 3 4
Page 73
Les remarques supplémentaires suivantes doivent être prises en compte lors de la création d’une piste à angles combinés :
Sur une piste, vous pouvez utiliser des marqueurs pour définir plusieurs sections
afin d’utiliser des angles supplémentaires, mais chaque section doit contenir le même nombre de flux. Par exemple, vous ne pouvez pas avoir au début de la piste une section comportant deux flux secondaires et, plus loin sur la piste, une section comportant trois flux secondaires. Les deux sections doivent comporter soit deux, soit trois flux chacune.
Les sections comportant des angles secondaires peuvent avoir des longueurs
différentes mais tous les flux à l’intérieur d’une section donnée doivent avoir la même longueur. Par exemple, vous pouvez avoir, au début de la piste, une section à angles combinés de 10 secondes et une deuxième section à angles combinés de 20 secondes. Tous les flux secondaires de la première section à angles combinés doivent durer 10 secondes ; tous les flux secondaires de la deuxième section à angles combinés doivent durer 20 secondes.
Il n’est pas possible d’utiliser des images fixes dans les flux V2 à V9. Vous pouvez utiliser
des images fixes dans le flux V1 à condition qu’elles se trouvent à l’extérieur des zones à angles combinés (les emplacements occupés par de la vidéo dans les flux V2 à V9).
Conditions applicables aux flux MPEG des vidéos multi-angles et vidéos à angles combinés
L’encodeur MPEG intégré génère des flux qui satisfont aux critères pour une utilisation multi-angles et à angles combinés :
Les flux des pistes multi-angles doivent tous avoir la même durée. Dans le cas
des pistes à angles combinés, tous les flux secondaires de chaque section à angles combinés doivent avoir la même durée.
Tous les flux doivent avoir la même résolution et la même fréquence d’images.
La durée et le motif d’un GOP (groupe d’images) doivent être communs à tous les
flux (angles). Si vous n’utilisez pas l’encodeur MPEG intégré, utilisez un encodeur permettant de désactiver la fonction de détection de scène.
Tous les GOP doivent être fermés. Si vous utilisez un GOP ouvert, le passage d’un flux
à un autre ne s’effectue pas correctement.
Utilisation de Final Cut Pro et de Compressor
Hormis les marqueurs de chapitre et de compression qu’il vous est possible d’ajouter manuellement à un plan vidéo dans Final Cut Pro et Final Cut Express, des marqueurs de compression sont ajoutés automatiquement à chaque point de montage.
Les marqueurs de chapitre et de compression ajoutés manuellement (également appelés marqueurs nommés) sont traités par l’encodeur MPEG intégré et par Compressor. Assurez-vous d’ajouter des marqueurs de chapitre et de compression exactement aux mêmes endroits dans chaque plan vidéo que vous envisagez d’utiliser pour une piste multi-angles ou à angles combinés.
Chapitre 2 Préparation des ressources 73
Page 74
L’encodeur MPEG intégré ignore les marqueurs de compression automatique, car ils peuvent modifier la structure GOP et rendent le plan inutilisable pour les pistes multi-angles et à angles combinés.
Vous pouvez paramétrer Compressor pour qu’il traite les marqueurs de compression automatiques ou qu’il les ignore. La sous-fenêtre Extras des préréglages MPEG-2 de Compressor comprend une case “Inclure les marqueurs de chapitre uniquement”. Cochez cette case pour forcer Compressor à ignorer les marqueurs de compression automatiques si les plans en cours d’encodage sont destinés à une piste à angles combinés ou multi-angles. Pour plus d’informations sur les marqueurs de compression, consultez la section “Utilisation de marqueurs de compression pour l’amélioration de
l’encodage MPEG” à la page 76.
Débits maximaux pour les pistes à angles combinés et multi-angles
Le débit maximal pour une piste multi-angle ou à angles combinés diffère de celui d’autres pistes. La spécification DVD exigeant le multiplexage des flux vidéo, le nombre de flux vidéo détermine le débit vidéo maximum pouvant être employé. Voici une liste de débits combinés maximum (flux vidéo le plus élevé + tous les flux audio + tous les flux de sous-titre) que vous pouvez utiliser pour chaque piste multi-angle et à angles combinés :
Projets SD
5 angles ou moins : 8 Mbps maximum pour le débit combiné de la piste
6 à 8 angles : 7,5 Mbps maximum pour le débit combiné de la piste
9 angles : 7 Mbps maximum pour le débit combiné de la piste
Projets HD
2 à 9 angles : 24 Mbps maximum pour le débit combiné de la piste
Important : lors du calcul du débit combiné d’une piste, vous devez uniquement
ajouter le débit d’un flux vidéo, mais il doit s’agir du flux avec le débit le plus élevé.
74 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 75

