Rosemount Guide: Le guide complet de la norme API 2350, 5e édition Manuals & Guides [fr]

Le guide complet de la norme API 2350, 5e édition.
Table des matières
03. Introduction à la norme API 2350
06. Arguments au sujet de la protection robuste antidébordement
09. Mise en œuvre de la norme API 2350
12. Paramètres de fonctionnement
18. Équipements et opérations
19. Système automatisé de protection antidébordement (AOPS)
21. Résumé et conclusions
22. Annexe
A. Solutions d’équipement
B. Liste de vérification de la conformité à la norme API 2350
C. Foire aux questions
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Introduction à la norme API 2350
Les débordements de réservoirs sont une préoccupation majeure pour l’industrie pétrolière. Dans le meilleur des cas, vous devez le nettoyer. Dans le pire des cas, vous faites faillite et vous vous retrouvez devant les tribunaux. En réponse à cela, les entreprises ont travaillé conjointement pour créer la norme API 2350 : « Protection antidébordement des réservoirs de stockage dans les installations pétrolières ». Cette norme est une description des exigences minimales requises pour se conformer aux meilleures pratiques modernes dans cette application
spécique. De toute évidence, l’objectif principal est d’éviter les débordements,
mais un autre avantage commun de l’application de cette norme est une
efcacité opérationnelle accrue et une meilleure utilisation des réservoirs.
La norme API 2350 a été créée par l’industrie pour l’industrie avec la contribution d’un large éventail de représentants de l’industrie, notamment : les propriétaires et exploitants de citernes, les transporteurs, les fabricants et les experts en sécurité. Par ailleurs, le fait qu’elle distingue une
application spécique (grands réservoirs de stockage de pétrole hors sol non pressurisés) d’un cas d’utilisation spécique (protection antidébordement) rend cette norme unique. Elle ne fait pas
concurrence à d’autres normes de sécurité plus génériques, mais vise à les compléter. L’utilisation de systèmes instrumentés de sécurité (SIS) conçus conformément à la norme CEI 61511 est un exemple de la façon de remplir certaines des exigences de la norme API 2350.
Le taux d’adoption de cette norme par l’industrie devrait être très élevé en raison de ses avantages évidents combinés au besoin toujours croissant pour plus de sécurité. Pour un propriétaire ou un exploitant de réservoir, la question est de savoir s’il peut se passer de la mise en œuvre de la norme API 2350. En raison de la nature générique de la norme, on s’attend à ce qu’elle s’applique
également aux réservoirs voisins en dehors de la portée spécique de la norme, contenant, par exemple, des produits chimiques ou des liquides pétroliers de classe 31.
L’exploitation des réservoirs est similaire dans le monde entier, et de nombreuses entreprises opèrent dans un contexte multinational. La norme API 2350, malgré la référence à « l’Amérique », a été rédigée dans une perspective internationale. Ainsi, elle se révèle être tout aussi valable et applicable dans le monde entier.
Ce guide fournira les éléments de base nécessaires pour un propriétaire/exploitant de réservoir de pétrole pour appliquer la norme API 2350 aux installations de réservoirs nouvelles ou existantes avec un minimum d’effort et des gains maximaux. Vous devriez le lire parce que cette nouvelle
norme devrait changer la donne en matière de protection antidébordement et si vous le lisez, votre
entreprise peut également récolter les fruits de l’application des meilleures pratiques en date. La norme elle-même est disponible pour une somme modique sur le site Web de l’API (www.api.org).
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NFPA National Fire Protection Association. Les liquides de classe 1 ont des points d’éclair inférieurs à 100 °F. Les liquides de classe 2 ont des
points d’éclair de 100 °F ou plus mais inférieurs à 140 °F. Les liquides de classe 3 ont des points d’éclair supérieurs à 140 °F.
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But
Ce guide s’adresse aux propriétaires et aux exploitants de terminaux de distribution de carburant,
de rafneries, d’usines chimiques et de toute autre installation qui reçoit du pétrole ou des produits chimiques en stocks. Toute personne responsable d’opérations de sécurité dans la commercialisation du carburant, les terminaux de distribution, les rafneries, la manutention
du pétrole ou les sociétés pipelinières devrait tirer parti de la protection antidébordement des
réservoirs à la pointe de la technologie qui sera abordée dans ce guide. Bien que la portée de
la norme API 2350 s’applique au remplissage de produits à base de pétrole associés dans des
installations de commercialisation, de rafnage, de pipelines et de terminaux, ses principes
peuvent s’appliquer à toute exploitation de réservoir où il existe un risque de débordement.
La plupart des applications selon la norme API 2350 impliquent des réservoirs atmosphériques ou
légèrement pressurisés, mais les principes de la norme API 2350 peuvent également être utilisés
pour le stockage à plus haute pression. Le champ d’application de la norme API 2350 s’applique à
la protection antidébordement pour les liquides NFPA2 de classe 1 et de classe 2 et est également
recommandé pour la conformité concernant les liquides de classe 3. La section « Champ
d’application de la norme API 2350 » (voir ci-dessous) présente une analyse plus détaillée. Pour les
liquides inammables classés selon les codes de protection des incendies (liquides de classe 1),
la norme API 2350 peut réduire la probabilité de déversement de ces produits dangereux et la probabilité d’incendie potentiel de l’installation qui en découle. Étant donné que les déversements
de liquides organiques non volatils tels que les huiles de graissage ou les produits en asphalte
lourds sont souvent considérés comme un danger pour l’environnement, les débordements de ces produits sont également repris dans la norme API 2350.
Champ d’application de la norme API 2350
La norme API 2350 s’applique aux réservoirs de stockage de pétrole associés à la
commercialisation, au rafnage, aux pipelines, aux terminaux et aux installations
similaires contenant des liquides pétroliers de classe I ou de classe II. La norme API 2350 recommande d’inclure les liquides de classe III.
La norme API 2350 ne s’applique pas aux cas suivants :
• Réservoirs de stockage souterrains
• Réservoirs hors sol de 1 320 gallons US (5 000 litres) ou moins
• Réservoirs hors sol conformes à la norme PEI 600
• Réservoirs (réservoirs de traitement ou réservoirs à écoulement continu similaires) qui font partie intégrante d’un procédé.
• Réservoirs contenant des liquides non pétroliers
• Réservoirs stockant du GPL et du GNL
• Réservoirs dans les stations-service
• Chargement ou livraison à partir de véhicules à roues (tels que des camions-citernes ou des wagons-citernes de chemin de fer)
La norme PEI RP 600 « Pratiques recommandées pour la protection antidébordement
concernant les réservoirs hors sol fabriqués en atelier est en vigueur pour la protection antidébordement, le cas échéant, pour les réservoirs hors sol ne relevant pas du champ
d’application de la norme API 2350.
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NFPA National Fire Protection Association. Les liquides de classe 1 ont des points d’éclair inférieurs à 100 °F. Les liquides de classe 2 ont des
points d’éclair de 100 °F ou plus mais inférieurs à 140 °F. Les liquides de classe 3 ont des points d’éclair supérieurs à 140 °F.
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Cinquième édition de la norme API 2350
La norme API 23503 s’applique au remplissage de réservoirs avec des produits à base de pétrole
an d’éviter les débordements. L’édition actuelle de la norme API 2350 s’appuie sur les meilleures
pratiques de l’industrie pétrolière et d’autres industries et les applique directement à la protection antidébordement de réservoir.
Un événement clé et marquant qui a façonné les éditions ultérieures de la norme API 2350 a été l’incendie généralisé de Bunceeld résultant d’un débordement d’un réservoir de pétrole au terminal de stockage de pétrole du Hertfordshire (HOSL) près de l’aéroport d’Heathrow. Le 11 décembre 2005,
l’incendie a englouti 20 réservoirs, entraînant la destruction totale du terminal et des installations voisines. Cet incendie a été le pire en Europe depuis la seconde Guerre mondiale. L’incident de
Bunceeld a également été l’un des événements de débordement de réservoir le plus étudié de tous les temps. Heureusement, les leçons tirées de cet incident ont été compilées par le HSE (Health and Safety Executive, ministère de la santé et de la sécurité) du Royaume-Uni4 dans des rapports5 portant
sur cet incident.
La norme API 2350 représente les meilleures pratiques actuelles de base an que les propriétaires
et les exploitants de réservoirs puissent maintenant se préparer à ce qui sera sans aucun doute la référence en matière de bonnes pratiques généralement reconnues dans le secteur du stockage du pétrole.
Tirer les leçons des expériences passées
La déclaration suivante de l’enquête Bunceeld du HSE montre sans surprise que les défaillances des
systèmes de gestion sont l’une des principales causes des incidents de débordement de réservoir.
« Les systèmes de gestion en place à HOSL concernant le remplissage des réservoirs étaient
à la fois décients et mal gérés, malgré le fait que les systèmes aient été audités de manière indépendante. Les pressions sur le personnel s’étaient accrues avant l’incident. Le site était alimenté par trois oléoducs, dont deux sur lesquels le personnel de la salle de commande avait peu de contrôle en termes de débits et de calendrier de réception. Cela signiait que le personnel ne disposait pas de sufsamment d’informations pour gérer avec précision le stockage du carburant entrant. Le débit avait augmenté sur le site. Cela a généré davantage de pression sur la direction et le personnel du site et a encore affecté leur capacité à surveiller la réception et le stockage du carburant. La pression sur le personnel a été aggravée par un manque de soutien technique de la part du siège social. »
Malheureusement, les scénarios menant à cet incident et décrits ci-dessus ne sont que trop courants. Mais heureusement, le comité API, qui a développé la nouvelle norme API 2350, a pleinement intégré les leçons apprises de l’incident de Bunceeld ainsi que d’autres incidents et les
a combinées avec les meilleures pratiques pour les opérations de remplissage de réservoirs de tous les secteurs de l’industrie pétrolière.
Le comité API est un organisme d’élaboration de normes consensuel et l’édition actuelle de la norme API 2350 assure une perspective mondiale sur la protection antidébordement de réservoirs. Les meilleures pratiques mondiales de différents pays, organismes de réglementation et entreprises ont été étudiées et compilées dans la norme API 2350.
3
Protection antidébordement de réservoirs de stockage dans les installations pétrolières, norme ANSI/API 2350-2012, cinquième édition,
septembre 2020
4
Le HSE (Health Safety Executive) est une agence de sécurité gouvernementale au Royaume-Uni responsable de la santé et de la sécurité
du public et des travailleurs
5
http://www.buncefieldinvestigation.gov.uk/reports/index.htm
5
Arguments au sujet de la protection robuste antidébordement
Réduire les obligations
De toute évidence, la protection antidébordement est un avantage important et évident pour les propriétaires et les exploitants de réservoirs. Tous les propriétaires ou exploitants de réservoirs savent que la protection des personnes, la santé et la sécurité des travailleurs, l’environnement et les actifs sont importants. Mais ce qui n’est peut-être pas si évident pour eux, ce sont les avantages
dont ils peuvent bénécier en appliquant les dernières réexions relatives aux débordements de
réservoirs. Les nouvelles pratiques du système de gestion encouragées par la norme API 2350
peuvent en fait améliorer les opérations normales quotidiennes et l’efcacité d’une installation.
Les débordements de réservoirs sont des événements relativement rares, alors pourquoi ces événements rares sont-ils préoccupants ? La raison en est que les conséquences des débordements peuvent dépasser la plupart, sinon la totalité des autres scénarios potentiels dans une installation pétrolière. Bien que rares, les incidents graves entraînent généralement des risques jugés inacceptables pour les propriétaires et les exploitants de réservoirs. La probabilité de subir des dommages matériels, des blessures ou même des décès ne constitue que le début du scénario de l’accident. On pourrait dresser une liste de plusieurs pages des différents types d’obligations,
comme le montre un examen des rapports d’incident de Bunceeld. Dans certains cas, la mise hors d’état de vente forcée est le résultat nal, comme dans le cas de Caribbean Petroleum dans
l’incident de Porto Rico (23 octobre 2009).
Autres avantages
En plus de réduire les obligations, il y a des avantages qui ont une incidence sur l’efcacité opérationnelle et la abilité globales de l’installation, comme mentionné ci-dessus. Les
améliorations opérationnelles en général peuvent résulter de :
• La réponse simpliée et clariée aux alarmes
• Plus grande capacité de réservoir utilisable (cela sera expliqué plus tard)
• La compréhension et l’utilisation généralisées du procédé de gestion du changement (MOC)
• La formation et la qualication des opérateurs
• L’inspection, la maintenance et les essais
• Procédures pour les conditions normales et anormales
• Leçons apprises servant à évoluer vers de meilleurs pratiques opérationnelles, de maintenance et d’installation
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Principaux composants de l’API 2350
Les éléments clés de la norme API 2350 peuvent être considérés comme faisant l’objet des éléments suivants :
• Système de gestion (procédé de protection antidébordement ou OPP)
• Système d’évaluation des risques
• Paramètres de fonctionnement – Niveaux de préoccupation (LOC) et alarmes – Catégories – Temps de réponse – Présence
• Procédures
• Systèmes d’équipement
Les deux premiers éléments sont des ajouts majeurs qui étaient absents des éditions précédentes.
La norme API 2350 dénit le système de gestion comme procédé de protection antidébordement
(PPO). En d’autres termes, lorsque vous lisez ou entendez le terme OPP, pensez simplement au concept de système de gestion.
