Sun Microsystems Advanced Lights Out Management Guide [fr]

Guide d’Advanced Lights Out
Management (ALOM) CMT v1.2
Sun Microsystems, Inc. www.sun.com
Référence : 819-7130-10 Juillet 2006, révision A
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OU
GARANTIE IMPLICITE RELATIVE À LA QUALITÉ MARCHANDE, À L’APTITUDE À UNE UTILISATION PARTICULIÈRE OU
TOUTE L’ABSENCE DE CONTREFAÇON.
À
Papier

Table des matières

Préface xiii
1. Introduction à Sun Advanced Lights Out Manager 1
Fonctions d’ALOM 1
Composants contrôlés par ALOM 2
Utilisation d’ALOM 3
Terminologie : défaillances et pannes 4
État défectueux (défaillance) 4
État en panne (panne) 5
Informations spécifiques des plates-formes 5
2. Directives de sécurité 7
Sécurisation du contrôleur système 7
Sélection d’un type de connexion à distance 9
Activation du shell sécurisé 9
Sécurité du système d’exploitation Solaris 11
iii
3. Configuration d’ALOM 13
Étapes de configuration d’ALOM 13
Planification de la configuration d’ALOM 14
Choix des ports de communication d’ALOM 14
Port de gestion série 15
Port (Ethernet) de gestion réseau 16
Connexion DHCP par défaut 16
Feuille de configuration 20
Feuille des variables de configuration 21
Configuration du réseau en utilisant DHCP 22
Configuration manuelle du réseau 22
Configuration des alertes par e-mail 23
Paramétrage d’ALOM 23
4. Tâches ALOM courantes 25
Connexion à ALOM 26
Connexion à des comptes ALOM 26
Réinitialisation d’ALOM 28
Basculement entre la console système et ALOM 28
Redirection de la console système d’ALOM sur d’autres périphériques 29
Affichage de la version d’ALOM 29
Contrôle de la DEL de localisation 29
Mise sous et hors tension du serveur hôte 30
Réinitialisation du serveur hôte 30
Affichage des informations d’environnement sur le serveur 31
Reconfiguration des paramètres de diagnostic d’ALOM 32
Reconfiguration d’ALOM pour l’utilisation du port Ethernet 33
Utilisation de la commande setsc pour définir les variables de l’interface
réseau 36
iv Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Ajout de comptes d’utilisateur ALOM 37
Suppression de comptes d’utilisateur ALOM 39
Changement du mot de passe de votre compte ou du compte d’un autre
utilisateur 40
Envoi et réception de messages d’alerte 41
Réception d’alertes d’ALOM 42
5. Tâches de gestion des pannes d’ALOM 43
Sources d’information sur les pannes 43
Obtention d’articles de connaissance pour la gestion des pannes 44
6. Utilisation du shell de commandes d’ALOM 45
Présentation du shell de commandes d’ALOM 45
Commandes du shell d’ALOM 46
Description des commandes du shell d’ALOM 51
bootmode 51
break 53
clearasrdb 54
clearfault 55
console 57
consolehistory 59
disablecomponent 61
enablecomponent 63
flashupdate 65
help 67
logout 70
password 70
powercycle 72
poweroff 72
poweron 74
Table des matières v
removefru 75
reset 76
resetsc 77
restartssh 78
setdate 79
setdefaults 81
setfru 82
setkeyswitch 83
setlocator 84
setsc 85
setupsc 86
showcomponent 88
showdate 90
showenvironment 91
showfaults 97
showfru 99
showhost 103
showkeyswitch 103
showlocator 104
showlogs 105
shownetwork 107
showplatform 108
showsc 109
showusers 112
ssh-keygen 113
useradd 114
userdel 115
userpassword 116
vi Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
userperm 117
usershow 120
7. Utilisation des variables de configuration d’ALOM 121
Présentation des variables de configuration d’ALOM 121
Variables du port de gestion série 122
Variables de l’interface réseau 123
Variables de gestion réseau et de notification 124
Variables utilisateur système 125
Variables de contrôle de diagnostic 126
Description des variables de configuration 126
diag_level 126
diag_mode 128
diag_trigger 129
diag_verbosity 130
if_connection 132
if_emailalerts 133
if_network 134
mgt_mailalert 135
mgt_mailhost 137
netsc_dhcp 138
netsc_enetaddr 139
netsc_ipaddr 139
netsc_ipgateway 140
netsc_ipnetmask 142
sc_backupuserdata 143
sc_clieventlevel 144
sc_cliprompt 145
sc_clitimeout 146
Table des matières vii
sc_clipasswdecho 147
sc_customerinfo 148
sc_escapechars 149
sc_powerondelay 150
sc_powerstatememory 151
ser_baudrate 152
ser_data 152
ser_parity 153
ser_stopbits 153
sys_autorunonerror 154
sys_enetaddr 154
A. Dépannage 155
Dépannage des problèmes d’ALOM 156
Utilisation d’ALOM pour le dépannage des problèmes du serveur 158
À propos du verrou d’écriture de la console système 158
Messages d’erreur du shell d’ALOM 159
Erreurs d’usage 159
Erreurs générales 160
Messages de la CLI relatifs à l’état des FRU 163
Récupération des mots de passe d’ALOM 164
Index 167
viii Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Exemples de code

EXEMPLE DE CODE 6-1 Exemple de sortie de la commande help 68
EXEMPLE DE CODE 6-2 Exemple de sortie de la commande showenvironment pour le serveur Sun Fire T2000
(mise sous tension) 91
EXEMPLE DE CODE 6-3 Exemple de sortie de la commande showenvironment pour le serveur Sun Fire T1000
(mise sous tension) 94
EXEMPLE DE CODE 6-4 Exemple de sortie de la commande showenvironment (mise hors tension) 95
EXEMPLE DE CODE 6-5 Exemple de sortie de la commande showfru exécutée sur un serveur Sun Fire T2000,
en affichant des arguments valides 100
EXEMPLE DE CODE 6-6 Exemple de sortie de la commande showfru exécutée sur un serveur Sun Fire T1000,
en affichant des arguments valides 100
EXEMPLE DE CODE 6-7 Exemple de sortie de la commande showfru en utilisant un argument valide 101
EXEMPLE DE CODE 6-8 Exemple de la sortie de la commande showlogs –v 106
EXEMPLE DE CODE 6-9 Exemple d’informations de configuration affichées
par showsc 109
EXEMPLE DE CODE 6-10 Exemple d’informations de configuration affichées par showsc -v 110
ix
x Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Tableaux

TABLEAU 2-1 Liste de contrôle de la configuration de la sécurité de la plate-forme 8
TABLEAU 2-2 Attributs du serveur SSH 9
TABLEAU 3-1 Contenu par défaut DHCP pour les variables de configuration ALOM 16
TABLEAU 3-2 Variables Ethernet par fonction 21
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction 46
TABLEAU 6-2 Options de la commande bootmode 52
TABLEAU 6-3 Options de la commande break 54
TABLEAU 6-4 Options de la commande consolehistory 61
TABLEAU 6-5 Options de la commande flashupdate 66
TABLEAU 6-6 Options de la commande powercycle 72
TABLEAU 6-7 Options de la commande poweroff 73
TABLEAU 6-8 Options de la commande poweron 74
TABLEAU 6-9 Options de la commande removefru 75
TABLEAU 6-10 Valeurs de FRU pour removefru 75
TABLEAU 6-11 Options de la commande reset 76
TABLEAU 6-12 Options de la commande restartssh 78
TABLEAU 6-13 Options de la commande setdate 80
TABLEAU 6-14 Options de la commande setdefaults 82
TABLEAU 6-15 Options de la commande setkeyswitch 83
TABLEAU 6-16 Options de la commandeshowfru 99
TABLEAU 6-17 Options de la commande showlogs 106
xi
TABLEAU 6-18 Options de la commande showsc 111
TABLEAU 6-19 Options de la commande ssh-keygen 113
TABLEAU 6-20 Niveaux de permissions de userperm 118
TABLEAU 7-1 Tâches diag_level 126
TABLEAU 7-2 Tâches diag_mode 128
TABLEAU 7-3 Tâches diag_trigger 129
TABLEAU 7-4 Tâches diag_verbosity 130
TABLEAU 7-5 Options de if_connection 132
TABLEAU 7-6 Tâches if_network 134
TABLEAU 7-7 Tâches mgt_mailalert 135
TABLEAU 7-8 Tâches mgt_mailhost 137
TABLEAU 7-9 Tâches netsc_dhcp 138
TABLEAU 7-10 Tâches netsc_ipaddr 139
TABLEAU 7-11 Tâches netsc_ipgateway 140
TABLEAU 7-12 Tâches netsc_ipnetmask 142
TABLEAU 7-13 Tâches sc_backuserdata 143
TABLEAU 7-14 Tâches sc_clieventlevel 144
TABLEAU 7-15 Tâches sc_cliprompt 145
TABLEAU 7-16 Tâches sc_clitimeout 146
TABLEAU 7-17 Tâches sc_clipasswdecho 147
TABLEAU 7-18 Tâches sc_customerinfo 148
TABLEAU 7-19 Tâches sc_escapechars 149
TABLEAU 7-20 Tâches sc_powerondelay 150
TABLEAU 7-21 Tâches sc_powerstatememory 151
xii Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Préface

Le Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 contient des informations sur le contrôleur système Sun Advanced Lights Out Manager (ALOM). Ce contrôleur permet la gestion et l’administration à distance des serveurs Sun Fire™. Vous devez être un administrateur système chevronné et connaître les commandes UNIX
Organisation de ce document
Le chapitre 1 présente Sun Advanced Lights Out Manager (ALOM).
Le chapitre 2 présente les directives de sécurité s’appliquant à votre serveur.
Le chapitre 3 décrit la procédure de personnalisation du logiciel ALOM pour un serveur.
Le chapitre 4 présente certaines tâches courantes faciles à exécuter avec ALOM.
Le chapitre 5 introduit certaines tâches de gestion de défaillances que vous pouvez effectuer avec ALOM.
®
.
Le chapitre 6 explique l’interface de ligne de commande d’ALOM.
Le chapitre 7 détaille les variables de configuration que vous pouvez utiliser pour changer le comportement d’ALOM.
L’annexe A fait le point sur les diagnostics et la façon dont les utiliser pour dépanner les problèmes d’ALOM.
xiii
Utilisation des commandes UNIX
Ce document peut ne pas contenir d’informations sur les commandes et procédures UNIX de base telles que l’arrêt et le démarrage du système ou la configuration des périphériques.
Vous trouverez ces informations dans les ouvrages suivants :
le manuel Solaris pour périphériques Sun ;
la documentation en ligne AnswerBook2
toute autre documentation accompagnant les logiciels fournis avec votre système.
Solaris
;
pour le système d’exploitation
Conventions typographiques
Police Signification Exemples
AaBbCc123 Noms de commandes, de fichiers
et de répertoires l’écran de l’ordinateur
AaBbCc123
AaBbCc123 Titres d’ouvrages, nouveaux mots
Ce que vous tapez, par opposition à l’affichage sur l’écran de l’ordinateur
ou termes, mots importants. Remplacez les variables de la ligne de commande par des noms ou des valeurs réels.
; affichage sur
Modifiez le fichier .login. Utilisez ls -a pour dresser la liste de
tous les fichiers.
% Vous avez du courrier.
% su Mot de passe :
Lisez le chapitre 6 du Guide de l’utilisateur. Il s’agit d’options de classe. Vous devez être un superutilisateur pour
effectuer ces opérations. Pour supprimer un fichier, tapez rm nom-
fichier.
xiv Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Invites de shell
Shell Invite
C shell nom-machine%
Superutilisateur C shell nom-machine#
Bourne shell et Korn shell $
Superutilisateur Bourne shell et Korn shell #
Contrôleur système ALOM sc>
Microprogramme OpenBoot PROM ok
Documentation connexe
Pour plus d’informations sur l’utilisation du serveur hôte, les informations contenues dans la documentation suivante expliquent comment effectuer certaines tâches liées à ALOM.
Tâche Titre
Exécution de tests de diagnostic Guide de l’utilisateur de SunVTS
SunVTS Quick Reference Guide
SunVTS Test Reference Manual
Guide de l’utilisateur du logiciel Sun Management Center
Administration système et réseau Guide de l’administrateur système Solaris
SPARC: Installing Solaris Software
Utilisation du système d’exploitation Guide de l’utilisateur de Solaris
Préface xv
Documentation, support et formation
Fonction Sun URL
Documentation http://www.sun.com/documentation/
Support http://www.sun.com/support/
Formation http://www.sun.com/training/
Sites Web tiers
Sun ne saurait être tenu responsable de la disponibilité des sites Web tiers mentionnés dans ce manuel. Sun décline toute responsabilité quant au contenu, à la publicité, aux produits ou tout autre matériel disponibles dans ou par l’intermédiaire de ces sites ou ressources. Sun ne pourra en aucun cas être tenu responsable, directement ou indirectement, de tous dommages ou pertes, réels ou invoqués, causés par ou liés à l’utilisation des contenus, biens ou services disponibles dans ou par l’intermédiaire de ces sites ou ressources.
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Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2, référence 819-7130-10.
xvi Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
:
:
CHAPITRE
1

Introduction à Sun Advanced Lights Out Manager

Ce chapitre présente Sun Advanced Lights Out Manager (ALOM). Il aborde les sujets suivants
:
« Fonctions d’ALOM », page 1
« Composants contrôlés par ALOM », page 2
« Terminologie : défaillances et pannes », page 4
« Informations spécifiques des plates-formes », page 5
Les chapitres suivants contiennent des instructions détaillées pour la configuration et l’utilisation d’ALOM.

Fonctions d’ALOM

Sun Advanced Lights Out Manager (ALOM) est un contrôleur système qui vous permet de gérer et d’administrer à distance votre serveur.
Le logiciel ALOM est fourni préinstallé sur le serveur. Ce logiciel fonctionnera donc dès que vous installerez et allumerez le serveur. Vous pourrez ensuite configurer ALOM pour qu’il fonctionne avec votre installation. Reportez-vous à la section
« Configuration d’ALOM », page 13.
ALOM vous permet de surveiller et de contrôler votre serveur via un réseau, ou en utilisant un port série dédié pour la connexion à un terminal ou un serveur de terminaux. ALOM fournit une interface de ligne de commande que vous pouvez utiliser pour administrer à distance des machines éloignées sur le plan géographique ou physiquement inaccessibles, voir
« Commandes du shell d’ALOM », page 46.
1
De plus, ALOM vous permet d’exécuter à distance des diagnostics (par ex. le POST), qui exigeraient normalement la présence physique de l’utilisateur à proximité du port série du serveur, voir
« Utilisation d’ALOM pour le dépannage des problèmes du serveur », page 158. Vous pouvez aussi configurer ALOM pour envoyer des
alertes par e-mail relatives à des pannes du matériel, des avertissement relatifs au matériel et d’autres événements liés au serveur ou à ALOM.
Les circuits d’ALOM fonctionnent indépendamment du serveur, en utilisant l’alimentation de veille du serveur. Ainsi, le microprogramme et le logiciel ALOM restent en service lorsque le système d’exploitation du serveur est déconnecté ou que le serveur est mis hors tension.

