GONOMAD PWS700EJR User Manual [fr]

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Notice Gonomad-Androïde

Serge Rochain

Mode d’emploi d’une tablette Androïde ou

quarante-trois ans d’informatique et retour à la case départ

Avant-propos

Après 43 ans passée dans l’informatique je m’étais dit que j’écrirai certainement un jour un bouquin qui racontera cette épopée, car ça en a vraiment été une. J’ai bien écrit quelques ouvrages mais pas encore celuilà, et celui que je commence par les présentes lignes ne le sera pas encore, alors, qu’est ce qui a encore pu se produire de nouveau pour que je relègue encore cette (mon) histoire de l’informatique aux calendes grecs ? Simplement un message sur une liste d’entre-aide sur Internet à propos de l’emploi d’une tablette fonctionnant sous Androïde. Un message surprenant au XXI em siècle qui m’a rappeler que la même question m’avait été posée par un de mes clients environ un demi-siècle plutôt (à mi-chemin des années 60) mais oralement, pas sur Internet bien sûr, puisqu’il restait à inventer.

La question de mon colistier était : « Sur quel icône faut-il que je clique pour que ma clef USB se vide dans la tablette ? » (ou quelque chose comme ça).

Cinquante an plutôt la question de mon client qui cherchait surtout une confirmation de ce qu’il imaginait, avait été « Sur ce poste de commande vous avez un bouton pour faire les bulletins de salaire, un autre pour faire la compta ? » et d’enchaîner avant que je n’ai le temps de formuler une réponse « il doit être puissant votre ordinateur avec tous ces boutons et ces petites lumières, je comprends pourquoi ça peut faire tant de travaux différents… ». Il est vrai que les ordinateurs de cette époque avaient des pupitres de commande qui impressionnait considérablement les néophytes qui avaient la chance de s’en approcher, comme le gigantisme des armoires contenant les baies électroniques de commutation.

La question posé par l’utilisateur de la tablette me confirme que finalement malgré tout ce qui se dit autour des l’usage des ordinateurs par un nombre d’utilisateurs toujours plus grand, les notions élémentaires du traitement de l’information leur échappe toujours. Ils cherchent toujours le bouton, et aujourd’hui l’icône miracle qui fait directement ce qu’ils ont en tête de faire faire à leur machine. C’est-à-dire sans segmenter leur problème global en sous problèmes suffisamment généraux pour pouvoir être combinés des mille manières qui permettront des résoudre des millions de problèmes très différents. Et remontant la pente des années je me rends compte que j’ai passé certainement plus de temps à expliquer l’informatique qu’à la pratiquer directement, car pour chaque client, à chaque problème posé il fallait expliquer non seulement ce qu’il fallait qu’il fasse mais pourquoi, et comment il fallait qu’il le fasse.

Aujourd’hui après les longues années de l’informatique « classique » ou « des gros ordinateurs qui ne fonctionnaient qu’à travers ces grand prêtres en blouses blanches », puis de l’ai assez bref des « minis » suivit rapidement des « micros » qui ont été à l’origine de tant de déceptions avant qu’il leur soit permis de se montrer sous leurs meilleurs jours dans leur grande efficacité, nous sommes arrivés à l’époque des tablettes et des téléphones-ordinateurs. Et comme pour les étapes précédentes les mêmes interrogations se renouvellent avec les mêmes utilisateurs dont la plupart pensent avoir compris les principes du traitement de l’information pour avoir utilisé un micro-ordinateur durant plusieurs années. Mais la plupart n’ont utilisés que des consoles de jeux déguisés en ordinateurs, à moins que l’on considère que c’est plutôt l’inverse, et les plus expérimentés souvent seulement un tableur et un traitement de texte. L’utilisation la plus « osée » n’ayant souvent été que la connexion de la caméra sur une prise USB (Universal Serial Bus) et quelquefois seulement l’insertion de la carte mémoire extraite de la caméra et insérée dans le lecteur ad hoc de l’ordinateur pour y transférer les photos et les films sous des formats heureusement standardisés, évitant heureusement les problèmes qui se résolvent avec l’aide de logiciels de conversion.