Ensuite, les paramètres de fonctionnement sont un terme inventé pour désigner les données
spéciques au réservoir requises pour utiliser la norme. Ceux-ci incluent la valeur des niveaux de préoccupation (LOCs) des niveaux de liquide importants tels que Critical High (niveau élevé critique du réservoir, CH), High High Tank (niveau très élevé du réservoir, HH) et niveau
de travail maximal (MW). Sont également incluses les catégories de systèmes de protection
antidébordement qui sont désignées par le type et la conguration de l’équipement utilisés pour la protection antidébordement. Un autre paramètre de fonctionnement est le temps de réponse
(RT) et la présence. Tous ces paramètres de fonctionnement sont détaillés plus loin. Ils doivent être considérés comme les données sur les installations de réservoirs nécessaires pour utiliser
efcacement la norme API 2350.
Enn, l’adoption de lignes directrices applicables aux systèmes instrumentés de sécurité ce qui
peut automatiser l’arrêt de la réception en cas de dépassement du HH LOC. Ces systèmes sont parfois appelés « systèmes automatisés d’arrêt de sécurité » ou « systèmes instrumentés de sécurité », mais dans la norme API 2350, ils sont appelés « systèmes automatisés de protection antidébordement (AOPS) ».
Systèmes de gestion
Un système de gestion permet à une organisation de gérer ses procédés ou ses activités an que ses produits ou services répondent aux objectifs et aux conditions xés. Voici des exemples
d’objectifs : satisfaire aux exigences de qualité du client, se conformer aux réglementations, répondre aux objectifs environnementaux. Les systèmes de gestion ont souvent de multiples objectifs. De nombreuses entreprises utilisent des systèmes de gestion pour réduire les incidents liés à la sécurité, à la santé et à l’environnement à un taux aussi bas que possible, compte tenu des
meilleures pratiques commerciales actuelles à la pointe de la technologie.
La norme API 2350 s’aligne sur la vision actuelle de l’industrie en exigeant l’application du procédé de protection antidébordement (OPP). L’OPP constitue le personnel et l’équipement
associés aux opérations de remplissage des réservoirs an de maintenir un système optimisé
pour des performances élevées sans débordement. L’inclusion de l’OPP est importante en ce sens que la norme ne traite plus seulement de la façon de concevoir, d’exploiter et d’entretenir de tels systèmes, mais aussi de la façon dont l’entreprise doit exécuter ses procédés et procédures associés aux opérations de remplissage des réservoirs.
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Bien que la norme API 2350 exige un système de gestion pour la protection et la protection
antidébordement, elle ne spécie pas comment développer ou mettre en œuvre ce système.
Les organisations s’appuient généralement sur des systèmes de gestion qui ont été développés à la suite d’incidents graves par le passé. Ces systèmes de gestion sont relativement communs au sein des grandes et moyennes organisations. Ces organisations ont appris à utiliser ces systèmes pour réduire, maîtriser et gérer systématiquement les incidents ainsi qu’à améliorer
d’autres aspects de leurs activités. Pour être efcaces, ces systèmes doivent être intégrés dans
la « culture d’entreprise » et doivent être adaptés aux objectifs d’utilisation. Même le plus simple de ces systèmes demande beaucoup de temps, d’énergie et de ressources. C’est pourquoi la
haute direction de l’organisation doit soutenir activement ces systèmes. Sans le soutien actif et la promotion de la haute direction, on ne peut espérer un système de gestion fonctionnel.
Il est recommandé que les organisations qui n’utilisent aucune forme de système de gestion de la sécurité envisagent le développement et la mise en œuvre d’un système de gestion de la sécurité de base et adapté aux objectifs d’utilisation. Ensuite, il faut s’assurer que le système de gestion de la sécurité intègre les principes pertinents de la norme API 2350. Cette recommandation est particulièrement importante pour les entreprises qui sont en croissance ou celles qui acquièrent
d’autres entreprises dans leur cycle de croissance. Toute acquisition est potentiellement à haut
risque jusqu’à ce que tous ses systèmes de gestion ainsi que ses systèmes d’équipement et ses opérations soient intégrés.
Évaluation des risques
La norme API 2350 requiert l’utilisation d’un système d’évaluation des risques. Chaque réservoir en vertu de cette norme doit faire l’objet d’une évaluation des risques an de déterminer si une
réduction des risques est nécessaire. L’évaluation des risques est un moyen de combiner les conséquences et la probabilité d’un débordement ou d’autres accidents, généralement à deux
ns : Tout d’abord, une échelle ou une méthodologie de classement commune doit être appliquée
aux nombreux scénarios d’accidents ou de pertes possibles auxquels une installation est exposée.
Par exemple, le risque qu’un employé malhonnête tente de saboter une installation est différent
du risque de débordement d’un réservoir. Sans évaluation des risques, il n’y a aucun moyen rationnel de déterminer quel scénario peut être pire. Deuxièmement, comme les ressources sont toujours rares, l’évaluation des risques, par le biais du procédé de gestion des risques, permet
à une entreprise de comparer et de hiérarchiser ces risques à des ns d’allocation des budgets.
et de ressources pour les atténuer de sorte que les risques les plus graves soient atténués en premier lieu.
Un bon point de départ pour les ressources d’évaluation des risques se trouve dans la norme
CEI 61511-3 partie 3 : « Conseils pour la détermination des niveaux exigés d’intégrité de sécurité
(informatif) » et dans la norme CEI/ISO 31010 « Management du risque – Techniques d’appréciation
du risque ».
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Mise en œuvre de la norme API 2350
Présentation
Le principal mécanisme favorable qui permet l’adoption de la norme API 2350 est l’approbation
et le soutien de la haute direction pour le système de gestion de la sécurité (OPP). Cela signie
que les procédés formels pour tous les éléments couverts dans la section « Systèmes de gestion »
(voir ci-dessous) seront documentés, créés, révisés et ofciellement mis en œuvre à l’aide d’une structure de programme organisationnelle ofcielle.
Systèmes de gestion
Éléments spéciques des systèmes de gestion pour la protection antidébordement
• Procédures et pratiques d’exploitation écrites ofcielles, y compris les procédures de
sécurité et les procédures d’intervention d’urgence
• Personnel d’exploitation formé et qualié
• Systèmes d’équipement fonctionnels, testés et entretenus par du personnel qualié
• Programmes d’inspection et d’entretien programmés pour les instruments et les équipements de débordement
• Systèmes destinés à répondre aux conditions de fonctionnement normales et anormales
• Un procédé de gestion des changements (MOC) qui comprend les changements de
personnel et d’équipements
• Un système permettant d’identier, d’examiner et de communiquer les quasi-accidents et
incidents de débordement
• Un système pour partager les leçons apprises
• Un système de suivi pour tenir compte de toute atténuation nécessaire des circonstances
menant à des quasi-accidents ou à des incidents
• Protocoles de systèmes de communication au sein de l’organisation du propriétaire ou de l’exploitant et entre le transporteur et le propriétaire/l’exploitant qui sont conçus pour fonctionner dans des conditions aussi bien anormales que normales
Avantages des systèmes de gestion
• Sécurité et protection de l’environnement
• Optimisation du lieu de travail et des pratiques d’exploitation
• Inspection, essais et maintenance
• Sélection et installation des équipements et des systèmes
• Pratiques de travail sécuritaires, procédures d’urgence et formation
• Gestion des programmes de modication relatifs à la protection antidébordement de
réservoirs
• Inclusion de la technologie et des pratiques actuelles liées au contrôle des procédés et aux
systèmes instrumentés de sécurité automatisés
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Figure 1 (voir ci-dessous) - « Plan conceptuel de gestion pour la mise en œuvre de la norme
Procédé de gestion des données et de base de données de réservoirs
1)
2)
Procédé d’évaluation des risques
3)
Configuration conforme à la norme API 2350 (configuration acceptable)
4)
Évaluation des lacunes5)
Systèmes de réservoirs modifiés et configuration avec des risques acceptables conformes à la norme API 2350
8)
Procédé de gestion des risques
6)
Établir des paramètres d’exploitation et des données de réservoir :
• Catégorie de réservoir
• LOC
• Alarmes
• Alertes
• Temps de réponse
• Présence
• AOPS le cas échéant
• Résolveurs logiques
• Éléments finaux
• Détails du réservoir
• Données sur les risques
Exécution du projet pour combler les lacunes
7)
Configuration du système de réservoir existant (tous les réservoirs)
COMMENCER
FINIR
Programme de mise en œuvre du projet
API 2350 » : fournit le concept global associé à la mise en œuvre de la norme API 2350. La première étape consiste à mettre en place un procédé de gestion des données associées au programme
de protection antidébordement de réservoirs. Il faut comprendre la conguration existante du réservoir. La conguration du réservoir est le type d’instrumentation dont est équipé le réservoir,
ses LOC, ses systèmes d’alarme et de jaugeage et les paramètres de fonctionnement ainsi que
toute information pertinente pour l’OPP. Cela signie que toutes les données pertinentes pour chaque réservoir doivent être collectées et qu’un procédé pour les maintenir à jour doit être
établi. La section « Facteurs liés aux risques pour l’analyse des risques » (voir page 12) examine certains des facteurs d’information nécessaires pour établir le risque. La base de données (1)(2)
comprend tous les réservoirs du champ d’application qui doivent être inclus dans le programme
de protection antidébordement de réservoirs.
Les données fourniront des informations sur les paramètres de fonctionnement, des informations
spéciques au réservoir et toute autre information pertinente pour établir la conformité à la norme. Bien que certaines congurations de réservoirs puissent constituer un risque résiduel
acceptable, cela peut ne pas être le cas pour d’autres. Ce n’est qu’après l’application d’un procédé
d’évaluation des risques (3) sur chaque réservoir que la conguration acceptable peut être conrmée. Chaque système de remplissage de réservoir sera alors classé (4) comme conforme ou
10
non conforme à la norme API 2350. En d’autres termes, le risque est acceptable ou inacceptable.
La classication permet d’établir un plan d’évaluation des lacunes (5) qui déterminera quels changements sont nécessaires pour faire descendre les réservoirs au niveau ou dans les limites des risques acceptables et conformes à la norme API 2350. Une fois que l’ampleur des changements
nécessaires pour mettre le système de réservoirs en conformité est connue, un procédé de
gestion des risques (6) peut être utilisé pour hiérarchiser les risques et déterminer le montant de nancement nécessaire pour combler les lacunes et rendre tous les réservoirs conformes.
Figure 1 : Plan de gestion conceptuel pour la mise en œuvre de la norme API 2350
(Remarque : Le diagramme montre, de manière conceptuelle, comment on peut aborder la gestion de la mise en conformité d’un ensemble de réservoirs existants et de nouveaux réservoirs
proposés pour les installations existantes avec la norme API 2350)
Facteurs liés aux risques pour l’analyse des risques
Facteurs de probabilité ou de risque
• Fréquence, débit et durée du remplissage
• Systèmes utilisés pour mesurer et dimensionner correctement les réceptions dans les réservoirs
• Étalonnage précis du réservoir (étalonnage dimensionnel et niveau élevé critique
vériés)
• Systèmes utilisés pour surveiller les réceptions
• Étendue de la surveillance/supervision du jaugeage manuel et automatique des réservoirs
• Impact de la complexité et de l’environnement opérationnel sur la capacité du
personnel d’exploitation à exécuter des tâches de protection antidébordement
– Remplissage simultané de plusieurs réservoirs
– Changer de réservoir lors de la réception.
Facteurs de conséquence : l’impact du rejet de matières dangereuses sur les expositions vulnérables, les caractéristiques de danger de volatilité,
d’inammabilité, de dispersion, de potentiel de VCE des matières (produits)
• Nombre de personnes sur site qui pourraient être touchées par un débordement de
réservoir
• Nombre de personnes hors site qui pourraient être touchées par un débordement
de réservoir
• Possibilité qu’un réservoir déborde et entraîne (une escalade) des événements
dangereux sur site ou hors site
• Possibilité d’impact sur les récepteurs environnementaux sensibles à proximité
• Propriétés physiques et chimiques du produit libéré lors du débordement
Une fois le procédé de gestion des risques (6) terminé, les phases d’ingénierie et d’exécution du projet (7) pour la mise en œuvre des changements peuvent commencer. Combler les lacunes
prendra un certain temps et il est fondamental de respecter le principe de gestion des risques qui stipule que les pires risques doivent être réduits en premier lieu. Le plan de comblement des
lacunes devrait être mis sur pied en tenant compte de ce principe. En n de compte, le procédé
vise à maintenir la conformité du propriétaire ou de l’exploitant à la réglementation (8).
Le procédé ci-dessus portera également sur les nouveaux réservoirs proposés qui sont ajoutés au système. Ils doivent être évalués selon les mêmes critères et être analysés par le procédé mais, contrairement aux réservoirs existants, ils seront normalement conçus pour être conformes pendant la construction.
La phase d’exécution du projet doit, bien sûr, mettre en œuvre les procédés de gestion des changements (MOC) et interagir avec le système de gestion des données pour s’assurer que les
informations contenues dans la base de données des réservoirs sont mises à jour lorsque des
modications sont apportées. Des informations plus détaillées sur ces étapes arrivent dans la
suite du document.