Composants contrôlés par ALOM

Cette section indique certains des composants qu’ALOM peut contrôler sur le serveur.
Composant contrôlé Éléments détectés par ALOM
Ventilateurs S’il y a un ventilateur, la vitesse du ventilateur et si le statut
rapporté par les ventilateurs est OK
CPU La température mesurée au niveau de la CPU et toutes conditions
d’avertissement ou de panne thermique
Alimentation Statut de l’alimentation électrique et indication des éventuelles
défaillances
Température du boîtier du système
Charge Charge du système (en ampères)
Courant Statut des sondes de courant
Tensions Si les tensions rapportées sont correctes
Panneau avant du serveur
Température ambiante du système et toute condition de panne ou d’avertissement relatif à la température
Statut des DEL
2 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Utilisation d’ALOM

Le logiciel ALOM est fourni préinstallé sur le serveur hôte. Ce logiciel fonctionnera donc dès que vous installerez et allumerez le serveur. Vous pouvez connecter un terminal ASCII externe au port de gestion série (SERIAL MGT) et comment à utiliser immédiatement ALOM dans configurer le logiciel ALOM. Pour plus d’informations sur la connexion d’un terminal externe, reportez-vous au guide d’installation fourni avec votre serveur hôte.
Vous pouvez utiliser le logiciel ALOM pour contrôler le serveur hôte dans lequel le matériel ALOM est installé. Cela signifie que vous pouvez uniquement contrôler le
serveur hôte, pas les autres serveurs du réseau. Plusieurs utilisateurs peuvent contrôler le serveur hôte mais un seul utilisateur à la fois dispose de l’accès en écriture à la console. Les autres connexions sont en lecture seule. Les autres utilisateurs peuvent exécuter des commandes leur permettant de visualiser la sortie de la console système et d’ALOM, mais ils ne peuvent pas changer les paramètres.
Il existe plusieurs manières de se connecter à ALOM :
1. Connecter un terminal ASCII directement au port SERIAL MGT. Reportez-vous à la section
2. Utiliser la commande telnet ou ssh pour se connecter à ALOM par le biais de la connexion Ethernet raccordée au port de gestion réseau (Ethernet) (NET MGT). Reportez-vous à la section
3. Connecter un port de serveur de terminaux au port SERIAL MGT, puis utiliser telnet pour se connecter au serveur de terminaux.
« Port de gestion série », page 15.
« Port (Ethernet) de gestion réseau », page 16.
Lorsque vous mettez pour la première fois le serveur sous tension, ALOM commence automatiquement à contrôler le système et à afficher la sortie sur la console système en
utilisant le compte par défaut préconfiguré. Le compte par défaut s’appelle admin et dispose de permissions complètes (cuar). Pour plus d’informations sur les permissions, reportez-vous à la section
Chapitre 1 Introduction à Sun Advanced Lights Out Manager 3
« userperm », page 117.
Pour vous connecter à ALOM et spécifier un mot de passe pour admin, effectuez l’opération suivante
À l’invite de commande d’ALOM (sc>), tapez la commande password et
spécifiez un mot de passe pour le compte admin. Voir Si vous ne vous connectez pas avant la temporisation d’ALOM, ALOM revient à
la console système et affiche le message suivant
Enter #. to return to ALOM.
Si désiré, après vous être connecté à ALOM, vous pouvez personnaliser ALOM pour fonctionner avec votre installation. Voir
Vous pouvez maintenant effectuer certaines tâches administratives courantes comme ajouter des comptes d’utilisateur ALOM. Voir
:
« password », page 70.
:
« Configuration d’ALOM », page 13.
« Tâches ALOM courantes », page 25.

Terminologie : défaillances et pannes

Tous les serveurs Sun Fire peuvent se trouver dans deux états de fonctionnement distincts, que vous pouvez afficher et contrôler en utilisant ALOM Il
existe même pour certains serveurs un troisième état : faulty. Cette section explique les différences entre les états faulty et failed.
: ok, et failed.

État défectueux (défaillance)

Un périphérique faulty (défectueux) fonctionne à l’état endommagé mais continue à être complètement opérationnel. Compte tenu de cette dégradation, le périphérique peut ne pas être aussi fiable qu’un périphérique ne présentant pas aucune défaillance. Un périphérique à l’état faulty reste en mesure de remplir sa fonction principale.
Par exemple, une alimentation se trouve à l’état faulty lorsque l’un de ses ventilateurs internes est en panne. L’alimentation peut toutefois toujours fournir une alimentation régulée du moment que sa température ne dépasse pas le seuil critique. À l’état faulty, une alimentation risque de ne pas pouvoir fonctionner indéfiniment, selon la température, la charge et l’efficacité. Elle n’est donc pas aussi fiable qu’une alimentation en parfait état de fonctionnement.
4 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

État en panne (panne)

L’état failed (en panne) indique que le périphérique concerné n’est plus en mesure de fonctionner comme exigé par le système. Un périphérique tombe en panne à cause d’une défaillance critique ou de la combinaison de plusieurs défaillances. Lorsqu’un périphérique passe à l’état failed, il cesse de fonctionner et n’est plus disponible au titre de ressource système.
Pour revenir à l’exemple de l’alimentation, une alimentation sera considérée en panne si elle arrête de fournir un courant régulé.
Informations spécifiques des plates­formes
Avant de mettre à jour le microprogramme ALOM en utilisant la commande flashupdate, assurez-vous des points suivants
L’interrupteur à clé virtuel n’est pas en position LOCKED (verrouillé).
ALOM est configuré en réseau. Pour plus d’informations sur l’affichage de la
configuration réseau courante de votre serveur, reportez-vous à la section
« shownetwork », page 107.
Vous disposez des permissions adéquates (niveau de permission : a).
Vous avez une image valide du microprogramme ALOM sur un répertoire
accessible via le réseau.
:
Pour plus d’informations, consultez le guide d’installation de votre système.
Chapitre 1 Introduction à Sun Advanced Lights Out Manager 5
6 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
CHAPITRE
2

Directives de sécurité

Ce chapitre présente des directives de sécurité importantes. La pratique qui consiste à configurer un système afin d’en interdire tout accès non autorisé est appelée le durcissement. Ce chapitre contient les informations suivantes
« Sécurisation du contrôleur système », page 7
« Sélection d’un type de connexion à distance », page 9
« Activation du shell sécurisé », page 9
« Sécurité du système d’exploitation Solaris », page 11

Sécurisation du contrôleur système

Le SC fonctionne indépendamment du domaine hôte. Il ne partage aucune ressource informatique (telle que de la mémoire RAM ou du stockage persistant) avec le domaine hôte. Le SC communique avec le domaine hôte via du matériel dédié. Le
SC ne se connecte jamais au domaine hôte. Toutefois, il fournit un accès au port de la console série hôte pour les connexions utilisateur et consigne l’ensemble du trafic de la console.
:
En matière de sécurité, tenez compte des pratiques suivantes :
Veillez à ce que tous les mots de passe soient conformes aux directives de sécurité.
Par exemple, le domaine hôte et le SC doivent disposer de mots de passe uniques.
Changez régulièrement les mots de passe de la plate-forme et du domaine hôte.
Examinez régulièrement les fichiers journaux pour détecter toute éventuelle
irrégularité.
Les étapes de configuration suivantes visent à durcir le système.
Implémentez les modifications de sécurité immédiatement après avoir mis à jour
le microprogramme de l’application SC et avant de configurer ou d’installer le domaine hôte.
Limitez l’accès au shell de commandes SC.
7
Assignez des autorisations spécifiques aux utilisateurs SC en fonction des
responsabilités de chacun.
Attendez-vous à devoir redémarrer après intégration de certains changements de
configuration.
Pour plus d’informations sur l’utilisation de Sun Security Toolkit en vue de créer des configurations sécurisées pour les systèmes exécutant le système d’exploitation Solaris, consultez le site Web suivant
:
http://www.sun.com/software/security/jass
La liste de contrôle de configuration de la sécurité de la plate-forme présentée dans le
TABLEAU 2-1 identifie les paramètres des commandes setsc et setupsc et
d’autres tâches permettant de sécuriser le SC et l’hôte. Pour des informations détaillées sur les paramètres des commandes setsc et setupsc impliquant la sécurité du contrôleur système, consultez les descriptions des commandes aux sections
TABLEAU 2-1 Liste de contrôle de la configuration de la sécurité de la plate-forme
Paramètre ou tâche Recommandation
Type de connexion distance
à
Définition du mot de passe SC
Définition des permissions d’utilisateur SC
Limitation de l’accès aux ports série
Définition du délai d’inactivité d’une session
Réinitialisation nécessaire)
(si
« setsc », page 85 et « setupsc », page 86.
Sélectionnez ssh comme type de connexion dans la commande setupsc ou setsc if_connection ssh.
Remarque : Si vous utilisez un serveur de terminaux basé sur un réseau, utilisez SSH pour accéder à ce serveur, garantissant ainsi que toutes les communications avec le serveur sont chiffrées.
Utilisez un mot de passe de 8 caractères. Les mots de passe doivent contenir un mélange de majuscules, de minuscules, de chiffres et de signes de ponctuation.
Consultez les restrictions de mot de passe de la section « password »,
page 70.
Assurez-vous que les permissions des comptes d’utilisateur SC sont alignées sur le rôle de l’utilisateur. Un compte d’utilisateur peut disposer de 4 niveaux de permission. Consultez les niveaux de permission à la
« userperm », page 117.
section
Limitez l’accès physique aux ports série.
Définissez un délai d’attente pour une session interactive établie via une connexion série ou réseau (Telnet ou SSH). Consultez la section
« sc_clitimeout », page 146.
Pour être prises en compte, les modifications apportées à certaines variables de configuration nécessitent une réinitialisation. Si tel est le cas, veillez à effectuer la réinitialisation.
8 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Sélection d’un type de connexion à distance

Le SC est défini par défaut sur DHCP assorti du protocole SSH pour les connexions à distance. L’établissement d’une session SSH nécessite le mot de passe admin ou un
mot de passe système par défaut reposant sur le numéro de série du châssis. Consultez la section
« Connexion DHCP par défaut », page 16. Vous pouvez définir
la période de temporisation d’inactivité d’une session s’appliquant à toutes les connexions réseau établies avec le SC. Par défaut, aucune période de temporisation de ce type n’est définie.

Activation du shell sécurisé

Si le SC se trouve sur un réseau générique, il est possible d’en assurer un accès distant sécurisé à l’aide du protocole Secure Shell plutôt que de Telnet. SSH chiffre les flux de données entre l’hôte et le client. Il fournit des mécanismes d’authentification qui identifient à la fois les hôtes et les utilisateurs, permettant des connexions sécurisées entre des systèmes connus. Telnet n’est pas fiable par nature, car ce protocole transmet les informations (y compris les mots de passe) non chiffrés.
Remarque – SSH n’est d’aucune utilité avec les protocoles FTP ou telnet.
FTP
permet de télécharger de nouvelles images ALOM. Ces protocoles ne sont pas sécurisés et doivent être utilisés avec précaution sur les réseaux à vocation générale.
Le SC fournit une fonctionnalité SSH limitée, prenant exclusivement en charge les requêtes des clients SSH version 2 (SSHv2). Le
TABLEAU 2-2 identifie les différents
attributs du serveur SSH et décrit le mode de gestion de ces attributs. Ces attributs ne sont pas configurables
TABLEAU 2-2 Attributs du serveur SSH
Attribut Valeur Commentaire
Protocol 2 Prise en charge de SSH v2 seulement
Port 22 Port d’écoute
ListenAddress 0.0.0.0 Prise en charge de plusieurs adresses IP
AllowTcpForwarding no Retransmission de port non prise en
RSAAuthentication no Authentification des clés publiques
PubkeyAuthentication no Authentification des clés publiques
.
charge
désactivée
désactivée
Chapitre 2 Directives de sécurité 9
TABLEAU 2-2 Attributs du serveur SSH (suite)
Attribut Valeur Commentaire
PermitEmptyPasswords yes Authentification des mots de passe
contrôlée par le SC
MAC hmac-sha1,hmac-md5 Implémentation de serveur SSH identique
à celle du système d’exploitation Solaris 9
Ciphers aes128-cbc,
blowfish-cbc,
Implémentation de serveur SSH identique à celle du système d’exploitation Solaris 9
3des-cbc
Si vous utilisez SSH en tant que type d’accès à distance, vous pouvez établir jusqu’à 4 connexions SSH simultanées avec le SC.

Instructions d’activation de SSH

Consultez la section « Pour configurer les variables de l’interface réseau », page 35.

Fonctions non prises en charge par SSH

Le serveur SSH sur ALOM ne prend pas en charge les fonctions suivantes :
Exécution sur la ligne de commande à distance
Commande scp (programme de copie sécurisé)
Commande sftp (programme de transfert de fichiers sécurisé)
Réacheminement de port
Authentification d’utilisateur reposant sur les clés
Clients SSHv1
Si vous tentez d’utiliser l’une des fonctions mentionnées ci-dessus, un message d’erreur sera généré. Par exemple, l’exécution de la commande
# ssh SCHOST showplatform
génère les messages suivants :
Sur le client SSH :
Connection to SCHOST closed by remote host.
10 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Sur la console SC :
[0x89d1e0] sshdSessionServerCreate: no server registered for showboards [0x89d1e0] sshd: Failed to create sshdSession

Changement des clés de l’hôte SSH

Le changement périodique des clés hôte contribue à sécuriser des machines bien gérées. Si vous soupçonnez que la clé de l’hôte puisse être compromise, vous pouvez utiliser la commande ssh-keygen pour régénérer les clés de l’hôte système.
Une fois générées, les clés hôte peuvent uniquement être remplacées ; il est impossible de les supprimer sans avoir recours à la commande setdefaults. Pour clés qui viennent d’être générées, vous devez redémarrer le serveur SSH soit en exécutant la commande restartssh soit par le biais d’une réinitialisation. Pour plus d’informations sur les commandes ssh-keygen et restartssh (et des exemples), reportez-vous aux sections
« ssh-keygen », page 113 et « restartssh », page 78.
Remarque – Vous pouvez aussi utiliser la commande ssh-keygen pour afficher
l’empreinte des clés d’hôte sur le SC.
activer des

Sécurité du système d’exploitation Solaris

Pour plus d’informations sur la sécurisation du système d’exploitation Solaris, reportez-vous aux ouvrages et aux articles suivants
Solaris Security Best Practices - disponible en ligne à l’adresse :
http://www.sun.com/security/blueprints
Solaris Security Toolkit - disponible en ligne à l’adresse :
http://www.sun.com/software/security/jass
Guide d’administration du système Solaris : Security Services dans la collection
Solaris System Administrator pour le SE Solaris que vous utilisez.
:
Chapitre 2 Directives de sécurité 11
12 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
CHAPITRE
3

Configuration d’ALOM

Ce chapitre contient l’aide relative aux tâches de configuration de base suivantes :
<Z_CrossRefBlue>« Étapes de configuration d’ALOM », page 13
<Z_CrossRefBlue>« Planification de la configuration d’ALOM », page 14
<Z_CrossRefBlue>« Choix des ports de communication d’ALOM », page 14
<Z_CrossRefBlue>« Feuille de configuration », page 20
<Z_CrossRefBlue>« Configuration des alertes par e-mail », page 23
<Z_CrossRefBlue>« Paramétrage d’ALOM », page 23

Étapes de configuration d’ALOM

Le logiciel ALOM étant préinstallé sur le serveur hôte, il fonctionne dès que vous mettez le serveur sous tension. Vous pouvez connecter un terminal au port de gestion série (SERIAL MGT) et commencer immédiatement à travailler avec ALOM.
Si vous souhaitez personnaliser ALOM pour votre installation, vous devez cependant effectuer certaines tâches de base.
Voici les tâches à effectuer en vue de personnaliser ALOM :
1. Planifiez la personnalisation de votre configuration. Pour plus d’informations,
reportez-vous à la section
d’ALOM », page 14.
2. Utilisez la feuille de configuration pour enregistrer les paramètres. Reportez-vous
à la section
3. Exécutez la commande setupsc. Reportez-vous à la section
<Z_CrossRefBlue>« Paramétrage d’ALOM », page 23.
4. Utilisez les variables de configuration pour personnaliser le logiciel ALOM.
Reportez-vous à la section
shell de commandes d’ALOM », page 122.
<Z_CrossRefBlue>« Feuille des variables de configuration », page 21.
<Z_CrossRefBlue>« Planification de la configuration
« Pour utiliser les variables de configuration dans le
13
Les tâches indiquées sont expliquées ci-après.

