ADOBE Media Encoder CS4 Instruction Manual [fr]

Utilisation

ADOBE MEDIA ENCODER CS4

d’

Utilisation d’Adobe

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Il est important de se rappeler que certaines illustrations ou images que vous souhaitez inclure dans votre projet peuvent être protégées par les lois de copyright. L'inclusion sans autorisation de tels éléments dans vos propres travaux peut porter atteinte aux droits du détenteur de ce copyright. Veillez à obtenir toutes les autorisations nécessaires auprès de ce dernier.

Toutes les références aux noms de sociétés dans les exemples de modèles sont fournies à titre d'illustration uniquement et ne visent aucune entreprise existante.

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This product includes software developed by the Apache Software Foundation (

MPEG Layer-3 audio compression technology licensed by Fraunhofer IIS and Thomson Multimedia ( compressed audio within the Software for real time or live broadcasts. If you require an MP3 decoder for real time or live broadcasts, you are responsible for obtaining this MP3 technology license.

Portions of this product contain code licensed from Nellymoser (

This product contains either BSAFE and/or TIPEM software by RSA Security, Inc.

This product includes software developed by the OpenSymphony Group (

Sorenson Spark

® Media Encoder CS4

http://www.apache.org/).

http://www.iis.fhg.de/amm/). You cannot use the MP3

www.nellymoser.com).

http://www.on2.com.

http://www.opensymphony.com/)

™ video compression and decompression technology licensed from Sorenson Media, Inc.

Adobe Systems Incorporated, 345 Park Avenue, San Jose, California 95110, USA.

Notice to U.S. Government End Users. The Software and Documentation are “Commercial Items,” as that term is defined at 48 C.F.R. §2.101, consisting of “Commercial Computer Software” and “Commercial Computer Software Documentation,” as such terms are used in 48 C.F.R. §12.212 or 48 C.F.R. §227.7202, as applicable. Consistent with 48 C.F.R. §12.212 or 48 C.F.R. §§227.7202-1 through 227.7202-4, as applicable, the Commercial Computer Software and Commercial Computer Software Documentation are being licensed to U.S. Government end users (a) only as Commercial Items and (b) with only those rights as are granted to all other end users pursuant to the terms and conditions herein. Unpublished-rights reserved under the copyright laws of the United States. Adobe Systems Incorporated, 345 Park Avenue, San Jose, CA 95110-2704, USA. For U.S. Government End Users, Adobe agrees to comply with all applicable equal opportunity laws including, if appropriate, the provisions of Executive Order 11246, as amended, Section 402 of the Vietnam Era Veterans Readjustment Assistance Act of 1974 (38 USC 4212), and Section 503 of the Rehabilitation Act of 1973, as amended, and the regulations at 41 CFR Parts 60-1 through 60-60, 60-250, and 60-741. The affirmative action clause and regulations contained in the preceding sentence shall be incorporated by reference.

Sommaire

Chapitre 1 : Ressources

Activation et enregistrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Aide et assistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Services, téléchargements et extras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Nouveautés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Chapitre 2 : Notions de base sur l’audio et la vidéo

A propos du codage audio et vidéo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Conseils relatifs à la compression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Formats vidéo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Chapitre 3 : Codage de média

A propos d'Adobe Media Encoder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Formats de fichier pris en charge pour l’importation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Codage de média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Réglages de codage personnalisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Dépannage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

iii

Index ................................................................................................................ 45

Chapitre 1 : Ressources

Avant de commencer à vous servir de votre logiciel, prenez le temps de lire la présentation relative à l'activation et aux nombreuses ressources à votre disposition. Vous avez accès à des vidéos pédagogiques, des modules externes, des communautés d’utilisateurs, des séminaires, des didacticiels, des fils RSS et bien plus encore.

Activation et enregistrement

Aide à l’installation

Pour obtenir de l’aide pendant l’installation, consultez le Centre d’assistance à l’installation à l’adresse suivante :

www.adobe.com/go/cs4install_fr.

Activation de la licence

Lors du processus d’installation, votre logiciel Adobe contacte Adobe afin d’achever le processus d’activation de la licence. Aucune donnée personnelle n’est transmise lors de cette opération. Pour plus de détails sur l’activation du produit, consultez le site Web d’Adobe à l’adresse http://www.adobe.com/go/activation_fr.

L’activation d’une licence monoutilisateur prend en charge deux ordinateurs. Par exemple, vous pouvez installer le produit sur un ordinateur de bureau de votre lieu de travail et sur un ordinateur portable utilisé à votre domicile. Si vous souhaitez installer le logiciel sur un troisième ordinateur, vous devez d’abord le désactiver sur l’un des deux autres ordinateurs. Choisissez la commande Aide > Désactiver.

Enregistrement

Enregistrez votre produit afin de bénéficier gratuitement d’une aide à l’installation, de notifications de mises à jour, ainsi que d’autres services.

❖ Pour procéder à l’enregistrement, suivez les instructions affichées dans la boîte de dialogue d’enregistrement qui

s’affiche après l’installation du logiciel.

Si vous reportez l’enregistrement, vous pourrez effectuer cette procédure ultérieurement en choisissant la commande Aide > Enregistrement.