Ajout de marqueurs à votre vidéo

Vous pouvez ajouter des marqueurs à vos pistes dans l’éditeur de piste de DVD Studio Pro. Ces marqueurs ont de multiples usages, le plus répandu étant de fournir un emplacement dans une piste auquel un bouton d’un menu d’index de chapitre peut être lié.
Les applications de montage vidéo Apple (Final Cut Pro, Final Cut Express et iMovie) vous permettent d’ajouter des marqueurs lors du montage de la vidéo. Vous pouvez également ajouter des marqueurs à l’aide de Compressor. Deux types de marqueurs sont particulièrement importants pour DVD Studio Pro :
Marqueurs de chapitre : DVD Studio Pro peut importer ces marqueurs et les afficher
dans l’éditeur de piste.
Marqueurs de compression : l’encodeur MPEG intégré utilise ces marqueurs pour
placer des images I personnalisées dans le fichier encodé au format MPEG.
Étant donné que DVD Studio Pro peut importer des marqueurs de chapitre ajoutés dans Final Cut Pro, Final Cut Express, iMovie et Compressor, vous pouvez choisir de créer les marqueurs dans le processus de montage, de compression ou de création de DVD. Lorsque vous importez de la vidéo comportant des marqueurs de chapitres dans DVD Studio Pro, la position du marqueur et le nom que vous lui avez attribué apparaissent dans l’éditeur de piste. Les marqueurs peuvent alors être édités dans DVD Studio Pro exactement comme si vous les y aviez créés manuellement.
Remarque : les marqueurs intégrés aux fichiers MPEG encodés avec la version DVD Studio Pro 4 de l’encodeur MPEG intégré ne sont pas compatibles avec les versions 1.X de DVD Studio Pro.
Positionnement précis de marqueurs de chapitre exactement à l’endroit souhaité
L’ajout de marqueurs dans Final Cut Pro, Final Cut Express, iMovie ou Compressor offre un avantage potentiellement important qui vous permet de les positionner sur l’image exacte où vous souhaitez qu’elles apparaissent.
Les marqueurs ajoutés à une piste dans DVD Studio Pro ne peuvent être placés que sur des limites de GOP. Ceci signifie que vous serez souvent dans l’incapacité de les placer exactement à l’endroit souhaité. Lorsque vous positionnez les marqueurs au moyen d’un système de montage vidéo, l’encodeur MPEG intégré force automatiquement une image I à cet emplacement. Une limite de GOP est positionnée avec précision sur chaque marqueur et le marqueur est parfaitement placé. Les marqueurs placés dans Compressor avant que ce dernier ne soit utilisé pour l’encodage de la vidéo sont eux-aussi parfaitement placés.
Chapitre 2 Préparation des ressources 75
Page 76
Utilisation de marqueurs de compression pour l’amélioration de l’encodage MPEG
L’encodage MPEG repose sur le placement d’images I, d’images P et d’images B dans un GOP (consultez la section “Manipulation des réglages de GOP” à la page 63). Les images I encodent une image complète, tandis que les images P et les images B n’encodent que les parties de l’image qui changent entre les images I. Lorsqu’ un changement soudain de contenu vidéo survient sur une image P ou B, par exemple une coupe donnant sur une nouvelle scène, le résultat généré par l’encodeur MPEG est susceptible de comporter de nombreux défauts jusqu’à ce qu’il atteigne l’image I suivante.
L’encodeur MPEG intégré utilise des marqueurs de compression pour forcer une image I sur une image précise lors de l’encodage, ce qui modifie la structure du GOP voisin et permet de garantir que l’encodage reste compatible DVD.
L’ajout de marqueurs de compression à des emplacements de la vidéo où se produisent des transitions soudaines peut entraîner de meilleurs encodages MPEG lors de l’utilisation de l’encodeur MPEG intégré. Les marqueurs de compression peuvent être placés manuellement dans Final Cut Pro et dans Final Cut Express. Comme pour les marqueurs de chapitre, une image I est forcée sur leur emplacement. La différence réside dans le fait que les marqueurs de compression ne sont pas importés dans DVD Studio Pro en tant que marqueurs de chapitre et qu’ils ne sont pas décomptés des 99 marqueurs de chapitre possibles pour chaque piste.
Remarque : Final Cut Pro ajoute automatiquement des marqueurs de compression à chaque point de montage. Ceux-ci ne sont pas traités lorsque vous encodez la vidéo à l’aide de l’encodeur MPEG intégré. Seuls les marqueurs de compression ajoutés manuellement dans Final Cut Pro sont traités. Consultez la section “Utilisation de
Final Cut Pro et de Compressor” à la page 73, pour obtenir des informations sur
ces marqueurs et sur Compressor.
76 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 77
À propos des marqueurs ajoutés dans un système de montage externe
Certaines remarques importantes relatives à l’ajout de marqueurs de chapitre et de compression dans un système de montage vidéo externe sont indiquées :
Les pistes DVD peuvent gérer 99 marqueurs de chapitre au maximum. Les marqueurs
de compression n’étant utilisés que lors du processus d’encodage MPEG, ils ne sont pas décomptés des 99 marqueurs. Étant donné que DVD Studio Pro permet l’ajout de plusieurs ressources à une même piste, vous devez garder à l’esprit que la limite de 99 marqueurs s’applique au nombre total de marqueurs pour l’ensemble des ressources de cette piste.
Les marqueurs ne peuvent être placés à moins d’une seconde les uns des autres
ou dans la seconde qui suit le début et précède la fin d’un plan dans l’éditeur. L’encodeur est alors en mesure de modifier les structures de GOP de cette zone pour recevoir l’image I ajoutée.
Si vous envisagez d’utiliser une ressource vidéo pour créer une piste à angles
combinés ou multi-angles, tous les flux vidéo doivent disposer de structures MPEG identiques. Si vous ajoutez des marqueurs de chapitre ou de compression à un flux, vous devez les placer exactement au même endroit dans les autres flux.
Ajout et configuration de marqueurs dans Final Cut Pro et Final Cut Express
Final Cut Pro et Final Cut Express, vous offrent la possibilité d’ajouter des marqueurs dans un plan ou une séquence. Si vous prévoyez d’exporter les marqueurs pour les utiliser dans DVD Studio Pro, il est essentiel de les placer correctement.
Si vous exportez un plan en le sélectionnant dans le navigateur, les marqueurs
de chapitre et de compression peuvent être exportés.
Si vous exportez une séquence en la sélectionnant dans le navigateur ou dans
la Timeline, seuls les marqueurs de cette séquence sont exportés (les marqueurs figurant dans les plans sont ignorés).
Pour plus d’informations sur l’ajout de marqueurs à des plans et des séquences, consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. Les instructions suivantes sont données en partant du principe que vous connaissez déjà Final Cut Pro et Final Cut Express.
Remarque : les instructions suivantes concernent Final Cut Pro 4 à Final Cut Pro 5, ainsi que toutes les versions de Final Cut Express. Si vous utilisez une version différente de Final Cut Pro, vous pouvez disposer de différents choix.
Chapitre 2 Préparation des ressources 77
Page 78
Pour configurer un marqueur dans Final Cut Pro :
1 Sélectionnez le marqueur, puis ouvrez la zone de dialogue Modifier marqueur.
2 Saisissez un nom pour le marqueur.
Ce nom apparaît dans l’éditeur de piste de DVD Studio Pro et peut être utilisé comme texte de bouton.
3 Cliquez sur Ajouter un marqueur de chapitre ou Ajouter un marqueur de compression.
Le texte est ajouté dans la zone Commentaire.
Dans DVD Studio Pro, seuls les marqueurs de chapitre apparaissent. Étant donné que chaque marqueur de chapitre force une image I à cet emplacement, il est inutile d’ajouter les deux types de marqueurs.
Pour exporter un film Final Cut Pro ou Final Cut Express comportant des marqueurs :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes :
Si vous exportez un plan comportant des marqueurs, sélectionnez-le dans
le navigateur.
Si vous exportez une séquence comportant des marqueurs, sélectionnez-la dans
le navigateur ou la Timeline.
2 Choisissez Fichier > Exporter > Séquence QuickTime.
78 Chapitre 2 Préparation des ressources
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La zone de dialogue Enregistrer apparaît.
3 Choisissez le type de marqueur à exporter dans le menu local Marqueurs.
Choisissez Marqueurs DVD Studio Pro pour exporter à la fois les marqueurs de compression et les marqueurs de chapitre, ou choisissez le type (compression ou chapitre) que vous souhaitez exporter.
4 Assurez-vous que tous les autres réglages sont corrects, puis cliquez sur Enregistrer.
Ajout de marqueurs dans iMovie
Vous pouvez ajouter jusqu’à 36 marqueurs de chapitre dans un film iMovie. Ces marqueurs peuvent être utilisés par iDVD ou DVD Studio Pro.
Remarque : les instructions suivantes s’appliquent à iMovie 4 et iMovie HD.
Chapitre 2 Préparation des ressources 79
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Pour ajouter des marqueurs de chapitre dans iMovie :
1 Montez le film dans iMovie.
2 Cliquez sur le bouton iDVD.
3 Dans le défileur ou la Timeline, placez la tête de lecture sur l’endroit où vous souhaitez
insérer un marqueur de chapitre.
Remarque : les marqueurs ne peuvent être placés à moins d’une seconde les uns des autres ou dans la seconde qui suit le début et précède la fin du film.
4 Cliquez sur Ajouter chapitre dans la sous-fenêtre iDVD.
Un marqueur est ajouté au niveau de la tête de lecture et une entrée est ajoutée dans la sous-fenêtre iDVD. L’entrée affiche la position du marqueur, son nom et son timecode.
5 Saisissez un nom pour le marqueur dans la sous-fenêtre iDVD.
Par défaut, le nom du projet est attribué au marqueur. Étant donné que ces noms sont importés dans DVD Studio Pro et servent à identifier les marqueurs et à nommer les boutons, assurez-vous de saisir un nom correct pour chaque marqueur.
6 Ajoutez si nécessaire des marqueurs supplémentaires, 36 marqueurs au maximum.
7 Enregistrez le projet.
L’enregistrement d’un projet iMovie crée un film de référence contenant les montages et les marqueurs. C’est ce film de référence, qui porte le même nom que le projet, que vous devez importer dans DVD Studio Pro. La façon dont vous procédez varie selon que vous utilisez iMovie 4 ou iMovie HD.
iMovie 4 place le film dans le dossier du projet. Vous importez le film à l’aide
des mêmes méthodes que l’importation des autres ressources.
iMovie HD enregistre le projet en tant que package. Dans ce cas, vous importez le
projet iMovie HD à l’aide des mêmes méthodes que l’importation d’autres ressources, et le film apparaît automatiquement sous l’onglet Ressources.
80 Chapitre 2 Préparation des ressources
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À propos de la vidéo H.264

Vous pouvez utiliser le format vidéo H.264, également appelé MPEG-4 partie 10, ainsi que le codec AVC (Advanced Video Codec) dans vos projets HD. L’encodeur H.264 est deux fois plus efficace que l’encodeur MPEG-2 standard. En comparaison avec l’encodage avec MPEG-2, cela signifie qu’avec l’encodeur H.264 :
Vous pouvez utiliser un débit inférieur pour obtenir la même qualité, ce qui donne
lieu à des fichiers plus petits.
Vous pouvez utiliser le même débit et obtenir une qualité supérieure avec la même
taille de fichier.
Si DVD Studio Pro n’inclut pas d’encodeur H.264 intégré, Compressor inclut des préréglages spécialement destinés à une utilisation dans les projets HD. Vous pouvez modifier ces préréglages en fonction de vos besoins spécifiques.