Planification de la configuration d’ALOM

Le logiciel ALOM est fourni préinstallé sur le serveur hôte. Suivez les instructions de cette section pour réinstaller ALOM ou le mettre à jour.
Remarque – Reportez-vous au guide d’administration pour identifier les connexions
série et Ethernet ALOM.
Avant d’exécuter la commande setupsc, vous devez configurer le mode de gestion du serveur hôte dans ALOM. Vous devez prendre les décisions suivantes au sujet de la configuration
:
ports de communication ALOM à utiliser (voir <Z_CrossRefBlue>« Choix des
ports de communication d’ALOM », page 14) ;
activation ou désactivation des messages d’alerte et destination associée
(voir
<Z_CrossRefBlue>« Feuille de configuration », page 20).
Une fois ces décisions prises, imprimez la feuille de configuration présentée dans la section utilisez-la pour consigner vos réponses à la commande setupsc.
<Z_CrossRefBlue>« Feuille des variables de configuration », page 21 et

Choix des ports de communication d’ALOM

Le matériel ALOM présente deux types de ports de communication :
Port de gestion série (SERIAL MGT)
Port de gestion réseau (Ethernet) (NET MGT)
Ces deux ports permettent d’accéder au shell de commandes d’ALOM. Par défaut, ALOM communique par le biais du port SERIAL MGT au démarrage.
Remarque – Reportez-vous à votre guide d’administration système pour identifier
les connexions de gestion série et de gestion réseau (Ethernet) du serveur.
14 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Port de gestion série

Vous pouvez vous connecter au port de gestion série d’ALOM avec un terminal ASCII ou un émulateur de terminal (par exemple une connexion série provenant d’une station de travail).
Il ne s’agit pas d’un port série polyvalent ; il peut être utilisé pour accéder à ALOM et à la console du serveur par le biais d’ALOM.
Sur le serveur, ce port est appelé le port SERIAL MGT. Il accepte un connecteur RJ-45 standard.
Assurez-vous que le port série de la console est défini sur les paramètres suivants :
9 600 bauds
8 bits
Pas de parité
1 bit d’arrêt
Pas de protocole de transfert
Le serveur hôte configure automatiquement ces paramètres pour ALOM lorsqu’il démarre. Les paramètres sont en lecture seule et ne sont pas modifiables à partir de l’invite sc> d’ALOM. Pour visualiser les valeurs des paramètres à partir de l’invite sc> après avoir établi une session ALOM, vérifiez les variables du port série. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section
page 122.
« Variables du port de gestion série »,
Pour vous connecter au port série
1. Connectez-vous à ALOM.
Reportez-vous aux sections « Connexion à ALOM », page 26 et « Connexion à des
comptes ALOM », page 26 pour consulter les instructions détaillées concernant
l’établissement d’une session de contrôleur système ALOM. L’invite de shell d’ALOM (sc>) s’affiche.
2. Pour vous connecter à la console système, tapez ce qui suit dans la fenêtre du contrôleur système ALOM
sc> console
3. Pour revenir à l’invite de shell d’ALOM (sc>), tapez la séquence d’échappement (dièse+point)
:
sc> #.
:
Chapitre 3 Configuration d’ALOM 15

Port (Ethernet) de gestion réseau

Le port Ethernet 10/100 Mbits vous permet d’accéder à ALOM depuis le réseau de l’entreprise. Vous pouvez vous connecter à ALOM à distance au moyen de tout client Telnet standard via TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) ou Secure Shell (ssh). Sur le serveur, le port Ethernet d’ALOM est appelé port NET MGT.
Remarque – Lorsque vous reliez un périphérique terminal au port NET MGT,
assurez-vous que le serveur est connecté à un réseau 10 Mbits ou 100 Mbits. ALOM ne prend pas en charge les réseaux à 1 Gbit.

Connexion DHCP par défaut

Lorsque le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) est activé, le SC
acquiert automatiquement sa configuration réseau (son adresse IP, par exemple) à partir d’un serveur DHCP. Le protocole DHCP est activé par défaut.
La fonction DHCP activée par défaut permet d’établir une connexion réseau avec le SC sans nécessiter au préalable une connexion série en vue de configurer manuellement le réseau. Pour tirer le meilleur parti possible de cette fonction, l’administrateur doit connaître les variables de configuration par défaut associées ainsi que les paramètres par défaut du serveur DHCP et de la connexion au SC.
Les variables ALOM suivantes et le contenu par défaut prennent en charge DHCP activé par défaut
TABLEAU 3-1 Contenu par défaut DHCP pour les variables de configuration ALOM
Variable de configuration Contenu par défaut
if_network true
if_connection ssh
netsc_dhcp true
Un client DHCP, le SC dans notre cas, fournit un identificateur de client unique (clientid) lui permettant d’être reconnu par le serveur DHCP. L’identificateur clientid repose sur une propriété système obtenue facilement auprès d’un administrateur autorisé bénéficiant d’un accès physique au système. Dès qu’un identificateur clientid est défini, il est possible de préconfigurer le serveur DHCP afin qu’il mappe ce clientid à une adresse IP connue. Une fois qu’une adresse IP a été assignée au SC, celui-ci démarre le serveur SSH. Un administrateur peut ensuite lancer une session ssh avec le SC. Si le système est neuf ou si vous venez de le réinitialiser après avoir exécuté la commande setdefaults -a, le compte
16 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
:
d’utilisateur admin par défaut nécessite un mot de passe par défaut pour accepter les connexions. Ce mot de passe se compose également d’une propriété système que vous pouvez vous procurer facilement auprès d’un administrateur doté d’un accès physique au système. Les deux prochaines sections décrivent la procédure de constitution du clientid et du mot de passe par défaut.
Identificateur du client (clientid)
Remarque – Les méthodes de configuration DHCP utilisées dans les versions
d’ALOM CMT antérieures à la v1.2 ne fonctionnent pas avec cette version. La
logique d’adressage a changé par rapport à l’approche reposant sur les adresses MAC adoptée dans les versions antérieures. Le microprogramme ALOM CMT n’utilise pas la même approche, générant des identificateurs de client uniques, décrits ci-dessous. Pour vous assurer que les systèmes configurés avec des méthodes de configuration antérieures disposent d’adresses IP toujours opérationnelles après la mise à niveau vers la version actuelle, reconfigurez le serveur DHCP à l’aide du nouvel identificateur de client.
L’identificateur clientid repose sur l’adresse Ethernet de base du système, laquelle figure sur la fiche d’informations client fournie avec chaque système et sur une étiquette située sur le panneau arrière du châssis du système. L’identificateur clientid est concaténé de la manière suivante
:
SUNW,SC=adresse-ethernet-de-base
Si, par exemple, l’adresse-ethernet-de-base correspond à 08:00:20:7C:B4:08,, l’identificateur clientid généré par le SC désigne le préfixe de chaîne SUNW,SC= concaténé avec l’adresse-ethernet-de-base à 12 chiffres moins les deux-points
SUNW,SC=0800207CB408
Ce clientid est au format ASCII. Il est normalement possible de programmer le serveur DHCP avec un clientid ASCII. L’entrée réelle figurant dans la table de mappage DHCP correspond à l’équivalent hexadécimal.
Chapitre 3 Configuration d’ALOM 17
:
Mot de passe défini par défaut
Quand un nouveau système sort de l’usine ou suite à une réinitialisation après l’exécution de la commande setdefaults -a, vous avez besoin d’un mot de passe par défaut pour vous connecter depuis une session ssh. Le mot de passe par défaut est spécifique à chaque système. Il est défini à partir du numéro de série du châssis. Ce numéro de série se trouve sur la fiche d’informations client accompagnant chaque plate-forme et figure également sur l’étiquette attachée au panneau arrière du châssis. Le mot de passe par défaut correspond aux 8 derniers chiffres composant le numéro de série du châssis. Par exemple, si le numéro de série d’un châssis est
0547AE81D0, le mot de passe par défaut est le suivant
47AE81D0
:
Remarque – Une fois que le mot de passe admin est défini, le mot de passe admin
est nécessaire à l’établissement des connexions. Le mot de passe par défaut n’est plus valable, à moins que vous n’exécutiez la commande setdefaults -a. Si, par exemple, vous exécutez setdefaults sans l’option -a, le mot de passe admin reste le même qu’avant l’émission de la commande setdefaults.
Procédure d’utilisation de DHCP sur un tout nouveau système
1. Déterminez l’identificateur clientid à partir de l’adresse Ethernet de base du système hôte que vous trouverez facilement sur la fiche d’informations client ou sur l’étiquette attachée au panneau arrière du châssis.
2. Déterminez le mot de passe de connexion utilisateur admin par défaut à partir du numéro de série du châssis que vous trouverez facilement sur la fiche d’informations client ou sur l’étiquette attachée au panneau arrière du châssis.
3. Programmez le serveur DHCP de sorte qu’il serve le nouvel identificateur clientid.
4. Connectez le système au réseau et assurez-vous qu’il est alimenté en courant alternatif.
5. Ouvrez la session ssh à l’aide de l’adresse IP assignée par le serveur DHCP.
6. Connectez-vous en tant qu’utilisateur admin à l’aide du mot de passe par défaut prédéfini.
18 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Remarque – Il est inutile de préprogrammer le serveur DHCP pour qu’il mappe
le
clientid du SC à une adresse IP explicite. Toutefois, cette pratique est recommandé et peut faciliter les tâches administratives à long terme.
Si le serveur DHCP est configuré pour utiliser une adresse IP faisant partie d’un groupe défini, l’administrateur peut se servir d’un utilitaire d’administration DHCP afin d’identifier l’adresse IP ayant été assignée. Il peut cependant s’avérer nécessaire de convertir au préalable le clientid en équivalent hexadécimal. Si, par exemple, le serveur DHCP exécute le SE Solaris, la commande pntadm(1M) permet d’afficher les assignations d’adresses IP. Dans l’exemple suivant, le SC doté de l’adresse Ethernet 123456789012 est connecté au sous-réseau .203.
# pntadm -P 129.156.203.0 Client ID Flags Client IP ...
53554E572C5353433D313233343536373839404142 00 129.156.203.240 ... ...
Dans ce cas, il est nécessaire de convertir le clientid ASCII en équivalent hexadécimal afin d’identifier l’adresse IP assignée. Exemple
:
53|55|4E|57|2C|53|43|3D|31|32|33|34|35|36|37|38|39|30|31|32
S U N W , S C = 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2
Chapitre 3 Configuration d’ALOM 19

Feuille de configuration

Vous devez uniquement utiliser cette feuille de travail lorsque vous voulez personnaliser ALOM pour votre installation.
Pour personnaliser ALOM, vous devez utiliser les variables de configuration. Pour le détail de ces variables, reportez-vous à la section
configuration d’ALOM », page 121.
Il existe deux façons de paramétrer les variables de configuration pour ALOM, vous
pouvez :
spécifier les valeurs des variables pendant l’exécution de la commande setupsc
(voir
« setupsc », page 86) ;
configurer chaque variable séparément au moyen de la commande setsc comme
décrit à la section
Imprimez cette section et utilisez le tableau pour noter vos entrées. Ce tableau vous servira également de rappel de la configuration du serveur hôte au cas où vous devriez réinstaller le logiciel serveur ou modifier les paramètres d’ALOM.
Assurez-vous que le périphérique terminal est connecté à ALOM avant de personnaliser le logiciel ALOM. La section
communication d’ALOM », page 14 détaille le processus.
« setsc », page 85.
« Utilisation des variables de
<Z_CrossRefBlue>« Choix des ports de
20 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Feuille des variables de configuration

Le TABLEAU 3-2 identifie les variables de configuration responsables du contrôle d’Ethernet et leurs valeurs par défaut respectives. Entrez les valeurs dans la dernière colonne de droite.
TABLEAU 3-2 Variables Ethernet par fonction
Fonction Valeur/réponse Variable de configuration Valeur par défaut Vos valeurs
Comment voulez-vous contrôler la configuration ?
réseau
Connexion à distance au serveur
Adresse IP (Internet Protocol) pour ALOM
Adresse IP pour le masque de sous-réseau
Manuellement, voir
<Z_CrossRefBlue>« Configuration manuelle du réseau », page 22.
En utilisant DHCP, voir
<Z_CrossRefBlue>« Configuration du réseau en utilisant DHCP », page 22.
none. ssh ou telnet if_connection, voir
if_network, voir
« if_network », page 134
« if_connection », page 132
netsc_ipaddr, voir
« netsc_ipaddr », page 139.
netsc_ipnetmask, voir
« netsc_ipnetmask », page 142.
true
ssh
0.0.0.0
255.255.255.0
Chapitre 3 Configuration d’ALOM 21
TABLEAU 3-2 Variables Ethernet par fonction (suite)
Fonction Valeur/réponse Variable de configuration Valeur par défaut Vos valeurs
Adresse IP pour la passerelle par défaut à utiliser lorsque la destination ne figure pas sur le même sous-réseau qu’ALOM.
Voulez-vous qu’ALOM envoie des alertes par e-mail ?
Adresses e-mail à utiliser pour envoyer des alertes (prise en charge max. de deux serveurs de messagerie)
L’adresse IP de votre serveur de messagerie SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) (prise en charge max. de deux serveurs de messagerie)
netsc_ipgateway, voir
« netsc_ipgateway », page 140.
mgt_mailalert, voir
« mgt_mailalert », page 135.
mgt_mailhost
Voir « mgt_mailhost »,
page 137.
0.0.0.0
[] La valeur par
défaut correspond à l’absence d’adresses e-mail configurées
0.0.0.0
Informations connexes
À propos des variables de configuration d’ALOM, voir « Utilisation des variables
de configuration d’ALOM », page 121.
« userpassword », page 116

Configuration du réseau en utilisant DHCP

Il existe deux manières de configurer DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour ALOM
:
■ En utilisant le script setupsc (« setupsc », page 86) pour définir la variable
netsc_dhcp, comme décrit dans « netsc_dhcp », page 138.
■ En utilisant la commande setsc (« setsc », page 85) pour définir la valeur de la
variable netsc_dhcp sur true (activer DHCP), décrite à la section
« netsc_dhcp », page 138.
22 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Remarque – Il convient d’utiliser pour le nom du périphérique ALOM associé à
l’adresse Internet dans les tables du serveur de noms (NIS ou DNS) le nom du serveur hôte suivi du suffixe -sc. Par exemple, si le nom d’hôte du serveur est bert, utilisez le nom de périphérique ALOM bert-sc.
Si vous utilisez DHCP pour contrôler votre configuration réseau, configurez le serveur DHCP pour qu’il attribue une adresse IP fixe à ALOM.

Configuration manuelle du réseau

Il existe deux façons de configurer manuellement un réseau pour ALOM. Vous
pouvez :
Utiliser le script setupsc pour configurer toutes les variables de configuration
réseau en même temps.
Utiliser la commande setsc pour fixer une à une les valeurs des différentes
variables de configuration réseau.
Si vous configurez les variables une à une, les variables à configurer sont les suivantes
:
« if_network », page 134
« netsc_ipaddr », page 139
« netsc_ipnetmask », page 142
« netsc_ipgateway », page 140

Configuration des alertes par e-mail

Pour envoyer des alertes par e-mail, le port Ethernet d’ALOM doit être activé (voir
<Z_CrossRefBlue>« Port (Ethernet) de gestion réseau », page 16).
Quand un problème survient sur un serveur hôte, ALOM envoie un message d’alerte à tous les utilisateurs qui sont connectés à des comptes ALOM sur ce serveur. De plus, vous pouvez configurer ALOM pour envoyer des alertes par e-mail aux utilisateurs qui ne sont pas connectés. Lorsqu’un utilisateur reçoit une alerte, il peut se connecter au compte ALOM qui correspond à ce serveur hôte et s’occuper de la condition d’alerte.
Le logiciel ALOM vous permet de définir jusqu’à huit adresses e-mail uniques pour recevoir des alertes. Vous pouvez configurer chaque adresse e-mail pour recevoir des alertes d’un niveau de gravité donné (alertes critiques, majeures ou mineures). Reportez-vous à la section
« Envoi et réception de messages d’alerte », page 41.
Chapitre 3 Configuration d’ALOM 23

Paramétrage d’ALOM

Une fois la planification terminée, exécutez la commande setupsc décrite dans
« setupsc », page 86. Suivez les invites affichées à l’écran pour personnaliser le
logiciel ALOM en fonction de votre installation.
Remarque – Il n’est pas nécessaire de personnaliser le logiciel ALOM avant de
l’utiliser. Le logiciel ALOM fonctionne dès que vous mettez le serveur sous tension.
La commande setupsc exécute un script qui vous amène pas à pas à chacune des fonctions d’ALOM qu’il est possible de personnaliser. Chacune d’entre elles est associée à une ou plusieurs variables de configuration. Pour plus d’informations sur les variables de configuration, reportez-vous au configurer une fonction, tapez y lorsque le script setupsc vous invite à le faire. Pour ignorer une fonction, tapez n.
Si vous devez changer un paramètre par la suite, exécutez la commande setsc comme décrit à la section
« setsc », page 85.