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Paramètres de fonctionnement
Initialisation
Une partie du procédé de gestion des données consiste à déterminer les paramètres de
fonctionnement, appelés ainsi dans la norme API 2350. Les propriétaires/exploitants de réservoirs qui adoptent la norme API 2350 doivent établir ou valider les paramètres de fonctionnement des réservoirs. Il s’agit notamment de connaissances sur les catégories de réservoirs, les niveaux de préoccupation (LOC), les alarmes, les alertes, le système automatique de protection
antidébordement (AOPS) (le cas échéant) et la catégorie de présence.
Catégories
Tous les réservoirs doivent être classés selon la norme API 2350, comme le montre la Figure 2
(voir ci-dessous) : « Dénition des catégories de systèmes de protection antidébordement » . Les catégories sont un moyen de regrouper toutes les nombreuses congurations possibles de jaugeage de débordement de réservoir en trois grandes catégories de conguration. Bien que la norme ne spécie pas quelle catégorie est « meilleure », nous déclarons, toute proportions gardées, que plus le numéro de catégorie est élevé, plus le système de jaugeage et d’alarme est able.
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Catégorie 0
(jauge manuelle seulement)
Catégorie 2
(capteur de niveau avec alarme)
Figure 2 : Définition des catégories de systèmes de protection antidébordement
Catégorie 1
(mesure au niveau local)
Capteur
Catégorie 3
(ATG plus alarme indépendante)
Catégorie 0
Les réservoirs de catégorie 0 ne sont pas équipés d’une gestion automatiques des tests (ATG) utilisée pour surveiller les mouvements de niveau pendant le remplissage. Des considérations de sécurité peuvent interdire le jaugeage manuel pendant la réception du produit et 30 minutes après le remplissage (voir la norme API 2003). La seule protection antidébordement dans un système de
catégorie 0 provient de la planication de réceptions inférieures au volume disponible. Les réservoirs
de catégorie 0 doivent être exploités comme une installation de réception surveillée localement
et en continu pendant la première heure de réception, toutes les heures pendant la réception et en continu pendant la dernière heure de réception. Le transporteur ne peut pas surveiller à distance les
réservoirs de catégorie et ne peut pas obtenir les informations d’alarme ou de niveau.
Catégorie 1
Les systèmes de catégorie 1 nécessitent un instrument de niveau local, par exemple une jauge de niveau ou
une jauge de réservoir automatique avec afchage ou lecture locale. Les systèmes de catégorie 1 ne peuvent
être utilisés que pour une opération entièrement assistée. Les systèmes de catégorie 1 ne doivent pas être utilisés lorsqu’on ne peut garantir que l’exploitant se concentre entièrement sur l’arrêt de la réception ou
qu’il soit distrait par d’autres tâches ou responsabilités. Les sites où des distractions peuvent se produire sont
ceux où il y a des réceptions fréquentes, où l’installation ou le terminal demande des opérations complexes. L’ajout d’un AOPS et/ou la mise à niveau des réservoirs de catégorie 2 ou de catégorie 3 doivent être envisagés lorsque le risque ne répond pas aux critères de risque du propriétaire ou de l’exploitant.
Catégorie 2
Les systèmes de catégorie 2 ont la capacité de transmettre des informations de niveau et d’alarme à un centre de commande centralisé ou à distance. Cependant, l’alarme est dépendante de l’ATG en ce sens qu’une défaillance de celui-ci peut entraîner une perte totale d’informations sur les niveaux du réservoir ainsi que sur les alarmes. Les systèmes de catégorie 2 n’ont pas de redondance et ne doivent donc être utilisés que si le taux de défaillance de l’ATG et du système de niveau est extrêmement faible (c’est-à-
dire la meilleure technologie disponible). Les systèmes de catégorie 2 ne sont autorisés que pour les
établissements semi-surveillés ou intégralement surveillés. Les réservoirs de catégorie 2 doivent être exploités en tant que réservoirs semi-surveillés ou intégralement surveillés. Au minimum, le personnel doit se trouver dans l’établissement avec des réservoirs pendant les 30 premières et dernière minutes d’une
opération de réception et de transfert (début indiqué par le ux de produit, n indiquée par la n du ux).
Catégorie 3
Les systèmes de catégorie 3 sont similaires aux systèmes de catégorie 2, mais se caractérisent par une alarme indépendante. Les systèmes de catégorie 3 sont considérés comme la meilleure
conguration et la meilleure technologie disponibles pour les opérations de remplissage de
réservoirs et les systèmes d’alarme. Ils peuvent être utilisés dans un établissement intégralement surveillé, semi-surveillé ou sans surveillance. L’instrument indépendant LAHH (un dispositif de niveau ponctuel ou de niveau continu) ne peut être connecté à un deuxième ATG, au système d’alarme commun ou au système SCADA que si ces autres systèmes sont supervisés électriquement et fournissent des alarmes de diagnostic au transporteur.
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Remarque : le système AOPS est un système indépendant du système de contrôle de procédé de base (BPCS). L’AOPS dans la gure 2 (page 17) peut être combiné avec n’importe quelle catégorie
mais, dans la plupart des cas, il serait logique de le combiner avec un système de protection antidébordement de catégorie 2 ou 3.
Autres configurations
La norme API 2350 établit une classication générale des systèmes mais elle ne peut pas tout couvrir.
Par exemple, certains propriétaires/exploitants de réservoirs utilisent 2 ATG au lieu d’un seul ATG et
d’une alarme de niveau ponctuel. Ces congurations doivent être considérées comme appartenant
13
Le niveau CH est le niveau auquel les dom­mages ou les déborde­ments se produisent
Le niveau d’AOPS déclenche l’arrêt de la réception
Le niveau HH nécessite une alarme
LAHH est une aide au fonctionnement et peut se trouver ici
Ne pas remplir au-des­sus de ce niveau en fonctionnement normal
Conguration minimale
Tous les réservoirs
CH Critical High (de niveau élevé critique)
Capteur en option
LAHH Alarme High High (de niveau très élevé)
Capteur requis
Capteur en option
Travail maximal de la NFL
Ajout de conguration
facultatif (LAH) et (MWL)
LAHH (Alarme de niveau très élevé)
(LAH) (Alerte High
[de niveau élevé])
NFL
Ajout de conguration
facultatif (AOPS)
(AOPS) Système automatique de protection antidébordement
LAHH (Alarme de niveau très élevé)
NFL
Placement du capteur
Aucun
(Oui)
(Oui)
(Oui)(LAH)
Aucun
Remarques :
(MWL) (Minimum de travail)
1. Il est recommandé d’établir un niveau minimal de fonctionnement (MWL) pour tous les réservoirs.
2. Il est recommandé d’examiner les procédures de contrôle de bas niveau pour le contrôle de bas niveau.
3. À moins que le système de jaugeage et d’alarme du réservoir ne soit très able, le LAH et le LAHH
doivent être appliqués.
4. Seule une alerte LAH est afchée, mais autant d’alertes à n’importe quel endroit peuvent être
installées si vous le souhaitez.
5. Les AOPS, lorsqu’ils sont sélectionnés comme moyen de réduction des risques, doivent être
conformes aux exigences de la norme API 2350.
6. L’AOPS est ajouté indépendamment des systèmes de catégorie 2 ou 3.
7. Lorsqu’il est utilisé, l’AOPS doit être réglé à LAHH ou au-dessus.
(MWL)
(MWL)
Aucun
Figure 3 : Niveaux de préoccupation des réservoirs (LOC) de la norme API 2350 –
Configurations de catégorie 2 et 3
à la catégorie 3 puisque cette conguration est utilisée de la même manière qu’un système de
catégorie 3. Cependant, il est plus robuste en raison des informations de niveau supplémentaires disponibles. Par exemple, un système ATG double ne peut pas seulement alerter au niveau HH, mais
aussi sur une variation entre les deux ATG, ce qui offre une autre dimension de abilité.
La norme API 2350 ne peut pas couvrir tous les cas existants. Dans ces cas, la norme pourrait néanmoins servir de guide. D’autres solutions que celles recommandées dans ce guide peuvent
être approuvées si elles sont meilleures et plus sûres que ce qui est suggéré dans la norme.
14
Niveaux de préoccupation (LOC)
Les LOC sont des niveaux théoriques. Cela signie qu’ils n’ont pas besoin d’être associés à un équipement.
Ce ne sont que des positions de niveau de liquide qui sont enregistrées dans la documentation de l’opérateur, par exemple dans les tables de jaugeage, dans les écrans de la salle de commande ou dans les procédures.
Niveau élevé critique (Critical High)
Par exemple, commençons par le LOC le plus élevé. C’est le niveau de liquide auquel un débordement
ou un dommage peut se produire et il est appelé le niveau élevé critique (CH). Voir la gure 3
ci-dessus. Notez qu’il n’y a pas d’équipement lié à la jauge de réservoir placé à ce niveau.
6
30 liquides inflammables et combustibles répertoriés par la National Fire Protection Association
Niveau très élevé (High High)
Le LOC suivant correspond au niveau très élevé (HH). C’est l’alarme lorsque le niveau est élevé. C’est aussi la seule alarme requise par la norme API 2350. Actuellement, la plupart des opérateurs utilisent à la fois une alarme de niveau élevé et très élevé. La norme API 2350 n’exige qu’une seule
alarme. Une « alerte » peut être utilisée à la place de l’alarme de niveau élevé si vous le souhaitez.
Cela dit, une raison spécique de s’en tenir à la méthode précédente utilisant deux alarmes peut être due au manque de abilité des capteurs d’alarme. S’ils ne sont pas très ables, le deuxième capteur donne à l’opérateur une « deuxième chance » en activant toujours l’alarme même si l’un
des capteurs est en panne.
Cette abilité améliorée a été introduite dans le secteur des réservoirs au cours des précédentes
éditions de la norme API 2350 ainsi que du code de protection des incendies NFPA6 30 qui utilisait le concept de redondance des systèmes de capteurs. Cependant, en utilisant les capteurs
hautement ables qui sont sur le marché aujourd’hui, une seule alarme de haute abilité peut être meilleure que deux alarmes de faible abilité et c’est pourquoi une seule alarme est
nécessaire et requise. La décision de tirer parti de l’exigence d’une seule alarme doit être fondée sur de nombreux facteurs, mais peut-être, plus important encore, sur une gestion formelle des
changements pour les systèmes de débordement de réservoirs.
Niveau de travail maximal (MW)
Continuons avec le niveau MW qui peut ou non être équipé de capteurs de niveau. Une alerte peut être utilisée à ce niveau si l’opérateur le souhaite.
Niveau du système automatisé de protection antidébordement (AOPS)
Si un AOPS est appliqué, il sera déni au niveau ou au-dessus du HH. Le niveau auquel l’AOPS est déni est appelé le niveau AOPS.
Mise à jour et gestion des changements (MOC)
Selon le procédé de protection antidébordement, les LOC doivent être périodiquement revus et
mis à jour. Une MOC doit être utilisée chaque fois que des changements tels que ceux énumérés dans « Certains déclencheurs de gestion des changements (MOC) » (voir ci-dessous) se produisent.
Certains déclencheurs de gestion des changements (MOC)
Modications du réservoir qui déclenchent la MOC
• Nouveau réservoir
• Changement des joints de réservoir à toit ottant
• Installation de dômes géodésiques ou d’autres types de toits xes (par exemple, lorsque des réservoirs à toit ottant extérieur reçoivent des couvercles de modernisation)
• Nouveau toit ottant intérieur ou extérieur
• Changements d’évent latéral
• Extensions d’enveloppes
• Nouveau fond de réservoir
• Ajout d’équipements auxiliaires tels que des chambres à mousse
• Nouvel étalonnage normal ou dimensionnel du réservoir
• Changement d’équipement de jaugeage du réservoir
• Ajout d’un tube de jauge avec niveau de référence ou changement de plaque de niveau de référence ou antichoc
15
Les modications de fonctionnement déclenchent la MOC
• Changement de produit
• Changement dans les conduites entrantes ou sortantes
• Variation des débits
• Changement d’entretien s’il a un impact sur l’intégrité structurelle (corrosion, réparations
temporaires, etc.)
• Changement dans les opérations, tels que : réservoir parallèle, aspiration haute ou ottante, fonctionnement continu du mélangeur
• Changement de temps de réponse résultant de changements de personnel, d’exploitation
ou d’équipements
Présence
Les installations de réservoirs sont regroupées selon que le personnel affecté est sur les lieux en permanence pendant toute l’opération de réception (intégralement surveillé), sur les lieux
uniquement au début et à la n de la réception (semi-surveillé) ou non présent pendant toute la
durée de la réception (sans surveillance). Le propriétaire ou l’exploitant de réservoirs doit s’assurer
que l’exploitation de l’installation est conforme à cette dénition an que la catégorie correcte
de réservoir décrite ci-après puisse être attribuée à ces niveaux de présence. Le tableau 1 (voir ci-dessous) (« Surveillance de la réception des produits ») reprend les exigences en matière de présence pour la surveillance des reçus.
