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Introduction
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Introduction
Bienvenue dans le Guide de référence de Red Hat Linux.
Le Guide de référence de Red Hat Linux contient des informations utiles sur le
système Red Hat Linux. Depuis les concepts fondamentaux tels que la structure des
systèmes de fichiers de Red Hat Linux, jusqu'à certains points plus délicats concernant
la sécurité du système et le contrôle de l'authentification, nous espérons que ce guide
sera pour vous une précieuse ressource.
Ce guide vous convient tout particulièrement si vous souhaitez en savoir plus sur la
manière dont fonctionne votre système Red Hat Linux. Il examine en effet, les sujets
suivants:
● La structure du système de fichiers;
● Le processus de démarrage;
● Le système X Window;
● Les outils de sécurité;
● Les services de réseau.
1. Modifications apportées à ce manuel
La structure de ce manuel a été réorganisée dans un souci de clarté. Le manuel a
également été mis à jour de manière à inclure les nouvelles fonctionnalités de Red Hat
Linux 9. Ci-après figure une liste des modifications apportées:
Mise à jour du chapitre Le système X Window
Le système X Window a été complètement révisé et réorganisé dans un souci
de clarté. En outre, de nouvelles instructions concernant la configuration des
polices de caractères ont été ajoutées.
Un nouveau chapitre sysconfig
La section sysconfig du chapitre Processus de démarrage, Init, arrêt a non
seulement été étoffé mais converti en un chapitre propre.
Mise à jour du chapitre Enveloppeurs TCP et xinetd
Le chapitre Enveloppeurs TCP et xinetd révisé a été restructuré dans un
souci de clarté.
Go
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Introduction
Mise à jour du chapitre Utilisateurs et groupes
Le chapitre Utilisateurs et groupes a été mis à jour et restructuré pour une
compréhension plus claire.
Mise à jour du chapitre Interfaces réseau
Le chapitre Interfaces réseau a été mis à jour et réorganisé.
Mise à jour du chapitre Serveur HTTP Apache
guide de migration de la version 1.3 vers la version 2.0 de Serveur HTTP
Apache a été révisé. La liste des options de configuration de serveur a
également été mise à jour et réorganisée. Nous remercions tout spécialement
Gary Benson et Joe Orton pour leur contribution à ce guide de la migration
Serveur HTTP Apache.
Avant d'entamer ce guide, vous devriez connaître les aspects concernant l'installation
reportés dans le Guide d'installation de Red Hat Linux, les concepts de base de
Linux contenus dans le Guide de démarrage de Red Hat Linux et et les instructions
générales de personnalisation décrites dans le Guide de personnalisation de Red
Hat Linux. Le Guide de référence de Red Hat Linux contient des informations plus
complexes pour les utilisateurs expérimentés.
Les versions HTML et PDF de tous les manuels de Red Hat Linux sont disponibles en
ligne à l'adresse:
http://www.redhat.com/docs
Remarque
Bien que le présent manuel contienne les informations les plus actuelles
possibles, il est recommandé de lire les Notes de mises à jour de Red Hat
Linux au cas où de nouvelles informations auraient été ajoutées après la
finalisation de cette documentation. Les Notes de mise à jour se trouvent sur
le CD-ROM #1 de Red Hat Linux et en ligne à l'adresse suivante:
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-intro.php3 (2 sur 2)05/10/2003 20:09:35
Trouver la documentation appropriée
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Introduction
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2. Trouver la documentation appropriée
Il est essentiel que vous disposiez d'une documentation appropriée en fonction de
votre niveau de maîtrise de Linux. En effet, dans le cas contraire, vous vous sentirez
peut-être dépassé ou vous ne pourrez pas trouver les informations nécessaires pour
répondre à vos questions. Le Guide de référence de Red Hat Linux traite des
aspects et des options les plus techniques de votre système Red Hat Linux. Cette
section vous aidera à décider si ce manuel répondra à vos questions ou si vous devez
consulter d'autres guides Red Hat Linux, y compris les ressources disponibles en
ligne.
Passons en revue les trois catégories d'utilisateurs de Red Hat Linux, et déterminons
la documentation dont ils ont besoin. Commençons par déterminer votre niveau
d'expérience. Ci-dessous figurent trois catégories de base:
Débutant
N'a jamais, ou presque, utilisé un système d'exploitation Linux (ou analogue).
Peut éventuellement avoir déjà utilisé d'autres systèmes d'exploitation (tels que
Windows). Est-ce votre cas? Si oui, reportez-vous à la
Section 2.1
Documentation pour les débutants.
Moyennement expérimenté
A déjà installé et utilisé Linux (mais pas Red Hat Linux) avec succès auparavant.
Ou alors, dispose d'une expérience équivalente avec d'autres systèmes
d'exploitation de type Linux. Est-ce votre cas? Si oui, reportez-vous à la
documentation de la
Section 2.2 Pour les utilisateurs expérimentés.
Chevronné
A déjà installé et utilisé Red Hat Linux avec succès précédemment. Est-ce votre
cas? Si oui, reportez-vous à la
Section 2.3 Documentation pour les utilisateurs
chevronnés.
2.1. Documentation pour les débutants
Pour un nouveau-venu au le monde Linux, la quantité d'informations disponibles sur
des sujets de base tels que l'impression, le démarrage du système ou le
partitionnement du disque dur est impressionnante. Ces informations permettent
d'acquérir de solides bases sur fonctionnement de Linux, avant d'approfondir des
sujets plus avancés.
Commencez par vous procurer la documentation adéquate. On ne soulignera jamais
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Trouver la documentation appropriée
assez l'importance de cette étape. En effet, sans documentation vous ne pourrez
qu'être frustré de votre incapacité à faire fonctionner le système Red Hat Linux comme
vous le souhaiteriez.
Ci-après figure une liste du type de documentation Linux que vous devriez avoir sous
la main:
●Bref historique de Linux — De nombreux aspects de Linux sont le fruit d'une
évolution. Il existe également une culture Linux qui, une fois encore, puise
largement dans son histoire passée. Quelques connaissances concernant
l'histoire de Linux vous seront utiles, en particulier pour apprendre à résoudre
beaucoup de problèmes potentiels avant leur apparition.
●S'il n'est pas indispensable de maîtriser tous les aspects du noyau Linux, il est
utile de savoir de quoi Linux est fait. Ce point est particulièrement important si
vous avez déjà travaillé avec d'autres systèmes d'exploitation; certaines de vos
certitudes quant au fonctionnement des ordinateurs peuvent ne pas être
transposables à Linux.
●Aperçu des commandes (avec des exemples) — Ce document est probablement
l'élément le plus important de la documentation de Linux. La philosophie de
conception sous-jacente à Linux est qu'il est préférable d'utiliser de nombreuses
petites commandes interconnectées de différentes manières plutôt que d'avoir
un grand nombre de commandes volumineuses (et complexes) qui font tout le
travail. Si vous ne disposez pas d'exemples illustrant cette approche de Linux,
vous risquez d'être effrayé rien que par le nombre de commandes disponibles
sur votre système Red Hat Linux.
Souvenez-vous que vous ne devez pas connaître toutes les commandes Linux
existantes. Différentes techniques permettent de trouver la commande requise
pour l'accomplissement d'une tâche. Vous devez simplement comprendre le
fonctionnement de Linux de façon générale, ce que vous devez accomplir et
comment accéder à l'outil qui vous fournira les instructions exactes à l'exécution
de la commande.
Le Guide d'installation de Red Hat Linux est une excellente référence qui vous
assistera dans l'installation et la configuration initiale de Red Hat Linux. Le Guide de
démarrage de Red Hat Linux couvre les commandes de base du système,
l'environnement de bureau graphique et bien d'autres concepts fondamentaux. Nous
vous conseillons de commencer par ces deux livres afin d'acquérir vos connaissances
de base sur Red Hat Linux. Il ne vous faudra pas beaucoup de temps avant que des
concepts plus compliqués ne deviennent très clairs car vous aurez compris les idées
principales de Linux.
Outre les manuels Red Hat Linux, bien d'autres sources de documentations sont
disponibles à un prix réduit ou gratuitement:
2.1.1. Introduction aux sites Web de Linux
●http://www.redhat.com — Sur le site Web de Red Hat vous trouverez des liens
qui vous permettront de consulter le Projet de documentation Linux (LDP, Linux
Documentation Project), les versions en ligne des manuels Red Hat Linux, le
forum aux questions, une base de données qui vous assiste dans la recherche
d'un Groupe d'Utilisateurs Linux près de chez vous, les informations techniques
contenues dans le Red Hat Support Knowledge Base, etc.
●http://www.linuxheadquarters.com — Le site Web du siège social de Linux
contient de nombreux guides examinant différents outils de Linux.
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Trouver la documentation appropriée
2.1.2. Introduction aux groupes de discussion Linux
Vous pouvez participer aux groupes de discussion en suivant les interventions d'autres
personnes, en posant des questions ou en essayant de répondre aux questions
posées. Les utilisateurs expérimentés de Linux sont passés maîtres dans l'art d'aider
les débutants à comprendre Linux — en particulier si les questions sont bien formulées
et adressées au forum approprié. Si vous n'avez pas accès à une application qui
permet d'entrer dans ces groupes, vous pouvez accéder à ces informations sur le Web
à l'adresse
http://groups.google.com/. Il existe des dizaines de groupes de discussion
concernant Linux; parmi ceux-ci figurent:
●linux.help — Un excellent site où vous obtiendrez de l'aide de la part d'autres
utilisateurs Linux.
●linux.redhat — Ce groupe de discussion aborde des thèmes spécifiques à Red
Hat Linux.
●linux.redhat.install — Posez vos questions concernant l'installation ou voyez
comment d'autres personnes résolvent des problèmes similaires aux vôtres.
● linux.redhat.misc — Pour des questions ou des demandes d'aide particulières.
● linux.redhat.rpm — Une bonne adresse si vous n'arrivez pas à atteindre des
objectifs particuliers avec RPM.
2.1.3. Livres sur Linux pour les utilisateurs débutants
●Red Hat Linux for Dummies, 2ème édition de Jon "maddog" Hall, édité par
IDG
●Special Edition Using Red Hat Linux de Alan Simpson, John Ray et Neal
Jamison, édité par Que
● Running Linux de Matt Welsh et Lar Kaufman, édité par O'Reilly & Associates
● Red Hat Linux 8 Unleashed de Bill Ball et Hoyle Duff; Pearson Education
Les livres ci-dessus sont d'excellentes sources d'information sur le fonctionnement de
base du système Red Hat Linux. Pour des informations plus approfondies, reportezvous aux livres mentionnés dans les différents chapitres de ce manuel, en particulier
dans la section Ressources supplémentaires.
2.2. Pour les utilisateurs expérimentés
Si vous avez utilisé d'autres distributions Linux, vous connaissez probablement déjà
les commandes les plus utilisées. Vous avez peut être installé votre système Linux et
téléchargé des logiciels que vous avez trouvés sur Internet. Une fois Linux installé, les
procédures de configuration peuvent toutefois poser problème.
Le Guide de personnalisation de Red Hat Linux est conçu pour expliquer la ou les
configuration(s) du système Red Hat Linux afin de pouvoir choisir celle répondant le
mieux à vos objectifs. Ce guide vous permettra d'acquérir des connaissances sur des
options de configuration spécifiques et vous expliquera comment les appliquer.
