Dès 2001, le D1 sera remplacé par le D1X, qui double sa
définition globale avec 5,47 millions de pixels,
et par le D1H, qui conserve ses 2,74 millions
de pixels mais dont le cadencement à
5 images par seconde – jusqu’à 40
vues maximum – le destine plus
particulièrement aux photographes
de sport. Trois ans plus tard apparaît
le D2H qui, doté d’un nouveau capteur
JFET LBCAST à 4,1 millions de pixels
développé par Nikon, améliore encore
la cadence de prise de vue : 8 images
par seconde, toujours sur 40 vues !
Fin 2004, le D2X crée l’évènement en
triplant le nombre de pixels (12,4 millions) du D2H. Il reprend
à ce dernier son système AF sur onze zones, mais intègre
un nouvel algorithme de traitement d’image optimisant
encore la qualité. La mesure matricielle couleur 3D a, en
outre, encore été améliorée par l’adjonction de nouveaux
cas-types. Le retard au déclenchement reste, malgré tout,
ultra-court : temps de réaction égal à 37 ms, identique à
celui du modèle “sportif”.
La gamme “experte”
Parallèlement à ces reflex professionnels, Nikon développe
des scanners films (LS-3510AF en 1991, puis la série des
CoolScan) pour les fidèles à l’argentique qui souhaitent
numériser leurs films, ainsi que des appareils photo
numériques compacts (les CoolPix) pour les photographes
amateurs. Entre ces deux pôles, les photographes “experts”
vont trouver leur bonheur avec, en 2002, le Nikon D100.
Le boîtier argentique sur lequel Nikon, après modification
mécanique, a “greffé” l’électronique nécessaire à la prise
de vues numériques est le boîtier pour photographes
passionnés le plus abouti de la gamme : le Nikon F80.
Paradoxalement, malgré son orientation amateur, son
capteur CCD possède une définition de 6,1 millions de
pixels, plus élevée que celle des modèles pro. de la marque
présents au catalogue lors de sa sortie. Mais, comme on l’a
vu, le nombre de pixels ne fait pas tout : les modèles haut de
gamme conservent l’avantage de leur construction à toute
épreuve et de leur traitement de l’information optimisés.
Le Nikon D70
Le Nikon D70, sorti deux ans plus tard, reprend en grande
partie, et en les améliorant, les caractéristiques du D100. L’amélioration la plus spectaculaire
reste l’adoption de la
mesure de la lumière
couleur 3D, issue des
modèles pro. Pour
autant, la vocation amateur est soulignée par
la résurgence des modes d’exposition “variprogrammes”.
Les reflex numériques professionnels Nikon fonctionnent par
paire : un modèle “X” – ici le récent D2X – conçu pour la haute
définition épaule un modèle “H”
orienté reportage et sport, pour
s’adapter aux activités de tous les
professionnels de l’image.
L’arrivée du D70
Le boîtier argentique F80,
qui a lui aussi connu un
immense suc cès, a se rvi de
base “mécanique” aux reflex
numériques D100, D70 et D70s.