Programme d’amélioration des produits Adobe

Après un certain nombre d’utilisations du logiciel Adobe, une boîte de dialogue peut éventuellement apparaître, vous invitant à participer au programme d’amélioration des produits Adobe.

Si vous acceptez d’y participer, des données relatives à votre utilisation du logiciel sont envoyées à Adobe. Aucune information personnelle n’est enregistrée ou transmise. Le programme d’amélioration des produits Adobe ne rassemble que les informations concernant les fonctionnalités et les outils que vous utilisez dans le logiciel, ainsi que la fréquence d’utilisation.

Vous pouvez rejoindre ou quitter le programme d’amélioration à tout moment :

• Pour participer, choisissez la commande Aide > Programme d’amélioration des produits Adobe, puis cliquez sur le

bouton Oui, participer.

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Ressources

• Pour mettre fin à votre participation, choisissez la commande Aide > Programme d’amélioration des produits

Adobe, puis cliquez sur le bouton Non, merci.

Lisez-moi

Un fichier Lisez-moi relatif à votre logiciel est disponible en ligne et sur le disque d’installation. Ouvrez le fichier pour consulter des informations importantes sur les rubriques de type :

• Configuration système

• Installation (dont la désinstallation du logiciel)

• Activation et enregistrement

• Installation des polices

• Résolution des problèmes

• Support technique

• Informations juridiques

Aide et assistance

Aide communautaire

L’aide communautaire sur adobe.com est un environnement uniforme vous permettant d’accéder à différentes ressources générées par la communauté et contrôlées par des experts de l’industrie et des spécialistes Adobe. Les utilisateurs y fournissent des commentaires et des évaluations qui peuvent vous orienter vers les réponses souhaitées. La fonction de recherche dans l’aide communautaire vous permet de retrouver les meilleures ressources du Web consacrées aux produits et aux technologies Adobe. Sont notamment disponibles :

• Des vidéos, des didacticiels, des conseils et des techniques, des blogs, des articles et des exemples destinés aux

concepteurs comme aux développeurs.

• L’aide complète en ligne, régulièrement mise à jour, est plus approfondie que celle qui accompagne votre produit.

Si vous êtes connecté à Internet lorsque vous accédez à l’aide, vous êtes directement dirigé vers l’aide complète disponible sur le Web, et non vers la version abrégée fournie avec votre produit.

• Toutes les autres ressources disponibles sur adobe.com, telles que les articles de la base de connaissances, les fichiers

en téléchargement et les mises à jour, Developper Connection, etc.

Utilisez le champ de recherche de l’aide dans l’interface utilisateur de votre produit pour accéder à l’aide communautaire. Une vidéo consacrée à l’aide communautaire est disponible à l’adresse suivante :

www.adobe.com/go/lrvid4117_xp_fr.

Ressources supplémentaires

Vous pouvez commander une version imprimée de l’aide en ligne à l’adresse suivante : www.adobe.com/go/store_fr (les frais de livraison et de manutention vous seront facturés). L’aide en ligne fournit également un lien vers l’aide au format PDF, celle-ci étant complète et actualisée en permanence.

Consultez le site Web d’assistance technique d’Adobe, à l’adresse www.adobe.com/fr/support, pour en savoir plus sur les options d’assistance technique gratuites et payantes.

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Ressources

Services, téléchargements et extras

Vous pouvez optimiser votre produit en y intégrant divers services, modules externes et extensions. Vous pouvez également télécharger des exemples et autres éléments qui vous aideront dans votre travail.

Services créatifs en ligne Adobe

Adobe® Creative Suite® 4 s’enrichit de nouvelles fonctionnalités en ligne qui vous permettent d’exploiter toute la puissance du Web à partir de votre Bureau. Vous pourrez utiliser ces fonctionnalités pour vous mettre en contact et collaborer avec des membres de la communauté, tout en tirant le meilleur parti de vos outils Adobe. Extrêmement puissants, les services créatifs en ligne vous permettent de réaliser un vaste éventail de tâches, de la mise en correspondance de couleurs à l’échange de données en direct. Ces services s’intègrent de manière transparente aux applications bureautiques afin que vous puissiez rapidement améliorer les flux de production existants. Certains services offrent des fonctionnalités complètes ou partielles même lorsque vous êtes hors ligne.

Consultez le site adobe.com pour en savoir plus sur les services disponibles. Certaines applications de la suite Creative Suite 4 intègrent les fonctions suivantes :

Panneau Kuler™ Créez, partagez et découvrez des thèmes de couleurs en ligne.

Adobe® ConnectNow Travaillez en étroite collaboration avec des groupes de travail dispersés sur le Web, et partagez

voix, données et contenu multimédia.

Resource Central Accédez instantanément à des didacticiels, des fichiers d’exemple et des extensions pour les

applications vidéo numériques Adobe.

Pour plus de détails sur la gestion de vos services, consultez le site Web d’Adobe à l’adresse suivante :

www.adobe.com/go/learn_creativeservices_fr.

Adobe Exchange

Visitez le site Adobe Exchange à l’adresse www.adobe.com/go/exchange_fr pour télécharger des exemples, ainsi que des milliers de modules externes et d’extensions fournis par Adobe et des développeurs tiers. Ces modules externes et extensions peuvent vous aider à automatiser des tâches, à personnaliser des processus et à créer des effets professionnels spécifiques, entre autres.