Lorsque vous installez des logiciels qui ne figurent pas dans le Guide de
personnalisation de Red Hat Linux, il est souvent utile de voir ce que d'autres
personnes ont fait dans des circonstances similaires. Les documents HOWTO du
Projet de documentation Linux, disponibles à l'adresse
http://www.redhat.com/mirrors/
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-intro-documentation.php3 (3 sur 4)05/10/2003 20:09:39
Trouver la documentation appropriée
LDP/HOWTO/HOWTO-INDEX/howtos.html, traitent des aspects particuliers de Linux,
à partir des modifications ésotériques du noyau de bas niveau, jusqu'à l'utilisation de
Linux pour des stations de radio-amateurs.
2.3. Documentation pour les utilisateurs chevronnés
Si vous utilisez Red Hat Linux depuis longtemps, vous savez probablement que le
meilleur moyen de comprendre un programme est de lire son code source et/ou ses
fichiers de configuration. L'un des plus gros avantages de Red Hat Linux est que le
code source est toujours disponible.
Évidemment, comme nous ne sommes pas tous des programmateurs, le code source
ne sera pas forcément d'une grande aide. Toutefois, si vous avez les connaissances et
les aptitudes nécessaires pour le comprendre, le code source peut répondre à toutes
vos interrogations.
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Conventions de documentation
Red Hat Documentation
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3. Conventions de documentation
En lisant ce manuel vous verrez que certains mots sont représentés avec des polices différentes au
niveau du type, de la taille et de l'utilisation de caractères gras. Cette présentation est systématique;
différents mots sont représentés dans le même style pour indiquer leur appartenance à une certaine
catégorie. Parmi les types de mots représentés de cette façon figurent:
commande
Les commandes de Linux (et les commandes d'autres systèmes d'exploitation, lorsqu'elles sont
utilisées) sont représentées de cette façon. Ce style vous indique que vous pouvez taper le mot
ou l'expression sur la ligne de commande et appuyer sur [Entrée] pour invoquer une commande.
Une commande contient parfois des mots qui, tous seuls, seraient représentés différemment
(comme les noms de fichiers). Dans ces cas là, ils sont considérés comme une partie de la
commande; toute la phrase sera donc affichée comme une commande. Par exemple:
Utilisez la commande cat fichier_test pour afficher le contenu d'un fichier, nommé
fichier_test, dans le répertoire de travail courant.
nom de fichier
Les noms de fichiers, de répertoires, les chemins d'accès et les noms de paquetages RPM sont
représentés de cette façon. Ce style devrait indiquer qu'un fichier ou un répertoire de ce nom
existe dans votre système Red Hat Linux. Exemples:
Le fichier .bashrc dans votre répertoire personnel contient des définitions et alias de shell bash
pour votre utilisation personnelle.
Le fichier /etc/fstab contient les informations concernant les différents périphériques et
systèmes de fichiers du système.
Installez le RPM webalizer si vous voulez utiliser un programme d'analyse de fichier journal de
serveur Web.
application
Ce style indique que le programme est une application d'utilisateur final (au contraire de logiciels
de système). Par exemple:
Utilisez Mozilla pour parcourir le Web.
[touche]
Une touche du clavier est représentée de cette façon. Par exemple:
Pour utiliser l'achèvement [Tab], tapez un caractère, puis appuyez sur la touche [Tab]. Votre
terminal affichera la liste des fichiers du répertoire qui commencent avec cette lettre.
[touche]-[combinaison]
Une combinaison de touches est représentée de cette façon. Par exemple:
La combinaison [Ctrl]-[Alt]-[Effacement arrière] vous déconnecte de votre session graphique et
revient sur l'écran de connexion graphique ou la console.
texte trouvé sur une interface GUI
Un titre, un mot ou une phrase trouvé sur l'écran ou la fenêtre d'une interface GUI est représenté
de cette façon. Lorsque vous voyez du texte dans ce style, il est utilisé pour identifier un écran
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Conventions de documentation
GUI ou un élément sur un écran GUI particulier (comme du texte associé avec une case à cocher
ou un champ). Exemple:
Cochez la case Nécessite un mot de passe si vous voulez que votre écran de veille demande
un mot de passe avant de s'arrêter.
premier niveau d'un menu sur un écran ou une fenêtre GUI
Ce style vous indique que le mot représente le premier élément d'un menu déroulant. Cliquez sur
le mot de l'écran GUI pour afficher le reste du menu. Par exemple:
Sous Fichier d'un terminal GNOME, vous trouverez l'option Nouvel onglet vous permettant
d'ouvrir plusieurs invites du shell dans la même fenêtre.
Si vous devez entrer une séquence de commandes depuis un menu GUI, elles apparaîtront de la
façon suivante:
Cliquez sur Menu principal (sur le tableau de bord) => Programmation => Emacs pour lancer
l'éditeur de texte Emacs.
bouton sur un écran ou une fenêtre GUI
Ce style indique que le texte se trouve sur un bouton à cliquer sur un écran GUI. Par exemple:
Cliquez sur le bouton
Retour pour revenir à la dernière page Web que vous avez affichée.
sortie d'ordinateur
Du texte dans ce style vous indique qu'il est affiché par l'ordinateur en ligne de commande. Vous
verrez affiché de cette manière les réponses aux commandes que vous avez tapées, des
messages d'erreur et des invites interactives pour vos saisies durant des scripts ou des
programmes. Par exemple:
Utilisez la commande ls pour afficher le contenu d'un répertoire:
$ls
Desktop about.html logs paulwesterberg.png
Mail backupfiles mail reports
La sortie produite en réponse à cette commande (dans ce cas, le contenu du répertoire) est
affichée de cette façon.
invite
L'invite est la façon qu'a l'ordinateur de vous indiquer qu'il est prêt à recevoir votre saisie. Elle est
représentée de cette façon. Exemples:
$
#
[stephen@maturin stephen]$
leopard login:
saisie de l'utilisateur
Le texte que l'utilisateur doit entrer, que ce soit en ligne de commande ou dans une zone de texte
sur un écran GUI, est affiché de cette façon. Dans l'exemple suivant, text est affiché de cette
façon:
Pour démarrer votre système dans le programme d'installation en mode texte, il vous faudra
entrer la commande text à l'invite boot:.
De plus, nous utilisons différentes stratégies pour attirer votre attention sur certaines informations.
Suivant l'importance de l'information pour votre système, ces éléments seront présentés sous forme de
remarques, astuces, avertissements, messages importants ou attention. Par exemple:
Remarque
N'oubliez pas que Linux différencie les majuscules et les minuscules. Autrement dit, rose n'est
ni ROSE ni rOsE.
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Conventions de documentation
Astuce
Le répertoire /usr/share/doc contient de la documentation supplémentaire pour les
paquetages installés sur votre système.
Important
Si vous modifiez le fichier de configuration DHCP, les changements ne prendront pas effet tant
que vous n'aurez pas redémarrer le démon DHCP.
Attention
N'effectuez pas de tâches quotidiennes en tant que root — utilisez un compte utilisateur normal
à moins que vous n'ayez besoin d'utiliser le compte super-utilisateur pour des tâches
d'administration système.
Avertissement
Si vous choisissez de ne pas partitionner manuellement, une installation serveur effacera
toutes les partitions existantes sur tous les disques durs installés. N'utilisez cette classe
d'installation que si vous êtes certain de ne pas avoir de données à sauvegarder.
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Utilisation de la souris
Red Hat Documentation
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4. Utilisation de la souris
Red Hat Linux utilise habituellement une souris à trois boutons. Si vous avez une
souris à deux boutons, vous devriez avoir sélectionné l'émulation durant le processus
d'installation. Si vous utilisez l'émulation de souris à trois boutons, cliquer
simultanément sur les deux boutons revient à cliquer sur le bouton central (que vous
n'avez pas).
Si le système vous demande de cliquer à un endroit, il est entendu qu'il s'agit du
bouton gauche. Si vous devez utiliser le bouton central ou celui de droite, cela vous
sera précisé. (Si vous avez configuré votre souris pour un gaucher, inversez ces
instructions.)
L'expression "glisser et poser" (ou 'déplacement par glissement') vous est peut-être
familière. Si vous devez glisser et poser un élément sur votre bureau d'interface
graphique, cliquez sur cet élément et maintenez le bouton de la souris appuyé. Glissez
ensuite l'élément, tout en maintenant la touche appuyée, vers son nouvel
emplacement. Relâchez ensuite le bouton et posez l'élément.
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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5. Copier et coller du texte avec X
Il est facile de copier et coller du texte à l'aide de votre souris et du système X
Window. Pour copier du texte, il vous suffit de cliquer et glisser votre souris sur le texte
pour le mettre en surbrillance. Pour coller du texte, cliquez avec le bouton central de la
souris à l'endroit où vous voulez le placer.
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6. Prochainement
Le Guide de référence de Red Hat Linux fait partie de l'engagement pris par Red Hat
de fournir une assistance utile et ponctuelle aux utilisateurs Red Hat Linux. Les
prochaines éditions contiendront de plus amples informations sur les changements de
la structure et de l'organisation du système, de nouveaux outils de sécurité plus
performants et d'autres ressources qui vous aideront à accroître la puissance de votre
système Red Hat Linux — ainsi que vos capacités à l'exploiter au maximum de ses
possibilités.
Voici comment vous pouvez nous aider.
6.1. Vos commentaires sont les bienvenus
Si vous trouvez une erreur, faute de frappe dans le Guide de référence de Red Hat
Linux ou si vous avez songé à une manière d'améliorer ce manuel, faites-nous part de
vos commentaires. Signalez l'erreur dans Bugzilla (à l'adresse http://bugzilla.redhat.
com/bugzilla) dans la section rhl-rg.
N'oubliez pas de mentionner la référence du manuel:
rhl-rg(FR)-9-HTML-RHI (2003-02-13T19:20)
Nous pourront ainsi connaître la version du guide à laquelle vous faites référence.
Si vous avez la moindre suggestion susceptible d'améliorer la documentation, essayez
d'en donner une description aussi détaillée que possible. Si vous avez détecté une
erreur, veuillez inclure le numéro de section et une partie du texte qui l'entoure, de
façon à ce que nous puissions la retrouver aisément.
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Introduction
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7. Enregistrez-vous pour bénéficier de l'assistance
Si vous avez une édition de Red Hat Linux 9, n'oubliez pas de vous inscrire pour
bénéficier des avantages auxquels vous avez droit en tant que client Red Hat.
Vous aurez droit à certains ou tous les avantages suivants, selon le produit Red Hat
Linux que vous avez acheté:
●Support Red Hat — L'équipe d'assistance de Red Hat, Inc. répondra à vos
questions sur l'installation.
●Red Hat Network — Mettez facilement à jour vos paquetages et recevez des
nouvelles concernant la sécurité, personnalisées à votre système. Visitez http://
rhn.redhat.com pour obtenir de plus amples informations.
●Under the Brim: La E-Newsletter Red Hat — Recevez chaque mois les
dernières nouvelles et informations sur les produits directement de Red Hat.
Pour vous inscrire, rendez-vous à l'adresse:
http://www.redhat.com/apps/activate/.
Vous trouverez votre numéro d'identification de produit (Product ID) sur une carte
noire, rouge et blanche dans votre emballage Red Hat Linux.
Pour en savoir plus sur l'assistance technique Red Hat Linux, consultez l'annexe
Assistance technique dans le Guide d'installation de Red Hat Linux.
Merci d'avoir choisi Red Hat Linux et bonne chance!