Personnalisation du logiciel ALOM

Le script setupsc vous permet de configurer un certain nombre de variables de configuration en une seule fois. Pour plus d’informations, reportez-vous au
chapitre 7. Si vous souhaitez modifier une ou plusieurs variables de configuration
sans exécuter le script setupsc, utilisez la commande setsc comme indiqué dans
« Pour utiliser la commande setsc », page 85.
chapitre 7. Si vous souhaitez

Informations connexes

« Commandes du shell d’ALOM », page 46.
<Z_CrossRefBlue>« Feuille de configuration », page 20.
<Z_CrossRefBlue>« Étapes de configuration d’ALOM », page 13.
24 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
CHAPITRE
4

Tâches ALOM courantes

Une fois que vous vous êtes connecté à ALOM sous le nom admin et avez spécifié le
mot de passe admin, vous pouvez effectuer certaines tâches administratives courantes
:
<Z_CrossRefBlue>« Connexion à ALOM », page 26
<Z_CrossRefBlue>« Connexion à des comptes ALOM », page 26
<Z_CrossRefBlue>« Réinitialisation d’ALOM », page 28
<Z_CrossRefBlue>« Basculement entre la console système et ALOM », page 28
<Z_CrossRefBlue>« Redirection de la console système d’ALOM sur d’autres
périphériques », page 29
<Z_CrossRefBlue>« Affichage de la version d’ALOM », page 29
<Z_CrossRefBlue>« Redirection de la console système d’ALOM sur d’autres
périphériques », page 29
<Z_CrossRefBlue>« Mise sous et hors tension du serveur hôte », page 30
<Z_CrossRefBlue>« Réinitialisation du serveur hôte », page 30
<Z_CrossRefBlue>« Affichage des informations d’environnement sur le serveur »,
page 31
<Z_CrossRefBlue>« Reconfiguration des paramètres de diagnostic d’ALOM »,
page 32
<Z_CrossRefBlue>« Reconfiguration d’ALOM pour l’utilisation du port
Ethernet », page 33
<Z_CrossRefBlue>« Ajout de comptes d’utilisateur ALOM », page 37
<Z_CrossRefBlue>« Suppression de comptes d’utilisateur ALOM », page 39
<Z_CrossRefBlue>« Changement du mot de passe de votre compte ou du compte
d’un autre utilisateur », page 40
<Z_CrossRefBlue>« Envoi et réception de messages d’alerte », page 41
<Z_CrossRefBlue>« Exemple : », page 42
25

Connexion à ALOM

Voici plusieurs manières de se connecter à ALOM :
Connecter un terminal ASCII directement au port SERIAL MGT. Reportez-vous à
la section
Utilisez la commande telnet ou ssh pour vous connecter à ALOM par le biais
de la connexion Ethernet rattachée au port NET MGT. Reportez-vous à la section
<Z_CrossRefBlue>« Reconfiguration d’ALOM pour l’utilisation du port Ethernet », page 33.
Connectez un port de serveur de terminaux au port SERIAL MGT, puis utilisez
telnet ou ssh pour vous connecter au serveur de terminaux.
<Z_CrossRefBlue>« Port de gestion série », page 15.

Connexion à des comptes ALOM

Assurez-vous d’avoir établi les connexions matérielles avec les ports ALOM que vous envisagez d’utiliser. Sur le serveur, le port Ethernet est étiqueté NET MGT le
port série SERIAL MGT. Consultez le guide d’installation de votre serveur pour plus d’informations sur ces ports et la façon dont y connecter des périphériques.
Lorsque vous vous connectez à ALOM pour la première fois via le port de gestion série, vous êtes automatiquement connecté en tant que compte admin. Ce compte dispose de permissions complètes (cuar). Avant de continuer à utiliser ALOM, vous devez spécifier un mot de passe pour ce compte. Une fois cette opération effectuée, vous pouvez continuer à utiliser ALOM. Lors de votre connexion suivante, vous devez spécifier le mot de passe. Lorsque vous êtes connecté en tant qu’admin, vous pouvez ajouter de nouveaux utilisateurs et leur assigner des mots de passe et des permissions.
;
Sur les plates-formes prenant en charge DHCP activé par défaut, vous pouvez vous connecter au port de gestion réseau avant de vous connecter au port de gestion série. Dans ce cas, une couche de sécurité supplémentaire permet de garantir que le SC est sécurisé par défaut. Vous êtes seulement autorisé à vous connecter à une session Secure Shell (ssh) et vous devez fournir un mot de passe prédéfini spécifique au système. Reportez-vous à la section
défaut », page 16 pour obtenir une illustration. Une fois que le mot de passe par
défaut est fourni et que vous êtes autorisé à continuer, vous devez alors définir un nouveau mot de passe pour le compte admin.
26 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
<Z_CrossRefBlue>« Connexion DHCP par
Reportez-vous aux sections « Niveaux de permissions », page 117, « useradd »,
page 114, « userpassword », page 116 et « userperm », page 117 pour obtenir de plus
amples informations sur ce processus.

Pour ouvrir une session ALOM

Tous les utilisateurs (admin et autres) emploient la procédure suivante pour se connecter à ALOM.
1. Connectez-vous à ALOM.
Reportez-vous à la section <Z_CrossRefBlue>« Connexion à ALOM », page 26.
2. Si vous établissez la connexion via le port Serial MGT, tapez #. (dièse+point) dès
que la connexion est établie afin de quitter la console système. En revanche, si
vous utilisez le port NET MGT, passez directement à l’étape 3.
3. Saisissez votre nom de connexion ALOM et votre mot de passe.
Votre mot de passe n’apparaît pas à l’écran. Le serveur hôte remplace chaque caractère tapé par un astérisque. Si la connexion réussit, ALOM affiche son invite de
commande :
sc>
Vous pouvez maintenant utiliser les commandes d’ALOM ou basculer sur la console système. Reportez-vous aux sections
« Présentation du shell de commandes
d’ALOM », page 45 et <Z_CrossRefBlue>« Port de gestion série », page 15.
Le journal d’événements d’ALOM enregistre les informations de connexion. Si plus de cinq tentatives de connexion échouent dans un intervalle de cinq minutes, ALOM génère un événement critique. Reportez-vous à la section
« showlogs », page 105.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Choix des ports de communication d’ALOM », page 14
<Z_CrossRefBlue>« Port de gestion série », page 15
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 27

Réinitialisation d’ALOM

Réinitialiser ALOM redémarre le logiciel ALOM. Il se peut que vous deviez réinitialiser ALOM après avoir changé des paramètres sur ALOM, par exemple en spécifiant une nouvelle valeur pour certaines variables telles que netsc_ipaddr.

Pour réinitialiser ALOM

À l’invite sc>, tapez la commande resetsc.
Reportez-vous à la section « resetsc », page 77.

Basculement entre la console système et ALOM

Pour basculer de la sortie de la console à l’invite sc> d’ALOM, tapez #.
(dièse+point).
Pour basculer de l’invite sc> à la console, tapez la commande console.
Remarque – La séquence de caractères #. (dièse+point) est la séquence
d’échappement par défaut d’ALOM. Le cas échéant, vous pouvez changer le premier caractère de cette séquence d’échappement en utilisant la variable sc_escapechars. Par exemple
: sc> setsc sc_escapechars a. Pour plus d’informations,
voir « sc_escapechars », page 149.
28 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Redirection de la console système d’ALOM sur d’autres périphériques

Lorsque vous mettez pour la première fois sous tension le serveur hôte, ALOM est au départ configuré pour afficher la sortie de la console système. Le port SER MGT est indiqué sur le serveur hôte comme virtual-console.

Affichage de la version d’ALOM

La commande showsc affiche des informations sur la configuration du logiciel ALOM.
Par exemple, pour afficher la version d’ALOM, tapez la commande suivante à l’invite sc>
sc> showsc version Advanced Lights Out Manager CMT v1.2
Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Pour utiliser la commande
showsc », page 109.
:

Contrôle de la DEL de localisation

Utilisez les commandes d’ALOM pour activer et désactiver la DEL de localisation et contrôler l’état de la DEL.
Pour activer/désactiver la DEL, utilisez la commande setlocator. Pour plus
d’informations, reportez-vous à la section
Pour vérifier l’état de cette DEL, utilisez la commande showlocator. Pour plus
d’informations, reportez-vous à la section
« setlocator », page 84.
« showlocator », page 104.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 29

Mise sous et hors tension du serveur hôte

Il existe plusieurs manières de mettre le serveur hôte sous et hors tension à partir de l’invite sc>.
Pour mettre le serveur sous tension, tapez la commande poweron. Reportez-vous
à la section
Pour vous connecter à la console système après la mise sous tension du serveur,
tapez la commande poweron –c.
Pour effectuer une réinitialisation progressive du serveur, tapez la commande
powercycle. Une réinitialisation progressive permet au système d’exploitation Solaris
(SE
Solaris) de s’arrêter. Si (à la place) vous saisissez la commande poweroff sans taper la commande poweron, ALOM met le serveur hôte hors tension en mode veille. Reportez-vous aux sections
page 72.
Pour obliger le serveur à s’arrêter indépendamment de l’état du serveur hôte,
tapez la commande poweroff -f. Cette opération réinitialise immédiatement le serveur même si le SE Solaris
échoue ou se bloque pour une raison quelconque. Vous remarquerez qu’il ne s’agit pas d’un arrêt progressif et que du travail risque d’être perdu.
« poweron », page 74.
« powercycle », page 72 et « poweroff »,

Réinitialisation du serveur hôte

Il y a quatre manières de réinitialiser le serveur hôte à partir de l’invite sc> :
Pour effectuer une réinitialisation progressive du serveur, tapez la commande
powercycle. Une réinitialisation progressive permet au SE Solaris de s’arrêter. Si (à la place)
vous saisissez la commande poweroff sans taper la commande poweron, ALOM met le serveur hôte hors tension en mode veille. Reportez-vous à la section
« powercycle », page 72.
Pour obliger le serveur à s’arrêter indépendamment de l’état du serveur hôte,
tapez la commande powercycle -f. Cette opération réinitialise immédiatement le serveur même si le SE Solaris échoue ou se bloque pour une raison quelconque. Vous remarquerez qu’il ne s’agit pas d’un arrêt progressif et que du travail risque d’être perdu.
30 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour réinitialiser le serveur immédiatement après un arrêt progressif, saisissez la
commande reset. Reportez-vous à la section
Pour amener immédiatement le serveur à l’invite de l’OpenBoot PROM (ok),
tapez la commande break. Reportez-vous à la section
« reset », page 76.
« break », page 53.

Affichage des informations d’environnement sur le serveur

Cette section examine l’affichage et le contrôle du statut environnemental du serveur.
La commande showenvironment affiche un instantané du statut environnemental du serveur. Les informations que cette commande peut afficher incluent les températures du système, le statut des unités de disque dur, le statut des alimentations et des ventilateurs, le statut des DEL du panneau frontal, les capteurs de tension et de courant, etc.
Pour utiliser la commande showenvironment
Remarque – Vous n’avez besoin d’aucune permission d’utilisateur pour exécuter
cette commande.
Pour utiliser la commande showenvironment, tapez ce qui suit à l’invite sc> :
sc> showenvironment
La sortie affichée dépend du modèle de votre serveur hôte et de sa configuration. Certaines informations sur l’environnement ne sont pas toujours disponibles lorsque le serveur est en mode veille. Reportez-vous à la section
page 91.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 31
« showenvironment »,

Reconfiguration des paramètres de diagnostic d’ALOM

Les variables de contrôle de diagnostic permettent de spécifier le comportement d’ALOM en présence d’une erreur sur le serveur hôte.
Pour exécuter le script setupsc
1. Pour exécuter le script setupsc, tapez setupsc à l’invite sc> :
sc> setupsc
Le script de configuration démarre.
2. Pour quitter le script, effectuez l’une des actions suivantes :
Pour quitter le script et enregistrer les changements apportés, tapez Contrôle+Z.
Pour quitter le script sans enregistrer les changements apportés, tapez Contrôle+C.
Par exemple, le script inclut les messages et questions suivants :
sc> setupsc Entering interactive script mode. To exit and discard changes to that point, use Ctrl-C or to exit and save changes to that point, use Ctrl-Z.
...
Do you wish to configure the platform diagnostic parameters [y]? y Enter the type of reset which will initiate system diagnostic [power-on-reset error-reset]? power-on-reset error-reset Enter the verbosity level of diagnostic output [normal]? normal Enter the test coverage level of the system diagnostic [max]? max Enter the automatic system diagnostic mode [normal]? normal Should the host continue to boot after error is encountered [n]? y
...
Your ALOM configuration profile has been successfully completed. To activate your network configuration, please reset the SC.
32 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Le cas échéant, vous pouvez personnaliser immédiatement les variables de configuration d’ALOM en suivant les questions interactives du script. Reportez-vous à la section Pour configurer uniquement les variables de diagnostic, appuyez sur Retour à chaque invite jusqu’à ce que l’invite suivante s’affiche
Do you wish to configure the platform diagnostic parameters?
Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Variables de contrôle de
diagnostic », page 126.
« Présentation des variables de configuration d’ALOM », page 121.
:

Reconfiguration d’ALOM pour l’utilisation du port Ethernet

Le port ALOM SERIAL MGT peut toujours servir à communiquer avec un terminal externe ou un autre périphérique ASCII. Par défaut, ALOM est également configuré pour utiliser le port de gestion réseau (NET MGT) Ethernet via DHCP afin d’obtenir des informations réseau et accepter les connexions SSH. Si vous le souhaitez, vous pouvez reconfigurer ou désactiver le port NET MGT d’ALOM.
Le port NET MGT accueille un connecteur RJ-45 standard.
Remarque – Lorsque vous reliez un périphérique terminal au port NET MGT,
assurez-vous que le serveur est connecté à un réseau 10 Mbits ou 100 Mbits. ALOM ne prend pas en charge les réseaux à 1 Gbit.
Pour reconfigurer ou désactiver le port NET MGT, vous devez spécifier des valeurs pour les variables d’interface réseau. Reportez-vous à la section
l’interface réseau », page 123.
Il existe deux manières de spécifier des valeurs pour ces variables :
En exécutant le script setupsc à partir de l’invite sc>. Reportez-vous à la section
« setupsc », page 86.
En définissant les valeurs de chaque variable individuelle à partir de l’invite sc>
en utilisant la commande setsc. Voir
« setsc », page 85.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 33
« Variables de
Pour exécuter le script setupsc
1. Pour exécuter le script setupsc, tapez setupsc à l’invite sc> :
sc> setupsc
Le script de configuration démarre.
2. Pour quitter le script, effectuez l’une des actions suivantes :
Pour quitter le script et enregistrer les changements apportés, tapez Contrôle+Z.
Pour quitter le script sans enregistrer les changements apportés, tapez Contrôle+C.
Par exemple, le script inclut les messages et questions suivants :
sc> setupsc Entering interactive script mode. To exit and discard changes to that point, use Ctrl-C or to exit and save changes to that point, use Ctrl-Z.
Do you wish to configure the enabled interfaces [y]? Should the SC network interfaces be enabled [y]? Should the SC email alerts be enabled [y]? Do you wish to configure the enabled interfaces [y]? Do you wish to configure the network management interfaces [y]? Do you wish to configure the SC parameters [y]?
Your ALOM configuration profile has been successfully completed. To activate your network configuration, please reset the SC.
Le cas échéant, vous pouvez personnaliser immédiatement les variables de configuration d’ALOM en suivant les questions interactives du script. Reportez-vous à la section
« Présentation des variables de configuration d’ALOM », page 121.
Pour configurer uniquement les variables de l’interface réseau, appuyez sur Retour à
chaque invite jusqu’à ce que l’invite suivante s’affiche :
Do you wish to configure the enabled interfaces?
Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Variables de l’interface
réseau », page 123.
34 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour configurer les variables de l’interface
réseau
1. À l’invite sc>, tapez y pour confirmer que vous voulez configurer les variables de l’interface réseau.
Le script setupsc retourne l’invite suivante :
Should the SC network interface be enabled [y]?
2. Tapez y ou appuyez sur Retour pour activer l’interface réseau, ou tapez n pour la désactiver.
Cela définit une valeur pour la variable if_network. Reportez-vous à la section
« if_network », page 134.
3. Suivez les questions interactives du script. Le script vous invite à définir des valeurs pour les variables suivantes
if_connection : voir « if_connection », page 132 ;
netsc_dhcp : voir « netsc_dhcp », page 138 ;
netsc_ipaddr :voir « netsc_ipaddr », page 139 ;
netsc_ipnetmask : voir « netsc_ipaddr », page 139 ;
netsc_ipgateway : voir « netsc_ipgateway », page 140.
4. Lorsque vous avez terminé de configurer les variables de l’interface réseau, tapez Contrôle+Z pour enregistrer vos changements et quitter le script setupsc.
Si vous le souhaitez, vous pouvez terminer en configurant toutes les variables de configuration d’ALOM.
Avant de pouvoir utiliser votre configuration réseau, vous devez réinitialiser ALOM.
:
Pour réinitialiser ALOM
À l’invite sc>, tapez la commande resetsc.
Reportez-vous à la section « resetsc », page 77.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 35

Utilisation de la commande setsc pour définir les variables de l’interface réseau

Vous pouvez définir les valeurs des variables de l’interface réseau à partir de l’invite sc> en utilisant la commande setsc. Vous exécutez cette commande une fois pour chacune des variables à configurer. Exemple
sc> setsc if_network true sc> setsc netsc_ipaddr 123.123.123.123 sc> setsc if_connection ssh
Spécifiez des valeurs (ou utilisez celles par défaut) pour chacune des variables suivantes
:
if_connection : voir « if_connection », page 132 ;
if_network : voir « if_network », page 134
netsc_dhcp ; voir « netsc_dhcp », page 138
netsc_ipaddr ; voir « netsc_ipaddr », page 139
netsc_ipnetmask : voir « netsc_ipnetmask », page 142
netsc_ipgateway : voir « netsc_ipgateway », page 140.
:
36 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Ajout de comptes d’utilisateur ALOM

Cette section décrit la procédure permettant d’ajouter des comptes d’utilisateur ALOM.
Remarque – Vous pouvez ajouter un maximum de 16 comptes d’utilisateur à ALOM.

Pour ajouter un compte d’utilisateur ALOM

1. À l’invite sc>, tapez la commande useradd, suivie du nom d’utilisateur à assigner à l’utilisateur en question.
Exemple :
sc> useradd joeuser
Reportez-vous à la section « useradd », page 114.
2. Pour assigner un mot de passe à un compte d’utilisateur, tapez la commande userpassword suivie du nom d’utilisateur assigné au compte.
Pour plus d’informations sur la commande userpassword, reportez-vous à
« userpassword », page 116. ALOM vous invite à indiquer le mot de passe puis à le
vérifier. Vous remarquerez qu’ALOM ne reprend pas le mot de passe à l’écran. Exemple
:
sc> userpassword joeuser New password: Re-enter new password:
Remarque – Les mots de passe d’utilisateur sont soumis à certaines restrictions.
Contrôlez que le mot de passe que vous assignez respecte ces règles. Reportez-vous à la section « Restrictions applicables aux mots de passe », page 71.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 37
3. Pour assigner des permissions à un compte, saisissez la commande userperm suivie du nom d’utilisateur à assigner au compte et des niveaux de permissions à attribuer à l’utilisateur en question.
Exemple :
sc> userperm joeuser cr
Pour plus d’informations, reportez-vous aux sections « userperm », page 117 ou
« Niveaux de permissions », page 117.
Vous pouvez aussi afficher la permission et le statut de mot de passe d’un utilisateur ALOM donné ou afficher les informations relatives à tous les comptes d’utilisateurs ALOM.
Pour afficher la permission et le statut de mot de passe d’un utilisateur ALOM
donné à l’invite sc>, tapez la commande usershow suivie du nom d’utilisateur concerné.
Exemple :
sc> usershow joeuser Username Permissions Password joeuser --cr Assigned
Reportez-vous à la section « usershow », page 120.
Pour visualiser la liste des comptes d’utilisateur ALOM ainsi que les informations
relatives aux permissions et aux statuts de mot de passe, à l’invite sc>, tapez usershow.
Exemple :
sc> usershow Username Permissions Password admin cuar Assigned wwilson --cr none joeuser --cr Assigned
38 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

Suppression de comptes d’utilisateur ALOM

Pour supprimer des comptes d’utilisateur ALOM, utilisez la commande userdel.
Remarque – Vous ne pouvez pas supprimer le compte admin par défaut d’ALOM.
Pour supprimer un compte d’utilisateur ALOM
à partir de l’invite sc>
Pour supprimer un compte d’utilisateur ALOM à partir de l’invite sc>, effectuez l’opération suivante
À l’invite sc>, tapez la commande userdel, suivie du nom d’utilisateur du
compte à supprimer.
Exemple :
sc> userdel joeuser Are you sure you want to delete user <joeuser> [y/n]? y sc>
:
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 39

Changement du mot de passe de votre compte ou du compte d’un autre utilisateur

Vous pouvez changer votre propre mot de passe ou celui d’un autre utilisateur en suivant les étapes ci-après

Pour changer votre mot de passe ALOM

Vous pouvez changer votre propre mot de passe ALOM à partir de l’invite sc>. Vous n’avez pas besoin de permissions spéciales pour changer votre mot de passe.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> password
Lorsque vous utilisez cette commande, ALOM vous demande votre mot de passe actif. Si vous entrez correctement ce dernier, vous êtes invité à entrer le nouveau mot de passe. Exemple
sc> password password: Changing password for username Enter current password: ****** Enter new password: ****** Re-enter new password: ****** sc>
:
:
40 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour changer le mot de passe ALOM d’un autre
utilisateur
Remarque – Vous devez avoir une permission d’utilisateur de niveau u pour
changer le mot de passe d’un autre utilisateur. Reportez-vous à la section
« userperm », page 117.
Pour changer le mot de passe du compte ALOM d’un autre utilisateur :
À l’invite sc>, tapez la commande userpassword.
Reportez-vous à la section « userpassword », page 116.

Envoi et réception de messages d’alerte

Vous avez la possibilité de personnaliser ALOM de sorte qu’il envoie des alertes par
e-mail à plusieurs adresses e-mail à la fois lorsqu’un événement se produit. Vous
pouvez spécifier le niveau d’événement (critique, majeur, mineur) pour lequel des alertes par e-mail sont envoyées à chaque utilisateur et personnaliser les messages relatifs aux événements qui seront envoyés sous la forme d’e-mails à chaque utilisateur.
Le logiciel ALOM vous permet d’envoyer et de recevoir des alertes directement ou en utilisant un script. Il existe trois niveaux d’alertes différents
Critique
Majeur
Mineur
:
Remarque – Vous pouvez configurer des alertes par e-mail pour huit utilisateurs
maximum. Vous pouvez configurer chaque adresse e-mail pour recevoir un niveau de gravité d’alerte propre.
Chapitre 4 Tâches ALOM courantes 41

Pour configurer les alertes par e-mail

1. Contrôlez qu’ALOM est configuré pour utiliser le port de gestion réseau Ethernet (NET MGT) et que les variables de l’interface réseau sont configurées.
Reportez-vous à la section <Z_CrossRefBlue>« Reconfiguration d’ALOM pour
l’utilisation du port Ethernet », page 33.
2. Définissez la variable if_emailalerts sur true.
Voir « if_emailalerts », page 133.
3. Définissez les valeurs de la variable mgt_mailhost de façon à identifier un ou deux hôtes du réseau.
Reportez-vous à la section « mgt_mailhost », page 137.
4. Définissez les valeurs de la variable mgt_mailalert de façon à spécifier les adresses e-mail et les niveaux d’alerte pour chaque utilisateur.
Reportez-vous à la section « mgt_mailalert », page 135.

Réception d’alertes d’ALOM

Si vous utilisez le shell de commande d’ALOM sans être connecté à la console du
serveur hôte, vous recevrez les messages d’alerte d’ALOM lorsque le logiciel détectera un événement de niveau majeur ou critique. Cela peut se produire pendant que vous tapez les commandes d’ALOM. Si cela arrive, appuyez sur Retour et retapez la commande.
Exemple :
sc> cons SC Alert: SYS_FAN at FT0.F0 has Failed sc> console
42 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
CHAPITRE
5

Tâches de gestion des pannes d’ALOM

ALOM CMT dispose de fonctions de gestion des pannes. Pour utiliser ces fonctions, exécutez les commandes showfaults et clearfault. Ce chapitre contient des informations sur les éléments suivants
<Z_CrossRefBlue>Sources d’information sur les pannes
<Z_CrossRefBlue>Obtention d’articles de connaissance pour la gestion des
pannes
:

Sources d’information sur les pannes

Les pannes sont des événements indiquant qu’une action corrective est requise.
Les pannes peuvent provenir de trois sources :
conditions environnementales,
problèmes matériels rapportés par le POST,
problèmes d’exécution rapportés par le SE Solaris.
Les actions correctives indiquées par les pannes peuvent prendre trois formes :
Correction des conditions environnementales. Par exemple, si un message de
panne rapporte que la température est trop élevée, vous devez baisser la température de la pièce dans laquelle se trouve le serveur. Si un message de panne indique que l’alimentation reçoit une alimentation intermittente, vous devez vérifier que le cordon d’alimentation est branché correctement.
Remplacez un composant physique. Si un message de panne indique qu’un
composant matériel (par exemple un ventilateur, une alimentation ou un DIMM) est tombé en panne, remplacez-le.
Suivez les instructions détaillées de l’article de la base de connaissances
(Knowledge Article) disponible en ligne sur
www.sun.com/msg.
43

Obtention d’articles de connaissance pour la gestion des pannes

Pour gérer efficacement les pannes système, accédez à la base de données des articles de connaissances sur www.sun.com.

Pour obtenir l’article de connaissances approprié

1. À l’invite sc>, exécutez la commande showfaults.
sc> showfaults ID FRU Fault 0 FIOBD Host detected fault, MSGID: SUNW-TEST07 1 MB Host detected fault, MSGID: SUNW-TEST07
2. Identifiez la chaîne SUNW-MSG-ID dans la sortie de showfault.
Dans cet exemple, il s’agit de SUNW-TEST07.
3. Pointez votre navigateur sur http://www.sun.com/msg/SUNW-TEST07.
Vous pouvez aussi pointer votre navigateur sur http://www.sun.com/msg/ et taper le SUNW-MSG-ID SUNW-TEST07 dans la fenêtre de recherche de la page Web
http://www.sun.com/msg/).
4. Lisez et suivez les instructions figurant dans l’article disponible sur le site Web
www.sun.com/msg.
Par exemple, cet article de connaissances pourra vous conseiller les actions suivantes
:
installer un patch spécifié et exécuter la commande clearfaults ;
exécuter d’autres diagnostics ;
remplacer un composant matériel défectueux.
44 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
CHAPITRE
6

Utilisation du shell de commandes d’ALOM

Ce chapitre aborde les sujets suivants :
<Z_CrossRefBlue>« Présentation du shell de commandes d’ALOM », page 45
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« Description des commandes du shell d’ALOM », page 52

Présentation du shell de commandes d’ALOM

Le shell de commandes d’ALOM est une simple interface de ligne de commande ou CLI (Command-Line Interface). Par le biais de ce shell, vous pouvez administrer, diagnostiquer ou contrôler le serveur hôte, et configurer et gérer ALOM.
Le shell de commandes d’ALOM est actif lorsque vous voyez l’invite sc>. ALOM prend en charge un total de huit sessions Telnet et une session série simultanées par serveur. Cela signifie que vous pouvez exécuter neuf opérations de shell de commandes en même temps.
Après vous êtres connecté à votre compte ALOM, l’invite du shell d’ALOM (sc>) s’affiche vous permettant d’entrer des commandes du shell d’ALOM. Pour obtenir de l’aide, reportez-vous aux sections
ALOM », page 26 et <Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46.
<Z_CrossRefBlue>« Connexion à des comptes
45

Saisie des options de commande

Si la commande que vous voulez utiliser a plusieurs options, vous pouvez soit entrer ces options une à une soit les regrouper, comme illustré dans l’exemple qui suit. Les
deux commandes ci-dessous sont identiques.
sc> poweroff –f –y sc> poweroff –fy
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Messages d’erreur du shell d’ALOM », page 159
<Z_CrossRefBlue>« Connexion à des comptes ALOM », page 26