Débits H.264

La procédure de choix d’un débit pour la vidéo H.264 est similaire au choix d’un débit pour la vidéo MPEG-2 (plus le débit est élevé, meilleure est la qualité, mais plus l’espace disque requis est important). En général, vous pouvez utiliser des débits inférieurs à ceux que vous utiliseriez avec un encodeur MPEG-2.
Si les débits maximaux que vous pouvez utiliser sont identiques à la vidéo MPEG-2, les débits minimaux sont inférieurs.
Format vidéo Plage MPEG-2 Plage H.264
Définition standard 2,0 Mbps à 15,0 Mbps 0,5 Mbps à 15 Mbps
Haute définition 2,0 Mbps à 29,4 Mbps 1,5 Mbps à 29,4 Mbps

Fréquence de synchronisation des images H.264

L’encodeur H.264 dans Compressor contient un réglage de synchronisation des images. Ce réglage définit la fréquence à laquelle l’encodeur place une image clé, semblable à une image I MPEG-2, dans le flux. La valeur est indiquée en secondes, avec des incréments d’une demi-seconde. La plage est comprise entre 0,5 seconde et 5,0 secondes.
Plus la valeur de synchronisation d’image est faible, plus le nombre d’images clés placées dans le flux est élevé, ce qui donne une qualité supérieure, mais avec une taille de fichier supérieure. Les valeurs plus élevées donnent un fichier plus petit, mais avec une qualité réduite.
Le réglage de synchronisation d’image n’affecte pas l’emplacement où vous pouvez placer les marqueurs dans l’éditeur de piste. En raison de la structure du flux H.264, vous pouvez positionner un marqueur environ toutes les demi secondes.
Chapitre 2 Préparation des ressources 81
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Préparation de sources audio

Les spécifications DVD-Vidéo imposent des limites sur les types de formats audio pouvant être inclus dans un DVD, mais également sur le mixage de différents types d’audio dans une piste ou un ensemble de menus. Par ailleurs, certains formats sont obligatoires pour créer un disque aux normes DVD.

Formats audio non gérés par les spécifications DVD

Si vous importez un format audio qui n’est pas pris en charge par la spécification DVD, DVD Studio Pro utilise automatiquement l’encodeur AIFF pour transcoder le fichier audio dans un fichier au format AIFF non compressé. Par exemple, si vous importez un fichier MP-3 (format non géré par les spécifications DVD), DVD Studio Pro crée un fichier AIFF à partir du fichier MP-3, qui sera utilisé par votre projet.
Remarque : étant donné qu’un fichier AIFF n’est pas compressé, sa taille est beaucoup plus importante que celle du fichier MP-3 d’origine. Si vous manquez d’espace disque, vous pouvez utiliser l’encodeur AC-3 de l’application Compressor pour transcoder le fichier AIFF au format Dolby Digital AC-3. Pour plus d’informations, consultez la section “Audio Dolby Digital AC-3” à la page 84.
Utilisation de fichiers audio AAC provenant de la boutique musicale en ligne iTunes
DVD Studio Pro est capable d’importer et d’utiliser des fichiers audio au format AAC provenant de la boutique musicale en ligne iTunes Music Store dès lors que l’ordinateur sur lequel ils se trouvent est autorisé à les utiliser. Si vous importez des fichiers d’iTunes Music Store que l’ordinateur n’est pas autorisé à utiliser, DVD Studio Pro devient silencieux lorsqu’il arrive à ces fichiers. De même, si vous sélectionnez et essayez de lire un fichier d’iTunes Music Store que l’ordinateur n’est pas autorisé à lire dans l’onglet Audio de la Palette, DVD Studio Pro devient silencieux. Comme avec les fichiers MP-3, les fichiers AAC sont convertis en fichiers AIFF.

Formats audio gérés par les spécifications DVD et par DVD Studio Pro

Les formats audio suivants sont gérés par la spécification DVD et peuvent être importés dans DVD Studio Pro sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’encodeur AIFF intégré.
Audio couche 2 MPEG-1
Audio Dolby Digital (AC-3) (mono jusqu’à six canaux)
Audio DTS multicanal (preview non géré)
Audio WAVE (audio PCM non compressé Windows ; le format audio Windows
le plus répandu)
82 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 83
Audio PCM (audio de modulation par impulsion et encodage “brut” ; semblable
à WAVE, mais ne comporte pas “d’en-tête” et autres informations de fichier)
Audio AIFF (Audio Interchange File Format - audio PCM non compressé ; format
audio Macintosh le plus répandu)
Remarque : lorsque vous importez des fichiers audio compatibles DVD, DVD Studio Pro n’importe que les fichiers élémentaires et non ceux qui sont multiplexés. Pour plus d’informations, consultez la section “Fichiers MPEG élémentaires et multiplexés” à la page 58.
Audio PCM non compressé
L’audio non compressé est souvent désigné par PCM, même si les fichiers présentent généralement une extension “.wav” ou “.aif”. Les spécifications DVD gèrent l’audio PCM non compressé à des tailles d’échantillonnage de 16 bits et de 24 bits et des fréquences d’échantillonnage de 48 kHz ou 96 kHz. Ce format d’audio est entièrement compatible avec tous les lecteurs de DVD à travers le monde et offre une meilleure qualité que l’audio issu de la compression de données. L’audio PCM présente toutefois un inconvénient : comparées aux formats audio compressés, les tailles de fichiers sont relativement élevées.
Formats audio compressés
Le support DVD utilise de l’audio issu de la compression de données (et non pas d’une compression sonore) pour deux raisons :
Pour délivrer un son surround (5.1) discret.
Pour préserver la bande passante et l’espace disque, ce qui alloue plus de place à la
vidéo. Ceci est en particulier valable pour les contenus de longue durée, tels que les longs métrages, et quand la taille de disque choisie est le DVD-5 (le plus petit des DVD).
L’audio destiné aux DVD issu de la compression de données se présente sous un petit nombre de formes (voir la description ci-après).
Audio couche 2 MPEG-1
Dans le cas des produits DVD au format PAL, l’audio couche 2 MPEG-1 est compatible avec tous les lecteurs. Dans les cas des marchés NTSC (Amérique du Nord, Japon), la plupart des lecteurs de DVD (mais pas tous) gèrent la lecture de l’audio couche 2 MPEG-1. Si vous créez des titres NTSC qui utilisent de l’audio MPEG, sachez que des problèmes peuvent survenir lors de la lecture sur certains lecteurs.
Si vous souhaitez vous assurer que votre audio compressé est compatible avec tous les lecteurs NTSC, il est recommandé d’utiliser le format AC-3. Pour obtenir des informations sur l’encodage et la création avec de l’audio au format AC-3, consultez la section suivante.
Chapitre 2 Préparation des ressources 83
Page 84
Audio Dolby Digital AC-3
L’utilisation du format audio AC-3 dans vos productions DVD se justifie pour deux raisons essentielles :
Pour bénéficier du son surround 5.1 (cinq haut-parleurs principaux complétés par
un caisson de basses, soit un total de six canaux audio), géré par le format AC-3 mais ni par le format couche 2 MPEG-1 ni par le format PCM.
Pour générer de l’audio compressé stéréo entièrement compatible avec tous les
lecteurs de DVD des marchés NTSC d’Amérique du Nord et du Japon. Des problèmes de compatibilité peuvent survenir sur les anciens lecteurs de DVD dans les pays qui utilisent le PAL.
Vous pouvez utiliser l’encodeur AC-3 de Compressor pour encoder tout son stéréo en son surround 5.1. Consultez la section “Preview de l’audio AC-3 et DTS” à la page 84 pour plus d’informations sur l’écoute d’audio surround.
Audio DTS
DTS (Digital Theatre Systems) est un format alternatif pour l’audio surround. DVD Studio Pro peut importer et utiliser des fichiers audio DTS.
DVD Studio Pro prend en charge l’audio DTS ES pouvant comporter jusqu’à 6.1 canaux, ainsi que l’audio utilisant une fréquence d’échantillonnage de 96 kHz et une taille d’échantillon de 24 bits.
Important : tout l’audio DTS importé dans DVD Studio Pro doit utiliser le format
de fichier compacté, avec l’extension “.cpt”.
Consultez “Preview de l’audio AC-3 et DTS” à la page 84 pour plus d’informations sur l’écoute d’audio surround.
Preview de l’audio AC-3 et DTS
Dans la plupart des cas, le meilleur moyen de vérifier l’audio AC-3 et DTS est de graver un disque pouvant être lu sur un lecteur de DVD gérant le format correspondant. Si vous lisez l’audio sur votre ordinateur en utilisant sa prise en charge audio intégrée, voici ce qui se passe :
Lorsque vous lisez de l’audio AC-3 à partir de l’onglet Ressources, l’un des éditeurs
(éditeur de piste, de scénario, de diaporama ou de menu), ou le Simulateur, l’audio est automatiquement converti en stéréo à deux canaux pour la lecture via votre ordinateur.
Étant donné qu’il n’y a pas de décodeur DTS sur votre ordinateur, vous ne pouvez
pas entendre l’audio DTS lors de la lecture à partir de l’onglet Ressources, l’un des éditeurs (éditeur de piste, de scénario, de diaporama ou de menu) ou le Simulateur.
Vous pouvez ajouter un décodeur AC-3 ou DTS externe à votre ordinateur afin d’écouter le son surround à partir de l’onglet Ressources, un des éditeurs (éditeur de piste, de scénario, de diaporama ou de menu), ou le Simulateur.
84 Chapitre 2 Préparation des ressources
Page 85
Pour configurer DVD Studio Pro pour utiliser un moniteur audio externe :
1 Choisissez Préférences dans le menu DVD Studio Pro.
2 Cliquez sur l’icône Simulateur afin d’afficher les préférences du Simulateur.
3 Choisissez votre périphérique de contrôle audio externe dans le menu local Audio
de la section Sortie de lecture.
Les choix courants sont Audio intégrée, pour l’audio système normale, et Audio intégrée (S/PDIF), qui utilise la sortie audio numérique optique de votre système (si disponible) pour générer l’audio sur un décodeur AC-3 ou DTS externe.
4 Cliquez sur Appliquer.
Consultez la section “Moniteurs vidéo et audio externes” à la page 32 pour plus d’informations.
Une autre option consiste à créer le projet et à utiliser ensuite Lecteur DVD d’Apple. Comme dans DVD Studio Pro, vous pouvez configurer DVD Player pour utiliser un moniteur audio externe.
Pour configurer Lecteur DVD afin qu’il prenne en charge un décodeur audio externe :
1 Lancez Lecteur DVD.
2 Choisissez Préférences dans le menu Lecteur DVD.
3 Ouvrez l’onglet Disque.
4 Choisissez l’appareil audio externe à utiliser dans le menu local Sortie audio.
5 Cliquez sur OK.
Chapitre 2 Préparation des ressources 85
Page 86