Aujourd’hui, avec ces tablettes et téléphones Androïdes, Apple faisant comme toujours « bande à part » l’utilisateur est à nouveau confronté à la compréhension de l’outil qu’il manipule, et l’affaire n’est pas simple. Et comme les questions qui se posent à tous sont à peu près les mêmes et soulignent souvent un manque de connaissances générales en Informatique je me permets de commencer par ces quelques indispensables qui permettent de ne pas trop se tromper de cible lorsqu’une question vraiment intéressante et

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bien spécifique à la tablette ou son système d’exploitation Androïde, se pose : Qui est en cause ? La tablette ? Androïde ? L’application ? Ou moi, comme c’est le plus souvent le cas ?

Nous avons en effet affaire à des acteurs multiples ayant chacun leurs particularités et réuni fortuitement pour devoir œuvrer en commun pour satisfaire les souhaits de leurs clients tout aussi diversifiés.

Nous avons les fabricants de tablettes qui produisent des gammes de matériels dont les spécificités sont bien sûr différentes mais dont l’essentiel est commun.

Nous avons Google, propriétaire du système d’exploitation Androïde de ces tablettes qui produit des versions « customisées » pour les différentes architectures matérielles de tablettes et téléphones et dont il existe plusieurs versions consécutives dans le temps.

Nous avons le réseau Internet qui bien qu’il soit une application particulière sous Androïde en est un acteur privilégié, et dans la même veine les réseaux téléphoniques des opérateurs qui se partagent ce marché, sans oublié le réseau des satellites GPS qui intervient au bénéfice d’un certain nombre d’applications produites par la catégorie de partenaires qui constitue le bataillon des derniers intervenants de la planète Androïde. Enfin, nous avons donc les logiciels d’application produits par une myriade de petits développeurs qui ont su chacun trouver des niches afin de répondre à tous les désirs des utilisateurs, et même souvent les devancer. Ce sont eux qui font le succès de ce produit.

La plupart des utilisateurs ne comprennent pas cette segmentation des « responsabilités » dans l’emploi qu’ils font de leur appareil. Combien de fois n’ai-je pas entendu de la part d’un utilisateur que mon téléphone était certainement plus moderne et meilleur que le sien car j’utilisais un logiciel qu’il n’avait pas sur le sien ? Ou un autre qui se plaignait que sa tablette lui annonçait la saturation de sa mémoire et qu’après avoir acheté une carte SD et l’avoir insérée dans la fente prévue pour cela, et bien c’était toujours pareil ! Parmi les colistiers de la liste d’entre aide une question semble revenir souvent : « Qui a une notice du Gonomad ? », car il semble que la marque vend ce produit que beaucoup, et je les comprends, se refusent à acheter.

Pour aider les utilisateurs de ces merveilleuses petites machines j’ai donc décidé que mon prochain livret sera un mode d’emploi. Comme littérature c’est original et amusant, de plus on ne risque pas le Goncourt avec ça.

Pour avancer dans ce projet et sans le restreindre à ce modèle précis de tablette je vais m’appuyer sur les quelques appareils de cette catégorie en ma possession, c'est-à-dire mon téléphone (Samsung Y) et 3 tablettes différentes ; deux ARNOVA et une GONOMAD. Une des ARNOVA est un modèle assez ancien ARNOVA 10, et l’autre une petite « 7 pouces » très mince dont la tenue en main est pratique. La tablette GONOMAD est dotée d’un clavier mécanique qui peut se connecter sur la tablette par la prise mini-USB qui peut également servir à connecter une clef-mémoire USB à l’aide d’un cordon approprié. C’est surtout sur cet appareil et sa version d’Androïde que je vais m’attarder puisque c’est celui qui a été le moteur de la rédaction de cette notice.

Description des matériels.

Tous ces matériels sont équipés d’une liaison WIFI standard ce qui leur permet d’être connectés au réseau Internet et tous disposent d’un connecteur micro-SD permettant d’étendre la capacité mémoire. Néanmoins cette mémoire additionnelle n’est utilisable que pour certaines applications, comme le stockage de fichiers, mais ne permet pas d’être vue comme une extension de la mémoire principale. Certaines tablettes disposent d’autres caractéristiques moins indispensables comme d’un accéléromètre ou/et une boussole magnétique, ou/et une liaison Bluetooth,… dont je ne parlerai pas car cela n’a aucune incidence sur l’emploi des tablettes elles-mêmes et sont plutôt soit des commodités d’ordre général soit des dispositifs exploités par les applications elles-mêmes et transparents pour l’utilisateur de la tablette. L’écran-clavier tactile peut-être de différentes technologies mais l’interfère pas non plus avec l’emploi de la tablette, je n’en parlerai donc pas non plus. Enfin, pour ne pas être déçu dans l’emploi des tablettes, il faut intégrer l’idée que la puissance de

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ces matériels est aujourd’hui voisine de celle des micros ordinateurs d’il y a 10 ans, il ne faut donc pas en attendre une réactivité comparable à celle que vous avez sur votre PC ou votre Mac.