Tableau 1 : Surveillance de la réception des produits
Catégories vs niveau de présence
Catégorie 0
Doivent être surveillés
En continu pendant
la première heure
de réception
Toutes les heures
pendant la réception
En continu pendant
la dernière heure de
réception
Installations de
catégorie 1
Doivent être surveillés
En continu pendant
la première heure de
réception
Toutes les heures
pendant la réception
En continu pendant
la dernière heure de
réception
Installations de catégorie 2 Installations de catégorie 3
En cas de semi-surveillance En cas de non-surveillance Les conditions d’urgence
(dysfonctionnement de l’équipement ou panne de courant) peuvent nécessiter un fonctionnement en tant qu’installation de catégorie 1 (voir section 4.5.3.6)
En continu pendant les 30 premières minutes de réception
Non applicable toutes les
heures
En continu pendant les 30 dernières minutes de réception
Les conditions d’urgence (dysfonctionnement de l’équipement ou panne de courant) peuvent nécessiter un fonctionnement en tant qu’installation de catégorie 1 (voir section 4.5.3.6)
Aucune exigence de surveillance locale. Pour les installations sans surveillance, la surveillance à distance doit être continue lors de la réception par l’opérateur, le transporteur ou par l’ordinateur.
Voir ci-dessus
Voir ci-dessus
16
Temps de réponse
Le temps de réponse est le temps nécessaire à l’opérateur, dans la plupart des conditions
d’exploitation, pour mettre n à une réception après le déclenchement d’une alarme HH. Le temps de réponse doit être soigneusement documenté et établi pour chaque réservoir. De nombreux opérateurs choisiront d’utiliser un temps xe prédéni tel que 15 minutes pour arrêter la réception car cela simplie les procédures d’exploitation. Cependant, jusqu’à ce que le temps de réponse soit ofciellement établi, la norme API 2350 nécessite des temps de réponse très longs, comme
illustré dans le tableau 2 (voir page 17) : « Temps de réponse minimal de niveau très élevé (HH) par défaut ». Pour cette raison, il est clair que le calcul et l’audit du temps de réponse réel seront rentables à long terme et il s’agit également une exigence.
Tableau 2 : Temps de réponse minimal de niveau très élevé (HH) par défaut
Temps alloué aux opérations pour mettre n à une réception avant d’atteindre soit AOPS s’il existe, soit un
niveau élevé critique (CH).
Temps de réponse minimal de réservoir de niveau très élevé (HH) (s’il n’est pas calculé)
Catégorie
0
1
2
3
Ces valeurs ne peuvent être réduites que si les temps de réponse réels sont validés.
Temps en minutes
60
45
30
15
17
Équipements et opérations
Procédures
Le système de protection antidébordement (OPS) est généralement associé à l’équipement, mais il est tout aussi important qu’il fonctionne correctement et conformément aux procédures. C’est pourquoi la norme API 2350 se concentre en grande partie sur ces procédures, par exemple les tests périodiques décrits ci-dessous.
Équipements
Des progrès signicatifs ont été réalisés au cours des dernières années dans la conception et la abilité des systèmes de jaugeage et d’alarme de réservoirs. Cependant, la norme API 2350 ne stipule pas quel équipement ou quelle technologie utiliser.
Tests périodiques
On ne saurait trop insister sur l’importance des tests périodiques. Lorsque des systèmes tels que les alertes, les alarmes ou les AOPS du réservoir tombent en panne, les défaillances ne sont pour la plupart pas connues. Par exemple, supposons qu’un opérateur dépende d’un capteur situé au niveau HH de l’alarme en cas de défaut d’arrêt de la réception. Si cette alarme tombe en panne, il y aura très probablement un débordement. Ce type de défaillance est appelé défaillance dangereuse et non détectée si le but du système d’alarme est la sécurité. Bien que de grands progrès aient été réalisés dans les capteurs électroniques d’autodiagnostic et les systèmes ATG qui surveillent de
nombreux modes de défaillance, sinon la plupart, et déclenchent une alarme de diagnostic dans
de tels cas, aucun système ne peut diagnostiquer les défaillances du système avec une probabilité de 100 %. La seule façon de repérer absolument toutes les défaillances dangereuses potentielles
non détectées est de tester l’ensemble de la boucle du capteur à la sortie nale (capteur, résolveur logique et élément nal ou vanne). Il est recommandé d’appliquer également les exigences de test périodique spéciées pour AOPS à toutes les alarmes.
18
La norme API 2350 exige que tous les composants concernés dans l’arrêt de la réception soient
testés au moins une fois par an, sauf justication technique (c’est-à-dire un calcul de probabilité de
défaillance à la demande). Les essais des jauges manuelles doivent être conformes aux exigences
du API Manual Of Petroleum Measurement Standards (MPMS), ch. 3.1A, et les jauges de niveau continues doivent également être conformes à l’API MPMS, ch. 3.1B.
Système automatisé de protection antidébordement
Considérations d’ordre général
Bien qu’à l’heure actuelle, les systèmes automatisés de protection antidébordement (AOPS) font
rarement partie des opérations actuelles de remplissage des réservoirs, ils deviendront un outil important dans la panoplie de la protection antidébordement. Dans le secteur des systèmes
instrumentés de sécurité, des normes industrielles spéciques ont été développées et s’appliquent
aux dispositifs électriques, électroniques ou électroniques programmables pour maîtriser les procédés dangereux. Ces normes couvrent les dangers éventuels causés par la défaillance des fonctions de sécurité des systèmes liés à la sécurité. Ces normes représentent les meilleures
méthodologies possibles pour s’assurer que les systèmes de sécurité fonctionnent comme prévu.
Ces systèmes instrumentés de sécurité sont appliqués aux systèmes de signalisation ferroviaire, à la surveillance et à l’exploitation à distance des usines de traitement, aux systèmes d’arrêt
d’urgence, aux systèmes de gestion des brûleurs et bien d’autres encore. Par leur conception
même, lorsqu’ils sont combinés avec des systèmes d’exploitation normaux et des systèmes de commande de procédé de base, ils peuvent atteindre un niveau ou une réduction des risques qui
ne peut être atteint sans eux. Alors, pourquoi hésiter à les utiliser ?
L’une des principales raisons est que s’ils sont mal conçus, un oléoduc peut être rompu à la suite
d’un arrêt de la réception fournie par un oléoduc dans le réservoir. An de réaliser cette tâche sans problèmes importants, le temps de fermeture de la vanne doit être sufsant pour qu’il ne puisse y
avoir aucune rupture de conduite. Pour prévenir le risque de rupture d’un oléoduc, il faut collecter
un très grand nombre de données et effectuer un très grand nombre d’analyses techniques.
Quant aux réceptions maritimes, les tuyaux temporaires qui relient le navire au terminal peuvent
se détacher ou se rompre en raison de transitoires hydrauliques et un déversement sur l’eau est
généralement plus grave qu’un déversement dans le terminal. Il faut faire preuve d’une grande prudence lors de l’application de l’AOPS à toute exploitation maritime ou pipelinière.
Penser à l’AOPS comme une sorte de police d’assurance est utile. L’AOPS ne doit jamais être
utilisé si les opérations sont sufsamment bonnes pour qu’un débordement ne puisse pas se
produire. Sinon, l’AOPS se mettra en route et amènera le procédé de remplissage du réservoir
à un état sûr, au détriment des autres systèmes. Les choses sont compliquées par le fait que la
société de livraison d’oléoduc est une entité commerciale distincte du terminal, de sorte que la question devient « Où voulez-vous que l’incident se produise ? ». L’exploitant du terminal ne veut probablement pas d’un déversement sur sa propriété et, de même, l’exploitant de l’oléoduc
préférerait que le déversement se produise dans le terminal plutôt que quelque part hors site dans l’oléoduc. Une discussion et une négociation sérieuses sont nécessaires tant par l’exploitant
de l’oléoduc que par l’exploitant du terminal pour déterminer si et comment un AOPS sera utilisé
et un accord soigné doit être négocié an de maximiser les avantages pour toutes les parties.
Bien que l’utilisation d’AOPS puisse réduire les risques, elle peut également les augmenter si elle
n’est pas correctement appliquée et conçue, ce qui signie que toutes les exigences de la norme
CEI 61511 sont totalement respectées.
19
Deux options pour AOPS (systèmes de réservoirs existants et nouveaux)
Il existe deux options pour installer l’AOPS sur les systèmes de débordement des réservoirs. Lorsque les installations existent, alors l’annexe A de la norme API 2350 est exigée au minimum.
20
Résumé et conclusions
Pour les nouvelles installations, l’utilisation de la norme CEI 61511 est obligatoire. Un niveau minimum d’intégrité de sécurité (SIL) requis n’a toutefois pas été spécié, bien que des membres
du comité aient plaidé en faveur de cette mesure. Il est probable que les futures révisions de cette norme s’accompagneront d’une exigence de SIL2 minimum, et il est donc sage de l’utiliser à titre indicatif lors de la conception de nouveaux AOPS.
L’adoption de la norme API 2350 est un dé de taille et nécessite des efforts. Cependant, le jeu peut en valoir la chandelle, car de nombreux procédés tels que l’utilisation de systèmes de
gestion de la sécurité et d’évaluation des risques sont déjà reconnus par l’industrie comme le
moyen le plus efcace et le plus approprié d’appréhender les risques. L’effort de collecte de
données est important car il s’agit de la première étape pour évaluer le risque global du système que les opérations de remplissage de réservoirs posent dans vos installations.
De plus, une fois que les données du système sont recueillies, les installations à haut risque peuvent être identiées et la réduction des risques peut commencer. Par exemple, une exigence
simple consiste à s’assurer que toutes les alarmes de réservoir sont testées et que la réponse à l’alarme est obligatoire pour être exploitable comme l’exige la norme API 2350. Cela réduira
considérablement les risques associés au débordement. Une simple enquête peut être utilisée pour commencer à identier les types d’équipement en place.
Mais au-delà de ces mesures faciles à prendre, il y a des ressources et des coûts qui doivent être
alloués à la cause valable de l’élimination des débordements de votre ensemble d’installations de réservoirs. Ils représentent tout simplement une menace sérieuse pour être ignorée.
De nombreux incidents de débordement de réservoirs découlent d’instruments défectueux. De plus, lorsque les alarmes sont en fonctionnement, il n’est pas rare que les opérateurs ignorent les alarmes en raison de problèmes passés avec les systèmes d’instrumentation. Dans les deux cas, il
en a résulté des débordements. Aujourd’hui, l’équipement d’autodiagnostic de haute technologie disponible est d’une abilité exceptionnelle. Il convient d’envisager un processus de migration
dans lequel les installations de réservoirs les plus à risque sont systématiquement mises à niveau vers le meilleur équipement de protection antidébordement.