Téléchargements Adobe

Rendez-vous à l’adresse www.adobe.com/go/downloads_fr pour obtenir gratuitement des mises à jour, des versions d’essai et d’autres logiciels utiles.

Adobe Labs

Le site Adobe Labs à l’adresse www.adobe.com/go/labs_fr vous permet de découvrir et d’évaluer les nouveaux produits et technologies développés par Adobe. Adobe Labs vous donne accès à tout un éventail de ressources :

• préversions de logiciels et technologies à venir ;

• échantillons de code et méthodes conseillées pour accélérer votre apprentissage ;

• préversions de la documentation technique et produit ;

• forums, contenu Wiki et autres ressources de collaboration pour vous aider à interagir avec des développeurs qui

partagent vos opinions.

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Ressources

Adobe Labs favorise la mise en place d’un processus de développement de logiciels axé sur la collaboration. Dans cet environnement, les clients utilisant de nouveaux produits et technologies deviennent rapidement productifs. Adobe Labs comprend également un forum permettant de recueillir les premiers commentaires. L’équipe de développement Adobe s’appuie sur ces commentaires pour créer des logiciels répondant aux besoins et aux attentes de la communauté.

Adobe TV

Le canal Adobe TV disponible à l’adresse http://tv.adobe.com/fr propose des vidéos permettant de parfaire ses connaissances ou de trouver une source d’inspiration.

Extras

Le disque d’installation contient divers extras qui vous permettront de profiter pleinement des fonctionnalités de votre logiciel Adobe. Certains extras sont installés sur votre ordinateur au cours du processus d’installation, tandis que d’autres sont disponibles sur le disque.

Pour afficher les extras installés avec le logiciel, accédez au dossier de l’application sur votre ordinateur.

• Windows® : [disque de démarrage]\Program Files\Adobe\[application Adobe]

• Mac OS® : [disque de démarrage]/Applications/[application Adobe]

Pour afficher les extras disponibles sur le disque, accédez au dossier Goodies pour la langue de votre choix sur le disque. Exemple :

• /English/Goodies/

Nouveautés

Nouvelles fonctionnalités

Les nouvelles fonctions de Adobe® Media Encoder CS4 sont les suivantes :

Codage en série

Adobe Media Encoder s’accompagne de plusieurs fonctions de codage en série qui vous permettent de créer facilement une station de codage dédiée. Cette station vous permet de coder des éléments média (un processus particulièrement gourmand en ressources de calcul) sans interrompre les tâches en cours avec d’autres applications.

Donner la priorité au codage d’éléments Vous pouvez indiquer l’ordre de codage des éléments média et spécifier une

heure de démarrage différée, de sorte que le codage commence à une heure à laquelle les autres applications n’utilisent pas la station de codage.

Exportation d’éléments en double avec plusieurs formats et réglages de codage Vous pouvez ajouter plusieurs

instances d’un même élément média, et appliquer plusieurs formats d’exportation et réglages de codage à chacun d’eux, en vue de les utiliser avec différentes applications et méthodes de diffusion.

Dossier de contrôle Vous pouvez configurer Adobe Media Encoder de telle sorte qu’il recherche des fichiers audio et

vidéo dans certains dossiers appelés dossiers de contrôle. Lorsqu’Adobe Media Encoder trouve un fichier vidéo ou audio dans un dossier de contrôle, il le code à l’aide des réglages spécifiés, puis exporte le fichier codé vers le dossier Sortie créé à l’intérieur du dossier de contrôle. Pour plus d’informations, voir « Création d’un dossier de contrôle » à la page 28.

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Ressources

Préconfigurations de codage

Adobe Media Encoder s’accompagne de préconfigurations de codage adaptées aux différents formats vidéo qu’il est en mesure d’exporter. Chaque préconfiguration est conçue pour des applications et scénarios de diffusion spécifiques. La sélection d’une préconfiguration active les options de codage vidéo et audio appropriées (par exemple : débit binaire, fréquence d’images et rapport L/H). Le plus souvent, l’une des préconfigurations proposées correspond à vos objectifs. Vous pouvez toutefois régler les paramètres d’une préconfiguration existante et l’enregistrer sous la forme d’une préconfiguration personnalisée. Vous pouvez toutefois partager des préconfigurations personnalisées avec d’autres utilisateurs et les recharger lorsque cela s’avère nécessaire.

Compositions After Effects et séquences Adobe Premiere Pro

Vous pouvez importer des compositions After Effects et des séquences Adobe Premiere Pro comme s’il s’agissait de tout autre type de fichier pris en charge.

Prise en charge des points de repère pour F4V et FLV.

Les points de repère permettent de déclencher d’autres actions dans la présentation. Vous pouvez, par exemple, créer une application SWF comportant la lecture d’une vidéo dans une zone de l’écran et l’affichage d’un texte et d’objets graphiques dans une autre zone. Un point de repère placé dans la vidéo déclenche une mise à jour du texte et des objets graphiques, pour qu’ils restent pertinents par rapport au contenu de la vidéo.