Arnova 10 de chez ARCHOS Ecran de 10’’

Cette tablette est équipée de base avec un processeur et d’une mémoire de 4 Go sur disque dur. Sa grande particularité, à mon avis est de disposer d’un port USB femelle type A standard ce qui permet d’y connecter directement une clef mémoire USB.

Arnova 7 de chez ARCHOS Ecran de 7’’

Son côté pratique est sa taille et sa légèreté qui permet une prise en main facile. En revanche pas de prise USB type A permettant l’introduction d’une clef. Une prise USB femelle de type micro-B destinée à la recharge des batteries permet peut-être la connexion d’une clef USB mémoire avec un cordon approprié, mais je n’ai pas essayé ce dispositif.

Gonomad PWS700EJR de Wendling Partners Ecran de 7’’

Sa GRANDE particularité est de pouvoir disposer d’un clavier mécanique qui est fourni de base avec la tablette. Malheureusement, toutes les applications susceptibles de pouvoir l’utiliser ne le reconnaissent pas entièrement, ce qui signifie que certains symboles sur les touches à gravures multiples ne sont pas accessibles dans certaines applications. Par exemple, les touches de la ligne numérique du haut qui possède les caractères accentués en position basse restent désespérément sur les chiffres quelle que soit la position donnée à la touche MAJ/min (ou une autre, j’ai tout essayé), dans certaines applications ce qui contraint à se rabattre sur le clavier tactile en déconnectant le clavier mécanique. Quel dommage !

En revanche, le mini-port USB utilisé pour connecter le clavier mécanique permet de connecter une clef mémoire USB avec le cordon approprié.

Téléphone Samsung Galaxy Y

C’est de loin le système le plus complet dont je dispose sous le plus petit volume, avec son GPS, sa boussole magnétique, son accéléromètre… tous ces dispositifs permettant l’emploi d’applications exigeantes en informations abstraites ont je ne parlerai pas dans le contexte de cette notice succincte de l’emploi d’un système Androïde. L’image 1 ci-dessous permet de se rendre compte de ce dont il s’agit.

Image 1 – Différents appareils fonctionnant sous Androïde

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A gauche en haut la tablette 10’’ d’Arnova

et en dessous la petite 7’’ de la même marque.

A la droite de la 7’’ mon téléphone Samsung Galaxy Y, et à droite de l’image la tablette Gonomad dans son

étui et sur laquelle est connecté le clavier mécanique.

Le système d’exploitation Androïde

Lorsque vous achetez une tablette ou un téléphone fonctionnant sous Androïde, il vous est fourni un logiciel permettant la gestion de votre appareil à partir de commandes mettant en œuvre un certain nombre d’options que vous pouvez activer ou désactiver. Vous accédez à cet ensemble en cliquant sur un icône symbolisant l’idée de travail comme par exemple une roue dentée ou un panneau montrant un certain nombre de curseurs et c’est le cas de la version dont est dotée la tablette Gonomad.

Avec ce logiciel de gestion de la tablette Androïde fourni plusieurs logiciels adapté aux possibilités de l’appareil. Par exemple pour un téléphone sous Androïde, il sera fourni automatiquement une application de gestion téléphonique donnant la possibilité de composer un numéro, mais aussi le moyen de gérer un répertoire de contacts, un journal des appels émis et reçus, et quelques autres gadgets éventuels comme une liste des 5 ou 6 numéros les plus utilisés. Mais pour un téléphone il est également fourni d’autres applications relatives à l’usage du téléphone comme une gestion des SMS. Ce genre d’application n’est pas fourni avec une tablette qui n’a pas vocation à être utilisée comme un moyen de communication orale.

Avec une tablette, en revanche, il sera fourni un ensemble d’applications tournées vers la communication par Internet puisque c’est le premier usage de ces produits qui permettent tous de se connecter sur ce réseau via le wifi.