Pour plus d’informations :
• Dans l’annexe, vous trouverez une liste de vérication de la conformité à la norme API 2350 et
quelques exemples de différentes solutions d’équipement conformes à la norme API 2350
• Téléchargez la norme à partir du site www.api.org
Rendez-vous sur www.Emerson.com/OverllPrevention
Rendez-vous sur www.Emerson.com/Rosemount-TankGauging
• Contactez votre représentant Emerson local
21
Annexe
Installation
A. Solutions d’équipement : Trié par solution technique B. Solutions d’équipement : Trié par type de réservoir C. Liste de vérification de la conformité à la norme
API 2350
D. Foire aux questions
Explications des chapitres
Abréviations :
MOPS : Manual Overll Prevention System (Système manuel de protection
antidébordement), norme API 2350 catégorie 3
AOPS : Automatic Overll Prevention System (Système automatique de protection
antidébordement), norme API 2350 catégorie 3
Système de classement :
Cet exemple montre une solution qui a été classée de la manière suivante :
Fiabilité : 4/20 Installation : 8/20 Test périodique : 4/20
Certications : 4/20
Indépendance : 20/20
Capteur de niveau mécanique
Score total : 40/100
Fiabilité
Indépendance
Test périodiqueCertifications
Mesure du niveau du flotteur
et de la bande
I
I
A. Solutions d’équipement : Trié par solution technique
Solution de niveau ponctuel : 2130 + 5900S
Exemple : Réservoir de toit fixe
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Capteur de niveau Rosemount 2130
Signal relais SIL 2
SIL 2
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Téléjaugeage automatique (ATG)
Rosemount 2240S avec jauge de température multi-points
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
HiHi (niveau très élevé)
Hi (niveau élevé)
MWL
Afchage
graphique de zones Rosemount 2230
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Connexion à
TankMaster (en option)
Concentrateur système
Comprend l’alerte visuelle et sonore de
niveau élevé et l’alarme de niveau très
élevé (facultatif)
Indépendance
Rosemount 2460
Fiabilité
Installation
Test périodiqueCertifications
Score total : 64/100
II
Solution de niveau ponctuel sans fil : 2160 + 5900S
Installation
Exemple : Réservoir de toit fixe
Système manuel de protection antidébordement (MOPS)
Panneau d’alarme
indépendant
Alarme haute critique
(high-high)
Signal
PLC/
Scada/
RTU ou
système
de
sécurité
Passerelle sans
l 1410S avec antenne
intelligente 781S
sans l
Connexion à
TankMaster
(en option)
Détecteur de
niveau sans l
Rosemount 2160
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Téléjaugeage automatique (ATG)
Rosemount 2240S avec jauge de température multi-points
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
HiHi (niveau très élevé)
Hi (niveau élevé)
MWL
Afchage
graphique de zones Rosemount 2230
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Indépendance
Concentrateur système
Rosemount 2460
Comprend l’alerte visuelle et sonore de
niveau élevé et l’alarme de niveau très
élevé (facultatif)
Fiabilité
Test périodiqueCertifications
Score total : 56/100
III
Deux solutions de niveau radar distinctes : 5408 + 5900S
Installation
Exemple : Réservoir de toit fixe
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Transmetteur de
Signal analogique 4-20 mA SIL 2
SIL 2
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
niveau radar Rosemount 5308
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Téléjaugeage automatique (ATG)
Rosemount 2240S avec jauge de température multi-points
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
(FMCW)
Afchage
graphique de zones Rosemount 2230
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Indépendance
Connexion à
TankMaster (en option)
Fiabilité
Test périodiqueCertifications
Score total : 72/100
Concentrateur
système
Rosemount 2460
Comprend l’alerte visuelle et sonore de
niveau élevé et l’alarme de niveau très
élevé (facultatif)
IV
Solution radar à ondes guidées à 2 fils : 5300 + 5900S
Installation
Exemple : Réservoir cylindrique
Système automatique de protection antidébordement (AOPS) Téléjaugeage automatique (ATG)
Signal analogique 4-20 mA SIL 2
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Transmetteur radar
à ondes guidées
Rosemount 5300 pour mesure de niveau
SIL 2
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S avec transmetteur de
pression (FMCW)
Rosemount 644 avec température en un seul point
Afchage
graphique de zones Rosemount 2230
Connexion à
TankMaster (en option)
S’applique également à :
Broche de
vérication
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Comprend l’alerte visuelle et sonore de
niveau élevé et l’alarme de niveau très
élevé (facultatif)
Indépendance
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Concentrateur
système
Rosemount 2460
Fiabilité
Test périodiqueCertifications
Score total : 76/100
Toit xe
V
Solution de radar à ondes guidées sans fil : 3308 + 5900S
Exemple : Réservoir cylindrique
Système manuel de protection antidébordement (MOPS)
Panneau d’alarme
indépendant
Alarme haute critique
(high-high)
Signal
PLC/
Scada/
RTU ou
système
de
sécurité
Passerelle sans
l 1410S avec antenne
intelligente 781S
sans l
Connexion à
TankMaster (en option)
Transmetteur de niveau
radar à ondes guidées sans l
Rosemount 3308
Broche de
vérication
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Téléjaugeage automatique (ATG)
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S avec transmetteur
de pression (FMCW)
Rosemount 644 avec température en un seul point
Afchage
graphique de zones Rosemount 2230
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Indépendance
Fiabilité
Score total : 64/100
Concentrateur
système
Rosemount 2460
Comprend l’alerte visuelle et sonore de
niveau élevé et l’alarme de niveau très
élevé (facultatif)
Installation
Test périodiqueCertifications
S’applique également à :
Toit xe
VI
Solution radar FMCW : 5900S 2 en 1
SIL 2
Rosemount 644 avec température en un seul point
Rosemount 644 avec température en un seul point
Niveau
Débordement
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Broche de
vérification
Téléjaugeage automatique (ATG)
Connexion
à TankMaster
(en option)
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur système
Rosemount 2460
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Affichage graphique de zones Rosemount 2230
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Jauge de niveau radar
Rosemount 5900S 2 en 1
avec transmetteur de
pression
Relais SIL 2 et/ou signal analogique 4-20 mA
Installation
Exemple : Réservoir sphérique
S’applique également à :
Indépendance
Fiabilité
Score total : 80/100
Test périodiqueCertifications
VII
Toit xe
Toit ottant
(Conduite)
Toit ottant
(Plaque de toit)
Cylindre
Solution radar FMCW : 5900S + 5900S
SIL 2
Jauge de
niveau radar
Rosemount 5900C
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
Téléjaugeage automatique (ATG)
Antenne réseau avec panneau
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et
l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Logiciel de gestion des
stocks TankMaster
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Affichage graphique de zones Rosemount 2230
Rosemount 2240S avec jauge de température multi-points
Relais SIL 2 et/ou signal analogique 4-20 mA
Connexion
à TankMaster
(en option)
Installation
Indépendance
Exemple : Réservoir à toit flottant
Fiabilité
Test périodiqueCertifications
Score total : 92/100
(Plaque de toit)
Toit xe Toit ottant
S’applique également à :
Sphère
Cylindre
VIII
Solution 2 en 1 : 5900S 2 en 1
Jauge de niveau radar
2 en 1 Rosemount
5900S
Niveau
SIL 2
Débordement
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Téléjaugeage automatique (ATG)
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Affichage
graphique de zones
Rosemount 2230
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Connexion
à TankMaster
(en option)
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur système
Rosemount 2460
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Rosemount 2240S avec capteur de température multi-points
Installation
Exemple : Réservoir à toit flottant
S’applique également à :
Niveau
Débordement
IX
Toit xe
Cylindre Sphère
Niveau
Débordement
Indépendance
Fiabilité
Score total : 88/100
Niveau
Débordement
Test périodiqueCertifications
SIL 2
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Connexion
à TankMaster
(en option)
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur système
Rosemount 2460
Téléjaugeage automatique (ATG)
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Affichage graphique de zones Rosemount 2230
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S
Rosemount 2240S avec jauge de température multi-points
Relais SIL 2 et/ou signal analogique 4-20 mA
B. Solutions d’équipement : Trié par type de réservoir
Niveau ponctuel
Solutions de réservoirs à toit fixe
(2100)
Niveau ponctuel sans l
(2160)
Radar à impulsions à
2 fils (5408)
Radar à ondes guidées à 2 fils (5300)
Niveau
Débordement
Radar à ondes guidées sans l (3308) Radar FMCW (5900C) Radar FMCW (5900S) Radar FMCW 2 en 1
X
Solutions de réservoirs à toit flottant
Jauge de niveau radar
2 en 1 Rosemount
5900S
Niveau
SIL 2
Débordement
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Téléjaugeage automatique (ATG)
Système
instrumenté de
sécurité (SIS)
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Affichage
graphique de zones
Rosemount 2230
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Connexion
à TankMaster
(en option)
Concentrateur système
Rosemount 2460
Concentrateur système
Rosemount 2460
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Rosemount 2240S avec capteur de température multi-points
Radar FMCW (5900C)
Radar FMCW (5900C)
(Conduite)
(Plaque de toit)
Niveau
Débordement
Radar FMCW (5900S)
(Conduite)
Radar FMCW (5900S)
XI
(Plaque de toit)
Radar FMCW 2 en 1
Solutions de réservoirs cylindriques
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Système instrumenté
de sécurité (SIS)
SIL 2
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S avec transmetteur de pression
Relais SIL 2 et/ou signal analogique 4-20 mA
Broche de vérification
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Téléjaugeage automatique (ATG)
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S avec transmetteur de pression
Rosemount 644 avec température en un seul point
Affichage graphique de zones Rosemount 2230
Concentra­teur de terrain Rosemount 2410
Connexion
à TankMaster
(en option)
Concentrateur système
Rosemount 2460
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme de niveau très élevé (facultatif)
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Concentrateur système
Rosemount 2460
Radar à ondes guidées à 2 fils (5300) Radar à ondes guidées sans l (3308) Radar FMCW (5900C)
Niveau
Débordement
Radar FMCW (5900S) Radar FMCW 2 en 1
XII
Solutions de réservoirs sphériques
Système automatique de protection antidébordement (AOPS)
Système instrumenté
de sécurité (SIS)
Relais SIL 2 et/ou signal analogique 4-20 mA
Concentrateur
de terrain
Rosemount 2410
Jauge de
niveau radar
Rosemount
5900S avec
transmetteur
de pression
SIL 2
Téléjaugeage automatique (ATG)
Jauge de niveau radar Rosemount 5900S avec transmetteur de pression
Rosemount 644 avec température en un seul point
Broche de
vérification
Rosemount 644 avec température en un seul point
Affichage graphique de zones Rosemount 2230
Concentrateur de terrain Rosemount 2410
Connexion à
TankMaster
(en option)
Concentrateur système
Rosemount 2460
Logiciel de gestion des stocks TankMaster
Concentrateur système
Rosemount 2460
Comprend l’alerte visuelle et sonore de niveau élevé et l’alarme
de niveau très élevé (facultatif)
Radar FMCW (5900C) Radar FMCW (5900S) Radar FMCW 2 en 1
XIII
C. Norme API 2350 5e édition
Liste de vérication de la conformité
Introduction
Cette liste de vérication sert d’outil de vérication de la conformité à la norme API 2350. Elle peut également
vous aider à mieux comprendre les exigences et les pratiques recommandées qui font partie de la nouvelle norme.
La liste de vérication est destinée à être appliquée réservoir par réservoir. Dupliquez la liste de vérication pour une
utilisation de plusieurs réservoirs à la fois (par exemple, pour l’évaluation d’un parc de stockage entier). La liste de
vérication est organisée en quatre étapes consécutives (voir gure B1) :
Étape 1 : Système de gestion Étape 2 : Évaluation des risques Étape 3 : Réservoir et opérations Étape 4 : Résumé de la conformité
Chaque étape est brièvement décrite ci-dessous. Vous pouvez trouver des informations supplémentaires dans
« Le guide complet de la norme API 2350 » disponible sur le site www.api-2350.com. Pour une liste complète de toutes les exigences, nous nous reportons à la norme elle-même. Vous pouvez obtenir la norme API 2350 via le lien
http://publications.api.org.
1. Système de gestion
Les procédés et procédures administratifs
sont-ils conformes à la norme API 2350 ?
2. Évaluation des risques
Le risque, associé aux débordements de réservoirs, est-il
acceptable pour les intervenants responsables ?
3. Réservoir et opérations
Les données et les paramètres de fonctionnement des
réservoirs sont-ils conformes à la norme API 2350 ?
Sous-étapes :
3a. Collecte de données
3b. Vérication du champ d’application
3c. Catégorisation des réservoirs 3d. LOC et temps de réponse 3e. Équipements
4. Résumé de la conformité
Le réservoir est-il conforme à la 5e édition
de la norme API 2350 ?
Figure C.1 : Vue d’ensemble étape par étape de la liste de vérication
Système de gestion (MS)
Un système de gestion est déni comme le cadre
des procédés et procédures administratifs utilisés pour permettre au propriétaire et à l’exploitant
de s’acquitter des tâches requises pour réduire les débordements à un niveau acceptable. Un système
de gestion est requis pour la conformité à la norme
API 2350, mais la norme ne spécie pas comment
mettre en œuvre un tel système.
La première étape de la liste de vérication décrit
tous les éléments exigés par la norme API 2350 qui doivent être inclus dans un système de gestion. Votre système de gestion doit répondre à toutes
les exigences de la liste de vérication pour être
conforme à la norme.
Liste de vérication du système de gestion (MS)
Votre système de gestion doit inclure (au minimum)...
Procédures et pratiques opérationnelles ofcielles documentées, y compris les
procédures de sécurité et les procédures d’intervention d’urgence.
Produits établis et documentés pour la planication préalable à la réception. La procédure exige que la quantité de produit à recevoir soit comparée à la capacité
mesurée du réservoir de réception disponible avant le transfert effectif. Ces informations doivent être consignées dans le(s) registre(s) de transfert ou de réception
du produit dans le réservoir et doivent être mises à la disposition du transporteur.
Votre système de gestion est-il
conforme aux exigences ?
Non
Oui
Non
Oui
Cliquez pour imprimer
Liste de vérication du MS
XIV
Évaluation des risques (RA)
La norme API 2350 exige qu’une évaluation des risques, associée aux débordements de réservoirs, soit effectuée et correctement documentée. La norme ne précise toutefois pas comment l’évaluation des risques doit être menée
mais stipule seulement qu’elle doit exister et, en n de compte, que le risque résiduel est acceptable pour les
intervenants responsables.
La liste de vérication pour l’évaluation des risques (voir page XVII) est décrite comme répondant ou non aux
critères établis par les intervenants. Les intervenants pris en considération sont les propriétaires, les exploitants, les employés, les autorités, les transporteurs et le public. Si l’un des intervenants estime que le risque est inacceptable,
une réduction des risques est nécessaire. Cela peut être accompli par un changement de caractéristique de fonctionnement (c.-à-d. les débits de réception), par un changement de procédures et de pratiques d’exploitation (p. ex. la présence), un changement de systèmes d’équipement et d’alarmes, une automatisation supplémentaire
des systèmes par l’intermédiaire du transporteur ou l’installation d’un AOPS.
Liste de vérication pour l’évaluation des risques
Exigence de risque minimum
L’évaluation des risques a été effectuée et correctement documentée pour le réservoir spécique.
Le risque résiduel de l’évaluation des risques est acceptable...
1a. pour le PROPRIÉTAIRE.
Cliquez pour imprimer
Liste de vérication de la RA
1b. pour l’OPÉRATEUR.
Risque acceptable ?
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Le procédé d’évaluation des risques doit être mené par des personnes qui connaissent bien les installations et les opérations des réservoirs ainsi que le procédé d’évaluation des risques. La liste
de vérication est destinée à un seul réservoir. Dupliquez la liste de vérication
pour une utilisation avec plusieurs réservoirs.
Réservoir et opérations (TO)
La troisième étape concerne la conguration du réservoir pour la conformité à la norme API 2350. Ici, des données spéciques sur les réservoirs et les paramètres de fonctionnement sont collectés et comparés aux exigences de la norme API 2350. Les éléments suivants sont requis pour chaque réservoir dans le cadre du
programme de conformité à la norme API 2350.
La liste de vérication de réservoir et des opérations (voir page XIX) est divisée en cinq sous-étapes. La première
étape est destinée à la collecte de données des réservoirs uniquement. Ces données sont ensuite utilisées
dans les étapes suivantes pour évaluer la conformité du réservoir à la norme API 2350. Plus spéciquement, les données vous aident à répondre à des questions telles que : Votre réservoir se trouve-t-il dans le champ d’application de la norme API 2350 ? Quelle est la catégorie prédénie de votre réservoir ? Votre réservoir
répond-il aux exigences d’équipement pour la catégorie sélectionnée ?