L'équipe de documentation de Red Hat
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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I. Références au système
Afin de gérer le système aussi efficacement que possible, il est primordial de
disposer de certaines connaissances sur ses composants et leur imbrication. Cette
partie examine de nombreux aspects importants du système. Elle couvre le
processus de démarrage, l'organisation de base d'un système de fichier,
l'emplacement de fichiers système et de systèmes de fichiers essentiels et les
concepts de base derrière les notions d'utilisateurs et de groupes. De plus, le
système X Window fait l'objet d'un examen détaillé.
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
Une des caractéristiques importantes de Red Hat Linux concerne la méthode - flexible
et configurable par l'utilisateur - utilisée pour le démarrage de son système. Les
utilisateurs peuvent configurer librement de nombreux aspects du processus de
démarrage, y compris la possibilité de spécifier les programmes lancés au démarrage.
De même, l'arrêt du système met fin nettement aux processus et ce, de manière
organisée et configurable; bien que la personnalisation de ce processus ne soit que
rarement nécessaire.
Le fait de comprendre comment les processus de démarrage et d'arrêt fonctionnent
vous permettra non seulement de personnaliser facilement Red Hat Linux, mais
également de résoudre plus rapidement les problèmes liés au démarrage ou à l'arrêt
de votre système.
1.1. Le processus de démarrage
Vous trouverez ci-dessous les étapes de base du processus de démarrage d'un
système x86 :
1. Le BIOS du système vérifie le système et lance le chargeur de démarrage de
première étape sur le bloc de démarrage maître (MBR) du disque dur principal.
2. Le chargeur de démarrage de l'Étape 1, se charge en mémoire et lance le
chargeur de démarrage de l'Étape 2 à partir de la partition /boot/.
3. Le chargeur de démarrage de l'Étape 2 charge le noyau en mémoire , qui à son
tour, charge tout module nécessaire et monte la partition root en lecture
seulement.
4. Le noyau passe le contrôle du processus de démarrage au programme /sbin/init.
5. Le programme /sbin/init charge tous les services et les outils de l'espace
utilisateur, et monte toutes les partitions répertoriées dans /etc/fstab.
6. L'utilisateur voit alors une invite de connexion pour le système Linux venant
d'être démarré.
Étant donné que la configuration du processus de démarrage est plus commune que
la personnalisation du processus d'arrêt, le reste de ce chapitre examinera en détail le
fonctionnement du processus de démarrage et vous expliquera comment l'adapter à
vos besoins spécifiques.
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About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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Chargeurs de démarrage
Red Hat Documentation
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
Avant que Red Hat Linux ne puisse s'exécuter sur un système, il doit être chargé en
mémoire par un progamme spécial appelé chargeur de démarrage. Un chargeur de
démarrage existe généralement sur le disque dur principal du système (ou sur d'autres
supports) et a pour seule responsabilité de charger en mémoire le noyau Linux ainsi
que les fichiers dont il a besoin, ou (dans certains cas) d'autres systèmes
d'exploitation.
2.1. Chargeurs de démarrage et architecture système
Chaque architecture système pouvant exécuter Red Hat Linux utilise un chargeur de
démarrage différent. Par exemple, l'architecture Alpha utilise le chargeur de
démarrage aboot tandis que l'architecture Itanium utilise le chargeur de démarrage
ELILO.
Ce chapitre traite les commandes et options de configuration des deux chargeurs de
démarrage fournis avec Red Hat Linux pour l'architecture x86: GRUB et LILO.
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Chapter 3. Structure d'un système de fichiers
3.1. Pourquoi partager une structure commune?
La structure du système de fichiers d'un système d'exploitation est son niveau
d'organisation le plus bas. Presque toutes les façons dont un système d'exploitation
interagit avec ses utilisateurs, ses applications et son modèle de sécurité dépendent
de la façon dont il stocke ses fichiers dans un périphérique de stockage de base
(généralement une unité de disque dur). Il est impératif, et ce pour nombre de raisons,
que les utilisateurs, ainsi que les programmes puissent compter sur une ligne
directrice commune afin de savoir où lire et écrire des fichiers.
Les systèmes de fichiers peuvent être définis selon deux types différents de
catégories logiques de fichiers :
● Fichiers partageables/fichiers non partageables
● Fichiers variables/fichiers statiques
Les fichiers partageables sont accessibles à partir de différents hôtes, alors que les
fichiers non partageables ne sont pas disponibles aux autres hôtes. Les fichiers
variables peuvent être modifiés à tout moment, sans aucune intervention; Les fichiers
statiques, tels que la documentation ou les fichiers binaires, ne peuvent être changés
sans l'action directe de l'administrateur système ou d'un agent mis en place par ce
dernier afin d'accomplir cette tâche.
Nous définissons ces fichiers de cette manière en raison des différents types
d'autorisations données aux répertoires qui les contiennent. La façon dont le système
d'exploitation et ses utilisateurs utilisent les fichiers détermine le répertoire où ces
fichiers doivent être placés, selon qu'il est monté pour la lecture seule ou pour la
modification, ainsi que le niveau d'accès permis pour chaque fichier. Le niveau le plus
élevé de cette organisation est crucial car l'accès aux sous-répertoires sous-jacents
pourrait être limité ou des problèmes de sécurité pourraient survenir si le niveau le
plus élevé est mal organisé ou s'il ne dispose pas d'une structure largement utilisée.
Toutefois, le fait d'avoir une structure ne signifie pas grand chose à moins qu'elle ne
soit un standard. En effet, des structures concurrentes peuvent créer plus de
problèmes qu'elles n'en règlent. Pour cette raison, Red Hat a choisi la structure de
système de fichiers la plus utilisée et l'a étendue légèrement pour la prise en charge
de fichiers spéciaux spécifiques à Red Hat Linux.
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Le répertoire sysconfig
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 4. Le répertoire sysconfig
Le répertoire /etc/sysconfig/ est l'endroit où sont stockés un grand éventail de
fichiers de configuration de Red Hat Linux.
Ce chapitre souligne certains des fichiers situés dans le répertoire /etc/sysconfig/, leur fonction et leur contenu. Ces informations ne prétendent pas être
exhaustives car nombre de ces fichiers sont une série d'options qui ne sont utilisées
que dans de circonstances spécifiques et plutôt rares.
4.1. Fichiers contenus dans le répertoire /etc/
sysconfig/
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans le répertoire /etc/sysconfig/:
● amd
● apmd
● arpwatch
● authconfig
● cipe
● clock
● desktop
● dhcpd
● firstboot
● gpm
● harddisks
● hwconf
● i18n
● identd
● init
● ipchains
● iptables
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Le répertoire sysconfig
● irda
● keyboard
● kudzu
● mouse
● named
● netdump
● network
● ntpd
● pcmcia
● radvd
● rawdevices
● redhat-config-securitylevel
● redhat-config-users
● redhat-logviewer
● samba
● sendmail
● soundcard
● spamassassin
● squid
● tux
● ups
● vncservers
● xinetd
Remarque
Si certains de fichiers énumérés ci-dessus ne sont pas présents dans le
répertoire /etc/sysconfig/, le programme auquel il est associé ne pourra
pas être installé.
4.1.1. /etc/sysconfig/amd
Le fichier /etc/sysconfig/amd contient différents paramètres utilisés par amd pour
permettre le montage et le démontage automatique de systèmes de fichiers.
4.1.2. /etc/sysconfig/apmd
Le fichier /etc/sysconfig/apmd est utilisé par apmd en tant que configuration pour
indiquer ce qu'il faut démarrer/arrêter/modifier en cas de suspension ou reprise. Il est
configuré pour activer ou désactiver apmd pendant le démarrage, en fonction de la
prise en charge ou nom de la technologie Advanced Power Management (APM) par
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Le répertoire sysconfig
votre matériel d'une part ou de votre décision de ne pas l'utiliser d'autre part. Le
démon de contrôle apm fonctionne avec le code de gestion d'énergie au sein du noyau
Linux. Il permet notamment d'avertir les utilisateurs d'ordinateurs portables lorsque le
niveau de la batterie est bas ou lorsqu'il il a un problème avec tout branché sur une
source électrique.
4.1.3. /etc/sysconfig/arpwatch
Le fichier /etc/sysconfig/arpwatch est utilisé pour transmettre des arguments
au démon arpwatch lors du démarrage. Le démon arpwatch maintient une table
d'adresse Ethernet MAC et leurs parités d'adresses IP. Pour de plus amples
informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, tapez man arpwatch. Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus arpwatch sur
l'utilisateur pcap.
4.1.4. /etc/sysconfig/authconfig
Le fichier /etc/sysconfig/authconfig détermine le type d'autorisation à utiliser
sur l'ordinateur hôte. Il contient un ou plusieurs des lignes suivantes:
● USEMD5=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments ci-dessous:
❍ yes — MD5 est utilisé pour l'authentification.
❍ no — MD5 n'est pas utilisé pour l'authentification.
● USEKERBEROS=<valeur>, <valeur> correspond à un des éléments ci-
dessous:
❍ yes — Kerberos est utilisé pour l'authentification.
❍ no — Kerberos n'est pas utilisé pour l'authentification.
● USELDAPAUTH=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments ci-
dessous:
❍ yes — LDAP est utilisé pour l'authentification.
❍ no — LDAP n'est pas utilisé pour l'authentification.
4.1.5. /etc/sysconfig/clock
Le fichier /etc/sysconfig/clock contrôle l'interprétation des valeurs lues à partir
de l'horloge matérielle du système.
Les valeurs correctes sont les suivantes:
●UTC=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs booléennes
suivantes:
❍true ou yes — indique que l'horloge matérielle est réglée sur l'heure
universelle (celle du méridien de Greenwich).
❍false ou no — indique que l'horloge matérielle est réglée sur l'heure
locale.
● ARC=<valeur>, où <valeur> correspond à:
❍ true ou yes — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est
activé. Ce paramètre ne s'applique qu'aux systèmes Aplha basés sur ARC
ou AlphaBIOS. Toute autre valeur indique que l'époque UNIX normale est
la référence.
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Le répertoire sysconfig
● SRM=<valeur>, où <valeur> correspond à:
❍ true ou yes — indique que l'époque 1900 de la console SRM est
activée. Ce paramètre ne s'applique qu'aux systèmes Alpha basés sur
SRM. Toute autre valeur indique que l'époque UNIX normale est la
référence.
●ZONE=<nom-de-fichier> — indique le fichier de fuseau horaire dans /usr/
share/zoneinfo dont /etc/localtime est une copie, comme par exemple:
ZONE="America/New York"
Des versions précédentes de Red Hat Linux utilisaient les valeurs suivantes (qui ne
sont désormais plus valables):
●CLOCKMODE=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs
suivantes:
❍GMT — indique que l'horloge est réglée sur l'heure universelle (UTC:
Universal Time ou GMT: Greenwich Mean Time).
❍ARC — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est activé.
(pour les systèmes basés sur Alpha seulement).
4.1.6. /etc/sysconfig/desktop
Le fichier /etc/sysconfig/desktop spécifie le gestionnaire de bureau devant être
exécuté, comme par exemple:
DESKTOP="GNOME"
4.1.7. /etc/sysconfig/dhcpd
Le fichier /etc/sysconfig/dhcpd est utilisé pour transmettre des arguments au
démon dhcpd lors du démarrage. Le démon dhcpdmet en oeuvre les protocoles
Dynamic Host Configuration Protocol (ou DHCP) et Internet Bootstrap Protocol (ou
BOOTP). DHCP et BOOTP assignent des noms d'hôtes aux ordinateurs sur le réseau.