Commandes du shell d’ALOM

Le tableau suivant liste les commandes du shell d’ALOM et décrit brièvement chacune d’elles.
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction
Commande de CLI Résumé Description complète
Commandes de configuration
password Change le mot de passe de connexion de l’utilisateur actif. <Z_CrossRefBlue>« pas
sword », page 71.
restartssh [–y |–n] Redémarre le serveur SSH de manière à recharger les
nouvelles clés hôte générées par la commandessh­keygen.
setdate [[mmjj]HHMM
|mmjjHHMM[SS]aa][.ss]
setdefaults [–y] [–a] Rétablit les valeurs par défaut de tous les paramètres de
46 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Définit la date et l’heure d’ALOM. <Z_CrossRefBlue>« res
configuration d’ALOM. L’option -y vous permet d’ignorer la question relative à la confirmation. L’option
-a rétablit les valeurs par défaut définies en usine des informations sur l’utilisateur (compte admin uniquement).
<Z_CrossRefBlue>« res
tartssh », page 79
tartssh », page 79
<Z_CrossRefBlue>« set defaults », page 82
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction (suite)
Commande de CLI Résumé Description complète
setkeyswitch [normal|stby|diag| locked] [–y]
Définit le statut de l’interrupteur à clé virtuel. Régler l’interrupteur à clé virtuel sur veille (stby) met le serveur hors tension. Avant de mettre hors tension le serveur hôte,
<Z_CrossRefBlue>« set keyswitch », page 84
ALOM demande confirmation. L’indicateur –y répond yes (oui) à cette demande de confirmation.
setsc [param] [valeur] Définit le paramètre ALOM sur la valeur assignée. <Z_CrossRefBlue>« set
sc », page 86
setupsc Exécute le script de configuration interactive. Ce script
configure les variables de configuration d’ALOM.
showplatform [–v] Affiche des informations sur la configuration matérielle
du système hôte et indique si le matériel fournit des
<Z_CrossRefBlue>« set upsc », page 87
<Z_CrossRefBlue>« sho
wplatform », page 109
services. L’option –v affiche des informations détaillées sur les composants affichés.
showfru [–g lignes] [–s|–d] [FRU]
showusers [–g lignes] Affiche la liste des utilisateurs connectés à ALOM.
Affiche des informations sur les FRU (unités remplaçables sur site) d’un serveur hôte.
L’affichage de cette commande présente un format
<Z_CrossRefBlue>« sho
wfru », page 100
<Z_CrossRefBlue>« sho
wusers », page 113
similaire à celui de la commande UNIX who. L’option –g arrête l’affichage au bout du nombre de lignes que vous avez indiqué à la place delignes.
showhost [version] Affiche les informations de version des composants du
côté hôte.
<Z_CrossRefBlue>« sho
whost », page 104
showkeyswitch Affiche le statut de l’interrupteur à clé virtuel. <Z_CrossRefBlue>« sho
wkeyswitch », page 104
showsc [–v] [param] Affiche les paramètres de configuration actuels de la
mémoire non volatile ou NVRAM. L’option –v est
<Z_CrossRefBlue>« sho
wsc », page 110
nécessaire pour obtenir l’ensemble des informations de version.
showdate Affiche la date ALOM. Les heures du SE Solaris et
d’ALOM sont synchronisées, mais l’heure d’ALOM est
<Z_CrossRefBlue>« sho
wdate », page 91
exprimée en UTC (temps universel) et non pas selon l’heure locale.
ssh-keygen [–t rsa|dsa] [–r]
Génère des clés hôte SSH (Secure Shell) et affiche l’empreinte de clé hôte sur le SC.
<Z_CrossRefBlue>« ssh
-keygen », page 114
[–l]
usershow
[nom_utilisateur]
Affiche la liste de tous les comptes d’utilisateur, leurs niveaux de permissions et indique si des mots de passe
<Z_CrossRefBlue>« use
rshow », page 122
ont été définis.
useradd [nom_utilisateur]
Ajoute un compte d’utilisateur à ALOM. <Z_CrossRefBlue>« use
radd », page 116
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 47
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction (suite)
Commande de CLI Résumé Description complète
userdel [–y] [nom_utilisateur]
Supprime un compte d’utilisateur d’ALOM. L’option -y vous permet d’ignorer la question relative à la confirmation.
userpassword
Définit ou change un mot de passe d’utilisateur. <Z_CrossRefBlue>« use
[nom_utilisateur]
userperm [nom_utilisateur] [c] [u]
Définit le niveau des permissions d’un compte d’utilisateur.
[a] [r]
Commandes des journaux
showlogs [–b lignes|–e lignes|–v] [–g lignes] [–p logtype [r|p]]
Affiche l’historique de tous les événements consignés dans le journal des événements d’ALOM RAM ou des événements majeurs ou critiques stockés dans le journal persistant. L’option –p permet de sélectionner l’affichage des entrées à partir du journal des événements RAM (logtype r) ou du journal des événements persistant (logtype p).
consolehistory [–b lignes|–e lignes|–v] [–g lignes] [boot|run]
Affiche les tampons de sortie de la console du serveur hôte. L’option –v affiche tout le contenu du journal spécifié.
Commandes de statut et de contrôle
showenvironment Affiche le statut environnemental du serveur hôte. Ces
informations sont les suivantes
: température du système, statut de l’alimentation, DEL du panneau avant, statut de l’unité de disque dur, statut du ventilateur, tension et statut de l’ampèremètre et position de l’interrupteur à clé.
shownetwork [–v] Affiche des informations sur la configuration réseau
active. L’option –v affiche des informations supplémentaires sur votre réseau, telles que des informations sur votre serveur DHCP.
console [–f] Établit la connexion avec la console du système hôte.
L’option –f fait passer le verrou d’écriture de la console d’un utilisateur à l’autre.
break [–y] [–c] Interrompt l’exécution par le serveur hôte du SE Solaris
dans l’OpenBoot PROM ou kmdb.
bootmode [normal] [reset_nvram]
Contrôle la méthode d’initialisation du microprogramme OpenBoot PROM du serveur hôte.
[bootscript=chaîne]
flashupdate –s adresse_IP –f nom_chemin
Télécharge et met à jour le microprogramme du système (les microprogrammes hôte et ALOM).
[–v]
<Z_CrossRefBlue>« use
rdel », page 117
rpassword », page 118
<Z_CrossRefBlue>« use rperm », page 119
<Z_CrossRefBlue>« sho wlogs », page 106
<Z_CrossRefBlue>« con solehistory »,
page 60
<Z_CrossRefBlue>« sho wenvironment », page 92
<Z_CrossRefBlue>« sho wnetwork », page 108
<Z_CrossRefBlue>« con sole », page 58
<Z_CrossRefBlue>« bre ak », page 54
<Z_CrossRefBlue>« boo tmode », page 52
<Z_CrossRefBlue>« fla shupdate », page 66
48 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction (suite)
Commande de CLI Résumé Description complète
reset [–y] [–c] Génère une réinitialisation matérielle sur le serveur hôte.
L’option -y vous permet d’ignorer la question relative à la
<Z_CrossRefBlue>« res et », page 77
confirmation.
powercycle [–y][–f] poweroff suivi de poweron. L’option –f impose une
mise hors tension (poweroff) tandis que la commande
<Z_CrossRefBlue>« pow ercycle », page 73
tente un arrêt progressif.
poweroff [–y] [–f] Coupe l’alimentation principale du serveur hôte.
-y vous permet d’ignorer la question relative à la
L’option
<Z_CrossRefBlue>« pow
eroff », page 73
confirmation. ALOM tente d’arrêter progressivement le serveur. L’option –f impose un arrêt immédiat.
poweron [–c] [FRU] Met le serveur hôte ou la FRU sous tension. <Z_CrossRefBlue>« pow
eron », page 75
setlocator [on/off] Allume ou éteint la DEL de localisation du serveur. <Z_CrossRefBlue>« set
locator », page 85
showfaults [–v] Affiche les pannes système valables. <Z_CrossRefBlue>« sho
wfaults », page 98
clearfault UUID Répare manuellement les pannes système. <Z_CrossRefBlue>« cle
arfault », page 56
showlocator Affiche l’état actif de la DEL de localisation : activée ou
désactivée.
<Z_CrossRefBlue>« sho
wlocator », page 105
Commandes relatives aux FRU
setfru –c données L’option –c permet de stocker des informations
exemple des codes d’inventaire) sur toutes les FRU
(par
<Z_CrossRefBlue>« set
fru », page 83
d’un système.
showfru [–g lignes] [–s|–d] [FRU]
removefru [–y] [FRU] Prépare une FRU (par exemple, une alimentation) pour
Affiche des informations sur les FRU d’un serveur hôte. <Z_CrossRefBlue>« sho
wfru », page 100
<Z_CrossRefBlue>« rem
son retrait. L’option -y vous permet d’ignorer la question
ovefru », page 76
relative à la confirmation.
showfaults [–v] Affiche les pannes système valables. <Z_CrossRefBlue>« sho
wfaults », page 98
clearfault UUID Répare manuellement les pannes système. <Z_CrossRefBlue>« cle
arfault », page 56
Commandes relatives à la récupération automatique du système (ASR)
enablecomponent
clé-asr
Supprime un composant de la liste noire asr-db. <Z_CrossRefBlue>« ena
blecomponent »,
page 64
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 49
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction (suite)
Commande de CLI Résumé Description complète
disablecomponent
clé-asr
Ajoute un composant à la liste noire asr-db. <Z_CrossRefBlue>« dis
ablecomponent »,
page 62
showcomponent clé-asr Affiche les composants du système et leur statut de test
(état ASR).
<Z_CrossRefBlue>« sho
wcomponent », page 89
clearasrdb Supprime toutes les entrées de la liste noire asr-db. <Z_CrossRefBlue>« cle
arasrdb », page 55
50 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
TABLEAU 6-1 Liste des commandes du shell d’ALOM par fonction (suite)
Commande de CLI Résumé Description complète
Autres commandes
help [commande] Affiche la liste de toutes les commandes d’ALOM et leur
syntaxe, ainsi qu’une brève description du
<Z_CrossRefBlue>« hel
p », page 68
fonctionnement de chacune. Spécifier le nom d’une commande en tant qu’option vous permet d’afficher l’aide de cette commande.
resetsc [–y] Réinitialise ALOM. L’option -y vous permet d’ignorer la
question relative à la confirmation.
showlogs [–b lignes|–e lignes|–v] [–g lignes] [–p logtype [r|p]]
Affiche l’historique de tous les événements consignés dans le journal des événements d’ALOM RAM ou des événements majeurs ou critiques stockés dans le journal persistant. L’option –p permet de sélectionner l’affichage
<Z_CrossRefBlue>« res
etsc », page 78
<Z_CrossRefBlue>« sho
wlogs », page 106
des entrées à partir du journal des événements RAM (logtype r) ou du journal des événements persistant (logtype p).
usershow [nom_utilisateur]
Affiche la liste de tous les comptes d’utilisateur, leurs niveaux de permissions et indique si des mots de passe
<Z_CrossRefBlue>« use
rshow », page 122
ont été définis.
useradd nom_utilisateur Ajoute un compte d’utilisateur à ALOM. <Z_CrossRefBlue>« use
radd », page 116
userdel [–y]
nom_utilisateur
Supprime un compte d’utilisateur d’ALOM. L’option -y vous permet d’ignorer la question relative à la
<Z_CrossRefBlue>« use
rdel », page 117
confirmation.
userpassword
nom_utilisateur
userperm
nom_utilisateur [c] [u] [a]
Définit ou change un mot de passe d’utilisateur. <Z_CrossRefBlue>« use
rpassword », page 118
Définit le niveau des permissions d’un compte d’utilisateur.
<Z_CrossRefBlue>« use
rperm », page 119
[r]
logout Déconnecte une session de shell d’ALOM. <Z_CrossRefBlue>« log
out », page 71

Informations connexes

<Z_CrossRefBlue>« Utilisation des variables de configuration d’ALOM »,
page 121
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 51

Description des commandes du shell d’ALOM

Les pages suivantes contiennent la description complète des commandes du shell d’ALOM classées par ordre alphabétique.

bootmode

La commande bootmode vous permet de contrôler le comportement du microprogramme du serveur hôte pendant l’initialisation du serveur hôte ou après
que vous avez réinitialisé le serveur.
L’option de commande bootmode normal prépare le microprogramme du contrôleur système pour la réinitialisation, en conservant les paramètres actifs des
variables de la mémoire non volatile (NVRAM) de l’OpenBoot.
La commande bootmode reset_nvram rétablit les valeurs par défaut des variables de l’OpenBoot NVRAM.
Pour utiliser la commande bootmode
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations, voir
<Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
La commande bootmode exige que vous réinitialisiez le serveur hôte dans les dix
minutes qui suivent l’émission de la commande. Si vous n’exécutez pas les commandes poweroff et poweron ou la commande reset dans les dix minutes, le
serveur hôte ignore la commande bootmode. Pour plus d’informations, voir
<Z_CrossRefBlue>« powercycle », page 73, <Z_CrossRefBlue>« poweron »,
page 75 et <Z_CrossRefBlue>« reset », page 77.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> bootmode reset_nvram sc> reset
52 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour afficher les paramètres de bootmode
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> bootmode sc> reset
Bootmode: reset_nvram Expires WED MAR 05 21:18:33 2003 bootscript="setenv diagswitch? true"
Options de la commande bootmode
La commande bootmode utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-2 Options de la commande bootmode
Option Description
normal Conserve les paramètres actifs des variables de la NVRAM à la réinitialisation suivante.
reset_nvram Rétablit les valeurs par défaut des variables de la NVRAM lors de la prochaine
réinitialisation.
bootscript =
chaîne
Contrôle la méthode d’initialisation du microprogramme OpenBoot PROM du serveur hôte. N’attribue pas le paramètre bootmode actif. La chaîne peut compter jusqu’à 64 octets de long. Vous pouvez spécifier un paramètre bootmode et définir bootscript dans la même commande.
Exemple :
sc> bootmode reset_nvram bootscript = “setenv diag-switch? true SC Alert: SC set bootmode to reset_nvram, will expire 20030305211833 SC Alert: SC set bootscript to “setenv diag-switch? true”
Une fois que le serveur est réinitialisé et que l’OpenBoot PROM lit les valeurs stockées dans le script d’initialisation, elle définit la variable d’OpenBoot PROM diag-switch? sur la valeur demandée par l’utilisateur
Remarque : Si vous définissez bootmode bootscript = "", ALOM définit le script d’initialisation sur une valeur vide.
: true.
Si vous utilisez la commande bootmode avec l’option reset_nvram, celle-ci redéfinit tous les paramètres de la NVRAM OpenBoot PROM du système hôte sur les valeurs par défaut définies en usine. Vous devez réinitialiser le serveur dans les dix minutes. Voir
<Z_CrossRefBlue>« reset », page 77.
Si vous utilisez la commande bootmode sans spécifier aucune option, ALOM affiche le mode d’initialisation sélectionné et l’heure à laquelle il arrive à échéance.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 53
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« reset », page 77
<Z_CrossRefBlue>« Basculement entre la console système et ALOM », page 28

break

La commande break permet d’amener le serveur à l’invite de la PROM OpenBoot (ok). Si vous avez configuré le débogueur kmdb, la commande break met le serveur en mode débogage.
Vérifiez que la console système est bien dirigée sur ALOM. Pour plus d’informations, voir
<Z_CrossRefBlue>« Informations spécifiques des plates-formes », page 5.
Pour utiliser la commande break
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau c pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> break option
option est définie sur –y, –c ou aucune option.
Une fois que vous avez tapé la commande break, le serveur retourne l’invite ok.
54 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Options de la commande break
La commande break peut avoir les options suivantes :
TABLEAU 6-3 Options de la commande break
Option Description
–y Indique à ALOM de poursuivre sans commencer par poser la question de
confirmation suivante
the system [y/n]?
–c Indique à ALOM de se connecter à la console système à la fin de l’opération.
: Are you sure you want to send a break to
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119

clearasrdb

La commande clearasrdb permet de supprimer toutes les entrées de la liste noire de la base de données de récupération système automatique (asr-db), ce qui réactive tous les périphériques qu’ils aient été désactivés manuellement ou via le POST.
Pour utiliser la commande clearasrdb
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> clearasrdb
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 55

clearfault

La commande clearfault permet à l’administrateur système de réparer manuellement une défaillance rapportée par l’hôte de sorte qu’elle ne soit pas affichée par la commande showfaults.
Dans cet exemple, la commande showfaults identifie une panne détectée par l’hôte :
sc> showfaults ID FRU Fault 0 MB/CMP0/CH0/R0/D0 Host detected fault, MSGID: SUN4U-8000-2S
Option –v (détaillé) comprise avec la commande showfaults,
sc> showfaults -v ID Time FRU Fault 0 SEP 09 11:09:26 MB/CMP0/CH0/R0/D0 Host detected fault, MSGID: SUN4U-8000-2S UUID: 7ee0e46b-ea64-6565-e684-e996963f7b86
Exécuter la commande clearfault sans argument entraîne l’affichage par ALOM des informations d’utilisation de commande
sc> clearfault Erreur : Invalid command option. Usage: clearfault <UUID>
:
La commande clearfault accepte un argument : l’identificateur unique universel (UUID), qui est une chaîne numérique (affichée dans l’exemple précédent). Dans cet exemple, l’UUID est fourni sous la forme d’un argument à la commande
clearfault
sc> clearfault 7ee0e46b-ea64-6565-e684-e996963f7b86 Clearing fault from all indicted FRUs... Fault cleared.
:
Le résultat de l’utilisation réussie de la commande clearfault est que la commande showfaults n’affiche plus la défaillance détectée par l’hôte
sc> showfaults No failures found in System
56 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
:
Remarque – Les pannes peuvent être signalées indirectement par le biais d’une
FRU agissant en tant que proxy.
Dans cet exemple, la commande showfru indique qu’un composant défectueux,
HDD0 (affiché initialement dans la sortie showfaults), est signalé par proxy sur SASBP.SEEPROM
sc> showfaults ID FRU Fault 9 HDD0 Host detected fault, MSGID: SUNW-TEST07
La commande showfru permet d’afficher les informations de statut des événements.
sc> showfru SASBP.SEEPROM ... /Status_EventsR (1 iterations) /Status_EventsR[0] /Status_EventsR[0]/UNIX_Timestamp32: FRI MAY 20 12:16:02 2005 /Status_EventsR[0]/Old_Status: 0x00 (OK) /Status_EventsR[0]/New_Status: 0x10 (PROXIED FAULT) /Status_EventsR[0]/Initiator: 0xE0 (FM) /Status_EventsR[0]/Component: 0x20 /Status_EventsR[0]/Message (FM) /Status_EventsR[0]/FM/fault_diag_time: 0x0000000000000000 /Status_EventsR[0]/FM/diagcode: SUNW-TEST07 /Status_EventsR[0]/FM/uuid: 66616b65-7575-6964-0000-000000000000 /Status_EventsR[0]/FM/DE_Name: ALOM-DE /Status_EventsR[0]/FM/DE_Version: v1.0 ... SEGMENT: ST /Status_Proxy1R/ /Status_Proxy1R/UNIX_Timestamp32: FRI MAY 20 12:16:02 2005 /Status_Proxy1R/version: 0x01 /Status_Proxy1R/StatusMap31: 0x07000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 /Status_CurrentR/ /Status_CurrentR/UNIX_Timestamp32: FRI MAY 20 12:16:02 2005 /Status_CurrentR/status: 0x10 (PROXIED FAULT)
Une fois le composant défectueux (HDD0 dans cet exemple) remplacé, exécutez la commande clearfault UUID pour supprimer la panne de la SEEPROM proxy.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 57