La norme API 2350 exige également, au minimum, l’établissement de trois
niveaux de préoccupation (LOC). Chacun de ces trois éléments doit être déni
séparément en niveau, en volume mort et en volume normal. Les valeurs exactes dépendent des paramètres de fonction­nement tels que le taux de remplissage et
Cliquez pour imprimer Liste de vérication TO
le temps de réponse.
Résumé de conformité (CS)
La dernière section constitue un résumé de conformité pour le réservoir spécique. La liste de vérication du résumé de conformité (voir page XXV) sert de vérication nale de la conformité de ce réservoir à la norme API 2350. Votre
résumé doit répondre à toutes les exigences pour être conforme à la norme.
XV
Dans le cas où le réservoir n’est pas conforme à la norme API 2350, les informations collectées peuvent être utilisées pour effectuer une évaluation des lacunes, qui doit être suivie d’un projet de conformité. Ce processus est décrit plus en détail dans le Guide complet de la norme API 2350, où la
Liste de vérication du résumé de conformité
Le système de gestion du réservoir comprend tous les éléments répertoriés dans la
section 1 : Liste de vérication du MS conforme à la 4e édition de la norme API 2350 ?
Une évaluation des risques a été effectuée et correctement documentée, et le
risque résiduel de l’évaluation est acceptable pour les intervenants responsables ?
Oui Non
Oui Non
Cliquez pour imprimer
Liste de vérication du CS
gure 1 (voir page 11) donne un aperçu de l’ensemble du processus de vérication et
demise en œuvre.
Recommandations
Il est recommandé, mais pas obligatoire, de lancer les activités suivantes avant de commencer le procédé de
vérication :
Former une équipe d’évaluation expérimentée avec des personnes compétentes couvrant toutes les disciplines requises (par exemple, la conception, l’exploitation, la maintenance, l’instrumentation, la sécurité, les services de qualité)
Dénir/Clarier les responsabilités
Dénir le champ d’application et le calendrier du programme de conformité des réservoirs
Élaborer des procédures pour gérer les données obtenues et créées au cours du procédé de conformité
Procurez-vous une copie de la norme API 2350 via le lien http://publications.api.org
Notez que la norme API 2350 est une norme de conguration minimale exigée. D’autres approches qui offrent une
protection antidébordement équivalente ou plus robuste sont acceptées et recommandées par la norme elle-même.
Par exemple, Emerson préconise toujours l’utilisation d’équipements de la plus haute catégorie (jauge automatique
des réservoirs + alarme de débordement indépendante) pour tous les réservoirs dans le cadre de cette norme, car la
différence de coût est généralement minime.
Notez également que cette liste de vérication résume les exigences de la norme API 2350 et ne reète pas
nécessairement le point de vue d’Emerson. En cas de divergence ou de manque de clarté, reportez-vous toujours à la source d’origine. Il peut également y avoir des réglementations locales supplémentaires (par exemple, les lois
nationales, fédérales, étatiques) qui doivent être prises en considération. En n de compte, c’est la responsabilité
du propriétaire ou de l’exploitant du parc de stockage.
Si vous avez besoin d’aide ou si vous avez des suggestions, veuillez contacter votre représentant local Rosemount pour le téléjaugeage automatique.
XVI
Étape 1 : Liste de vérification du système de gestion (MS)
Votre MS est-il conforme à la 5e édition de
la norme API 2350 ?
Remplissez le formulaire suivant pour vérier
si votre système de gestion est conforme à la norme API 2350. Cette feuille est destinée à un seul réservoir. Faites une copie de la feuille pour l’utiliser à plusieurs reprises. Pour plus d’informations, consultez « Le guide complet de la norme API 2350 ».
Parc de stockage Installation/Site
Problème
Date Révision Emplacement de stockage des données
Équipe d’évaluation
1. Nom Position 4. Nom Position
2. Nom Position 5. Nom Position
3. Nom Position 6. Nom Position
Liste de vérication du système de gestion (MS)
Votre système de gestion doit inclure (au minimum)...
Votre système de gestion est-il
1. Procédures et pratiques opérationnelles ofcielles documentées, y compris les
procédures de sécurité et les procédures d’intervention d’urgence.
RÉINITIALISATION
conforme à l’exigence ?
Oui Non
2.
Procédures établies et documentées pour la planication préalable à la réception.
La procédure exige que la quantité de produit à recevoir soit comparée à la capacité mesurée du réservoir de réception disponible avant le transfert effectif. Ces informations doivent être consignées dans le(s) registre(s) de transfert ou de réception du produit dans le réservoir et doivent être mises à la disposition du transporteur.
3. Procédures établies et documentées pour les activités pendant la réception. La norme
exige des comparaisons régulières des niveaux de produits lors des réceptions.
4.
Procédure documentée pour les activités suivant la réception (p. ex. fermeture des vannes)
5. Procédures écrites qui établissent les niveaux minimaux de surveillance locale lors
de la réception.
6. Les politiques et procédures doivent interdire l’utilisation d’alarmes de niveau élevé du
réservoir et d’AOPS pour le fonctionnement de routine ou le contrôle des opérations de
remplissage du réservoir.
7. Les dossiers montrant que tout le personnel impliqué dans le transfert de produit est
compétent
8. Systèmes d’équipement fonctionnels, testés et entretenus par du personnel
1.2
et a reçu une formation adéquate pour la tâche spécique sont exigés.
1.2
compétent.
9.
Des dessins, des instructions d’utilisation, des inspections, des plans d’essai et d’entretien doivent être établis et documentés pour le système de jaugeage du réservoir, le système de
protection antidébordement et tout autre équipement, le cas échéant. La documentation
relative à l’inspection et à l’entretien des systèmes doit être conservée pendant au moins un an.
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
XVII
Sections 4.2 et 4.5
http://publications.api.org
10. Systèmes et procédures adaptés aux conditions de fonctionnement normales et
anormales.
Oui Non
11. Un processus de gestion des changements (MOC) qui comprend des changements
de personnel, d’équipement et de procédure.
12. Un système permettant d’identier, d’examiner et de communiquer les quasi-
accidents et incidents de débordement.
13.
Un système de suivi pour partager les leçons apprises et pour tenir compte de toute
atténuation nécessaire des circonstances menant à des quasi-accidents ou à des incidents.
14. Protocoles de communication documentés au sein de l’organisation du propriétaire
ou de l’exploitant et entre le transporteur et le propriétaire ou l’exploitant qui sont conçus pour fonctionner dans des conditions anormales et normales.
15. Procédures d’examen périodique des niveaux de préoccupations (LOC). Le délai
maximum d’examen est de cinq ans.
Si toutes les réponses sont égales à oui, votre système de gestion est conforme aux exigences de la norme API 2350.
Remarque 1.1 Catégories 0 et 1 : Surveillance locale sur place en continu pendant la première et la dernière heure de réception, et au moins toutes
Catégorie 2 : Peut être semi-surveillé, mais nécessite une surveillance continue pendant les 30 premières et les 30 dernières minutes
Remarque 1.2 La norme API 2350 dénit une personne compétente comme « une personne à même et capable d’exécuter les tâches assignées telles
les heures pendant la réception.
de réception. Catégorie 3 : Aucune exigence de surveillance locale.
que déterminées par la direction dans un domaine d’opérations spécique ». (3.10)
Votre système de gestion est-il conforme à la norme API 2350 ?
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
RÉINITIALISATION
Sections 4.2 et 4.5
http://publications.api.org
XVIII
Étape 2 : Liste de vérification de l’évaluation des risques (RA)
La RA est-elle acceptable pour les intervenants ?
Remplissez le formulaire suivant pour vérier
si l’évaluation des risques est conforme aux exigences de la norme API 2350. Cette feuille est destinée à un seul réservoir. Faites une copie de la feuille pour l’utiliser à plusieurs reprises. Pour plus d’informations, consultez « Le guide complet de la norme API 2350 ».
Parc de stockage Installation/Site
Problème
Date Révision Emplacement de stockage des données
Équipe d’évaluation
1. Nom Position 4. Nom Position
2. Nom Position 5. Nom Position
3. Nom Position 6. Nom Position
RÉINITIALISATION
Le risque associé au débordement de réservoirs est-il acceptable pour les intervenants responsables ? La norme API 2350 exige qu’une évaluation des risques soit effectuée et correctement documentée. La norme ne précise toutefois pas comment l’évaluation des risques doit être menée mais stipule seulement qu’elle
doit exister et, en n de compte, que le risque résiduel est acceptable pour le propriétaire, l’exploitant et les autres intervenants responsables. En vertu de la norme
API 2350, il incombe au propriétaire et à l’exploitant d’effectuer une évaluation des risques couvrant les risques associés aux débordements potentiels des réservoirs.
Liste de vérication pour l’évaluation des risques
Exigence de risque minimum Risque acceptable ?
1.
L’évaluation des risques a été effectuée et correctement documentée pour le réservoir spécique.
2.
Le risque résiduel de l’évaluation des risques est acceptable...
Oui Non
2a. pour le PROPRIÉTAIRE. Oui Non
2b. pour l’OPÉRATEUR. Oui Non
2c. pour les EMPLOYÉS. Oui Non
2d. pour les AUTORITÉS/RÉGLEMENTATIONS. Oui Non
2e. pour le TRANSPORTEUR. Oui Non
2f. pour le PUBLIC. Oui Non
Si toutes les réponses sont égales à oui, l’évalua­tion des risques est conforme aux exigences de la
5e édition de la norme API 2350.
Remarque 2.1 Si les intervenants estiment que le risque ne répond pas aux critères d’évaluation des lacunes, une réduction des risques est nécessaire.
Cela peut être réalisé grâce à un changement de caractéristique d’exploitation (c.-à-d. les débits de réception), par un changement de procédures et de pratiques d’exploitation (c.-à-d. la présence), un changement de systèmes d’équipement et d’alarmes, une
automatisation supplémentaire des systèmes par l’intermédiaire du transporteur ou l’installation d’un AOPS.
2.1
Le risque est-il acceptable pour
les intervenants responsables ?
Oui Non
RÉINITIALISATION
XIX
Section 4.3
http://publications.api.org
La norme API 2350 ne précise pas comment l’évaluation des risques doit être effectuée mais stipule seulement qu’elle doit exister. Mais généralement, le risque est une
combinaison de conséquences multipliée par la probabilité d’un événement ou d’un scénario spécique qui entraîne un préjudice ou un dommage. Par conséquent,
la norme (voir annexe E) recommande que les facteurs de probabilité et de conséquence suivants soient au minimum pris en compte dans l’évaluation des risques.
Facteurs de probabilité et de conséquence (section facultative)
Facteur pris en compte dans
l’ évaluation des risques ?Facteurs de probabilité
A.1 Fréquence, débit et durée du remplissage. Oui Non
A.2
Systèmes utilisés pour mesurer et dimensionner correctement les réceptions dans les réservoirs.
Oui Non
A.3 Étalonnage précis du réservoir (étalonnage dimensionnel et niveau élevé critique vériés). Oui Non
A.4 Systèmes utilisés pour la surveillance et la supervision du jaugeage manuel et
Oui Non
automatique des réservoirs.
A.5
Étendue de la surveillance et de la supervision du jaugeage manuel et automatique des réservoirs.
Oui Non
A.6 Impact de la complexité et de l’environnement opérationnel. Oui Non
A.7 Remplissage simultané de plusieurs réservoirs. Oui Non
A.8 Changer de réservoir lors de la réception. Oui Non
Facteur pris en compte dans
Facteurs de conséquence
l’évaluation des risques ?
B.1 Caractéristique de danger du matériau (produit) dans le réservoir. Oui Non
B.2 Volatilité, inammabilité, dispersion, potentiel VCE. Oui Non
B.3 Nombre de personnes sur site qui pourraient être touchées par un débordement de réservoir. Oui Non
B.4
Nombre de personnes hors site qui pourraient être touchées par un débordement de réservoir.
B.5 Possibilité qu’un réservoir déborde et entraîne (une escalade) des événements dangereux
Oui Non
Oui Non
sur site ou hors site.
B.6 Possibilité d’impact sur les récepteurs environnementaux sensibles à proximité. Oui Non
B.7 Propriétés physiques et chimiques du produit libéré lors du débordement. Oui Non
B.8 Débits et durée de débordement potentiels maximaux. Oui Non
RÉINITIALISATION
Section 4.3 et annexe C
http://publications.api.org
XX
Étape 3 : Liste de vérification de réservoir et des opérations (TO)
Votre TO est-il conforme à la 5e édition de
la norme API 2350 ?
Parc de stockage Installation/Site
Remplissez le formulaire suivant pour dénir et congurer votre réservoir selon la norme
API 2350. Cette feuille est destinée à un seul réservoir. Faites une copie de la feuille pour
Problème
Date Révision Emplacement de stockage des données
l’utiliser à plusieurs reprises. Pour plus d’infor­mations, consultez « Le guide complet de la norme API 2350 ».