Chapitre 2 : Notions de base sur l’audio et la vidéo

A propos du codage audio et vidéo

Pour procéder à l’enregistrement de données vidéo et audio vers un format numérique, il convient de mettre en balance, d’une part, la qualité et, d’autre part, la taille de fichier et le débit. La plupart des formats recourent à la compression pour réduire la taille des fichiers et le débit en diminuant la qualité de manière sélective. La compression est indispensable pour réduire la taille des vidéos et ainsi pouvoir les stocker, les transmettre et les lire de manière efficace. En l’absence de compression, une seule image de vidéo de définition standard occupe près de 1 Mo (mégaoctet) d’espace de stockage. A la fréquence d’images NTSC d’environ 30 images par seconde, la vidéo non compressée lit à près de 30 Mo par seconde ; 35 secondes de métrage occupent environ 1 Go d’espace de stockage. Par comparaison, 5 minutes de métrage dans un fichier NTSC compressé au format DV occupent 1 Go d’espace de stockage à un débit d’environ 3,6 Mo par seconde. Pour compresser de la vidéo en vue d’une diffusion en qualité optimale, sélectionnez le taux de compression le plus bas afin de diffuser la vidéo en respectant la taille des fichiers et le débit de vos supports de distribution et périphériques de lecture cibles.

Lorsque vous exportez un fichier de séquence pour qu’il soit lu sur un type d’appareil spécifique avec une certaine bande passante, vous choisissez un compresseur/décompresseur (également connu sous le nom de codeur/décodeur ou codec), pour compresser les informations et générer un fichier qui peut être lu par ce type d’appareil avec cette bande passante.

Une grande variété de codecs est proposée, aucun n’étant adapté à toutes les situations. Le codec le plus performant dans la compression d’un dessin animé, par exemple, sera peu efficace pour la compression des prises de vues réelles. Lors de la compression d’un film, vous pouvez effectuer des réglages précis pour obtenir la plus grande qualité de lecture possible sur un ordinateur, un périphérique mobile, le Web ou un lecteur de DVD. Suivant l’encodeur utilisé, vous pouvez réduire la taille des fichiers compressés en supprimant des artefacts interférant avec la compression tels que des mouvements de caméra aléatoires et un grain de film excessif.

Si vous êtes néophyte en matière de vidéo numérique ou souhaitez en apprendre davantage sur cette technologie et sur le codage de contenu vidéo en haute qualité, ces informations vous aideront à comprendre les compromis concernant le codage vidéo pour différents programmes et environnements de visualisation.

Fréquence d’images

La vidéo est essentiellement une suite d’images fixes dont la succession rapide à l’écran donne l’illusion du mouvement. Pour désigner le nombre d’images affichées par seconde, on utilise le terme de fréquence d’images ; cette valeur est mesurée en images par seconde (i/s). Plus la fréquence d’images est élevée, plus le mouvement est fluide. Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que la quantité de données à transférer, c’est-à-dire la bande passante nécessaire, est d’autant plus importante que la fréquence d’images est élevée.

Lorsque vous utilisez de la vidéo compressée sous forme numérique, plus la fréquence d’images est élevée, plus la taille du fichier est importante. Pour réduire davantage la taille du fichier, diminuez la fréquence d’images ou le débit binaire. Si vous diminuez le débit sans modifier la fréquence d’images, la qualité d’image s’en trouvera réduite. Si vous réduisez la fréquence d’images sans diminuer le débit, la fluidité des image en pâtira et les mouvements seront peutêtre saccadés.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

La qualité des images vidéo étant nettement meilleure avec leur fréquence d’images d’origine (c’est-à-dire, la fréquence à laquelle la vidéo a été capturée), Adobe conseille de préserver celle-ci si les canaux de transmission et les platesformes de lecture le permettent. Ainsi, pour une vidéo NTSC en mode plein écran (la norme définie par le National Television System Committee aux Etats-Unis), utilisez une fréquence de 29,97 i/s ; pour une vidéo PAL (Phase Alternating Line, Ligne d’alternance de phase, principale norme de télévision en Europe), utilisez 25 i/s. Si vous réduisez la fréquence d’images (ce qui a pour effet de réduire sensiblement les données vidéo à coder), Adobe® Media Encoder CS4 compense les images à un débit linéaire afin d’obtenir la cadence désirée. Cependant, si vous devez réduire la fréquence d’images, vous obtiendrez de meilleurs résultats en la divisant par des nombres entiers. Par exemple, si la fréquence d’images de votre source est de 24 i/s, il est conseillé de choisir une fréquence de 12 i/s, 8 i/s, 6 i/s 4 i/s, 3 i/s ou 2 i/s. Si la fréquence d’images source est de 30 i/s, vous pouvez, dans la plupart des cas, régler cette fréquence sur 15 i/s, 10 i/s, 6 i/s, etc.

Remarque : Dans le cas d’un élément vidéo d’une durée supérieure à 10 minutes, vous constaterez une désynchronisation sensible de l’audio si vous ne respectez pas la fréquence de 29,97 i/s ou un sous-multiple pair exact (comme, par exemple, 14,98 i/s qui est la moitié de 29,97 i/s).