Utilisation de plusieurs formats audio dans votre projet

Un projet peut contenir plusieurs formats d’audio. Il existe toutefois des restrictions concernant la combinaison de formats au sein d’un élément ou d’un groupe d’éléments, comme les menus.
Si l’audio au sein d’un élément ou d’un groupe d’éléments doit être au même format, tous les réglages doivent être identiques :
Type audio : AIFF, WAVE, PCM, AC-3 ou couche 2 MPEG-1
Nombre de canaux : ceci s’applique en particulier au format audio AC-3, ce dernier
gérant couramment plusieurs configurations de canaux
Taille d’échantillon : 16 bits ou 24 bits
Fréquence d’échantillonnage : 48 kHz ou 96 kHz
Débit : compris entre 64 Kbps et 4608 Kbps, selon le format audio
Pistes
Le format de chaque flux audio d’une piste peut être différent. Dans un flux audio, cependant, le format audio doit être le même pour tous les plans.
Menus
Tous les menus d’un ensemble de titres vidéo (VTS) doivent utiliser le même format audio. DVD Studio Pro crée automatiquement des blocs VTS supplémentaires si nécessaire pour prendre en charge les menus avec différents formats audio. Voir “Éditeur VTS” à la page 640 pour plus d’informations.
Diaporamas
Lors de l’ajout de plans audio individuels à chaque diapositive, ou lors de l’utilisation de plusieurs plans audio pour l’audio global, tous les plans doivent utiliser le même format audio.

Formats audio requis pour les projets SD

Pour qu’un DVD puisse être lu sur n’importe quel lecteur de DVD SD, la spécification DVD impose qu’au moins un flux audio pour chaque élément soit dans un format spécifique.
Pour les DVD NTSC, l’un au moins des flux audio doit être au format PCM ou AC-3.
Pour les DVD PAL, l’un au moins des flux audio doit être au format PCM ou MPEG.
Remarque : les projets HD peuvent utiliser n’importe quel format audio pris en charge et ne nécessitent pas que certains projets spécifiques soient présents.
DVD Studio Pro vérifie votre projet en cours de construction pour s’assurer qu’il est conforme aux normes DVD. L’historique de la création de la version enregistre les problèmes éventuels ; toutefois, la création du DVD se poursuivra et vous pourrez graver votre projet sur disque.
86 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Préparation des sources de menu

Les types de sources de menu nécessaires à votre projet DVD sont déterminés par les types de menus que vous souhaitez utiliser :
Les arrière-plans seront-ils constitués d’images fixes ou de vidéo animée ?
Utiliserez-vous les formes de bouton fournies ou créerez-vous vos propres formes ?
Utiliserez-vous la méthode standard de création de menus ou la méthode utilisant
des couches ?
Avant d’apprendre à préparer vos sources de menu, vous devez au préalable comprendre comment DVD Studio Pro les utilise. Vous trouverez ci-dessous une présentation générale vous exposant les éléments constituant un menu et la façon dont ces menus sont utilisés.

Qu’est-ce qu’un menu ?

La plupart des DVD-Vidéo comportent au moins un menu. qui permet à l’utilisateur de choisir ce qu’il souhaite visionner. Si aucun choix n’est proposé, comme c’est le cas des films tournant en boucle vendus chez les marchands de journaux, il est possible de configurer le disque pour qu’il démarre immédiatement la lecture du film, sans afficher de menu.
Dans le cas des DVD offrant diverses options de visualisation, telles que le choix entre plusieurs films, la sélection de chapitres et les bonus, des menus clairs et logiques peuvent considérablement augmenter le confort et le plaisir de l’utilisateur. Les menus surchargés, maladroits et confus risquent de susciter une certaine insatisfaction chez l’utilisateur et de le faire renoncer à visionner le titre.
Un menu se compose d’un arrière-plan et d’un ou plusieurs bouton(s). L’arrière-plan peut être une simple image fixe ou une vidéo animée (un menu d’animation). L’arrière­plan peut comporter des données liées aux boutons. Citons à titre d’exemple une vue pittoresque d’une montagne ou un objet graphique multicouche comportant des images pour chaque bouton. Certains menus peuvent également comporter de l’audio.

Création d’un menu

La création d’un menu comprend deux étapes principales : la sélection de l’objet graphique d’arrière-plan ou de la vidéo et le réglage des boutons. La sélection de l’objet graphique d’arrière-plan ou de la vidéo est assez simple. La seule difficulté que vous rencontrerez éventuellement surviendra lorsque vous utiliserez des fichiers Photoshop multicouches. Le réglage des boutons implique l’identification de leur emplacement par des zones de dessin situées au-dessus d’eux, puis le paramétrage de leurs actions (ce qui se produit lorsqu’ils sont activés) et des couleurs à afficher pour leurs différents états.
Chapitre 2 Préparation des ressources 87
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DVD Studio Pro offre deux méthodes de création de menus : la méthode standard, qui utilise des incrustations et vous permet d’utiliser des formes, modèles et d’ajouter du texte et la méthode utilisant des couches.
La méthode standard est généralement utilisée de préférence. Elle offre une plus grande
flexibilité et vous permet d’associer des incrustations à des formes, d’utiliser des images fixes ou de la vidéo comme arrière-plan du menu ou encore d’inclure de l’audio. Pour créer rapidement des menus cohérents, vous pouvez également utiliser les modèles et les styles de DVD Studio Pro. Pour plus d’informations sur les incrustations, consultez la section “Création d’incrustations” à la page 92. Pour une description des formes, consultez la section “Création de formes” à la page 99. Pour obtenir des informations sur la fonctionnalité relative aux modèles et aux styles, consultez la section “Utilisation
de modèles, de styles et de formes pour créer vos menus” à la page 329. Consultez
la section “Création de vidéo pour les menus d’animation” à la page 98 pour plus d’informations sur les menus d’animation et la configuration du point de boucle.
La méthode utilisant des couches ne repose pas sur les incrustations, mais sur des
couches d’un fichier Photoshop (PSD) permettant de décrire les différents états possibles de chaque bouton. Elle ne peut être utilisée avec les menus d’animation ni inclure de l’audio.