Quelques mots à propos de ce fameux WIFI. C’est une norme de communication répondant à une liste de spécifications établie par IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), une association d’origine américaine qui a pour objectif, entre autres, de définir des normes pour les dispositifs en rapport avec l’usage de l’électricité et l’électronique. On voit qu’il n’y a plus grand-chose qui leur échappe aujourd’hui en dehors des barbecues à charbon de bois.

La norme WIFI correspond à la norme IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11) qui permet de relier entre eux par voie hertzienne, toutes sortes de dispositifs de type informatique grâce au respect des niveaux électromagnétiques de transfert et des protocoles de communication définis par la norme. Un peu plus loin nous verrons comment connecter la tablette par WIFI sur la box de votre fournisseur d’accès.

La version d’Androïde fournie avec votre tablette incorporait donc un certain nombre d’applications en rapport avec l’usage qui peut en être fait (exemple image 2). Ainsi pour celles qui disposent d’une antenne GPS il est fournie automatiquement une application qui permet de l’utiliser bien que vous puissiez en télécharger vous-même d’autres qui se présentent en concurrentes. C’est d’ailleurs le cas de toutes les applications constituant la dotation d’origine de votre version d’Androïde. D’ailleurs il est systématiquement fourni une application de « supermarché » qui vous permet de télécharger un nombre incalculable d’applications en tous genres. Les fournisseurs de matériels fonctionnant sous systèmes Androïdes rivalisent de richesses dans le supermarché qu’ils mettent à disposition des utilisateurs, chacun a le sien ou presque, à commencer par Google Play puisque Google est le propriétaire d’Androïde. Mais Samsung à le sien avec

Samsung Apps que je retrouve sur mon téléphone et Archos son AppsLib… Dans son bouquet Androïde Gonomad propose Play store.

On y trouve également une application MAIL (générale) et une GMAIL plus spécifique à Google, Un calendrier, un agenda, un navigateur Internet, un gestionnaire de contacts, une horloge, un gestionnaire de fichiers, une calculatrice basique, une application permettant de prendre des photos et des vidéos (pas très utiles avec une tablette qui n’a pas de caméra dorsale). La caméra ventrale (de face) permet de se connecter avec SKYPE qui transforme votre tablette en visiophone. A cela ajoutez encore quelques applications comme celle qui vous permet de visionner les photos et vidéos que vous stockez sur votre tablette, ou celle qui vous permet d’écouter de la musique enregistrée…. J’en oublie certainement car

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aujourd’hui dans ma tablette elles sont noyées avec les applications que j’ai moi-même téléchargées depuis

Play Store.

Je ne saurais trop vous conseiller d’aller faire un tour sur ce supermarché mis à votre disposition par Gonomad-Androïde pour voir les applications susceptibles de vous intéresser. Et remplacer éventuellement quelques applications fournies de base par d’autres plus sophistiquées, comme la calculette poussive fournie d’origine que j’ai remplacée par REAL CALC, un super produit gratuit qui plus est, et qui a remisé même ma super TEXAS au placard, mais je reconnais que c’est une question de goût. Encore un détail, mais d’importance, à propos de ce supermarché de l’application Androïde, il existe des produits payant et d’autres gratuits, mais rien que dans les gratuits j’ai trouvé mon bonheur, et notamment celui de pouvoir être radin sans me priver.

Image 2 - Des icônes sur lesquelles il faut cliquer pour activer l’application correspondante

Plus loin nous reviendrons sur quelques applications particulières qui permettent d’étendre les possibilités du système d’exploitation Androïde et qui sont indispensable à la bonne utilisation de la tablette.

Application Paramètres.

PARAMETRES, c’est l’accès aux fonctions d’Androïde. Un clic sur l’icône vous ouvre un écran séparé logiquement en deux parties dans le sens vertical.

A gauche la liste des fonctions auxquelles vous avez accès et à droite les différentes options pour chacune des fonctions sélectionnées dans la liste de gauche. Image 3 ci-dessous.

Dès le clic vous avez accès à la fonction WIFI avec 2 options (OUI/NON). Si le WIFI n’est pas activez, vous êtes invité à le faire pour voir les réseaux disponibles et à l’écoute dans l’environnement de sensibilité de l’antenne de la tablette. Un clic sur le OUI vous donnera accès à la liste des réseaux perçus par votre tablette. La première fois vous devrez cliquer sur le nom du réseau de votre box qui est le même que celui sur lequel vous connectez votre PC ou Mac. Il vous sera demandé d’entrer votre mot de passe puis de vous connecter.

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