console

La commande console vous permet d’entrer en mode console et de vous connecter à la console du serveur depuis le shell de commandes d’ALOM. Pour sortir de la console et revenir au shell de commandes d’ALOM, tapez #. (dièse+point).
Bien que de nombreux utilisateurs puissent se connecter à la console système depuis ALOM, seul un utilisateur à la fois peut y accéder en écriture. Tous les caractères tapés par d’autres utilisateurs seront ignorés. C’est ce que l’on appelle un verrou d’écriture, les sessions des autres utilisateurs voient la session de console en mode lecture seule. Si aucun autre utilisateur n’a accès à la console, l’utilisateur qui accède à la session de console obtient automatiquement le verrou d’écriture en exécutant la
commande console. Si un autre utilisateur a le verrou d’écriture, vous pouvez utiliser l’option –f pour obliger la console à vous donner le verrou d’écriture. Cela
fait passer la connexion de l’autre utilisateur en mode lecture seule.
ALOM contrôle le débit du flux de la console système afin qu’il corresponde à celui de la session utilisateur détenant le verrou d’écriture. Cela permet de prévenir toute
perte de données pour la session utilisateur détenant le verrou d’écriture. Cependant, cette configuration peut provoquer la perte de données pour les sessions utilisateur bénéficiant seulement d’un accès en lecture seule à la console. Si, par exemple, la session utilisateur dotée d’un verrou d’écriture est connectée par le biais du port rapide NET MGT et qu’une session en lecture seule utilise le port lent SERIAL MGT, la console est capable de générer une sortie à une cadence pouvant dépasser la capacité de la session en lecture seule. Pour diminuer les risques de perte de données de ce type, les sessions en lecture de la console se voient allouer un espace tampon de 65 535 caractères.
Pour utiliser la commande console
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau c pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
1. À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> console option
option est l’option que vous voulez utiliser, le cas échéant.
Remarque – L’invite système Solaris qui s’affiche dépend du shell de commandes
Solaris par défaut sur le serveur hôte. Voir
page xv.
58 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
<Z_CrossRefBlue>« Invites de shell »,
2. Pour revenir à l’invite sc> depuis l’invite de Solaris, tapez la séquence de caractères d’échappement.
Par défaut, cette séquence est #. (dièse+point).
Si aucune session n’utilise la console, ALOM affiche les informations suivantes :
sc> showusers Username Connection Login Time Client IP Addr Console
------------------------------------------------------------­admin serial Nov 13 6:19 system jacques net-1 Nov 13 6:20 xxx.xxx.xxx.xxx sc> console Enter #. to return to ALOM. %
Si une autre session a déjà le verrou d’écriture, ALOM retourne un autre message à la commande console comme indiqué dans cet exemple
sc> console Console session already in use. [view mode] Enter #. to return to ALOM. %
:
Si une autre session a déjà le verrou d’écriture et que vous utilisez l’option –f avec la commande console, ALOM retourne lors de la commande console un message similaire au suivant
:
sc> console –f Warning: User <admin> currently has write permission to this console and forcibly removing them will terminate any current write actions and all work will be lost. Would you like to continue? [y/n]
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 59
Option de la commande console
La commande console utilise une option : –f. Cette option oblige ALOM à retirer le verrou d’écriture d’un autre utilisateur et à l’assigner à votre session de console. Cela met la session de console de cet autre utilisateur en mode lecture seule. L’activation de cette option provoque le renvoi du message suivant
Warning: User nom_utilisateur currently has write permission to this console and forcibly removing them will terminate any current write actions and all work will be lost. Would you like to continue [y/n]?
:
Simultanément, l’utilisateur titulaire du verrou d’écriture reçoit le message suivant :
Warning: Console connection forced into read-only mode.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« Niveaux de permissions », page 119
<Z_CrossRefBlue>« Variables du port de gestion série », page 122

consolehistory

La commande consolehistory permet d’afficher les messages de la console système qui ont été enregistrés dans les tampons d’ALOM. Vous pouvez lire les journaux de console système suivants
■ Le journalboot : ce journal contient les messages du POST, de l’OpenBoot
PROM ainsi que les messages d’initialisation de Solaris reçus du serveur hôte lors de la dernière réinitialisation.
Le journal run : contient la plus récente sortie de la console composée des
messages du POST, de l’OpenBoot PROM et des messages d’initialisation de Solaris. En plus, ce journal stocke la sortie du système d’exploitation du serveur hôte.
Chaque tampon peut contenir jusqu’à 64 Ko d’informations.
Si ALOM détecte une réinitialisation du serveur hôte, il écrit les informations d’initialisation et les données d’initialisation dans le tampon du journal d’initialisation jusqu’à ce que le serveur l’avertisse que le SE Solaris est activé et en fonctionnement.
60 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
:
Pour utiliser la commande consolehistory
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau c pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> consolehistory nomjournal options
nomjournal est le nom du journal que vous voulez afficher (boot ourun). Si vous tapez la commande consolehistory sans option, ALOM retourne les 20 dernières lignes du journal run.
Remarque – Les horodatages enregistrés dans les journaux de la console reflètent
l’heure du serveur. Ces horodatages reflètent l’heure locale et les journaux d’événements d’ALOM utilisent l’UTC (temps universel). L’heure du système du SE Solaris est totalement indépendante de celle d’ALOM.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 61
Options de la commande consolehistory
La commande consolehistory utilise les options suivantes pour les deux journaux. Vous pouvez utiliser l’option –g en combinaison avec les options –b, –e ou –v. Si ne spécifiez pas l’option –g, la sortie à l’écran ne marquera pas de pause.
TABLEAU 6-4 Options de la commande consolehistory
Option Description
–b lignes Spécifie le nombre de lignes à afficher à partir du début du tampon du
journal. Exemple
consolehistory boot –b 10
–e lignes Spécifie le nombre de lignes à afficher à partir de la fin du tampon du journal.
Si de nouvelles données apparaissent dans le journal pendant que vous exécutez cette commande, elles viennent s’ajouter à la sortie à l’écran. :
Exemple
consolehistory run –e 15
–g lignes Spécifie le nombre de lignes à afficher avant de marquer une pause dans la
sortie à l’écran. Après chaque pause, ALOM affiche le message suivant Paused: Press ‘q’ to quit, any other key to continue. :
Exemple
consolehistory run –v -g 5
–v Affiche tout le contenu du journal spécifié.
boot Spécifie le journal (d’initialisation) boot.
run Spécifie le journal (d’exécution) run.
:
:
vous
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46

disablecomponent

La commande disablecomponent permet d’ajouter un composant à la liste noire asr-db et le supprimer par là de la configuration système. Utiliser la commande disablecomponent sans aucun paramètre entraîne l’affichage par ALOM de toutes les clés-asr actuellement activées.
Remarque – Le serveur continue à utiliser le composant sur liste noire jusqu’à la
prochaine réinitialisation ou le prochain cycle d’alimentation du serveur.
62 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour utiliser la commande disablecomponent
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> disablecomponent périphérique-asr
Par exemple :
sc> disablecomponent MB/CMP0/CH3/R0/D1 sc> showcomponent Keys: MB/CMP0/CORE0 ... MB/CMP0/P0 ... MB/CMP0/CH0/R0/D0 MB/CMP0/CH0/R0/D1 MB/CMP0/CH0/R1/D0 MB/CMP0/CH0/R1/D1 MB/CMP0/CH1/R0/D0 MB/CMP0/CH1/R0/D1 MB/CMP0/CH1/R1/D0 MB/CMP0/CH1/R1/D1 MB/CMP0/CH2/R0/D0 MB/CMP0/CH2/R0/D1 MB/CMP0/CH2/R1/D0 MB/CMP0/CH2/R1/D1 MB/CMP0/CH3/R0/D0 MB/CMP0/CH3/R0/D1 MB/CMP0/CH3/R1/D0 MB/CMP0/CH3/R1/D1 IOBD/PCIEa IOBD/PCIEb PCIX1 PCIX0 PCIE2 PCIE1 PCIE0 TTYA
ASR state: Disabled Devices MB/CMP0/CH3/R0/D1 : <no reason>
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 63

enablecomponent

La commande enablecomponent permet de supprimer un composant de la liste noire asr-db et l’ajouter par là de nouveau à la configuration système. Utiliser la commande enablecomponent sans aucun paramètre entraîne l’affichage par ALOM de toutes les clés-asr actuellement sur la liste noires.
Remarque – L’utilisation du composant ne reprend pas avant le prochain cycle
d’alimentation ou la prochaine réinitialisation.
64 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Pour utiliser la commande enablecomponent
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> enablecomponent périphérique-asr
Par exemple :
sc> enablecomponent MB/CMP0/CH3/R0/D1 sc> showcomponent Keys: MB/CMP0/CORE0 ... MB/CMP0/P0 ... MB/CMP0/CH0/R0/D0 MB/CMP0/CH0/R0/D1 MB/CMP0/CH0/R1/D0 MB/CMP0/CH0/R1/D1 MB/CMP0/CH1/R0/D0 MB/CMP0/CH1/R0/D1 MB/CMP0/CH1/R1/D0 MB/CMP0/CH1/R1/D1 MB/CMP0/CH2/R0/D0 MB/CMP0/CH2/R0/D1 MB/CMP0/CH2/R1/D0 MB/CMP0/CH2/R1/D1 MB/CMP0/CH3/R0/D0 MB/CMP0/CH3/R0/D1 MB/CMP0/CH3/R1/D0 MB/CMP0/CH3/R1/D1 IOBD/PCIEa IOBD/PCIEb PCIX1 PCIX0 PCIE2 PCIE1 PCIE0 TTYA
ASR state: clean
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 65

flashupdate

La commande flashupdate permet de mettre à jour tout le microprogramme du système depuis un emplacement que vous spécifiez. Les valeurs que vous entrez pour les options de cette commande spécifient l’adresse IP du site depuis lequel vous effectuez le téléchargement et le chemin de l’image du microprogramme.
Vous trouverez les liens des sites de téléchargement sur :
http://www.sun.com/downloads/
Pour utiliser la commande flashupdate
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
Pour utiliser cette commande, vous devez connaître les éléments suivants :
L’adresse IP du serveur FTP depuis lequel vous voulez télécharger l’image du
microprogramme.
Le chemin de cette image.
Le nom d’utilisateur et le mot de passe à entrer aux invites.
Si vous ne disposez pas de ces informations, demandez-les à votre administrateur réseau. Avant de commencer, assurez-vous que l’interrupteur à clé virtuel n’est pas en position LOCKED (verrouillé). Pour plus d’informations sur l’interrupteur à clé virtuel, voir
<Z_CrossRefBlue>« setkeyswitch », page 84.
1. À l’invite sc>, tapez la commande flashupdate.
Mettez l’adresse IP du serveur sur lequel est stockée l’image du microprogramme à la place d’adrip et son chemin à la place de chemin.
sc> flashupdate –s adrip –f chemin
2. Lorsque vous y êtes invité saisissez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.
Ce nom d’utilisateur et ce mot de passe sont basés sur votre nom d’utilisateur et votre mot de passe UNIX ou LDAP, pas sur votre nom d’utilisateur et votre mot de passe ALOM.
Une fois que vous avez entré votre nom d’utilisateur et votre mot de passe, le
processus de téléchargement continue. La progression du processus de téléchargement est indiquée par une série de points à l’écran
Lorsque le processus de téléchargement est terminé, ALOM affiche le message:
Update complete. Reset device to use new image.
66 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
3. Tapez la commanderesetsc pour réinitialiser ALOM.
Pour plus de détails, consultez le <Z_CrossRefBlue>« resetsc », page 78.
Par exemple (remplacez 123.45.67.89 par une adresse IP valide) :
sc> flashupdate -s 123.45.67.89 -f /net/server/sysfw/System_Firmware-6_0_0-Sun_Fire_T1000.bin
SC Alert: System poweron is disabled. Username: nom_utilisateur Password: *******
................................................................
................................................................
.....................................
Update complete. Reset device to use new software.
SC Alert: SC firmware was reloaded
Options de la commande flashupdate
La commande flashupdate utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-5 Options de la commande flashupdate
Option Description
–s adrip Indique à ALOM de télécharger l’image du microprogramme depuis un
serveur situé en adrip. adrip décrit une adresse IP en notation à points standard, par ex.
–f chemin Indique à ALOM l’emplacement du fichier de l’image. chemin doit
correspondre au chemin complet d’un répertoire, nom du fichier compris,
:/files/sysfw/System_Firmware-6_0_0-
par ex.
Sun_Fire_T1000.bin.
–v Affiche la sortie détaillée. Cette option fournit des informations détaillées sur
la progression du processus de téléchargement pendant son déroulement.
:
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 67

help

La commande help permet d’afficher la liste de toutes les commandes d’ALOM ainsi que le syntaxe de chacune de ces commandes.
Pour utiliser la commande help
Remarque – Vous n’avez besoin d’aucune permission d’utilisateur pour utiliser
cette commande.
Choisissez l’une des actions suivantes :
Pour afficher toutes les commandes disponibles, tapez la commande suivante à
l’invite sc>
sc > help
Pour afficher l’aide d’une commande donnée, à l’invite sc> tapez help suivi du
nom de la commande.
sc> help nom-commande
nom-commande est le nom de la commande en question. Exemple :
:
sc> help poweroff Cette commande arrête le système géré le faisant passer à l’état hors tension. sc>
Pour afficher l’aide relative à un paramètre du contrôleur système, à l’invite sc>,
tapez help setsc et le nom de ce paramètre
sc> help setsc paramètre
68 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
:
paramètre est le paramètre de contrôleur système en question. Exemple :
sc> help setsc if_network if_network
Active ou désactive l’interface réseau SC. La valeur par défaut est true.
sc>
L’exemple suivant illustre la sortie qui s’affiche quand vous tapez help sans spécifier aucune commande.
EXEMPLE DE CODE 6-1 Exemple de sortie de la commande help
sc> help Available commands
-----------------­Power and Reset control commands: powercycle [-y] [-f] poweroff [-y] [-f] poweron [-c] [FRU] reset [-y] [-c] Console commands: break [-y] [-c] console [-f] consolehistory [-b lignes|-e lignes|-v] [-g lignes] [boot|run] Boot control commands: bootmode [normal|reset_nvram|bootscript="string"] setkeyswitch [-y] <normal|stby|diag|locked> showkeyswitch Locator LED commands: setlocator [on|off] showlocator Status and Fault commands: clearasrdb clearfault <UUID> disablecomponent [clé-asr] enablecomponent [clé-asr] removefru [-y] <FRU> setfru -c [data] showcomponent [clé-asr] showenvironment showfaults [-v] showfru [-g lignes] [-s|-d] [FRU]
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 69
EXEMPLE DE CODE 6-1 Exemple de sortie de la commande help (suite)
showlogs [-b lignes|-e lignes|-v] [-g lignes] [-p logtype[r|p]] shownetwork [-v] showplatform [-v] ALOM Configuration commands: setdate <[mmdd]HHMM | mmddHHMM[cc]yy][.SS]> setsc [param] [value] setupsc showdate showhost [version] showsc [-v] [param] ALOM Administrative commands: flashupdate <-s IPaddr -f pathname> [-v] help [commande] logout password resetsc [-y] restartssh [-y |-n] setdefaults [-y] [-a] ssh-keygen [-t rsa|dsa] [-r] [-l] showusers [-g lignes] useradd <nom-utilisateur> userdel [-y] <nom-utilisateur> userpassword <nom-utilisateur> userperm <nom-utilisateur> [c][u][a][r] usershow [nom-utilisateur]
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
70 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