Création de graphiques destinés aux menus

Pour créer des graphiques destinés aux menus, vous devez garder à l’esprit certaines remarques. Certaines s’appliquent à tous les types de menus, d’autres ne concernent que quelques-uns, tels que les menus en couches, les menus dotés d’un arrière-plan fixe ou les menus utilisant des incrustations.
Utilisation d’un logiciel graphique
DVD Studio Pro étant conçu pour pouvoir importer un large éventail de formats graphiques, la quasi-totalité des logiciels graphiques existants sur le marché peuvent être utilisés pour créer les menus et les incrustations.
Parmi les formats gérés figurent :
les fichiers au format Adobe Photoshop PSD ;
les fichiers au format PICT ;
les fichiers au format BMP ;
les fichiers au format JPEG ;
les fichiers d’image QuickTime ;
les fichiers au format Targa (TGA) ;
les fichiers au format TIFF ( TIF).
88 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Les fichiers conformes au format Adobe Photoshop (PSD) sont également pris en charge. DVD Studio Pro est en mesure de reconnaître chaque couche et vous permet de les affecter à des fonctions différentes d’un menu. Vous pouvez même utiliser le même fichier pour plusieurs menus en sélectionnant les couches appropriées pour chaque menu.
Couches pour les menus à incrustation standard : lorsque vous créez des graphiques
pour des menus à incrustation standard, vous pouvez sélectionner la couche (ou les couches, comme c’est souvent le cas) à utiliser comme arrière-plan et comme incrustation. Ainsi, un même fichier peut être utilisé dans plusieurs menus, même si ces derniers ont des éléments en commun (comme une image d’arrière-plan). Afin d’éviter toute confusion, attribuez des noms clairs à chacune des couches.
Couches pour les menus utilisant des couches : hormis la ou les couche(s) constituant
l’arrière-plan, vous devez créer au moins deux couches pour chaque bouton, une indiquant l’état sélectionné, l’autre l’état activé, lorsque vous créez des graphiques destinés à des menus en couches. Pour indiquer l’état normal de chaque bouton, vous pouvez créer ce dernier dans la couche d’arrière-plan ou bien créer une troisième couche.
Conseils pour la création de graphiques de menu
La plupart des conseils qui suivent s’appliquent à tous les logiciels graphiques. Certains concernent Adobe Photoshop en particulier, mais certaines remarques de même ordre peuvent être valables pour d’autres logiciels graphiques.
Assurez-vous que l’épaisseur des lignes horizontales que vous créez est supérieure
ou égale à trois pixels pour éviter que les lignes ne scintillent sur les écrans de télévision. Pour les mêmes raisons, évitez d’utiliser des polices de caractères aux lignes trop fines. Les polices Serif ont une tendance plus prononcée au scintillement que les polices Sans Serif.
Assurez-vous d’utiliser un filtre qui contraint les couleurs de l’objet graphique à l’espace
colorimétrique du format NTSC ou PAL. Pour gérer les bandes passantes de diffusion, les vidéos NTSC et PAL doivent utiliser des couleurs considérablement limitées par rapport à celles pouvant être créées par votre logiciel de graphique. Les couleurs très saturées sont les plus problématiques et les plus décevantes à la lecture sur un moniteur vidéo.
Les couches d’effets, les modes de transfert et les styles de couches de Photoshop ne
sont pas compatibles avec DVD Studio Pro. N’oubliez pas d’aplatir ces éléments avant de les utiliser dans DVD Studio Pro.
Aplatissement d’une couche Photoshop
Lorsque vous créez des graphiques dans Adobe Photoshop, vous pouvez décider d’ajouter des effets (tels que des biseautages, des lueurs et des ombres à une couche), d’utiliser les modes de transfert ou de configurer des styles de couches. Ces effets et modes Photoshop ne sont pas gérés par DVD Studio Pro. Toutefois, vous pouvez utiliser la fonction “aplatissement” de Photoshop pour les faire apparaître dans DVD Studio Pro.
Remarque : les effets d’aplatissement ne sont pas comparables à la commande Aplatir l’image de Photoshop, qui regroupe l’intégralité du contenu de toutes les couches d’un fichier Photoshop (y compris les effets) dans une seule et même couche.
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Il est judicieux d’utiliser cette procédure sur une copie du fichier d’origine, au cas où un incident se produirait.
Pour aplatir une couche d’un fichier Photoshop :
1 Ajoutez une nouvelle couche vide juste en dessous de la couche comportant les effets
que vous souhaitez aplatir.
2 Dans la couche vide, fusionnez ou estampez la couche avec les effets. La fusion supprime
la couche d’effets, tandis qu’estamper laisse la couche d’effets en place (ce qui peut être utile si vous devez apporter des modifications à cette couche ultérieurement).
Pour fusionner la couche, sélectionnez-la, puis choisissez Fusionner les couches dans
le menu Couches ou appuyez simultanément sur les touches Commande et E.
Pour estamper la couche, sélectionnez-la, puis appuyez simultanément sur les touches
Option, Commande et E.
Une image bitmap de la couche d’effets est placée dans la nouvelle couche.
Explications relatives aux différences de pixel dans les graphiques et la vidéo
L’expression pixel carré désigne en réalité les distances horizontale et verticale séparant un pixel de ses pixels voisins. Dans le cas d’un pixel carré, la distance est la même dans les deux directions. Cette distance dépend des fréquences d’échantillonnage, horizontales et verticales, et des proportions d’affichage de l’objet graphique. Si les proportions sont correctes, toute combinaison (ou presque) de fréquences d’échantillonnages horizontale et verticale peut générer des pixels carrés.
Les logiciels graphiques informatiques sont optimisés pour la manipulation de pixels carrés : lorsque vous dessinez un carré, ce dernier présente le même nombre de pixels sur chacun de ses côtés et ressemble à un carré à l’écran.
Il en va malheureusement autrement pour la vidéo SD.
Pixels vidéo
La vidéo à définition standard utilise une proportion 4:3. Quelle que soit la taille de l’affichage, la hauteur représente toujours 75 pour cent de la largeur. Ceci est valable pour le format NTSC, qui affiche 525 lignes dans chaque image (dont 480 sont actives sur un DVD) et pour le format PAL, qui affiche 625 lignes par image (dont 576 sont actives). Une fois convertis en MPEG, ces deux formats affichent 720 pixels par ligne.
Lorsque vous utilisez des pixels carrés et 720 pixels par ligne, chaque image doit comporter 540 lignes pour respecter parfaitement les proportions 4:3. Dès lors, pour le format NTSC, qui compte 480 lignes, l’espace entre les lignes doit être légèrement augmenté pour que l’espace occupé soit identique, ce qui entraîne l’apparition de pixels rectangulaires. Pour le format PAL, qui compte 576 lignes, ces dernières doivent être légèrement resserrées pour respecter les proportions.
90 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Le menu déroulant Réglages de l’éditeur de menu de DVD Studio Pro permet de choisir entre pixels carrés ou rectangulaires, ce qui permet d’afficher les pixels des fichiers graphiques sous forme de rectangles (afin d’obtenir le format 4:3) ou sous forme de carrés lors de la création de menus. L’onglet Visualiseur propose les mêmes réglages. Le simulateur affiche toujours des pixels rectangulaires et simule donc ce que l’utilisateur verra.
Les vraies difficultés surviennent lorsque vous créez votre graphique de menu.
Pixels carrés dans les graphiques
Les logiciels graphiques utilisent des pixels carrés. Si vous réglez les dimensions d’un objet graphique sur 720 x 480 pixels (taille d’image NTSC), la zone de dessin de cet objet graphique n’est pas aux proportions 4:3 dans le logiciel graphique (elle est un peu plus basse). Si vous réglez les dimensions d’un objet graphique sur 720 x 576 pixels (taille d’image PAL), la zone de dessin de cet objet graphique est plus haute dans le logiciel graphique que dans les proportions 4:3.
Tous les éléments ajoutés dans l’objet graphique sont déformés (étirés ou compressés verticalement, en fonction de votre format vidéo) lorsque vous les visualisez sur un moniteur vidéo. Si vous dessinez un carré, ce dernier ressemble à un rectangle. Parfois, la déformation n’est pas assez importante pour qu’on y prête attention, mais dans la plupart des cas, gardez ce problème de déformation à l’esprit lorsque vous créez vos graphiques.
Afin de compenser les différences de pixels existant entre les graphiques et la vidéo, créez les graphiques avec une certaine taille, puis redéfinissez-la aux dimensions vidéo appropriées, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Proportions Dimensions de départ Dimensions redéfinies
NTSC 4:3 720 x 534 pixels 720 x 480 pixels
NTSC 16:9 864 x 480 pixels 720 x 480 pixels
PAL 4:3 768 x 576 pixels 720 x 576 pixels
PAL 16:9 1 024 x 576 pixels 720 x 576 pixels
DVD Studio Pro redimensionne automatiquement les graphiques comportant les dimensions de départ indiquées ci-dessus. (les graphiques utilisant déjà les dimensions redéfinies sont importés sans être redimensionnés). Les graphiques redimensionnés dans le logiciel graphique apparaissent déformés, mais sont aux bonnes dimensions lorsque vous les visualisez sous la forme de pixels rectangulaires dans DVD Studio Pro.
Remarque : consultez la section “Proportions des formes” à la page 103 pour obtenir des informations sur la manière dont DVD Studio Pro manipule les graphiques utilisés dans les formes, les boutons et les zones de dépôt.
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Pixels vidéo HD
Il existe un large éventail de résolutions vidéo prises en charge par les projets HD :
Résolution Pixels carrés Dimensions de départ Dimensions redéfinies
480p (NTSC ; 16:9) Non (anamorphosé) 864 x 480 pixels 720 x 480 pixels
576p (PAL ; 16:9) Non (anamorphosé) 1 024 x 576 pixels 720 x 576 pixels
720p (NTSC, PAL ; 16:9) Oui 1280 x 720 pixels 1280 x 720 pixels
1080i (NTSC, PAL ; 16:9) Oui (anamorphosé) 1920 x 1080 pixels 1440 x 1080 pixels
1080i (NTSC, PAL ; 16:9) Oui 1920 x 1080 pixels 1920 x 1080 pixels
Remarque : les projets HD peuvent également utiliser des ressources SD, lesquelles doivent utiliser les mêmes dimensions de début et de fin que dans les projets SD.