Pour de plus amples informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans ce
fichier, consultez la page de manuel relative à dhcpd.
4.1.8. /etc/sysconfig/firstboot
Depuis Red Hat Linux 8.0, lors du premier démarrage du système, le programme /
sbin/init appelle le script etc/rc.d/init.d/firstboot, qui à son tour lance
l'Agent de paramétrage. Cette application permet à l'utilisateur d'installer les
dernières mises à jour ainsi que les applications et la documentation supplémentaires.
Le fichier /etc/sysconfig/firstboot indique à l'application Agent de paramétrage de ne pas s'exécuter lors de prochains démarrages. Pour la lancer lors
du prochain démarrage du système, supprimez /etc/sysconfig/firstboot et
exécutez chkconfig --level 5 firstboot on.
4.1.9. /etc/sysconfig/gpm
Le fichier /etc/sysconfig/gpm est utilisé pour transmettre des arguments au
démon gpm lors du démarrage. Le démon gpm permet l'accélération de la souris et le
collage par clique au milieu. Pour de plus amples informations sur les paramètres
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Le répertoire sysconfig
pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à gpm. Par
défaut, il règle le périphérique souris sur /dev/mouse.
4.1.10. /etc/sysconfig/harddisks
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks vous permet de régler votre ou vos disque
(s) dur(s). L'administrateur peut également utiliser /etc/sysconfig/hardiskhd[a-h], pour configurer les paramètres de disques durs spécifiques.
Avertissement
Réfléchissez bien avant d'apporter toute modification à ce fichier. Si vous
changez les valeurs par défaut contenues dans ce fichier, vous risquez de
corrompre toutes les données de votre ou vos disque(s) dur(s).
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks peut contenir les éléments suivants:
●USE_DMA=1, où la valeur 1 active DMA. Néanmoins, avec certaines
combinaisons jeux de puces/disque dur, cette DMA peut entraîner une
corruption des données. Avant de l'activer, vérifiez bien la documentation de
votre disque dur ou demandez conseil aux fabricant.
●Multiple_IO=16, où la valeur 16 autorise plusieurs secteurs par interruption
d'entrée/sortie. Lorsqu'elle est activée, cette fonction réduit le temps de gestion
du système de 30 à 50%. Utilisez cette fonction avec prudence.
● EIDE_32BIT=3 active le support E/S (E)IDE 32-bit par une carte d'interface.
● LOOKAHEAD=1 active l'anticipation en lecture du lecteur.
● EXTRA_PARAMS= précise l'endroit où peuvent être ajoutés des paramètres
supplémentaires.
4.1.11. /etc/sysconfig/hwconf
Le fichier /etc/sysconfig/hwconf affiche la liste de tout le matériel que kudzu a
détecté sur votre ordinateur, ainsi que des informations sur les pilotes utilisés, l'ID du
fabricant et du périphérique. Le programme kudzu détecte et configure le matériel
nouveau et/ou changé sur un système. Le fichier /etc/sysconfig/hwconf n'est
pas supposé être modifié manuellement. Dans le cas où vous feriez, certains
périphériques pourraient soudainement apparaître comme étant ajoutés ou supprimés.
4.1.12. /etc/sysconfig/i18n
Le fichier /etc/sysconfig/i18n règle la langue par défaut, toute langue prise en
charge et la police de caractère par défaut. Par exemple:
Le fichier /etc/sysconfig/identd est utilisé pour transmettre des arguments au
démon identd lors du démarrage. Le démon identd renvoie le nom d'utilisateur des
processus avec connexions TCP/IP ouvertes. Certains des services sur le réseau,
comme les serveurs FTP et IRC, entraînent des plaintes et des réponses lentes si
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Le répertoire sysconfig
identd n'est pas en cours d'exécution. Mais en général, identd n'est pas un service
indispensable; ainsi, si la sécurité est critique, nous vous conseillons de ne pas le
lancer. Pour de plus amples informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans
ce fichier, consultez la page de manuel relative à identd. Par défaut, ce fichier ne
contient aucun paramètre.
4.1.14. /etc/sysconfig/init
Le fichier /etc/sysconfig/init contrôle l'aspect et le fonctionnement du système
pendant le processus de démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
● BOOTUP=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants:
❍ BOOTUP=color indique un affichage couleur standard au démarrage; la
réussite ou l'échec du démarrage des périphériques et des services est
représenté par des couleurs différentes.
❍BOOTUP=verbose indique un affichage dans l'ancien style et offrant plus
d'informations qu'un simple message de réussite ou d'échec.
❍ Tout autre valeur indique un nouvel affichage, mais sans formatage ANSI.
● RES_COL=<valeur>, où <valeur> correspond au numéro de la colonne de
l'écran à laquelle commencer les étiquettes d'état. La valeur par défaut est 60.
●MOVE_TO_COL=<valeur>, où <valeur> déplace le curseur sur la valeur
indiquée dans la ligne RES_COL via la commande echo -en.
●SETCOLOR_SUCCESS=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
la réussite via la commande echo -en. Vert est la couleur par défaut.
●SETCOLOR_FAILURE=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
l'échec via la commande echo -en. Rouge est la couleur par défaut.
●SETCOLOR_WARNING=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
un avertissement via la commande echo -en. Jaune est la couleur par défaut.
●SETCOLOR_NORMAL=<valeur>, où <valeur> configure la couleur sur 'normal'
via la commande echo -en.
●LOGLEVEL=<valeur>, où <valeur> définit le niveau de connexion initial de la
console pour le noyau. La valeur par défaut est 3; 8 signifie tout (y compris le
débogage); 1 ne signifie rien d'autre que les paniques du noyau. Le démon
syslogd écrasera ce paramètre au démarrage.
●PROMPT=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs booléennes
suivantes:
❍ yes — active le contrôle du mode interactif au clavier.
❍ no — désactive le contrôle du mode interactif au clavier.
4.1.15. /etc/sysconfig/ipchains
Le fichier /etc/sysconfig/ipchains contient des informations utilisées par le
script d'initialisation ipchains lors de l'établissement du service ipchains.
Ce fichier peut être modifié en tapant la commande /sbin/service ipchains save lorsque des règles ipchains valides sont en place. Ne modifiez pas ce fichier
manuellement. Il est préférable d'utiliser la commande /sbin/ipchains pour
configurer les règles de filtrage des paquets et ensuite enregistrer les règles dans ce
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Le répertoire sysconfig
fichier à l'aide de la commande /sbin/service ipchains save.
Il n'est pas recommandé d'utiliser ipchains pour établir des règles de pare-feu car
cette commande est plus ou moins obsolète est risque de disparaître des version
futures de Red Hat Linux. Si vous avez besoin d'un pare-feu, utilisez plutôt iptables.
4.1.16. /etc/sysconfig/iptables
Tout comme /etc/sysconfig/ipchains, le fichier /etc/sysconfig/iptables
stocke des informations utilisées par par le noyau pour configurer des services de
filtrage au moment du démarrage ou lors de tout démarrage du service.
Il est déconseillé de modifier ce fichier manuellement à moins que vous sachiez
exactement comment construire des règles iptables. La manière la plus simple
d'ajouter des règles consiste à utiliser l'Outil de configuration du niveau de sécurité
(redhat-config-securitylevel), la commande /usr/sbin/lokkitou
l'application GNOME Lokkit pour créer un pare-feu. En utilisant ces applications, ce
fichier sera automatiquement modifié à la fin du processus.
Il est possible de créer des règles manuellement à l'aide de /sbin/iptables: tapez
ensuite /sbin/service iptables save pour ajouter les règles au fichier /etc/sysconfig/iptables.
Une fois que ce fichier existe, toute règle de pare-feu sauvegardées ici seront
conservées lors d'un réamorçage du système ou lors de redémarrage d'un service.
Pour de plus amples informations sur iptables, conslutez le
Chapter 16 iptables.
4.1.17. /etc/sysconfig/irda
Le fichier /etc/sysconfig/irda contrôle la configuration des périphériques à
infrarouge de votre système lors du démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
●IRDA=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
❍yes — irattach s'exécute et vérifie de façon périodique si certains
périphériques essaient de se connecter au port infrarouge, comme par
exemple, un autre bloc-notes qui tente d'effectuer une connexion réseau.
Pour que des périphériques à infrarouge fonctionnent sur votre système.
cette ligne doit prendre la valeur yes.
❍no — irattach ne s'exécutera pas, empêchant ainsi toute
communication avec les périphériques à infrarouge.
●DEVICE=<valeur>, où <valeur> correspond au périphérique (habituellement
un port série) qui gère les connexions à infrarouge.
●DONGLE=<valeur>, où <valeur> spécifie le type de clé électronique utilisée
pour les connexions par infrarouge. Ce paramètre existe pour les personnes
utilisant une clé électronique série plutôt que de vrais ports infrarouges. Une clé
électronique est un dispositif qui est branché à un port série traditionnel pour la
communication par infrarouges. Cette ligne est, par défaut, réglé sur l'inactivité
car les ordinateurs bloc-notes dotés de vrais ports infrarouges sont beaucoup
plus fréquents que ceux dotés de clés électroniques ajoutées.
●DISCOVERY=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs
booléennes suivantes:
❍yes — lance irattach en mode découverte, ce qui signifie qu'il cherche
activement d'autres périphériques à infrarouges. Cette fonction doit être
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Le répertoire sysconfig
activée pour que l'ordinateur puisse chercher de façon active une
connexion infrarouge (c'est-à-dire que l'élément ne prend pas l'initiative de
la connexion).
❍no — ne lance pas irattach en mode découverte.
4.1.18. /etc/sysconfig/keyboard
Le fichier /etc/sysconfig/keyboard contrôle le comportement du clavier. Il est
possible d'utiliser les valeurs suivantes:
●KEYBOARDTYPE=sun|pc, cette valeur n'est utilisée que sur les systèmes
SPARCs. La valeur sun indique qu'un clavier Sun est connecté à /dev/kbd et
la valeur pc signifie qu'un clavier PS/2 est connecté à un port PS/2.
●KEYTABLE=<fichier>, où <fichier> représente le nom d'un fichier de
clavier.
Comme, par exemple: KEYTABLE="us". Les fichiers pouvant être utilisés
comme fichiers de clavier commencent dans /lib/kbd/keymaps/i386 et se
ramifient de là, en différents types de claviers, portant tous l'étiquettes
<fichier>.kmap.gz. Le premier fichier qui se trouve sous /lib/kbd/
keymaps/i386 et qui correspond au paramètre KEYTABLE est utilisé.
4.1.19. /etc/sysconfig/kudzu
Le fichier /etc/sysconfig/kuzdu vous permet de spécifier la détection sécuritaire
du matériel de votre ordinateur par kudzu au moment du démarrage. Une détection
sécuritaire désactive la détection de ports série.
● SAFE=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs suivantes:
❍ yes — kuzdu exécute une détection sécuritaire.
❍ no — kuzdu exécute une détection normale.
4.1.20. /etc/sysconfig/mouse
Le fichier /etc/sysconfig/mouse est utilisé pour spécifier des informations sur la
souris disponible. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
●FULLNAME=<valeur>, où <valeur> fait référence au nom complet du type de
souris utilisée.
● MOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants:
❍ imps2 — une souris générique USB à roue.