Équipe d’évaluation
1. Nom Position 4. Nom Position
2. Nom Position 5. Nom Position
3. Nom Position 6. Nom Position
3a. Collecte de données
Données générales sur les réservoirs
Type de produit liquide (p. ex. pétrole brut) Densité max/min ou densité spécique
Type de réservoir (p. ex. à toit xe ou à toit ottant)
Hauteur du réservoir (TH), niveau élevé critique (CH)
RÉINITIALISATION
3.1
3.2
Le tableau d’étalonnage dimensionnel est-il à jour ?
Épaisseur effective du toit ottant (FR) (du niveau du liquide à l’extension du joint supérieur)
3.3
Oui Non
Non applicable
RÉINITIALISATION
Plaque de percussion
Plaque de percussion
Figure 1 : Vue d’ensemble des paramètres du réservoir, réservoirs à toit ottant intérieur et extérieur respectivement
Données opérationnelles sur les réservoirs
Taux de remplissage maximal Niveau de travail maximal (MW) Niveau High-High (HH, très élevé)
Remarque 3.1 L a densité peut inuencer l’épaisseur élevée critique (CH) et l’épaisseur effective du toit ottant (FR).
Remarque 3.2 En vertu de l’article 3.1.15 de la norme API 2350 : Le niveau élevé critique (CH) est le niveau le plus élevé dans le réservoir que le produit peut atteindre sans impacts
Pour plus d’informations, voir l’annexe D de la norme API 2350.
Remarque 3.3 Intervalle maximal de 15 ans pour les réservoirs inchangés conformément à l’article 2.2 du API Manual of Petroleum Measurement Standards (MPMS). Remarque 3.4 Le temps de réponse est la période de temps nécessaire pour mettre n à une réception. L’article 4.4.2.3 de la norme API 2350 fournit des conseils sur la façon dont il peut
néfastes (c.-à-d. débordement du produit ou dommages au réservoir).
être calculé. Vous pouvez également utiliser les taux de réponse par défaut dénis par la norme, voir la section 3e. Détermination des niveaux préoccupants (LOC).
Temps de réponse (RT) dans le pire des cas
Système de téléjaugeage
Quel type de système de jaugeage de réservoir est appliqué ?
Téléjaugeage automatique (ATG)
Description de la mesure du niveau ATG Nom de la balise ATG Technologie (p. ex. radar)
Aucun ou jaugeage manuel du réservoir (section s.o.)
Section 4.4
http://publications.api.org
XXI
3.4
La communication de données vers le contrôle
local ou à distance existe-t-elle ?
Oui Non
Existe-t-il une procédure d’essai
de vérication documentée ?
Oui Non
Système indépendant de protection antidébordement
Quel type de système de protection antidébordement est appliqué ?
Expérience opérationnelle (p. ex. remplacements, alarmes, etc.)
Intervalle de vérication
(mois)
Résultat de la vérication la plus récente et date du test
RÉINITIALISATION
Système manuel de protection antidé­bordement (MOPS)
Type d’alarme du capteur de niveau High-High (très élevé) Actionneur : Système de signal d’alarme Expérience opérationnelle (p. ex. remplacements, alarmes, etc.)
Type de résolveur logique Actionneur : Élément nal
Une procédure documentée de test
périodique existe-t-elle ?
Remarque 3.5 Un système de protection antidébordement nécessitant une action du personnel d’exploitation pour fonctionner (article 3.29 de la norme API 2350).
Remarque 3.6 Un système de protection antidébordement ne nécessitant pas l’intervention du personnel d’exploitation pour fonctionner (article 3.6 de la norme API 2350).
3.5
Intervalle de test périodique
Oui Non
Système automatique de protec­tion antidébordement (AOPS)
Résultat et date du test périodique le plus récent
(mois)
3.6
Aucun (section s.o.)
RÉINITIALISATION
3b. Vérification du champ d’application
Votre réservoir se trouve-t-il dans le champ d’application de la norme API 2350 ? Le champ d’application de la norme API 2350 est destiné aux réservoirs
de stockage atmosphérique hors sol associés aux installations pétrolières, y compris les rafneries, les terminaux de commercialisation, les usines de vrac et
les terminaux pipeliniers qui reçoivent des liquides pétroliers de classe I ou de classe II. L’utilisation est recommandée pour les liquides pétroliers de classe III.
Champ d’application de la norme API 2350
Le réservoir est...
Votre réservoir est-il conforme
à cette afrmation ?
3.7
1. Un réservoir de stockage hors sol de 1 320 gallons US (5 000 litres) ou plus. Oui Non
2.
Contenant des liquides pétroliers de classe I ou de classe II (facultatif : liquides pétroliers de classe III).
3.7
Votre réservoir est-il conforme
Oui Non
à cette afrmation ?Le réservoir N’est PAS...
3. Un récipient sous pression. Oui Non
4. Fabriqué en magasin ou conforme à la norme PEI 600
3.8
. Oui Non
5. Situé dans une station-service. Oui Non
6. Remplis exclusivement à partir de véhicules à roues (c.-à-d. camions-citernes ou wagons-
Oui Non
citernes de chemin de fer).
8. Stockage de GPL ou de GNL. Oui Non
Si toutes les réponses sont égales à oui, alors
le réservoir est dans le champ d’application
de la norme API 2350 5e édition.
Remarque 3.7 La NFPA 30-2008 dénit les classes de liquides. Liquide de classe I : liquide inammable dont le point d’éclair en vase clos est inférieur à
Remarque 3.8 La norme PEI 600 « Pratiques recommandées pour la protection antidébordement concernant les réservoirs hors sol construits en atelier est
Section 1.1
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100 °F (37,8 °C) et dont la pression de vapeur Reid ne dépasse pas 40 livres par pouce carré absolu (2 068 millimètres de mercure) à 100 °F (37,8 °C). Liquide de classe II : liquide combustible dont le point d’éclair en vase clos est égal ou supérieur à 100 °F (37,8 °C) mais inférieur à 140 °F (60 °C). Liquide de classe III : liquide dont les points d’éclair sont supérieurs à 140 °F (60 °C).
disponible via le lien http://www.pei.org.
Votre réservoir se trouve-t-il dans le champ
d’application de la norme API 2350 ?
Oui Non
RÉINITIALISATION
XXII
3d. Exigences en matière d’équipement
3c. Catégorisation des réservoirs
À quelle catégorie prédénie par la norme API 2350 votre réservoir appartient-il ? La norme API 2350 exige que chaque réservoir soit catégorisé selon son mode de
fonctionnement. La plupart des installations modernes sont exploitées à distance à partir d’un centre de commande et relèveront donc des réservoirs de catégorie 3.
Catégorisation des réservoirs
Catégorie 0 Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3
Présence Présence
Cat. 0 : Installation
intégralement surveillée (surveillée localement)
Cat. 1 : Installation
intégralement surveillée (surveillée localement)
Surveillance Surveillance
Cat. 0 : En continu pendant
la première et la dernière
heure de réception et une fois toutes les heures
pendant la réception
Cat. 1 : En continu pendant
la première et la dernière
heure de réception et une fois toutes les heures
pendant la réception
Arrêt Arrêt
Cat. 0 : Se concentrer
pleinement sur une réception à la fois et ne pas être distrait par d’autres
tâches
Cat. 1 : Se concentrer
pleinement sur une réception à la fois et ne pas être distrait par d’autres
tâches
Le réservoir est
catégorisé comme... ?
(équivaut à la catégorie la plus élevée
sélectionnée ci-dessus)
Cat. 2 : Installation
semi-surveillée (surveillée localement et à distance)
Cat. 2 : En continu pendant
les 30 premières et les 30 dernières minutes de
Cat. 3 : Installation sans
surveillance sur site (surveillée à distance)
Cat. 3 : Surveillé à partir
d’un centre de commande local ou à distance
réception
Cat. 2 : Se concentrer
simultanément sur plusieurs
Cat. 3 : Même exigence
que dans la catégorie 2 réservoirs/réceptions ou l’opérateur peut être distrait
par d’autres tâches.
Catégorie 0 Catégorie 2Catégorie 1 Catégorie 3
RÉINITIALISATION
Votre réservoir répond-il aux exigences en matière d’équipement ? La façon dont le réser voir est utilisé, ou également sa catégorie, détermine les exigences minimales pour le système de protection antidébordement. Toutes proportions gardées, un système de protection antidébordement de catégorie supérieure
(p. ex. catégorie 3) est plus sûr qu’un système de catégorie inférieure (p. ex. catégorie 2). Un système de catégorie supérieure permet également des opérations de réservoir plus efcaces avec moins de personnel et une meilleure utilisation des réservoirs. Un système de protection antidébordement de catégorie supé­rieure à celle requise peut être utilisé car il s’agit d’une norme d’exigences minimales. Sélectionnez la catégorie de réservoir préférée ci-dessous et vériez si votre
réservoir remplit les exigences minimales. Vous trouverez des exemples de solutions d’équipement dans « Le guide complet de la norme API 2350 », annexe A.
Exigences en matière d’équipement des réservoirs
Catégorie 0 Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3
Système ATG
Capteur LAHH
indépendant
Disponibilité des données de niveau mesuré
Non requis Jauge au niveau local Oui (obligatoire) Oui (obligatoire)
Non requis Non requis Non requis Oui (obligatoire)
Aucune communication de données avec le centre de commande n’est requise
Le réservoir répond-il aux exigences de la catégorie sélectionnée ?
(Oui, si toutes les cases sont cochées pour la catégorie sélectionnée)
Section 5.2
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XXIII
Aucune communication de données avec le centre de commande n’est requise
Le niveau de liquide est transmis au centre de commande
Oui Non
Le niveau de liquide et le LAHH indépendant sont transmis aux centres de commande
RÉINITIALISATION
Système de jaugeage automatique du réservoir (ATG) : s’applique aux catégories 2 et 3
Réservoir équipé du système ATG ?
Oui Non (section s.o.)
Système de jaugeage automatique du réservoir
Le système ATG est conforme aux principes suivants
1.
Le système ATG est conçu et conguré pour déclencher une alarme visuelle et sonore distincte
Le système ATG est l’un des composants les plus primordiaux pour éviter les débordements. Ceci est reconnu par la norme API 2350 et, par conséquent, la norme exige que des principes d’ingénierie solides soient appliqués également à cette partie de l’installation. Cette section est obligatoire pour les réservoirs des catégories 2 et 3 et facultative pour les catégories 1 et 0.
au cas où la surface du liquide atteindrait le point d’alarme de niveau High High (LAHH).
2. Des programmes écrits d’entretien et de vérication, englobant tous les composants du système de jaugeage du réservoir, doivent être mis en place. Les essais de capteurs de niveau continu doivent être conformes aux exigences de l’article 3.1B du API Manual of Petroleum Measurement et aux instructions du fabricant.
3. Le réservoir et l’installation doivent permettre un arrêt manuel en cas de défaillance (par exemple, défaillance de l’équipement ou du câble, perte de puissance).
Si toutes les réponses sont égales à oui, le système ATG est conforme aux exigences de la 5e édition de la norme API 2350.
Votre système ATG est-il conforme à la norme API 2350 ?
Votre système ATG est-il conforme
à cette afrmation ?
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
RÉINITIALISATION
Système indépendant de protection antidébordement (OPS) : s’applique à la catégorie 3
Réservoir équipé d’un système indépen­dant de protection antidébordement ?
Oui Non (section s.o.)
Système indépendant de protection antidébordement
Le système indépendant de protection antidébordement est conforme aux principes suivants
1. L’équipement utilisé dans le système OP ne doit pas faire partie du système ATG Oui Non
2. Une alarme visuelle et sonore distincte qui ne fait pas partie du système ATG Oui Non
3. Des procédures documentées de test périodique et un programme d’entretien doivent être mis en place pour tous les composants du système de protection antidébordement :
- Capteur d’alarme de niveau High-High
- Panneau d’alarme
- Résolveur logique (par exemple, PLC)
- Vannes
- Équipements de communication
4. Les méthodes de test périodique doivent :
- être conformes aux instructions du fabricant.
- ne pas mettre (ou laisser) le réservoir en mode de fonctionnement dangereux (p. ex., il n’est
pas recommandé de remplir le réservoir au-dessus de son niveau de fonctionnement minimal).
-
pour les capteurs de niveau continu : conformes aux exigences de l’article 301B de la norme API MPMS.
Section 4.5
http://publications.api.org
Un système indépendant de protection antidébordement (OPS) est requis pour tous les réservoirs exploités dans la catégorie 3, qui représentent la majorité des réservoirs en service aujourd’hui. Traditionnellement,
les capteurs électromécaniques de niveau ponctuel ont été utilisés comme capteur d’alarme de niveau
High-High (LAHH). L’utilisation de la technologie de niveau de type « continu » devient rapidement le choix souhaité pour remplacer les commutateurs de type « ponctuel » ; l’avantage évident est la mesure de
niveau « en ligne » qui peut être comparée à l’ATG pour les tests périodiques.
Votre OPS indépendant est-il
conforme au principe ?
Oui Non
Oui Non
XXIV
3e. Détermination des niveaux préoccupants (LOC)
5. Le résultat des tests périodiques doit être correctement documenté et l’intervalle d’essai doit être maximal
- Une fois tous les 12 mois
Oui Non
6. Le capteur d’alarme de niveau High-High doit également pouvoir mesurer le produit
liquide au-dessus du toit ottant (le cas échéant).
Si toutes les réponses sont égales à oui, alors le système IOP est conforme aux principes de la norme API 2350.
Votre OPS indépendant est-il conforme à la norme API 2350 ?