Création d’incrustations

Étant donné que les utilisateurs recourent aux boutons de contrôle à distance fléchés du lecteur de DVD pour naviguer d’un bouton du menu à l’autre, il leur est nécessaire de connaître le bouton actuellement sélectionné. S’ils activent ce bouton, ils ont également besoin de savoir que cette opération a été effectuée. Une incrustation sert principalement à indiquer à l’utilisateur le bouton sélectionné ou activé à cet instant.
Remarque : si vous envisagez d’utiliser des formes pour vos boutons de menu, il est inutile de créer des incrustations.
Les incrustations sont des images fixes qui contiennent les graphiques utilisés pour indiquer chacun des trois états du bouton (normal, sélectionné et activé). Un fichier d’incrustation contient tous les boutons. L’identification de chaque bouton et la définition de sa fonction constituent des étapes de la création des menus dans DVD Studio Pro.
En règle générale, une incrustation est utilisée avec l’image d’arrière-plan. Par exemple, le dessin du bouton normal peut se trouver en arrière-plan, tandis que l’incrustation ne fournit que les surbrillances des états Sélectionné et Activé (tels qu’un halo ou une coche).
À propos des incrustations simples et avancées
DVD Studio Pro vous permet de choisir entre les incrustations simples qui utilisent une couleur d’incrustation unique ou les incrustations avancées qui utilisent jusqu’à quatre couleurs. Les incrustations simples sont plus faciles à créer et à configurer, mais offrent une flexibilité moindre pour la création de menus complexes. Les incrustations avancées vous offrent la possibilité d’utiliser plusieurs couleurs pour les états Sélectionné et Activé d’un bouton.
92 Chapitre 2 Préparation des ressources
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À propos des couleurs d’incrustation
Les incrustations peuvent compter jusqu’à quatre couleurs. Les incrustations présentent une particularité : les couleurs utilisées pour les créer ne sont pas celles visibles par les utilisateurs lorsqu’ils affichent le menu. Une incrustation ne définit que les zones de l’écran auxquelles des surbrillances doivent être appliquées et non pas la couleur ou la transparence de ces surbrillances. Lorsque vous créez le menu, vous définissez les couleurs que les utilisateurs voient en réalité.
Avec la méthode d’incrustation simple, tous les éléments de l’objet graphique d’incrustation doivent être de l’une des deux couleurs suivantes : le blanc de l’arrière-plan défini comme transparent ou le noir de l’objet graphique en surbrillance auquel vous affectez une couleur et une transparence. Si vous ajoutez à l’incrustation un élément entouré d’un léger halo ou qui a été anticrénelé, les zones de cet élément, qui ne sont ni blanches ni noires, s’affichent avec des couleurs de surbrillance supplémentaires (contrôlées par les réglages d’association de couleurs des incrustations avancées). Dans ce cas, vous devez corriger l’objet graphique ou utiliser la méthode d’incrustation avancée, qui vous permet de contrôler chacune des couleurs de surbrillance.
Les éléments d’une incrustation avancée utilisent jusqu’à quatre couleurs différentes. Vous avez ainsi la possibilité d’utiliser plusieurs couleurs d’incrustation pour un bouton ou de créer des bords adoucis et de profiter des bords anticrénelés. Pour plus d’informations, consultez la section “Création d’incrustations avancées” à la page 94.
À propos des fichiers d’incrustation
Que l’incrustation créée soit simple ou avancée, elle doit consister en une unique couche aplatie, appartenant à un fichier au format Photoshop (PSD) ou constituant un fichier séparé.
Souvent, un seul fichier PSD fournit à la fois l’arrière-plan du menu et l’incrustation. L’éditeur de menu de DVD Studio Pro vous permet de sélectionner autant de couches que souhaité pour l’arrière-plan, mais une seule couche pour l’incrustation.
Remarque : ne confondez pas les fichiers PSD dotés de couches (utilisés pour fournir l’arrière-plan et l’incrustation) et les fichiers de type PSD utilisés lors de la création de menus en couches. Les menus standard regroupent les états Sélectionné et Activé de tous les boutons dans une unique couche du fichier, tandis que les menus en couches contiennent une couche séparée pour chaque état du bouton (normal, sélectionné et activé) dans le fichier PSD. Ces couches ne constituent pas les incrustations auxquelles vous affectez des couleurs, mais sont des images en couleur du bouton dans l’un des trois états possibles. Pour plus d’informations, consultez la section “Création d’un menu
en couches” à la page 97.
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Création d’incrustations simples
Avec les incrustations simples, seuls le blanc et le noir peuvent être utilisés pour créer les graphiques.
Pour créer une incrustation simple :
1 Créez un arrière-plan blanc plein écran. Pour obtenir des informations sur la taille
d’image à utiliser, consultez la section “Pixels carrés dans les graphiques” à la page 91.
2 Choisissez noir, puis ajoutez les éléments de surbrillance à l’arrière-plan. Veillez à
désactiver l’anticrénelage et à ne pas utiliser de bords adoucis. Selon l’application graphique utilisée, choisissez le mode 1 bit ou bitmap.
3 Il peut également s’avérer nécessaire d’aplatir les éléments d’incrustation dans une
seule et même couche.
Création d’incrustations avancées
Pour créer des incrustations avancées, vous devez tout d’abord comprendre leur utilisation et les différences entre les méthodes de colorimétrie et avec niveaux de gris.
Les quatre couleurs d’une incrustation avancée
Lorsque vous créez une incrustation avancée, vous pouvez utiliser jusqu’à quatre couleurs différentes pour les surbrillances. Utilisez une méthode de colorimétrie (qui utilise le rouge, le bleu, le noir et le blanc comme couleurs d’incrustation) ou une méthode avec niveaux de gris (qui utilise le noir, le gris foncé, le gris clair et le blanc). Il n’est pas nécessaire d’utiliser l’ensemble de ces quatre couleurs pour créer une incrustation, mais vous en utiliserez certainement au moins deux.
Le blanc représente t-il 0% ou 100% ?