Si l’élément vidéo est codé avec un débit supérieur, une fréquence inférieure permettra d’améliorer la lecture sur des ordinateurs peu puissants. Par exemple, si vous compressez un élément vidéo de type « plan rapproché » avec peu de mouvements, le fait de diviser la fréquence d’images par deux se traduira simplement par une réduction de 20 % du débit. Cependant, si vous compressez une vidéo contenant de nombreux mouvements, la réduction de la fréquence d’images aura beaucoup plus d’impact sur le débit.

Vitesse de transfert

Le débit binaire (désigné également sous le nom de débit de données) a une incidence sur la qualité d’un élément vidéo et sur le public susceptible de télécharger le fichier en raison des contraintes de bande passante qui y sont associées.

Pour diffuser des vidéos sur Internet, il est judicieux de créer des fichiers à des débits plus bas. Les utilisateurs équipés de connexions Internet rapides peuvent voir les fichiers instantanément ou après un bref délai, alors que ceux équipés d’un accès par ligne commutée doivent attendre la fin du téléchargement des fichiers. Si vous pensez que vos visiteurs utiliseront majoritairement un accès par ligne commutée, créez des éléments vidéo de courte durée afin de garantir des temps de téléchargement acceptables.

Images clés

Les images clés sont des images complètes qui sont introduites à intervalles réguliers dans un élément vidéo. Les images situées entre les images clés contiennent des informations sur les changements de mouvement et de scène qui s’y produisent. Par exemple, si une vidéo montre une personne qui franchit une porte, les images clés contiennent l’image complète de la personne et de la porte à l’arrière-plan, tandis que les images intermédiaires contiennent des informations sur le mouvement de la personne qui se déplace devant la porte.

Par défaut, Adobe Media Encoder détermine automatiquement l’intervalle entre les images clés sur la base de la fréquence d’images de l’élément vidéo. Cette valeur d’intervalle indique à l’encodeur la fréquence à laquelle il doit réévaluer et enregistrer une image complète, ou image clé, dans un fichier. Dans Adobe Media Encoder , ce paramètre est la valeur d’intervalle entre les images clés, laquelle représente le nombre d’images entre deux images clés. Adobe Media Encoder estime les images comprises entre deux images clés en calculant la valeur complète de tous les pixels à l’écran, en comparant plusieurs images et en éliminant les informations redondantes.

En règle générale, l’intervalle par défaut entre deux images clés offre un niveau de contrôle suffisant pour permettre une recherche au sein d’un élément vidéo. Si vous choisissez une valeur personnalisée pour l’emplacement de l’image clé, n’oubliez pas que plus l’intervalle entre deux images clés est faible, plus la taille du fichier sera importante.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

Si votre métrage contient de nombreux changements de scène ou des animations rapides, vous pourrez améliorer la qualité globale de l’image en utilisant un intervalle plus faible entre les images clés. En général, un intervalle plus important produit des images de meilleure qualité, dans la mesure où les données ne sont pas gaspillées pour décrire les zones qui restent identiques d’une image à l’autre.

Rapports L/H (taille d’image)

A l’instar de la fréquence d’images, le rapport L/H (ou taille d’image) de votre fichier se révèle particulièrement important pour produire des vidéos de haute qualité. A un débit (vitesse de connexion) spécifique, l’augmentation de la taille des images se traduit par une diminution de la qualité vidéo. Lorsque vous sélectionnez la taille d’image de votre document, la fréquence d’images, le rapport L/H de l’élément vidéo source et vos préférences personnelles sont les ingrédients d’une présentation vidéo réussie. Les résolutions d’affichage standard sur Internet sont 640 x 480, 512 x 384, 320 x 240 et 160 x 120 pixels.

Le rapport L/H le plus courant est 4:3 (télévision standard). Cependant, on assiste actuellement à une adoption à grande échelle des formats 16:9 et 2:1 (grand écran). En principe, vous devez coder la vidéo à l’aide du même rapport L/H que celui utilisé lors de l’acquisition initiale. La modification du rapport L/H d’un élément vidéo peut entraîner l’apparition de barres noires (ou masques) en bas, en haut et sur les côtés de l’image. Ces barres noires sont nécessaires lorsqu’une vidéo est affichée sur un téléviseur grand écran, alors qu’elle n’a pas été conçue initialement pour ce format, ou lorsqu’une image grand écran plus étroite est affichée avec un rapport L/H plus large. Dans ce cas, la vidéo d’origine est rétrécie et placée au milieu de l’image grand écran. Le codage de formats vidéo numérique (DV) constitue toutefois une exception à cette règle. Le rapport L/H est, en effet, légèrement différent du rapport L/H 4:3 car la technologie DV utilise des pixels rectangulaires. Lors du codage de contenu vidéo capturé avec un caméscope numérique, indiquez manuellement la taille d’image du format DV utilisé afin de conserver le rapport L/H de la vidéo ou sélectionnez une préconfiguration appropriée (NTSC ou PAL, par exemple).

Vous pouvez vous baser sur la liste des tailles d’image standard ci-dessous : Faites des essais afin d’identifier les meilleurs paramètres pour votre projet.