Système automatique de protection antidébordement (AOPS) si utilisé
Réservoir équipé d’un AOPS ?
Système automatique de protection antidébordement : Exigences génériques
Installations existantes
Nouvelles installations
Sans l
Oui Non (section s.o.)
Le système AOP est conforme aux principes suivants
Conforme à l’annexe A de la norme API 2350 ou de la norme CEI 61511 Oui Non
Conforme aux exigences de la norme CEI 61511 ou ANSI/ISA 84.00.01-2004 Oui Non
Suivez la disposition de la norme ISA TR84.00.08, Conseils pour l’applica-
tion de technologie de capteur sans l sur des revêtements de protection
indépendants qui ne sont pas des systèmes instrumentés de sécurité
Les systèmes automatiques de protection antidébordement (AOPS) sont facultatifs. Mais si l’on en utilise un, il est nécessaire de se conformer aux exigences minimales ci-dessous.
Oui Non
Oui Non
RÉINITIALISATION
Votre AOPS est-il conforme
au principe ?
Oui Non
État sûr
Tous les équipements doivent être conçus pour mettre le procédé dans un
Oui Non
état sûr en cas de panne de courant ou de défaillance de l’appareil.
RÉINITIALISATION
Système automatique de protection antidébordement : Seuil de déclenchement
Seuil de déclenchement du niveau AOPS : exprimé en niveau Seuil de déclenchement du niveau AOPS : exprimé en volume
Exigence minimale Le niveau AOPS est-il conforme à l’exigence minimale ?
Seuil de déclenchement du niveau AOPS : exprimé en volume mort
Niveau/Volume équivalent à la distance entre le niveau CH et le temps de réponse AOPS calculé au débit maximal. La distance (entre le niveau CH et le niveau AOPS) ne doit pas
Oui Non
être inférieur à trois (3) pouces.
RÉINITIALISATION
La norme exige au minimum la dénition des trois LOC suivants : Niveau élevé critique (CH), niveau très élevé (HH) et niveau de travail maximal (MW). Chaque niveau préoccupant doit être déni en niveau, en volume mort et en volume normal. L’utilisation des alertes Hi est facultative. La gure C.2 présente les LOC.
Niveau élevé critique
Seuil de déclenchement du niveau CH : exprimé en niveau Seuil de déclenchement du niveau CH : exprimé en volume
Seuil de déclenchement du niveau CH : exprimé en volume mort
Exigence minimale Le niveau CH est-il conforme à l’exigence minimale ?
Le niveau le plus élevé dans le réservoir que le produit peut atteindre sans provoquer de débordement ou de dommage du réservoir.
Le cas échéant, l’épaisseur du toit ottant doit être prise en considération.
Section 4.4
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XXV
Oui Non
RÉINITIALISATION
Niveau High-High (très élevé)
Description du niveau
Action et exigences d’alarme/alerte
Le niveau auquel les dommages ou les débordements se produisent
Une intervention d’urgence de gestion des déversements doit être initiée. La procédure doit être documentée. Une alarme est requise.
Le niveau auquel l’arrêt de la réception du produit se déclenche
Élevé critique (CH)
Travail max. (MW)
Niveau AOPS
Réservoir High-High (HH)
Le niveau d’alarme pour déclencher l’arrêt de la réception du produit
Le niveau le plus élevé auquel le réservoir peut être rempli régulièrement
Le niveau s’applique uniquement si l’AOPS est utilisé. L’alarme est facultative.
Une action est requise. Les procédures doivent être documentées. Une alarme est requise pour les catégories 2 et 3.
Une alerte est recommandée, mais n’est pas obligatoire.
Remarque : le niveau de réservoir élevé n’est pas requis.
Seuil de déclenchement
HH : Niveau
Exigence minimale
Seuil de déclenchement
HH : Volume
Seuil de déclenchement
HH : Volume mort
Au minimum, la distance verticale entre CH et HH correspond au temps de réponse suivant (au débit maximal)
3.10
:
• Catégorie 0 = 60 minutes
• Catégorie 1 = 45 minutes
• Catégorie 2 = 30 minutes
• Catégorie 3 = 15 minutes Niveau minimum de trois (3) pouces pour toutes les catégories.
Le niveau HH est-il conforme à l’exigence minimale ?
Remarque 3.10 : Il s’agit des temps de réponse par défaut pour
chaque catégorie. Autrement, le temps de réponse spécique au réservoir peut être utilisé.
Oui
RÉINITIALISATION
Figure B.2 : Aperçu des niveaux de préoccupation (LOC)
Niveau de travail maximal
Seuil de déclenchement du niveau MW : exprimé en niveau
Exigence minimale Niveau MW conforme à l’exigence minimale ?
À une distance verticale minimale entre HH et MW correspond au temps de réponse calculé de l’exploitation de l’installation
Remarque 3.11 Le temps de réponse est la période de temps nécessaire pour mettre n à une réception.
3.11
Seuil de déclenchement du niveau MW : exprimé en volume
.
Seuil de déclenchement du niveau MW : exprimé en volume mort
Oui Non
RÉINITIALISATION
Non
Les actions et les procédures sont-elles documentées ? La norme API 2350 exige des actions documentées au cas où la surface du produit liquide atteindrait un niveau élevé critique (CH) ou très élevé (HH).
Exigences en matière de mesures
Niveau Mesures requises pour le niveau spécié Exigence remplie ?
Niveau élevé critique (CH)
Niveau très élevé (HH)
Une intervention de gestion des urgences doit être déclenchée. La procé­dure doit être documentée
Alarme générée et procédures documentées exigeant que les opérateurs
déclenchent une résiliation immédiate
• Catégorie 0 : Non requis
• Catégorie 1 : Alarme en option
• Catégorie 2 : Alarme générée par le système ATG
• Catégorie 3 : Alarmes redondantes générées par ATG et IOPS
Oui Non
Oui Non
RÉINITIALISATION
Section 4.4
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XXVI
Étape 4 : Liste de vérification du résumé de conformité (CS)
Le réservoir est-il conforme à la norme API 2350 ?
Remplissez le formulaire suivant pour vérier si
le réservoir est conforme à la norme API 2350. Cette feuille est destinée à un seul réservoir. Faites une copie de la feuille pour l’utiliser à plusieurs reprises. Pour plus d’informations, consultez « Le guide complet de la norme API 2350 ».
Équipe d’évaluation
1. Nom Position 4. Nom Position
2. Nom Position 5. Nom Position
3. Nom Position 6. Nom Position
Liste de vérication du résumé de conformité
Parc de stockage Installation/Site
Problème
Date Révision Emplacement de stockage des données
1. Le système de gestion du réservoir comprend tous les éléments présentés à la section 1 et la liste de vérication du MS ?
RÉINITIALISATION
Oui Non
2. Une évaluation des risques a été effectuée et correctement documentée, et le risque
Oui Non
résiduel de l’évaluation est acceptable pour les intervenants responsables ?
3. La collecte de données et la conguration des réservoirs ont été effectuées conformé-
Oui Non
ment à la section 3 ainsi que la liste de vérication de TO ?
3a.
Les données requises pour l’évaluation du réservoir ont été correctement recueillies ?
Oui Non
3b. Le réservoir est-il dans le champ d’application de la norme API 2350 ? Oui Non
3c. Le réservoir a été classé conformément à la norme API 2350 ? Oui Non
Si oui, le réservoir spécique est classé comme : Cat. 1 Cat. 2 Cat. 3
3d. Le réservoir répond aux exigences d’équipement pour la catégorie sélectionnée ? Oui Non
Système ATG conforme à la norme API 2350 ? s.o. Oui Non
Système IOP conforme à la norme API 2350 ? s.o. Oui Non
3e.
Les niveaux de préoccupation (CH, HH et MW) ont été établis conformément à la
Oui Non
norme API 2350 ?
Si toutes les réponses sont égales à oui, alors le réservoir est conforme à la norme API 2350.
Le réservoir est-il conforme à la norme API 2350 ?
Oui Non
XXVII
RÉINITIALISATION
C. Foire aux questions
Qui devrait se soucier de la norme API 2350 ?
L’objectif de la norme est de couvrir les pratiques minimales de protection des débordements
(et des dommages) pour les réservoirs de stockage hors sol dans les installations pétrolières, y compris les rafneries, les terminaux de commercialisation, les usines en vrac et les terminaux pipeliniers qui reçoivent des liquides inammables et combustibles. La norme aide les
propriétaires/exploitants et le personnel d’exploitation à prévenir les débordements de réservoirs en mettant en œuvre un procédé complet de protection antidébordement (OPP). L’objectif est de recevoir le produit dans le réservoir de stockage prévu sans débordement ni défaillance
de connement. Toute personne impliquée dans ce procédé bénécie de la compréhension
et de l’application de cette norme, notamment les propriétaires/exploitants de réservoirs, le personnel d’exploitation et d’entretien, les transporteurs, l’ingénierie, le personnel de sécurité, les fournisseurs et les représentants du gouvernement, pour n’en citer que quelques-uns.
Quel est le champ d’application de la norme API 2350 ?
La norme API 2350 est destinée aux réservoirs de stockage associés à la commercialisation,
au rafnage, aux oléoducs et aux terminaux contenant des liquides pétroliers de classe I ou de
classe II. L’utilisation de la norme est recommandée pour les liquides pétroliers de classe III. La norme API 2350 ne s’applique pas aux cas suivants :
• réservoirs de stockage souterrains,
• réservoirs hors sol de 1 320 gallons US (5 000 litres) ou moins,
• réservoirs hors sol conformes à la norme PEI 600,
• récipients sous pression,
• réservoirs contenant des liquides non pétroliers,
• réservoirs stockant du GPL et du GNL,
• réservoirs dans les stations-service,
• réservoirs remplis exclusivement à partir de véhicules à roues (c’est-à-dire des camions-citernes
ou des wagons-citernes) et,
• réservoirs couverts par les réglementations OSHA 29, CFR 1910.119 et EPA 40, CFR 68 ou similaires.
Pourquoi utiliser la norme API 2350 et non une autre norme de sécurité ?
La norme API 2350 est une norme de sécurité pour un cas d’utilisation spécique (protection antidébordement) dans une application spécique (grands réservoirs de stockage de pétrole hors sol non pressurisés). Elle a été créée par l’industrie pour l’industrie. Un large éventail de représentants
de l’industrie ont participé à sa création : les propriétaires et les exploitants de réservoirs, les transporteurs, les fabricants et les experts en sécurité, pour n’en citer que quelques-uns. Il s’agit d’une compilation des exigences minimales requises pour se conformer aux meilleures pratiques
modernes dans cette application spécique. De toute évidence, l’objectif principal est d’éviter les débordements, mais un autre avantage commun de l’application de cette norme est une efcacité
opérationnelle accrue et une meilleure utilisation des réservoirs. De plus, elle ne fait pas concurrence
à d’autres normes de sécurité plus génériques, mais vise plutôt à les compléter. L’utilisation de
systèmes instrumentés de sécurité (SIS) conçus conformément à la norme CEI 61511 est par exemple un moyen de répondre à certaines des exigences de la norme API 2350.
XXVIII
La norme API 2350 est-elle exigée par une loi ?
La norme API 2350 est une norme créée par la communauté de l’industrie, et non un document juridique. Cependant, dans de nombreux cas, les lois applicables exigent que l’exploitation soit conforme aux meilleures pratiques reconnues de l’industrie. Souvent, les publications API sont utilisées comme référence, faisant ainsi indirectement référence à la norme API 2350 en cas de débordement de réservoirs. Il est toutefois important de reconnaître que la norme API 2350 ne remplace aucune loi ni aucune réglementation locale, étatique ou fédérale et cela doit toujours être pris en considération.
Quelle est la différence entre les normes API 2350 et 61508/61511 ?
Les normes CEI 61508/615011 sont des normes de sécurité génériques décrivant l’utilisation des systèmes instrumentés de sécurité (SIS). La norme API 2350, quant à elle, est une norme de
sécurité pour un cas d’utilisation spécique (protection antidébordement) dans une application spécique (grands réservoirs de stockage de pétrole hors sol non pressurisés). Ces deux normes ne sont pas en concurrence l’une avec l’autre, mais sont plutôt complémentaires et possèdent
de nombreuses similitudes. L’utilisation de systèmes instrumentés de sécurité (SIS) conçus conformément à la norme CEI 61511 est par exemple un moyen de répondre à de nombreuses exigences de la norme API 2350.
La norme API 2350 est-elle applicable en dehors des États-Unis ?
L’exploitation des réservoirs est similaire dans le monde entier, et de nombreuses entreprises opèrent dans un contexte multinational. La norme API 2350, malgré la référence à « l’Amérique », a été rédigée dans une perspective internationale. Elle est tout aussi valable et applicable dans le monde entier.
Où puis-je obtenir la norme API 2350 ?
La norme peut être téléchargée sur le site Web www.api.org pour une somme modique.
Que stipule la norme API 2350 au sujet de la communication sans fil ?
Selon la norme API 2350, l’utilisation de la communication sans l est acceptable. Si une infrastructure sans l est considérée comme la communication principale, la disposition de la norme ISA TR84.00.08, Conseils pour l’application de technologie de capteurs sans l sur des revêtements de protection indépendants qui ne sont pas des systèmes de sécurité, doit être respectée pour garantir une abilité
appropriée. Normalement, pour l’AOPS, des solutions câblées doivent être utilisées.
XXIX
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