En fonction de votre graphique d’arrière-plan, vous pouvez supposer que le blanc représente 0% ou 100%, avec des valeurs opposées pour le noir (100% ou 0%, respectivement). Les versions antérieures de DVD Studio Pro considéraient que le blanc représentait 0%, contrairement à la plupart des professionnels de la vidéo. Pour pouvoir créer les couleurs gris clair et gris foncé utilisées par la méthode avec niveaux de gris, utilisez les valeurs suivantes :
Si vous considérez que le blanc représente 0%, utilisez la valeur 33% pour le gris
clair et 66% pour le gris foncé.
Si vous considérez que le blanc représente 100%, utilisez la valeur 66% pour le gris
clair et 33% pour le gris foncé.
Le blanc est fréquemment utilisé comme couleur d’arrière-plan de l’incrustation. Lorsque vous créez le menu, la transparence du blanc est généralement réglée sur 0. Chacune des trois autres couleurs d’incrustation peut être librement utilisée pour tout aspect de l’incrustation.
94 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Par exemple, si vous disposez d’un arrière-plan de menu comportant des boutons composés de texte uniquement, par exemple “Lecture du film” et “Sélection du chapitre,” votre incrustation apparaît en blanc au début. Si vous souhaitez que le texte du bouton devienne vert à chaque sélection d’un des deux boutons, ajoutez le texte à l’incrustation, puis définissez une couleur d’incrustation telle que gris clair (ou gris foncé ou noir. Rappelez-vous que vous définirez le vert comme couleur de surbrillance “sélectionnée” lorsque vous créerez le menu dans DVD Studio Pro). Si vous souhaitez que le texte devienne orange à chaque activation d’un des deux boutons, vous n’avez rien de plus à faire : réglez simplement la couleur de surbrillance “activé” sur orange lors de la création du menu.
Si vous souhaitez également qu’une coche jaune apparaisse en regard de chaque bouton de texte lorsque l’utilisateur le sélectionne, ajoutez les coches à l’objet graphique d’incrustation, puis définissez-les dans une autre couleur d’incrustation que le texte (dans le cas présent, en gris foncé) afin de pouvoir appliquer une couleur de surbrillance différente (dans ce cas, jaune).
De la même manière, vous pourriez ajouter le mot “OK” après chaque bouton de texte et ne l’afficher que lorsque le bouton est activé. Il suffit d’ajouter le texte à l’incrustation et de lui affecter la couleur noire. DVD Studio Pro vous permet de paramétrer le noir, afin qu’il soit transparent pour les états normal et sélectionné, mais visible en vert pour l’état activé.
Marque
en gris clair
Nom en
gris foncé
Lire le film
Fond
blanc
“OK !”
en noir
OK !
Pour créer une incrustation avancée :
1 Créez un arrière-plan blanc plein écran. Pour obtenir des informations sur la taille d’image
à utiliser, consultez la section “Pixels carrés dans les graphiques” à la page 91.
Remarque : vous n’êtes pas obligé d’utiliser le blanc comme couleur d’arrière-plan, comme pour les incrustations simples, il est néanmoins judicieux de procéder ainsi car les réglages d’association de couleurs par défaut partent dans ce cas du principe qu’il s’agit de l’arrière-plan.
2 Selon la méthode utilisée (colorimétrie ou niveaux de gris), ajoutez des éléments
en utilisant les trois couleurs d’incrustation restantes (le blanc ayant été utilisé pour l’arrière-plan).
3 Il peut également s’avérer nécessaire d’aplatir les éléments d’incrustation dans une seule
et même couche.
Chapitre 2 Préparation des ressources 95
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Si vous utilisez des couleurs autres que les quatre définies par la méthode choisie (colorimétrie ou niveaux de gris), ces dernières sont associées à leur plus proche équivalent lorsque vous utilisez l’incrustation. Dans de nombreux cas, le résultat obtenu est surprenant (à défaut d’être utile).
Bords d’incrustation adoucis
Au lieu d’utiliser les quatre couleurs de l’incrustation avancée pour créer plusieurs surbrillances en couleur, employez-les pour créer des bords quasiment lisses et tirer profit des graphiques anticrénelés. Vous devez dans ce cas utiliser la méthode avec niveaux de gris en plaçant des éléments blancs sur fond noir ou des éléments noirs sur fond blanc. Les bords lisses ou anticrénelés sont associés aux couleurs d’incrustation gris clair et gris foncé. Pour simuler de manière efficace des bords lisses ou anticrénelés, associez la même couleur à chaque couleur d’incrustation, en définissant cependant des opacités réduites au niveau des bords où apparaissent les couleurs d’incrustation gris clair ou gris foncé.
Maintien de la cohésion entre les éléments de chaque bouton
Lorsque vous créez votre menu dans DVD Studio Pro, dessinez une zone unique englobant tous les éléments de chaque bouton. Cette zone représente la zone de surbrillance de ce bouton. Dans l’exemple ci-avant, vous dessineriez autour de chaque bouton une case comprenant la coche, le texte principal et le mot “OK”. Vous ne devez inclure aucune partie des autres boutons, sinon celles-ci apparaîtront également dans ce bouton.
Par exemple, au lieu de faire apparaître le mot “OK” après chaque ligne, vous préférez peut-être afficher un seul bouton “OK” de grande taille placé sur le côté droit. Il n’existe aucun moyen de dessiner une zone incluant à la fois le nom du bouton (“Lecture du film”, par exemple) et ce grand “OK” sans inclure une partie du texte des autres boutons (ce qui rendrait cette disposition inutilisable).
Remarque : l’éditeur de menu dispose de trois groupes d’association de couleurs que vous pouvez utiliser, dans certains cas, pour solutionner ce problème. Pour plus d’informations, consultez la section “Association de couleurs : explication” à la page 254.
Veillez également à ce que les zones ne se chevauchent pas, car des problèmes de navigation peuvent dans ce cas survenir, en particulier si un pointeur est utilisé pour sélectionner les boutons lorsque le disque est lu sur un ordinateur.
Lire le film
Sélectionner la scène
Diaporama
Chevauchement de zones actives
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Création d’un menu en couches