❍ microsoft — une souris Microsoft™.
❍ mouseman — une souris MouseMan™.
❍ mousesystems — une souris Mouse Systems™.
❍ ps/2 — une souris PS/2.
❍ msbm — une souris bus Microsoft™.
❍ logibm — une souris bus Logitech™.
❍ atibm — une souris bus ATI™.
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Le répertoire sysconfig
❍ logitech — une souris Logitech™.
❍ mmseries — un ancien modèle de souris MouseMan™.
❍ mmhittab — une souris mmhittab.
● XEMU3=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
❍yes — la souris n'a que deux boutons, mais trois boutons de souris
devraient être simulés.
❍ no — la souris a déjà trois boutons.
● XMOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> fait référence au type de souris utilisé
lors de l'exécution de X Window. Les options dans ce cas sont les mêmes que
les paramètres MOUSETYPE contenus dans ce même fichier.
●DEVICE=<valeur>, où <valeur> indique périphérique de souris.
De plus, /dev/mouse est un lien symbolique qui pointe vers le vrai périphérique de
souris.
4.1.21. /etc/sysconfig/named
Le fichier /etc/sysconfig/named est utilisé pour transmettre des arguments au
démon named au moment du démarrage. Le démon named est un serveur 'Domain Name System' (DNS) qui met en oeuvre le 'Berkeley Internet Name Domain' (BIND)
version 9. Ce serveur maintient une table dont les noms d'hôtes sont attachés à des
adresses IP sur le réseau.
Actuellement, seules les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
●ROOTDIR="</quelque/part>", où </quelque/part> fait référence au
chemin d'accès du répertoire d'un environnement chroot sous lequel named
sera exécuté. Cet environnement chroot doit préalablement être configuré.
Tapez info chroot pour obtenir de plus amples informations sur la manière
de procéder.
●OPTIONS="<valeur>", où <valeur> correspond à toute option listée dans la
page de manuel relative à named, à l'exception de -t. Ai lieu de -t, utilisez la
ligne de commande ROOTDIR ci-dessus.
Pour obtenir de plus amples informations sur les différents paramètres pouvant être
utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à named. Pour des
renseignements détaillés sur la façon de configurer un serveur BIND DNS, reportezvous au
Chapter 12 Berkeley Internet Name Domain (BIND). Par défaut, le fichier ne
contient aucun paramètre.
4.1.22. /etc/sysconfig/netdump
Le fichier /etc/sysconfig/netdump est le fichier de configuration du service /etc/
init.d/netdump. Le service netdump envoie à la fois des données 'oops' et des
surplus de mémoire sur le réseau. En général, netdump n'est pas un service
nécessaire; ainsi, ne le lancez que si vous en avez absolument besoin. Pour de plus
amples informations sur les paramètres que vous pouvez utilisez dans ce fichier,
consultez la page de manuel relative à netdump.
4.1.23. /etc/sysconfig/network
Le fichier /etc/sysconfig/network est utilisé pour spécifier des informations sur
la configuration réseau désirée. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
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Le répertoire sysconfig
●NETWORKING=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs
booléennes suivantes:
❍ yes — la mise en réseau devrait être configurée.
❍ no — la mise en réseau ne devrait pas être configurée.
● HOSTNAME=<valeur>, où <valeur> devrait être le le nom de domaine
complet (FQDN de l'anglais 'Fully Qualified Domain Name'), comme par
exemple hostname.domain.com, mais vous pouvez tout à fait choisir le nom
d'hôte que vous voulez.
Remarque
Pour assurer la compatibilité avec des logiciels plus anciens
que certains utilisateurs pourraient installer (comme par
exemple, trn), le fichier /etc/HOSTNAME devrait contenir les
mêmes valeurs qu'ici.
● GATEWAY=<valeur>, où <valeur> est l'adresse IP de la passerelle réseau.
● GATEWAYDEV=<valeur>, où <valeur> est le périphérique de passerelle,
comme par exemple, eth0.
●NISDOMAIN=<valeur>, où <valeur> est le nom de domaine NIS.
4.1.24. /etc/sysconfig/ntpd
Le fichier /etc/sysconfig/ntpd est utilisé pour transmettre des arguments au
démon ntpd au moment du démarrage. Le démon ntpd régule et maintient l'horloge
du système pour la synchroniser avec un serveur d'heure standard Internet. Il met en
oeuvre la version 4 du protocole NTP (de l'anglais 'Network Time Protocol'). Pour de
plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier,
consultez la page suivante à l'aide de votre navigateur: /usr/share/doc/ntp-
<version>/ntpd.htm (où <version> correspond au numéro de la version de
ntpd). Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus ntpd sur l'utilisateur
ntp.
4.1.25. /etc/sysconfig/pcmcia
Le frichier /etc/sysconfig/pcmcia est utilisé pour préciser des informations de
configuration de la carte PCMCIA. Il est possible d'utiliser les valeurs suivantes:
● PCMCIA=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants:
❍ yes — le support PCMCIA doit être activée.
❍ no — le support PCMCIA ne doit pas être activée.
● PCIC=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants:
❍ i82365 — l'ordinateur a un jeu de puces de socket PCMCIA de type
i82365.
❍ tcic — l'ordinateur a un jeu de puces de socket PCMCIA de type tcic.
● PCIC_OPTS=<valeur>, où <valeur>correspond aux paramètres de
synchronisation du pilote de support (i82365 ou tcic).
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Le répertoire sysconfig
● CORE_OPTS=<valeur>, où <valeur> correspond à la liste d'options
pcmcia_core.
●CARDMGR_OPTS=<valeur>, où <valeur> correspond à la liste d'options pour
le cardmgr PCMCIA (comme par exemple, -q pour le mode silencieux; -m pour
chercher des modules de noyau chargeables dans le répertoire spécifié, etc.).
Lisez la page de manuel relative à cardmgr pour de plus amples informations.
4.1.26. /etc/sysconfig/radvd
Le fichier /etc/sysconfig/radvd est utilisé pour transmettre des arguments au
démon radvd au moment du démarrage. Le démon radvd surveille les requêtes du
routeur et envoie des messages pour le protocole IP version 6. Ce service permet aux
hôtes sur un réseau de modifier de façon dynamique leurs routeurs par défaut, sur la
base de ces messages routeurs. Pour obtenir de plus amples informations sur les
paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, consultez la page de manuel
relative à radvd. Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus radvd sur
l'utilisateur radvd.
4.1.27. /etc/sysconfig/rawdevices
Le fichier /etc/sysconfig/rawdevices est utilisé pour configurer les liaisons des
périphériques bruts ('raw devices'), comme par exemple:
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-config-securitylevel contient toutes les
options choisies par l'utilisateur lors de la dernière exécution de l'Outil de configuration du niveau de sécurité (redhat-config-securitylevel). Il est
fortement déconseillé aux utilisateurs de modifier ce fichier manuellement. Pour
obtenir de plus amples informations sur l'Outil de configuration du niveau de sécurité, consultez le chapitre intitulé Configuration élémentaire du pare-feu du
Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.29. /etc/sysconfig/redhat-config-users
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-config-users est le fichier de configuration
pour l'application graphique Gestionnaire d'utilisateurs. Sous Red Hat Linux 9 ce
fichier est utilisé pour filtrer les utilisateurs du système tels que root, démon ou lp. Ce
fichier peut est édité par le menu déroulant Préférences => Filtrer les utilisateurs du système et groupes dans l'application Gestionnaire d'utilisateurs et ne doit pas
être modifié manuellement. Pour de plus amples informations sur l'utilisation de cette
application, consultez le chapitre intitulé Configuration des utilisateurs et des
groupes dans le Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.30. /etc/sysconfig/redhat-logviewer
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-logviewer est le fichier de configuration pour
l'application d'affichage de journal graphique et interactive, Afficheur de journal. Ce
fichier est édité par le menu déroulant Éditer => Préférences dans l'application
Afficheur de journal application et ne doit pas être modifié manuellement. Pour de
plus amples informations sur l'utilisation de cette application, consultez le chapitre
intitulé Fichiers journaux du Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.31. /etc/sysconfig/samba
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Le répertoire sysconfig
Le fichier /etc/sysconfig/samba est utilisé pour transmettre des arguments aux
démons smbd et nmbd au moment du démarrage. Le démon smbd offre une
connectivité de partage de fichiers pour les clients Windows sur le réseau. Le démon
nmbd offre NetBIOS sur les services de nommage IP. Pour de plus amples
informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page
de manuel relative à smbd. Par défaut, ce fichier règle le fonctionnement de smbd et
nmbd en mode démon.
4.1.32. /etc/sysconfig/sendmail
Le fichier /etc/sysconfig/sendmail permet d'envoyer des messages à un ou
plusieurs destinataires, en acheminant les messages sur les réseaux nécessaires,
quels qu'ils soient. Le fichier définit les valeurs par défaut pour l'exécution de
l'application /etc/sysconfig/sendmail. Ses valeurs par défaut font qu'il s'exécute
comme démon en tâche de fond et qu'il contrôle sa file d'attente une fois par heure, si
quelque chose a été sauvegardé.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
●DAEMON=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
❍yes — Sendmail doit être configuré pour contrôler le port 25 afin de
détecter le courrier entrant. La valeur yes implique l'utilisation des options
-bd.
❍no — Sendmail ne doit pas être configuré pour contrôler le port 25 afin de
détecter le courrier entrant.
●QUEUE=1h qui est donné à Sendmail en tant que -q$QUEUE. L'option -q n'est
pas donnée à Sendmail si le fichier /etc/sysconfig/sendmail existe et
que QUEUE est vide ou non-défini.
4.1.33. /etc/sysconfig/soundcard
Le fichier /etc/sysconfig/soundcard est créé par sndconfig et ne devrait pas
être modifié. Le seul rôle de ce fichier l'entrée de carte de menu à afficher par défaut
lors de la prochaine exécution de sndconfig. Les informations de configuration de la
carte son se trouvent dans le fichier /etc/modules.conf.
Ce dernier peut contenir les éléments suivants:
●CARDTYPE=<valeur>, où <valeur> est réglée par exemple, sur SB16pour
une carte son Soundblaster 16.
4.1.34. /etc/sysconfig/spamassassin
Le fichier /etc/sysconfig/spamassassin est utilisé pour transmettre des
arguments au démon spamd (une version 'démonisée' de Spamassassin) lors du
démarrage. Spamassassin est une application de messagerie pour le filtrage de
pourriel. ('spam'). Pour obtenir une liste des options disponibles, consultez la page de
manuel relative à spamd. Par défaut, il configure spamd de sorte à ce qu'il s'exécute
en mode démon, crée des préférences utilisateur et crée automatiquement des listes
blanches.
Pour de plus amples informations sur Spamassassin, consultez
Section 11.4.2.6
Filtres de spam.
4.1.35. /etc/sysconfig/squid
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (12 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
Le fichier /etc/sysconfig/squid est utilisé pour transmettre des arguments au
démon squid au moment du démarrage. Le démon squid est un serveur proxy de
cache pour des applications clientes par le Web. Pour de plus amples informations sur
la configuration d'un serveur proxy squid, ouvrez le répertoire /usr/share/doc/squid-<version>/ à l'aide de votre navigateur (remplacez <version> par le
numéro de la version squid installée sur votre système). Par défaut, ce fichier règle le
démarrage premier de squid en mode démon et le délai avant une interruption
automatique.