Tailles d’image pour une vidéo au format 4:3 :

• Modem (56 Kbits/s) : 160 x 120

• DSL : 320 x 240

• Câble : 512 x 384

• Câble/réseau d’entreprise : 640 x 480

Tailles d’image pour une vidéo au format 16:9 :

• Modem (56 Kbits/s) : 192 x 108

• DSL : 384 x 216

• Câble : 448 x 252

• Câble/réseau d’entreprise : 704 x 396

Vidéo avec pixels non carrés

La plupart des graphiques statiques utilisent des pixels carrés dont le rapport L/H est de 1:1. Lorsque vous traitez de la vidéo numérique, les pixels ont souvent un rapport L/H différent et sont qualifiés de rectangulaires. Cela a pour but de permettre la coexistence des modes vidéo analogique (la télédiffusion, par exemple) et numérique (la vidéo en qualité DVD, par exemple). Lors du codage de formats vidéo avec des pixels non carrés (on parle également de vidéo anamorphique), rééchantillonnez l’image vidéo sur le format d’affichage (DAR - Display Aspect Ratio) correct.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

Dans le cas de la vidéo numérique (DV) NTSC standard, par exemple, la taille d’image est de 720 x 480 pixels et la vidéo est affichée au format 4:3. Cela signifie que chaque pixel est rectangulaire, avec un rapport proportionnel du pixel (PAR) de 10:11 (plus étroit que haut). Les vidéos MPEG 1 et 2 sont également produites dans diverses tailles (720 x 480 et 480 x 480 sont les plus courantes), bien qu’elles soient généralement affichées au format 4:3 ou 16:9 (grand écran).

Pour calculer la taille d’image à utiliser lors du codage d’une vidéo à l’aide de pixels non carrés, vous devez d’abord déterminer la dimension (largeur ou hauteur) principale, puis calculer l’autre dimension en procédant comme suit :

Si la hauteur est la dimension de référence, utilisez la formule suivante pour calculer la largeur :

Largeur = Hauteur x

Par exemple, si votre vidéo utilise un rapport L/H de 4:3, l’équation sera :

Largeur = Hauteur x

Si la largeur est la dimension de référence, utilisez la formule suivante pour calculer la hauteur :

Hauteur = Largeur x

Par exemple, si votre vidéo utilise un rapport L/H de 4:3, l’équation sera :

Hauteur = Largeur x

Si vous souhaitez, par exemple, coder au format 4:3 une vidéo dont la taille d’image est de 720 x 480 pixels, commencez par déterminer la largeur à laquelle coder l’image vidéo en pixels :

640 = 480 x

4 3

Rapport L/H - Largeur

Rapport L/H - Hauteur

3 4

Rapport L/H - Hauteur

Rapport L/H - Largeur

4 3

Le résultat obtenu est une hauteur d’image vidéo de 640 pixels.

Vous devez donc coder l’image 720 x 480 en 640 x 480, un format d’image 4:3 standard.

Voir aussi

« Réglages de codage personnalisés » à la page 36

Vidéo entrelacée et non entrelacée

Adobe Media Encoder procède à un désentrelacement de la vidéo avant le codage à chaque fois que vous choisissez de coder une source entrelacée en une sortie non entrelacée.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

La majorité des vidéos de qualité radiodiffusion sont entrelacées, bien que les nouvelles normes de télévision haute définition (HD) présentent des variantes entrelacées et non entrelacées. Dans la vidéo entrelacée, chaque image vidéo est constituée de deux trames. Chaque trame contient la moitié des lignes horizontales de l’image. La trame supérieure (ou Trame 1) contient toutes les lignes numérotées impaires et la trame inférieure (ou Trame 2) comprend toutes les lignes numérotées paires. Un moniteur vidéo entrelacé (tel qu’un téléviseur) affiche chaque image en représentant tout d’abord toutes les lignes d’une trame, puis toutes les lignes de l’autre trame. L’ordre des trames indique celle qui est représentée en premier. Dans une vidéo NTSC, de nouveaux champs sont représentés à l’écran 60 fois par seconde environ, ce qui correspond à une cadence d’environ 30 images par seconde.

Les images vidéo non entrelacées ne sont pas séparées dans des trames. Un écran à balayage progressif affiche une image vidéo non entrelacée en représentant toutes les lignes horizontales, de haut en bas, en une seule passe. C’est pour cette raison que les trames qui composent une image vidéo sont affichées simultanément. Par conséquent, un moniteur d’ordinateur affiche une vidéo à 30 i/s et la majorité des vidéos affichées sur ce type de moniteur ne sont pas entrelacées.

Conseils relatifs à la compression

Tenez compte des recommandations suivantes lorsque vous procédez à la compression d’une vidéo :

Utilisation d’une vidéo dans le format d’origine de votre projet jusqu’au résultat final Si vous convertissez un format

vidéo numérique précompressé en un autre format, tel que FLV ou F4V, le codeur précédent peut provoquer un bruit vidéo. Le signal vidéo d’origine applique déjà un algorithme de codage, occasionnant une perte de qualité, de taille d’image et de débit. Cette compression peut aussi avoir entraîné des parasites ou des bruits numériques. Ce bruit supplémentaire affecte alors le processus de codage final et peut nécessiter un débit plus élevé pour coder un fichier de bonne qualité. Il faut utiliser du métrage brut ou tout au moins le métrage le moins compressé à votre disposition.