logout

La commande logout permet de mettre fin à une session ALOM et de fermer la connexion série ou réseau avec ALOM.
Pour utiliser la commande logout
Remarque – Vous n’avez besoin d’aucune permission d’utilisateur pour exécuter
cette commande.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> logout
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46

password

La commande password permet de changer le mot de passe ALOM du compte sous lequel vous êtes actuellement connecté. Cette commande fonctionne comme une commande passwd(1) UNIX.
Pour utiliser la commande password
Remarque – Cette commande vous permet de changer le mot de passe de votre
compte ALOM. Vous n’avez besoin d’aucune permission d’utilisateur pour exécuter cette commande. Si vous êtes administrateur et que vous souhaitez changer le mot de passe du compte d’un utilisateur, utilisez la commande userpassword. Pour plus d’informations, voir <Z_CrossRefBlue>« userpassword », page 118.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 71
À l’invite sc>, tapez password.
Lorsque vous utilisez cette commande, ALOM vous demande votre mot de passe actif. Si vous entrez correctement ce dernier, vous êtes invité à entrer le nouveau mot de passe.
Exemple :
sc> password password: Changing password for username Enter current password: ****** Enter new password: ****** Re-enter new password: ****** sc>
Restrictions applicables aux mots de passe
Les mots de passe doivent respecter les règles suivantes :
Ils doivent comprendre entre six et huit caractères.
Ils doivent contenir au moins deux caractères alphanumériques (en majuscules ou
minuscules) et au moins un caractère numérique ou spécial.
Le nouveau mot de passe doit différer de l’ancien d’au moins trois lettres. Dans le
cadre des comparaisons, les lettres majuscules et minuscules sont équivalentes.
Un mot de passe doit différer du précédent d’au moins trois caractères. Pour des
raisons de comparaison, les lettres majuscules et minuscules sont équivalentes.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
72 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

powercycle

Effectue un cycle d’alimentation sur le système hôte, un cycle d’alimentation consistant en une poweroff (mise hors tension) suivie d’une poweron (mise sous tension). ALOM exécute la commande poweroff sur le système hôte, patiente un nombre de secondes spécifié, puis exécute la commande poweron.
Pour utiliser la commande powercycle
Remarque – Vous devez avoir une permission d’utilisateur de niveau r pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> powercycle [–y] [–f]
TABLEAU 6-6 Options de la commande powercycle
Option Description
–y Indique à ALOM de continuer sans invites.
–f Impose un arrêt immédiat quelque soit l’état de l’hôte. Si l’arrêt du SE échoue
pour une raison quelconque, utilisez cette option pour imposer la mise hors tension immédiate du système. Cette commande fonctionne comme la commande halt du SE Solaris progressif du système ou à la synchronisation des systèmes de fichiers.
; c’est-à-dire qu’elle ne procède pas à un arrêt

poweroff

La commande poweroff vous permet de mettre le serveur hôte hors tension (en
mode veille). Si le serveur est déjà hors tension, cette commande n’a aucun effet. ALOM continue toutefois à être disponible lorsque le serveur est hors tension puisqu’ALOM utilise l’alimentation de réserve du serveur. Certaines informations sur l’environnement ne sont pas disponibles lorsque le serveur est en mode veille.
Pour utiliser la commande poweroff
Remarque – Vous devez avoir une permission d’utilisateur de niveau r pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 73
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> poweroff options
option est l’option désirée, le cas échéant.
Si vous tapez la commande poweroff sans utiliser aucune option, la commande lance un arrêt progressif du SE Solaris, c’est-à-dire similaire à l’une des commandes Solaris suivantes shutdown, init ou uadmin.
La commande poweroff peut demander jusqu’à 65 secondes pour arrêter complètement le système. Cela est dû au fait qu’ALOM essaie d’attendre la fin de l’arrêt progressif avant de procéder à la mise hors tension.
Remarque – Une fois que la commande de mise hors tension arrête le système,
ALOM génère le message suivant :
SC Alert: Host system has shut down.
Attendez de voir ce message avant de remettre le système sous tension.
Options de la commande poweroff
La commande poweroff utilise les options suivantes. Vous pouvez utiliser ces deux options ensemble. Reportez-vous à la section
<Z_CrossRefBlue>« Saisie des options
de commande », page 46.
TABLEAU 6-7 Options de la commande poweroff
Option Description
–y Indique à ALOM de continuer sans invites.
–f Impose un arrêt immédiat quelque soit l’état de l’hôte. Si l’arrêt du SE échoue
pour une raison quelconque, utilisez cette option pour imposer la mise hors tension immédiate du système. Cette commande fonctionne comme la commande halt du SE Solaris progressif du système ou à la synchronisation des systèmes de fichiers.
; c’est-à-dire qu’elle ne procède pas à un arrêt
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« bootmode », page 52
<Z_CrossRefBlue>« poweron », page 75
74 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

poweron

La commande poweron vous permet de mettre le serveur sous tension. Si le serveur est déjà sous tension, cette commande n’a aucun effet.
Pour utiliser la commande poweron
Remarque – Vous devez avoir une permission d’utilisateur de niveau r pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> poweron [fru] [–c]
Remarque – Si vous venez d’utiliser la commande poweroff pour mettre le
serveur hôte hors tension, ALOM génère le message suivant :
SC Alert: Host system has shut down.
Attendez de voir ce message avant de remettre le système sous tension.
Options de la commande poweron
La commande poweron utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-8 Options de la commande poweron
Option Description
fru Aucune FRU ne peut être mise sous tension indépendamment. Cette option est
réservée à une utilisation future
–c Indique à ALOM de se connecter à la console système à la fin de l’opération.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« bootmode », page 52
<Z_CrossRefBlue>« poweroff », page 73
<Z_CrossRefBlue>« removefru », page 76
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 75

removefru

La commande removefru permet de préparer une FRU en vue de son retrait.
Pour utiliser la commande removefru
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> removefru fru
fru est le nom de la FRU à préparer pour le retrait.
Par exemple, pour préparer le retrait de l’alimentation 0, tapez ce qui suit :
sc> removefru PS0
Remarque – Sur les serveurs Sun Fire T1000, si vous tentez d’utiliser la commande
removefru sur l’alimentation PS0, le message d’erreur suivant sera généré :
sc> removefru PS0 Could not remove <PS0>. System only has one power supply.
Options de la commande removefru
La commande removefru utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-9 Options de la commande removefru
Option Description
fru Nom de la FRU dont vous voulez préparer le retrait
–y Indique à ALOM de poursuivre sans poser de question de confirmation.
Spécifier la fru prépare la FRU spécifiée en vue de son retrait. ALOM répond par un message indiquant si la FRU est prête pour le retrait.
TABLEAU 6-10 Valeurs de FRU pour removefru
Valeur Description
PS0 Prépare l’alimentation 0 du serveur hôte au retrait.
PS1 Prépare l’alimentation 1 du serveur hôte au retrait.
76 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006

reset

La commande reset oblige le serveur hôte à se réinitialiser immédiatement. Le
serveur se réinitialise en utilisant les options que vous spécifiez (le cas échéant) dans la commande bootmode. Voir remarquerez que reset ne procède pas à un arrêt progressif du système et que vous risquez de perdre des données. Lorsque cela est possible, réinitialisez le serveur par le biais du SE Solaris.
Si la variable OpenBoot PROM auto-boot? est sur false, il se peut que vous deviez initialiser le serveur dans le SE Solaris pour rétablir le fonctionnement.
Pour utiliser la commande reset
Remarque – Vous devez avoir une permission d’utilisateur de niveau r pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> reset options
<Z_CrossRefBlue>« bootmode », page 52. Vous
Options de la commande reset
La commande reset utilise les options suivantes. Vous pouvez utiliser ces deux options ensemble. Reportez-vous à la section
shell de commandes d’ALOM », page 45.
TABLEAU 6-11 Options de la commande reset
Option Description
–c Indique à ALOM de se connecter à la console système à la fin de l’opération.
–y Indique à ALOM de continuer sans invites.
Par exemple :
sc> reset -c Are you sure you want to reset the system [y/n]? n
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 77
<Z_CrossRefBlue>« Présentation du
sc> reset -yc Enter #. to return to ALOM.
SC Alert: SC Request to Reset Host.
sc> reset -c Are you sure you want to reset the system [y/n]? y Enter #. to return to ALOM.
SC Alert: SC Request to Reset Host.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« Niveaux de permissions », page 119

resetsc

La commande resetsc effectue une réinitialisation matérielle d’ALOM. Cette
opération met fin à toutes les sessions ALOM ouvertes.
Pour utiliser la commande resetsc
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
1. Pour effectuer une réinitialisation, tapez la commande suivante :
sc> resetsc option
option est –y, si désiré.
ALOM répond avec le message suivant :
Are you sure you want to reset the SC [y/n]?
2. Tapez y pour poursuivre ou n pour sortir sans réinitialiser ALOM.
78 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Options de la commande resetsc
La commande resetsc utilise une option : –y
Si vous utilisez l’option –y, la réinitialisation se poursuit sans vous demander confirmation au préalable.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
<Z_CrossRefBlue>« Niveaux de permissions », page 119

restartssh

La commande restartssh vous permet de redémarrer le serveur SSh une fois que vous avez généré de nouvelles clés hôte à l’aide de la commande ssh-keygen. Les
clés sont alors rechargées dans la structure de données dédiées dans la mémoire du serveur.
Pour utiliser la commande restartssh
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> restartssh options
options désignent les options présentées dans le TABLEAU 6-12.
Options de commande
La commande restartssh utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-12 Options de la commande restartssh
Option Description
–y Ne demande aucune confirmation.
–n N’exécute pas la commande si une confirmation est demandée.
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« ssh-keygen », page 114
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 79

setdate

La commande setdate vous permet de régler la date et l’heure actuelles d’ALOM.
Si vous essayez d’utiliser la commande setdate pendant le démarrage ou le fonctionnement du serveur, ALOM retourne le message d’erreur suivant
sc> setdate 1200 Error: Unable to set clock while managed system is running.
Remarque – La commande setdate ne fonctionne que quand le serveur est mis
hors tension.
Pour utiliser la commande setdate
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir <Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
:
sc> setdate mmddHHMMccyy.SS
Cette commande accepte les réglages du mois, du jour, des heures, des minutes, du siècle, des années et des secondes. Si vous omettez le mois, le jour et/ou l’année, ALOM applique les valeurs actuelles à titre de valeurs par défaut. Vous pouvez aussi omettre la valeur du siècle et celle des secondes dans l’heure.
Remarque – Votre serveur utilise l’heure locale tandis qu’ALOM utilise le temps
universel (UTC). ALOM n’accepte pas les conversions de fuseau horaire ni l’heure d’été.
L’exemple qui suit règle la date et l’heure au 12 septembre 2002 de l’année en cours, 21h45 (temps universel).
sc> setdate 09122145 MON SEP 12 21:45:00 2005 UTC
80 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
L’exemple qui suit règle l’heure à 21h45 du mois, du jour et de l’année en cours (temps universel).
sc> setdate 2145 MON SEP 12 21:45:00 2005 UTC
Options de la commande setdate
La commande setdate utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-13 Options de la commande setdate
Option Description
mm Mois
dd Jour
HH Heures (sur 24 heures)
MM Minutes
.ss Secondes
cc Siècle (les deux premiers chiffres de l’année)
aa Année (les deux derniers chiffres de l’année)
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 81

setdefaults

La commande setdefaults permet de ramener toutes les variables de configuration d’ALOM à leurs valeurs par défaut définies en usine. L’option –a rétablit les valeurs par défaut définies en usine de toutes les informations de configuration d’ALOM et celles relatives à l’utilisateur.
Pour utiliser la commande setdefaults
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir
<Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119. Vous devez définir le mot de passe
pour exécuter les commandes relatives aux niveaux de permissions.
1. À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> setdefaults options
option correspond aux options désirées, s’il y en a. Exemple :
sc> setdefaults Are you sure you want to reset the SC configuration [y/n]? y
sc> setdefaults –a Are you sure you want to reset the SC configuration and users [y/n]? y
2. Tapez la commande resetsc pour réinitialiser ALOM.
Lorsqu’ALOM se réinitialise, il utilise les valeurs par défaut définies en usine.
82 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
Options de la commande setdefaults
La commande setdefaults utilise les options suivantes.
TABLEAU 6-14 Options de la commande setdefaults
Option Description
–a Rétablit les valeurs par défaut définies en usine de toutes les variables de
configuration ALOM et efface les informations relatives à la configuration et aux comptes d’utilisateur. Le seul compte qui reste sur le système est le compte d’utilisateur admin sans mot de passe.
–y Indique à ALOM de poursuivre sans commencer par poser la question de
confirmation suivante
configuration?
: Are you sure you want to reset the SC
Informations connexes
<Z_CrossRefBlue>« Commandes du shell d’ALOM », page 46

setfru

La commande setfru permet de stocker des informations dans toutes les PROM de
FRU.
Pour utiliser la commande setfru
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> setfru –c données
Utiliser l’option –c seule efface les anciennes données dans toutes les PROM de FRU. Ces informations peuvent être affichées en utilisant la commande showfru. Voir
<Z_CrossRefBlue>« showfru », page 100.
Chapitre 6 Utilisation du shell de commandes d’ALOM 83

setkeyswitch

La commande setkeyswitch permet de contrôler la position de l’interrupteur à clé virtuel du système.
Pour utiliser la commande setkeyswitch
Remarque – Vous devez avoir des permissions d’utilisateur de niveau a pour
utiliser cette commande. Pour plus d’informations sur les permissions d’utilisateur, voir
<Z_CrossRefBlue>« userperm », page 119. Vous devez définir le mot de passe
pour exécuter les commandes relatives aux niveaux de permissions.
À l’invite sc>, tapez la commande suivante :
sc> setkeyswitch option
Options de la commande setkeyswitch
La commande setkeyswitch utilise les options suivantes :
TABLEAU 6-15 Options de la commande setkeyswitch
Option Description
normal Le système peut se mettre lui-même sous tension et lancer le processus
d’initialisation.
stby Le système ne peut pas se mettre lui-même sous tension.
diag Le système peut se mettre lui-même sous tension en utilisant les variables de
diagnostic pour une couverture complète des défaillances (voir
<Z_CrossRefBlue>« Description des variables de configuration », page 126).
Cette option prend le pas sur les valeurs de variables de diagnostic que vous pouvez avoir définies. Pour des informations sur les variables de contrôle de diagnostic configurables par l’utilisateur, voir
contrôle de diagnostic », page 126.
locked Le système peut se mettre sous tension automatiquement. Cependant, vous
n’avez pas le droit de mettre à jour les périphériques flash ou d’utiliser la commande break.
–y Régler l’interrupteur à clé virtuel sur veille (stby) met le serveur hors tension.
Avant de mettre hors tension le serveur hôte, ALOM demande confirmation. L’indicateur –y répond yes (oui) à cette demande de confirmation.*
* Vous avez besoin d’une permission r pour mettre le serveur hors tension, tandis que la commande
setkeyswitch requiert une permission a.
84 Guide d’Advanced Lights Out Management (ALOM) CMT v1.2 Juillet 2006
<Z_CrossRefBlue>« Variables de
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