4.1.36. /etc/sysconfig/tux
Le fichier /etc/sysconfig/tux est le fichier de configuration de 'Red Hat Content
Accelerator' (précédemment appelé TUX), le serveur Web basé sur le noyau. Pour de
plus amples informations sur la configuration de Red Hat Content Accelerator, ouvrez
le répertoire /usr/share/doc/tux-<version>/tux/index.html à l'aide de
votre navigateur (remplacez <version> par le numéro de la version de TUX installée
sur votre système). Les paramètres disponibles pour ce fichier sont énumérés dans /usr/share/doc/tux-<version>/tux/parameters.html.
4.1.37. /etc/sysconfig/ups
Le fichier /etc/sysconfig/ups est utilisé pour spécifier les informations relatives à
tout système d'alimentation ininterrompue (ou UPS de l'anglais 'Uninterruptible Power
Supplies') branché au système. Un UPS peut être très utile à un système Red Hat
Linux car il donne le temps nécessaire pour éteindre l'ordinateur correctement lors
d'une panne de courant. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
● SERVER=<valeur>, où <valeur> correspond à l'un des éléments suivants:
❍ yes — un dispositif UPS est branché à votre système.
❍ no — aucun dispositif UPS n'est branché à votre système.
● MODEL=<valeur>, où <valeur> doit correspondre à un des éléments suivant
ou doit être réglée sur NONE (aucun) si aucun dispositif UPS n'est branché au
système:
❍ apcsmart — un périphérique APC SmartUPS™ ou semblable.
❍ fentonups — un dispositif Fenton UPS™.
❍ optiups — un dispositif OPTI-UPS™.
❍ bestups — un dispositif Best Power™.
❍ genericups — un dispositif UPS générique.
❍ ups-trust425+625 — un dispositif UPS Trust™.
● DEVICE=<valeur>, où <valeur> spécifie où le dispositif UPS est branché,
comme par exemple /dev/ttyS0.
●OPTIONS=<valeur>, où <valeur> correspond à une commande spéciale qui
doit être passée au dispositif UPS.
4.1.38. /etc/sysconfig/vncservers
Le fichier /etc/sysconfig/vncservers configure la façon dont le serveur 'Virtual
Network Computing' (ou VNC) démarre.
VNC est un système d'affichage à distance qui vous permet de visualiser un
environnement bureau non seulement sur l'ordinateur où il est exécuté mais
également sur différents réseau d'architectures variées.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (13 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
Ce fichier peut contenir les éléments suivants:
●VNCSERVERS=<valeur>, où <valeur> est réglée sur une valeur ressemblant
à "1:fred",pour indiquer qu'un serveur VNC devrait être démarré pur
l'utilisateur fred sur l'écran :1. L'utilisateur fred doit avoir configuré un mot de
passe VNC en utilisant vncpasswd avant d'essayer de se connecter au serveur
VNC distant.
Remarquez bien que lors de l'utilisation d'un serveur VNC, la communication que vous
établissez avec le serveur n'est pas cryptée. Pour cette raison, il est vivement
déconseillé de l'utiliser sur un réseau à faible sécurité. Pour des instructions
spécifiques sur l'utilisation de SSH pour sécuriser la communication avec le serveur
VNC, lisez les informations présentes sur le site
http://www.uk.research.att.com/vnc/
sshvnc.html. Pour de plus amples informations sur SSH, reportez-vous au Chapter 18
Protocole SSH ou au Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.39. /etc/sysconfig/xinetd
Le fichier /etc/sysconfig/xinetd est utilisé pour transmettre des arguments au
démon xinetd au moment du démarrage. Le démon xinetd lance des programmes
qui fournissent des services Internet lorsqu'une requête est reçue sur le port de ce
service. Pour des plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez
utiliser dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à xinetd. Pour des plus
amples informations sur le service xinetd, consultez
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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Le système de fichiers proc
Red Hat Documentation
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Chapter 5. Le système de fichiers proc
Le noyau de Linux a deux principales fonctions: contrôler l'accès aux périphériques physiques de
l'ordinateur et programmer à quel moment et de quelle façon les processus vont interagir avec ces
périphériques. Le répertoire /proc/ contient une hiérarchie de fichiers spéciaux qui représentent l'état
actuel du noyau; cela permet aux applications ainsi qu'aux utilisateurs de scruter la vue du noyau du
système.
Vous pouvez trouver dans le répertoire /proc/ de nombreuses informations relatives à la configuration
matérielle du système et aux processus en cours d'exécution. De plus, certains des fichiers situés dans
l'arborescence du répertoire /proc/ peuvent être manipulés par les utilisateurs ainsi que par les
applications afin de transmettre des changements de configuration au noyau.
5.1. Un système de fichiers virtuel
Sous Linux, toutes les données sont stockées en tant que fichiers. La plupart des utilisateurs sont
familiers avec les deux principaux types de fichiers: texte et binaire. Mais le répertoire /proc/ contient un
autre type de fichier nommé fichier virtuel. C'est pour cette raison que /proc/ est souvent désigné sous
le nom de système de fichiers virtuel.
Ces fichiers virtuels ont des qualités uniques. La plupart d'entre eux ont une taille égale à zéro octet;
pourtant, lorsqu'on les affiche, on constate qu'ils contiennent parfois une grande quantité d'informations.
De plus, la plupart du temps, les paramètres date et heure des fichiers virtuels reflètent la date et l'heure
actuelles et montrent ainsi le fait qu'ils sont mis à jour continuellement.
Des fichiers virtuels tels que /proc/interrupts, /proc/meminfo, /proc/mounts,et /proc/partitions fournissent un aperçu de l'environnement d'un système à un moment donné. D'autres tels
que /proc/filesystems et le répertoire /proc/sys/ fournissent des informations sur la configuration
du système ainsi que des interfaces.
À des fins d'organisation, les fichiers qui contiennent des informations sur un sujet similaire sont groupés
dans des répertoires et sous-répertoires virtuels. Par exemple, /proc/ide/ contient des informations se
rapportant à tous les périphériques IDE. De même, les répertoires 'process' contiennent des données
concernant tous les processus en cours d'exécution sur le système.
5.1.1. Affichage de fichiers virtuels
En appliquant les commandes cat, more ou less aux fichiers du répertoire /proc/, vous avez
immédiatement accès à une très importante source d'informations sur le système. Par exemple, pour
connaître le type d'unité centrale dont dispose votre ordinateur, tapez cat /proc/cpuinfo et vous
obtiendrez une sortie semblable à l'extrait ci-dessous:
processor : 0
vendor_id : AuthenticAMD
cpu family : 5
model : 9
model name : AMD-K6(tm) 3D+ Processor
stepping : 1
cpu MHz : 400.919
cache size : 256 KB
fdiv_bug : no
hlt_bug : no
f00f_bug : no
coma_bug : no
fpu : yes
fpu_exception : yes
Go
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-proc.php3 (1 sur 2)05/10/2003 20:10:20
Lorsque vous affichez différents fichiers virtuels dans le système de fichiers /proc/ vous pouvez
remarquer que certaines des informations sont facilement compréhensibles tandis que d'autres sont
codées. C'est en partie pour cela qu'existent des utilitaires dont la fonction consiste à récupérer des
données de fichiers virtuels et de les afficher de façon compréhensible. Parmi ces utilitaires figurent par
exemple: lspci, apm, free, et top.
Remarque
Certains des fichiers virtuels du répertoire /proc/ ne peuvent être lus que par l'utilisateur root.
5.1.2. Modification de fichiers virtuels
En général, la plupart des fichiers virtuels du répertoire /proc/ sont en lecture seule. Certains peuvent
toutefois être utilisés pour régler les paramètres dans le noyau. Cela vaut particulièrement pour les
fichiers du sous-répertoire /proc/sys/.
Pour modifier la valeur d'un fichier virtuel, utilisez la commande echo et un symbole > afin de
réacheminer la nouvelle valeur vers le fichier. Par exemple, pour modifier votre nom d'hôte à la volée,
vous pouvez taper:
echo www.example.com > /proc/sys/kernel/hostname
D'autres fichiers servent de commutateur binaire ou booléen. Par exemple, si vous tapez cat /proc/
sys/net/ipv4/ip_forward vous obtiendrez comme sortie un 0 ou un 1. Le 0 indique que le noyau ne réachemine pas les paquets réseau. En utilisant la commande echo pour modifier la valeur du fichier
ip_forward en 1, vous pouvez déclencher immédiatement le réacheminement des paquets.
Astuce
La commande /proc/sys/ permet également de modifier les paramètres du sous-répertoire /
sbin/sysctl. Pour obtenir davantage d'informations sur cette commande, reportez-vous à
Section 5.4 Utilisation de la commande sysctl
Pour obtenir une liste de certains des fichiers de configuration du noyau disponibles dans /proc/sys/,
consultez
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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Utilisateurs et groupes
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 6. Utilisateurs et groupes
Le contrôle des utilisateurs et groupes est au coeur de l'administration de système de
Red Hat Linux.
Les utilisateurs peuvent être aussi bien des personnes, avec des comptes attachés à
des utilisateurs physiques, que des comptes existant pour une utilisation par des
applications spécifiques
Les groupes sont des expressions logiques d'une société, regroupant des utilisateurs
pour un but commun. Les utilisateurs appartenant à un groupe donné peuvent lire,
écrire ou exécuter des fichiers appartenant à ce groupe.
Chaque utilisateur et chaque groupe se voit attribuer un numéro identificateur
numérique unique appelé respectivement un userid (UID) et un groupid (GID).
Lors de sa création, tout fichier se voit assigner un utilisateur et un groupe. Il reçoit
également les permissions de lecture, d'écriture et d'exécution pour le propriétaire du
fichier, le groupe ou tout autre utilisateur. L'utilisateur et le groupe possédant un fichier,
ainsi que les permissions d'accès à ce fichier, peuvent être modifiés par le superutilisateur (ou root) et, dans la plupart des cas, par le créateur du fichier.
La bonne gestion des utilisateurs et groupes d'une part, et celle des permissions de
fichiers d'autre part, font partie des tâches les plus importantes qu'un administrateur de
système doive effectuer. Pour des informations plus détaillées sur les stratégies de
gestion des utilisateurs et groupes, reportez-vous au chapitre intitulé Managing
Accounts and Group (Gestion de comptes et groupe) du Guide d'administration
système de Red Hat Linux.
6.1. Outils pour gestion des utilisateurs et des
groupes
La gestion des utilisateurs et des groupes peut être une tâche laborieuse, mais avec
Red Hat Linux vous disposez des outils et conventions facilitant cette gestion.
La manière la plus simple de gérer des utilisateurs et groupes consiste à utiliser
l'application graphique Gestionnaire d'utilisateurs (redhat-config-users). Pour
plus d'informations sur Gestionnaire d'utilisateurs, reportez-vous au chapitre intitulé
Configuration des utilisateurs et des groupes du Guide de personnalisation de
Red Hat Linux.
Les outils de la ligne de commande suivants peuvent également servir à gérer les
utilisateurs et groupe:
●useradd, usermod et userdel — méthodes conformes aux standards de
Go
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-users-groups.php3 (1 sur 2)05/10/2003 20:10:24
Utilisateurs et groupes
l'industrie permettant d'ajouter, de supprimer et modifier des comptes
d'utilisateurs.
●groupadd, groupmod et groupdel — méthodes conformes aux standards de
l'industrie permettant d'ajouter, de supprimer et modifier des groupes
d'utilisateurs.