Créez les vidéos les plus courtes possibles Réduisez le début et la fin de votre vidéo et montez-la pour la débarrasser

de contenus inutiles.

Réglez vos paramètres de compression Si vous compressez le métrage et qu'il paraît formidable, il faut tenter de

modifier les paramètres pour réduire la taille du fichier. Mettez votre métrage à l'essai et modifiez-le jusqu'à ce que vous obteniez le meilleur réglage pour la vidéo que vous compressez. Compression et taille de fichier sont des attributs variables propres à toutes les vidéos ; il faut paramétrer chaque vidéo afin d'obtenir les meilleurs résultats.

Réduisez les effets et les mouvements rapides Réduisez les mouvements si la taille du fichier vous cause du souci.

Tout mouvement, surtout s’il est accompagné de nombreuses couleurs, augmente la taille du fichier. Dans cette optique, une manipulation et des zooms hésitants de l’appareil photo sont particulièrement néfastes. Certains effets augmentent la taille du fichier du fait de l’ajout de données dans la vidéo. En revanche, d’autres effets (comme les flous) diminuent le nombre de bits d’un fichier compressé.

Choisissez des dimensions adéquates Si votre public dispose d’une connexion lente à Internet (par exemple, un

modem pour téléphone), réduisez la taille de votre vidéo jusqu’à 160 x 120 pixels, par exemple. Si par contre votre public dispose d’une connexion rapide, vous pouvez utiliser des dimensions plus importantes (par exemple, 320 x 240 pixels).

Sélectionnez une fréquence d’images appropriée La cadence d'images est le nombre d'images lues par seconde (ips).

Dans le cas d’un élément à débit élevé, la réduction de la fréquence d’images permettra peut-être d’améliorer la lecture sur les bandes passantes limitées. Par exemple, si vous compressez un élément vidéo avec peu de mouvements, la division de la fréquence d’images par deux permettra probablement de réduire de 20 % le débit binaire. Cependant, si vous compressez une vidéo contenant de nombreux mouvements, la réduction de la cadence d'images a beaucoup plus d'impact sur le débit des données.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

La qualité des images vidéo étant nettement meilleure à leur cadence d’images d’origine, gardez une cadence d’images élevée si les canaux de transmission et les plates-formes de lecture le permettent. Pour la diffusion sur le Web, vous pouvez obtenir ces informations auprès de votre service d’hébergement. Dans le cas des appareils mobiles, utilisez les préconfigurations de codage spécifiques au périphérique, ainsi que l’émulateur du périphérique disponible par l’intermédiaire d’Adobe Media Encoder . Si vous devez réduire la fréquence d’images, vous obtiendrez de meilleurs résultats en la divisant par des nombres entiers.

Remarque : Lors de la création de vidéo pour Flash, si le fichier SWF contient de la vidéo intégrée, la fréquence d’images doit être la même pour l’élément vidéo et le fichier SWF. Si vous utilisez différentes fréquences d’images pour le fichier SWF et l’élément vidéo intégré, la lecture sera incohérente.

Choisissez un nombre adéquat d’images clés Chaque image clé est une image qui est dessinée lorsque la vidéo est

compressée, de sorte que plus vos images clés sont fréquentes, meilleure est la qualité du métrage. Davantage d’images clés conduisent également à une taille de fichier accrue. Si vous choisissez 30, une image clé vidéo est dessinée toutes les 30 images. Si vous optez pour la valeur 15, la qualité est supérieure car une image clé est dessinée toutes les 15 images et les pixels de votre métrage sont plus proches de l’original.

Réduisez le bruit Le bruit (pixels dispersés dans votre métrage) augmente la taille du fichier. Le monteur de vidéo

permet de réduire le bruit et donc de réduire la taille du fichier vidéo. L’utilisation de plus de couleurs unies dans la vidéo réduit encore la taille du fichier. Vous pouvez utiliser le filtre Flou gaussien pour réduire le bruit.

Conseils relatifs à la compression de fichiers audio

Les mêmes considérations s’appliquent à la production audio et à la production vidéo. Pour obtenir une bonne compression audio, vous devez partir d’un fichier exempt d’artefacts audibles ou de distorsions provenant de l’enregistrement source. Si vous codez le contenu d’un CD, essayez d’enregistrer le fichier par un transfert numérique direct, plutôt que de passer par l’entrée analogique d’une carte son. La carte son procède à une conversion numériqueanalogique et analogique-numérique superflue qui risque d’ajouter du bruit dans vos éléments audio transférés. Des outils de transfert numérique direct sont disponibles pour les plates-formes Windows et Macintosh. Si vous devez effectuer l’enregistrement à partir d’une source analogique, utilisez une carte son de la meilleure qualité possible.

Remarque : Si votre fichier audio source est en mono, nous vous recommandons de coder le fichier en mono pour une utilisation avec Flash. Si vous codez votre fichier avec Adobe Media Encoder et que vous utilisez des encodages prédéfinis, vérifiez si cet encodage code en stéréo ou en mono, et sélectionnez mono le cas échéant.