Les menus en couches offrent une plus grande flexibilité que les menus d’incrustation standard pour afficher les états Sélectionné et Activé d’un bouton. Hormis l’image d’arrière-plan (qui peut contenir les boutons dans leur état normal), un menu en couches dispose de deux couches séparées pour chaque bouton (ou trois, si les états “normal” du bouton ne font pas partie de l’arrière-plan). Par exemple, un menu disposant de 12 boutons nécessite 24 couches pour afficher les états Sélectionné et Activé de chaque bouton et 12 couches supplémentaires si leur état normal ne fait pas partie de l’arrière-plan (un fichier Photoshop peut compter jusqu’à 99 couches).
Avant d’opter pour l’utilisation de menus en couches, tenez compte des remarques suivantes :
Il est impossible d’y ajouter un flux audio.
Il est impossible d’y ajouter de la vidéo animée.
Lorsque les utilisateurs effectueront leurs sélections, ils remarqueront que le temps
de réaction aux pressions du bouton est plus lent.
Utilisation de couches de Photoshop
Lorsque vous configurez un fichier PSD en vue de l’utiliser comme menu en couches, sélectionnez la ou les couche(s) d’arrière-plan du menu. L’arrière-plan peut mais ne doit pas nécessairement inclure les états “normal” de tous les boutons. Si l’arrière-plan inclut l’état normal, les états Sélectionné et Activé doivent être configurés de manière à prendre en compte le fait que l’état normal est toujours présent. Si vous souhaitez que le bouton change de manière significative lorsque les états Sélectionné et Activé prennent effet, vous devez éventuellement placer l’état normal sur sa propre couche afin qu’il soit caché à l’apparition des autres états.
Utilisation de fichiers PSD pour créer des menus en couches
Gardez à l’esprit les remarques suivantes lorsque vous utilisez des fichiers PSD pour créer des menus en couches :
La zone active de chaque bouton est créée comme lorsque vous manipulez des
incrustations. Vous devez donc être en mesure de dessiner une zone unique autour des éléments de chaque bouton. Pour plus d’informations, consultez la section “Maintien de la cohésion entre les éléments de chaque bouton” à la page 96.
Outre les boutons en couches, vous pouvez employer des boutons à incrustations.
L’incrustation peut être une autre couche du fichier PSD ou un fichier différent.
Chapitre 2 Préparation des ressources 97
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Création de vidéo pour les menus d’animation

La vidéo utilisée pour les menus d’animation doit respecter les mêmes règles de compatibilité DVD que celle utilisée pour les pistes. Les remarques suivantes doivent être prises en compte :
Si vous ajoutez des formes, des éléments de texte ou des zones de dépôt à un menu,
ce dernier est rendu lorsque vous créez le projet. Pour plus d’informations, consultez la section “À propos du rendu des menus” à la page 248.
Si vous souhaitez inclure des créations graphiques pour boutons ne pouvant être
réalisées avec une incrustation, vous devez les monter sur la vidéo à l’aide d’une application telle que MotionFinal Cut Pro. Pour définir les boutons, vous pouvez produire ces créations graphiques pour boutons et les incrustations liées à l’aide d’un logiciel graphique, superposer ces créations sur la vidéo à l’aide du logiciel de montage vidéo, puis utiliser l’incrustation dans DVD Studio Pro.
Remarque : une alternative consiste à utiliser des formes pour créer des boutons dans la vidéo animée.
Vous pouvez paramétrer la vidéo pour une lecture en boucle. Une courte pause à la
lecture survient alors, lorsque le menu retourne au début de la séquence. Il est possible de réduire cette pause, voire de l’éliminer, en sélectionnant avec soin la vidéo à utiliser. Par exemple, une lecture en boucle propre peut être obtenue avec une voiture passant devant un arrière-plan quasiment statique. Si vous créez une animation destinée à servir d’arrière-plan, gardez toujours à l’esprit la lecture en boucle.
Ne créez pas de vidéos trop longues pour vos menus d’animation. Les vidéos peuvent
occuper un espace disque important. N’en abusez donc pas, car des problèmes risquent alors de survenir lors de la création de votre titre. Pour plus d’informations sur les limites de taille de menu, consultez la section “Fichiers de zone vidéo SD DVD standard” à la page 616.
Les menus des projets SD peuvent uniquement utiliser la vidéo MPEG-2 plein écran
comme arrière-plan. Si vous utilisez un fichier MPEG-1, MPEG-2 1/2 D1 ou MPEG-2 D1 recadré comme arrière-plan, il est encodé en MPEG-2 D1 complet lorsque vous créez le projet. Les menus des projets HD peuvent utiliser soit la vidéo MPEG-2 D1 complet, soit l’une des résolutions vidéo HD prises en charge comme arrière-plan.
98 Chapitre 2 Préparation des ressources
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Définition du point de boucle de menu
Lorsque vous configurez un menu de boucle, vous pouvez définir le point de boucle (le point auquel la lecture passe une fois la fin de la vidéo du menu atteinte) comme étant différent de la première image vidéo du menu. Par exemple, la vidéo du menu peut comporter une introduction qui est lue avant que les boutons ne deviennent actifs (vous ne souhaitez pas que l’introduction soit lue à chaque boucle du menu).
Outre la configuration manuelle du point de boucle dans l’Inspecteur de menu, vous pouvez ajouter un marqueur de chapitre, nommé “MenuLoopPoint”, à la vidéo d’arrière­plan lorsque vous la montez dans Motion ou Final Cut Pro. DVD Studio Pro définit automatiquement le point de boucle du menu afin qu’il corresponde à ce marqueur lorsque vous affectez la vidéo à l’arrière-plan de ce menu à l’aide de l’une des méthodes de glissement, par exemple faire glisser la vidéo vers l’éditeur de menu et choisir Arrière-plan dans la Drop Palette. Pour plus d’informations, consultez la section “Configuration des réglages du menu d’animation” à la page 306.
Dans Final Cut Pro, vous ajoutez le marqueur de chapitre exactement comme vous ajouteriez un marqueur de chapitre en vue de l’utiliser dans une piste. La seule contrainte est qu’il soit nommé “MenuLoopPoint”. Pour plus d’informations, consultez la section “Ajout de marqueurs à votre vidéo” à la page 75. Dans Motion, vous devez sélectionner l’option Point de boucle du menu lorsque vous ajoutez le marqueur à la vidéo. Consultez la documentation Motion pour plus d’informations.

Création de formes

Les formes permettent de créer un menu standard facilement à l’aide d’une simple image d’arrière-plan (fixe ou animée) sans incrustation. Ces formes peuvent être fournies avec DVD Studio Pro ou entièrement créées.
Les formes peuvent servir pour les boutons, ainsi que pour les zones de dépôt (les zones de dépôt sont des éléments graphiques ajoutés à l’arrière-plan d’un menu et qui n’ont pas d’incidence sur les boutons). Vous pouvez déplacer les formes et modifier leur taille à votre guise et même faire en sorte que des vidéos animées soient lues à l’intérieur de ces formes (boutons d’animation).
Pour obtenir des informations sur l’utilisation de formes avec l’éditeur de menu, consultez la section “Ajout de formes à un menu” à la page 277. Pour obtenir des informations sur l’importation de formes dans la palette, consultez la section “Importation d’une forme” à la page 348.
Chapitre 2 Préparation des ressources 99
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Création d’une forme
Une forme est un fichier PSD Photoshop comportant jusqu’à quatre couches. DVD Studio Pro utilise l’ordre des couches pour déterminer la fonction à laquelle chaque couche est affectée.
Couches d’un fichier PSD Photoshop
Première couche (couche inférieure) : contient le masque destiné à la vignette utilisée
lorsque vous affectez une ressource à bouton ou à une zone de dépôt. Cette couche doit disposer d’une image avec niveaux de gris afin de contrôler l’aspect de la vignette. Les zones blanches sont totalement opaques (la vignette est entièrement visible), les niveaux de gris sont partiellement transparents et les niveaux de noir sont totalement transparents (la vignette est totalement invisible). La forme du masque peut être irrégulière (la ressource est dimensionnée de sorte à occuper l’intégralité de l’espace). Toute partie de la ressource se situant hors du masque est supprimée. Si vous ne souhaitez pas avoir de vignette, cette couche doit quand même être présente mais vous pouvez dessiner un carré noir ou toute autre image simple.
Lorsque vous activez des ombres portées sur un bouton ou une zone de dépôt en utilisant une forme, DVD Studio Pro utilise cette couche en même temps que la seconde couche pour définir la forme de l’ombre portée.
Deuxième couche : contient le graphique visible de la forme. Utilisée comme bouton,
cette forme détermine l’apparence du bouton dans son état normal. DVD Studio Pro utilise les valeurs RVB pour cette forme. Si vous souhaitez que cette couche soit partiellement transparente, consultez la section “Réglage de l’opacité de la forme” à la page 102. Veillez à aplatir tout effet appliqué à cette couche (pour plus d’informations, consultez la section “Aplatissement d’une couche Photoshop” à la page 89). Étant donné que cette couche est prioritaire par rapport à la première couche, elle doit le cas échéant fournir une “fenêtre” au masque de vignette.
100 Chapitre 2 Préparation des ressources
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