●gpasswd — méthode conforme aux standards de l'industrie permettant
d'administrer le fichier /etc/group.
●pwck, grpck — Outils permettant de vérifier le mot de passe, le groupe et les
fichiers masqués associés.
●pwconv, pwunconv — Outils permettant la conversion de mots de passe
standard en mots de passe masqués et vice versa.
Pour un aperçu de la gestion d'utilisateurs et de groupes, reportez-vous à Guide
d'administration système de Red Hat Linux. Pour des informations plus détaillées
sur les outils de la ligne de commande permettant de gérer les utilisateurs et groupes,
reportez-vous au chapitre intitulé Configuration des utilisateurs et des groupes du
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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Le système X Window
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 7. Le système X Window
Alors que le coeur de Red Hat Linux est son noyau, pour beaucoup d'utilisateurs, le
visage du système d'exploitation est l'environnement graphique fourni par le Système X Window, aussi appelé tout simplement X.
De nombreux environnement de fenêtrage ont déjà existé dans le monde
UNIX™ et ce,
depuis des décennies, avant l'apparition de nombreux systèmes d'exploitations
traditionnels courants. Au fil des années, X est devenu l'environnement graphique
préféré des systèmes d'exploitations de type UNIX.
L'environnement graphique de Red Hat Linux est fourni par
XFree86™, une
implémentation Open Source de X. XFree86 est un projet de grande envergure, se
développant rapidement grâce à des centaines de développeurs dans le monde entier.
Il offre non seulement une prise en charge étendue pour un grand nombre de
périphériques et d'architectures mais à également la capacité de tourner sur différents
systèmes d'exploitation et plates-formes.
Le système X Window utilise une architecture client-serveur. Le serveur X reçoit les
connexions d'applications client X client par le biais d'un réseau ou d'une interface de
boucle locale. Le serveur communique avec le matériel, comme la carte vidéo, le
moniteur, le clavier et la souris. Le client X se situe lui dans l'espace utilisateur, créant
une interface utilisateur graphique (ou GUI) pour cet utilisateur et transmettant ses
requêtes au le serveur .
7.1. XFree86
Red Hat Linux 9 utilise la version 4.x de XFree86 comme le système X Window de
base, incluant de nombreux développements de pointe de la technologie XFree86,
comme la prise en charge de l'accélération matérielle 3D, l'extension XRender pour de
polices lissées, une conception basée sur des pilotes modulaire et une prise en
charge du matériel vidéo moderne et des périphériques d'entrée.
Important
Red Hat Linux ne fournit plus de paquetages serveur XFree86 version 3.
Avant d'effectuer une mise à niveau vers la dernière version de Red Hat
Linux, assurez-vous que la carte vidéo est bien compatible avec la version 4
de XFree86 en consultant la liste de compatibilité du matériel de Red Hat
disponible en ligne à l'adresse suivante:
http://hardware.redhat.com.
Les fichiers concernant XFree86 se trouvent essentiellement dans deux
Go
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-x.php3 (1 sur 2)05/10/2003 20:10:27
Le système X Window
emplacements:
/usr/X11R6/
contient le serveur X et certaines applications client ainsi que les fichiers d'entête, bibliothèques, modules et documentation de X.
/etc/X11/
Contient tous les fichiers de configuration pour des applications client et serveur
X. Ceci inclue les fichiers de configuration du serveur X lui-même, l'ancien
serveur de polices xfs, les gestionnaires d'affichage X et bien d'autres
composants de base.
Il est important de noter ici que le fichier de configuration pour la nouvelle
architecture de polices basée sur Fontconfig est /etc/fonts/fonts.conf
(qui remplace le fichier /etc/X11/XftConfig). Pour de plus amples
informations sur la configuration et l'ajout de polices, reportez-vous à
Section 7.4
Polices.
Étant donné que le serveur X accomplit beaucoup de tâches difficiles en utilisant une
large gamme de matériel, il nécessite une configuration détaillée. Le programme
d'installation de Red Hat Linux met en place et configure XFree86 automatiquement, à
moins que les paquetages XFree86 ne soient sélectionnés comme devant être
installés. Toutefois, si le moniteur ou la carte vidéo changent, XFree86 devra être
reconfiguré. Pour ce faire, la meilleure façon consiste à utiliser l'Outil de configuration X (redhat-config-xfree86).
Pour lancer l'Outil de configuration X pendant une session active de X, allez au
bouton Menu principal (sur le panneau) => Paramètres de système => Affichage.
Après une utilisation de l'Outil de configuration X pendant une session X, il faudra
fermer la session X en cours, puis redémarrer X pour que les changements prennent
effet. Pour obtenir de plus amples informations sur l'utilisation de L'Outil de configuration X reportez-vous au chapitre intitulé Audio, Vidéo et divertissement
en général du Guide de démarrage de Red Hat Linux.
Dans certaines situations, il sera peut-être nécessaire de reconfigurer manuellement
le serveur XFree86 en éditant son fichier de configuration /etc/X11/XF86Config.
Pour obtenir de plus amples informations sur la structure de ce fichier, reportez-vous à
Section 7.3 Fichiers de configuration du serveur XFree86.
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Examen détailé du processus de démarrage
Red Hat Documentation
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.2. Examen détailé du processus de démarrage
Le début du processus de démarrage varie en fonction de la plate-forme matérielle
utilisée. Toutefois, une fois le noyau trouvé et chargé par le chargeur de démarrage, le
processus de démarrage par défaut est identique pour toutes les architectures. Ce
chapitre se concentre sur l'architecture x86.
1.2.1. Le BIOS
Lorsque l'on démarre un ordinateur x86, le processeur recherche le programme BIOS,
de l'anglais Basic Input/Output System, dans la mémoire morte (ROM) de la carte
mère et l'exécute. Le BIOS est le plus bas niveau d'interface pour les périphériques et
contrôle la première étape du processus de démarrage. Pour cette raison, le
programme du BIOS est écrit en lecture seulement dans la mémoire morte et peut
toujours être utilisé.
D'autres plates-formes utilisent différents programmes pour réaliser des tâches de bas
niveau plus ou moins équivalentes à celles effectuées par le BIOS sur un système x86.
Par exemple, les ordinateurs Itanium utilisent le ShellExtensible Firmware Interface
(ou EFI), tandis que les systèmes Alpha utilisent la console SRM.
Une fois chargé, le BIOS teste le système, recherche et vérifie les périphériques et
trouve ensuite un périphérique valide qui sera utilisé pour amorcer le système.
Normalement, il vérifie d'abord les lecteurs de disquettes et les lecteurs CD-ROM afin
de trouver un support amorçable - s'il y en a un - puis se tourne vers les disques durs.
L'ordre des unités recherchées lors du démarrage peut généralement être contrôlé par
un paramètre du BIOS; il cherche sur le dispositif IDE maître sur le bus IDE principal.
Le BIOS charge ensuite en mémoire tout programme résidant dans le premier secteur
de ce dispositif, appelé le Master Boot Record ou MBR. Le MBR ne fait que 512 octets
et contient des instructions de codes pour démarrer la machine - appelée chargeur de
démarrage - ainsi que la table de partitions. Une fois que le BIOS trouve et charge en
mémoire le programme du chargeur de démarrage, il lui cède le contrôle du processus
de démarrage.
1.2.2. Le chargeur d'amorçage
Cette section examine le processus de démarrage pour la plate-forme x86. Le
processus de démarrage de votre ordinateur peut varier légèrement en fonction de son
architecture. Reportez-vous à
Section 1.2.2.1 Chargeurs de démarrage pour d'autres
architectures pour un bref aperçu des chargeurs de démarrage non x86.
Sous Red Hat Linux, deux chargeurs de démarrage sont disponibles: GRUB ou LILO.
GRUB est le chargeur de démarrage par défaut, mais LILO est disponible pour ceux
qui en ont besoin pour leur configuration matérielle, ou qui préfèrent l'utiliser. Pour de
Go
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-boot-init-shutdown-process.php3 (1 sur 7)05/10/2003 20:10:33
Examen détailé du processus de démarrage
plus amples informations sur la configuration et l'utilisation de GRUB ou de LILO,
reportez-vous au Chapter 2 Chargeurs de démarrage.
Les deux chargeurs de démarrage pour la plate-forme x86 sont divisés au minimum en
deux étapes. La première est un petit binaire de code machine. Son seul rôle est de
localiser le chargeur de démarrage Étape 2 et d'en charger la première partie en
mémoire.
GRUB est le chargeur de démarrage le plus récent qui a l'avantage de pouvoir lire les
partitions ext2 et ext3
[1]et de charger son fichier de configuration — /boot/grub/
grub.conf— au moment du démarrage. Pour de plus amples informations sur la
façon de modifier ce fichier, reportez-vous à
Section 2.7 Fichier de configuration du
menu de GRUB.
Avec LILO, le chargeur de démarrage Étape 2 utilise des informations sur le MBR pour
déterminer les options de démarrage dont dispose l'utilisateur. Cela signifie que
chaque fois qu'un changement de configuration est réalisé ou que vous mettez
manuellement à jour votre noyau, vous devez exécuter la commande /sbin/lilo -v -v pour écrire les informations appropriées sur le MBR. Pour plus de détails à ce
propos, consultez
Section 2.8 LILO.
Astuce
Si vous mettez à niveau le noyau en utilisant l'application Agent de mise à
jour Red Hat, le fichier de configuration du chargeur d'amorçage sera mis à
jour automatiquement. Pour plus d'informations sur Red Hat Network, rendezvous à l'adresse suivante:
https://rhn.redhat.com.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 en mémoire, il affiche l'écran
graphique initial Red Hat Linux indiquant à l'utilisateur les différents systèmes
d'exploitation ou noyaux qu'il doit charger en fonction de sa configuration. Sur cet
écran, l'utilisateur peut, à l'aide des touches flèches, choisir le système d'exploitation
ou le noyau qu'il souhaite charger et valider ce choix en pressant la touche [Entrée]. Si
l'utilisateur n'appuie sur aucune touche avant qu'un certain laps de temps configurable - ne ce soit écoulé, le chargeur de démarrage chargera la sélection par
défaut.
Remarque
Si vous avez installé la prise en charge de noyau 'Symmetric MultiProcessor' (SMP), plusieurs options seront proposées la première fois que
vous démarrerez votre système. Sous LILO, vous verrez linux, qui est le
noyau SMP et linux-up, qui est pour des processeurs simples. Sous
GRUB, vous verrez Red Hat Linux (<version-noyau>-smp), qui est le
noyau SMP et Red Hat Linux (<version-noyau>), qui est pour des
processeurs simples.
Si vous rencontrez des problèmes en utilisant le noyau SMP, sélectionnez le
noyau non-stop au redémarrage.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 a déterminé le noyau à démarrer, il
localise le binaire de noyau correspondant dans le répertoire /boot/. Le binaire du
noyau est baptisé d'après le format— fichier /boot/vmlinuz-<version-noyau>
(où <version-noyau> correspond à la version du noyau spécifiée dans les
paramètres du chargeur de démarrage).
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-boot-init-shutdown-process.php3 (2 sur 7)05/10/2003 20:10:33
Examen détailé du processus de démarrage
Pour obtenir des informations concernant l'utilisation du chargeur de démarrage pour
transmettre des arguments de la ligne de commande au noyau, lisez le Chapter 2
Chargeurs de démarrage. Pour des informations sur la manière de changer le niveau
d'exécution à l'invite de GRUB ou LILO, lisez
Section 2.10 Changement de niveau
d'exécution au démarrage.