Formats vidéo

Formats FLV et F4V pour Flash

Par défaut, Adobe Media Encoder code le contenu vidéo à utiliser avec Flash au format vidéo F4V à l’aide du codec vidéo H.264 pour Flash Player 9.0.r115 et versions ultérieures, du codec On.2 VP6 pour Flash Player 8 et du codec Sorenson Spark pour Flash Player 7. Pour comprendre comment Flash parvient à générer une vidéo de haute qualité avec une faible bande passante, vous devez comprendre le concept de compression vidéo.

Deux types de compression peuvent être appliqués aux médias numériques : spatial et temporel. La compression spatiale est appliquée à une seule trame de données, indépendamment des images qui l’entourent. Cette compression peut être sans perte (auquel cas aucune donnée n’est supprimée de l’image) ou avec perte (des données sont éliminées de manière sélective). Une image compressée de manière spatiale est également désignée sous le nom d’intra-image.

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Notions de base sur l’audio et la vidéo

La compression temporelle identifie les zones redondantes entre les images et ne stocke que les différences. Dès lors, une image est décrite en fonction de sa différence par rapport à la précédente. Les zones redondantes sont reprises des images précédentes. Une image compressée de la sorte est également désignée sous le nom d’inter-image.

H.264, On.2 VP6 et Sorenson Spark sont des codecs inter-image. Bien que de nombreux autres codecs utilisent également la compression intra-images (le format JPEG, par exemple, est un codec intra-images), les codecs H.264, On2 VP6 et Sorenson Spark se distinguent des autres technologies de compression dans la mesure où ils nécessitent un débit (ou débit binaire) beaucoup moins élevé pour générer une vidéo de haute qualité.

Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que les codecs inter-images ont également recours à des intra-images ; ces dernières étant utilisées comme images de référence (ou images clés) pour les inter-images. Les codecs On2 VP6 et Sorenson Spark commencent toujours par une image clé. Chaque image clé devient alors l’image de référence principale pour les inter-images suivantes. Si l’image suivante diffère sensiblement de la précédente, le codec compresse une nouvelle image clé.

La distance entre les images clés est un facteur important, car elle affecte la capacité de recherche (avance ou rembobinage rapide) de Flash Player dans un fichier FLV ou F4V. Flash Player peut uniquement avancer d’une image clé à une autre. Dès lors, si vous souhaitez accéder rapidement à un autre moment de la vidéo et mettre les images en pause, utilisez une valeur de distance plus petite. Pour que l’avance rapide permette d’afficher toutes les images d’un fichier FLV ou F4V, utilisez une valeur de distance de 1. Lorsque vous réduisez cette valeur, augmentez le débit binaire relatif au fichier vidéo afin de conserver une qualité d’image comparable.

Codecs vidéo H.264, On2 VP6 et Sorenson Spark

Lorsque vous codez un fichier vidéo avec Adobe Media Encoder , vous avez le choix entre trois codecs vidéo différents pour coder le contenu de votre vidéo en vue d’une utilisation avec Flash Player :

H.264 La prise en charge du codec vidéo F.264V a été intégrée dans Flash Player à partir de la version 9.0.r115. F4V

est un format conteneur pour le codec vidéo H.264, connu également sous le nom de MPEG-4 AVC (Advanced Video Encoding). Par rapport aux codecs vidéo Sorenson Spark et On2 VP6 utilisés par la version antérieure de Flash Player, le codec vidéo H.264 offre une qualité vidéo bien plus élevée à des débits binaires plus faibles. En revanche, il se révèle bien plus gourmand en calcul.

Outre le format conteneur F4V, Flash Player 9.0.115.0 et versions ultérieures prennent en charge des fichiers issus du format conteneur MPEG-4 standard. Il s’agit des fichiers MP4, M4A, MOV, MP4V, 3GP et 3G2, s’ils contiennent de la vidéo H.264 ou de l’audio codée au format HE-AAC v2, voire les deux.

Remarque : Si vous devez utiliser de la vidéo avec prise en charge de la couche alpha en vue d’une composition, utilisez le codec vidéo On2 VP6 ; le format F4V ne prend pas en charge les couches vidéo alpha.

On2 VP6 On2 VP6 est le codec vidéo à utiliser par défaut pour créer des fichiers FLV destinés à Flash Player 8 et

supérieur. Le codec On2 VP6 présente les avantages suivants :

• Une vidéo de qualité supérieure par rapport au codec Sorenson Spark codé au même débit binaire

• Prise en charge de l'utilisation d'un canal alpha 8 bits sur la vidéo composite

Afin de prendre en charge une vidéo de meilleure qualité au même débit binaire, le codec On2 VP6 exige un codage plus lent et un processeur plus puissant sur l’ordinateur client pour le décodage et la lecture. Par conséquent, vous devez réellement prendre en considération le plus petit dénominateur commun de l'ordinateur que le public que vous ciblez utilisera lorsqu'il accèdera à votre contenu vidéo FLV.

Sorenson Spark Apparu avec Flash Player 6, le codec vidéo Sorenson Spark peut être utilisé pour publier des

documents Flash nécessitant une rétrocompatibilité avec Flash Player 6 et 7. Si vous pensez qu’un pourcentage important de vos visiteurs utilise des ordinateurs relativement anciens, utilisez des fichiers FLV codés avec le codec Sorenson Spark car il est beaucoup moins gourmand en ressources de calcul que les formats vidéo On2 VP6 ou F4V.

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