Ensuite, le chargeur de démarrage place l'image disque RAM initial appropriée,
appelée initrd, en mémoire. L'initrd est utilisée par le noyau pour charger les
pilotes nécessaires au démarrage du système. Ceci s'avère particulièrement important
si vous avez des disques durs SCSI ou si vous utilisez le système de fichiers ext3. [2].
Avertissement
Ne supprimez le répertoire /initrd/ du système de fichiers sous aucun
prétexte. Le retirer provoquerait un échec de votre système, avec un message
d'erreur panique du noyau au moment du démarrage.
Une fois que le noyau et l'image initrd sont chargés en mémoire, le chargeur de
démarrage cède le contrôle du processus de démarrage au noyau.
Pour obtenir un aperçu détaillé des chargeurs de démarrage GRUB et LILO, reportezvous au
Chapter 2 Chargeurs de démarrage.
1.2.2.1. Chargeurs de démarrage pour d'autres architectures
Une fois que le noyau se charge et qu'il passe les commandes à init, les mêmes
événements se produisent sur toutes les architectures. La différence essentielle entre
le processus de démarrage de chaque architecture réside dans le choix de
l'application utilisée pour trouver et charger le noyau.
Par exemple, l'architecture Alpha utilise le chargeur de démarrage aboot, tandis que
l'architecture Itanium utilise le chargeur de démarrage ELILO.
Consultez le Guide d'installation de Red Hat Linux spécifique à ces plates-formes,
pour obtenir de plus amples informations sur la manière de configurer leurs chargeurs
de démarrage.
1.2.3. Le noyau
Lors du chargement du noyau, ce dernier initialise et configure immédiatement la
mémoire de l'ordinateur. Ensuite, il configure les divers matériels attachés au système,
y compris tous les processeurs et sous-systèmes E/S, ainsi que les périphériques de
stockage. Il recherche ensuite l'image initrd compressée dans un emplacement
prédéterminé dans la mémoire, la décompresse, la monte et charge tous les pilotes
nécessaires. Ensuite, il initialise les dispositifs virtuels liés aux systèmes de fichiers,
tels que LVM ou RAID logiciel, avant de démonter l'image disque initrd et de libérer
par là-même toute la mémoire qu'elle occupait.
Le noyau crée alors un dispositif root, monte la partition root en lecture seule et libère
la mémoire non utilisée.
À ce stade, le noyau est chargé en mémoire et est désormais opérationnel. Toutefois,
en l'absence de toute application offrant à l'utilisateur la possibilité de donner des
informations utiles au système, on ne peut en faire grand chose.
Afin de configurer l'environnement utilisateur, le noyau exécute de progamme /sbin/init.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-boot-init-shutdown-process.php3 (3 sur 7)05/10/2003 20:10:33
Examen détailé du processus de démarrage
1.2.4. Le programme /sbin/init
Le programme /sbin/init (aussi appelé init) coordonne le reste du processus de
démarrage et configure l'environnement de l'utilisateur.
Lorsque la commande init est lancée, elle devient l'élément parent ou grand-parent
de tous les processus qui sont lancés automatiquement sur votre système Red Hat
Linux. Tout d'abord, elle exécute le script /etc/rc.d/rc.sysinit, qui établit votre
chemin d'accès d'environnement, démarre swap, vérifie les systèmes de fichiers, etc et
s'occupe de tout ce qui doit être fait sur le système au moment de son initialisation.
Par exemple, la plupart de systèmes utilise une horloge, donc rc.sysinit lit le
fichier de configuration /etc/sysconfig/clock sur ceux-ci pour initialiser l'horloge.
Autre exemple: si vous avez des processus de port série spéciaux qui doivent être
initialisés, rc.sysinit exécutera le fichier /etc/rc.serial.
La commande init exécute ensuite le script /etc/inittab, qui décrit comment le
système doit être configuré dans chaque niveau d'exécutionSysV init.
[3]Entre autres
choses, le fichier /etc/inittab règle le niveau d'exécution par défaut et établit que /sbin/update doit s'exécuter chaque fois qu'il démarre un niveau d'exécution donné
[4].
Ensuite, la commande init configure la bibliothèque de fonctions sources, /etc/rc.d/init.d/functions, pour le système. Ceci indique comment démarrer ou arrêter
un programme et comment déterminer le PID d'un programme.
Le programme init démarre tous les processus d'arrière-plan en recherchant dans le
répertoire rc approprié le niveau d'exécution spécifié comme niveau par défaut dans /etc/inittab. Les répertoires rc sont numérotés de façon à correspondre au niveau
d'exécution qu'ils représentent. Par exemple, /etc/rc.d/rc5.d/ est le répertoire
correspondant au niveau d'exécution 5.
En démarrant au niveau d'exécution 5, le programme init examine le répertoire /etc/rc.d/rc5.d/ afin de déterminer les processus à arrêter et à démarrer.
Ci-dessous figure un exemple de listing pour un répertoire /etc/rc.d/rc5.d/:
Comme le montre ce listing, aucun des scripts qui lancent et arrêtent vraiment les
services n'est réellement situé dans le répertoire /etc/rc.d/rc5.d/. Tous les
fichiers dans /etc/rc.d/rc5.d/ sont en fait des liens symboliques qui pointent vers
les scripts situés dans le répertoire /etc/rc.d/init.d/. Des liens symboliques
sont utilisés dans chacun des répertoires rc afin que les niveaux d'exécution puissent
être reconfigurés en créant, modifiant et supprimant les liens symboliques, sans que
cela affecte les scripts auxquels ils font référence.
Le nom de chaque lien symbolique commence par K ou S. Les liens K correspondent à
des processus arrêtés à ce niveau d'exécution, tandis que les liens S correspondent à
des processus démarrés.
La commande init arrête tout d'abord tous les liens symboliques K du répertoire en
émettant la commande /etc/rc.d/init.d/<commande> stop, <commande>
correspondant au processus à arrêter. Elle démarre ensuite tous les liens symboliques
S en émettant la commande /etc/rc.d/init.d/<commande> start.
Astuce
Une fois que le système a terminé son démarrage, il est possible d'établir une
connexion en tant que super-utilisateur et d'exécuter ces mêmes scripts pour
arrêter et démarrer des services. Par exemple, la commande /etc/rc.d/init.d/httpd stop arrêtera le serveur Web Apache.
Chacun des liens symboliques est numéroté de façon à établir l'ordre de démarrage.
L'ordre dans lequel les services sont démarrés ou arrêtés peut être modifié en
changeant ce numéro. Plus le numéro est bas, plus avancée sera la place dans l'ordre
de démarrage. Les liens symboliques disposant du même numéro sont démarrés par
ordre alphabétique.
Remarque
Une des dernières choses que le programme init exécute est le fichier /
etc/rc.d/rc.local. Ce dernier est utilise pour la personnalisation du
système. Reportez-vous à Section 1.3 Exécution de programmes
supplémentaire au démarrage pour de plus amples informations sur
l'utilisation du fichier rc.local.
Une fois que la commande init a progressé dans le répertoire rc approprié pour le
niveau d'exécution, le script /etc/inittab établit un processus /sbin/mingetty
pour chaque console virtuelle (invites de login) assignée à ce niveau d'exécution. Les
niveaux d'exécution 2 à 5 obtiennent tous six consoles virtuelles, tandis que le niveau
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-boot-init-shutdown-process.php3 (6 sur 7)05/10/2003 20:10:33
Examen détailé du processus de démarrage
d'exécution 1 (mode mono-utilisateur) n'obtient qu'une console et que les niveaux
d'exécution 0 et 6 n'en obtiennent aucune. Le processus /sbin/mingetty ouvre des
lignes de communication vers les dispositifs tty
[5], règle leurs modes, imprime l'invite
de login, prend le nom d'utilisateur, puis commence le processus de login pour
l'utilisateur concerné.
Au niveau d'exécution 5, /etc/inittab exécute un script appelé /etc/X11/prefdm. Le script prefdm exécute le gestionnaire d'affichage X préféré — gdm, kdm,
ou xdm, en fonction de ce qui est contenu dans le fichier /etc/sysconfig/desktop.
À ce stade, le système devrait fonctionne à un niveau d'exécution 5 et devrait afficher
une invite de connexion à l'écran.
Notes
[1]
GRUB lit les systèmes de fichiers ext3 en tant que ext2, sans tenir compte du fichier
journal. Reportez-vous au chapitre intitulé Le système de fichiers ext3 du Guide de
personnalisation de Red Hat Linux pour de plus amples informations sur le système
de fichiers ext3.
[2]
Pour obtenir des informations concernant la création d'un initrd, consultez le chapitre
intitulé Le système de fichiers ext3 du Guide de personnalisation de Red Hat
Linux.
[3]
Pour plus d'informations sur SysV init, voir
Section 1.4 Niveaux d'exécution de SysV
Init.
[4]
La commande update est utilisée pour nettoyer les tampons sales.
[5]
Consultez
Section 5.3.11 /proc/tty/ pour des informations supplémentaires sur les
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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Exécution de programmes supplémentaire au démarrage
Red Hat Documentation
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.3. Exécution de programmes supplémentaire au
démarrage
Le script /etc/rc.d/rc.local est exécuté par la commande init au démarrage
ou lors de la modification des niveaux d'exécution. L'ajout de commandes à ce script
est une façon simple d'exécuter des tâches nécessaires comme le démarrage de
services spéciaux ou l'initialisation de périphériques sans devoir écrire des scripts
d'initialisation compliqués dans le répertoire /etc/rc.d/init.d/ et créer des liens
symboliques.
Le script /etc/rc.serial est utilisé si des ports série doivent être configurés au
démarrage. Ce script exécute les commandes setserial pour la configuration des
port série du système. Consultez les pages de manuel relatives à setserial pour
plus de informations.
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.7. Fichier de configuration du menu de GRUB
Le fichier de configuration (/boot/grub/grub.conf), utilisé pour créer la liste des
systèmes d'exploitation à démarrer dans l'interface menu, permet à l'utilisateur de
sélectionner un groupe préétabli de commandes à exécuter. Les commandes fournies
dans
Section 2.6 Les commandes GRUB peuvent être utilisées, ainsi que certaines
commandes spéciales qui ne sont disponibles que dans le fichier de configuration.
2.7.1. Commandes spéciales du fichier de configuration
Les commandes suivantes ne peuvent être utilisées qu'avec le fichier de configuration
du menu de GRUB:
●color <couleur-normale><couleur-sélectionnée> — permet de
définir les couleurs à utiliser dans le menu, soit une couleur pour le premier plan
et une pour l'arrière-plan. Il est possible de n'utiliser que les noms de ces
couleurs, comme red/black (rouge/noir) par exemple:
color red/black green/blue
●default <nom-titre> — le titre de l'entrée par défaut qui sera chargée si le
délai imparti pour le choix d'une option du menu est dépassé.
●fallback <nom-titre> — cette commande, par son utilisation, permet
d'indiquer le titre de l'entrée à essayer dans le cas où la première tentative
échoue.
●hiddenmenu — son utilisation empêche l'affichage de l'interface menu de
GRUB, chargeant l'entrée par défaut (default) lorsque le durée d'attente
initiale (timeout) est dépassée. L'utilisateur peut visualiser le menu standard de
GRUB en appuyant sur la touche [Échap] key.
●password <mot-de-passe> — l'utilisation de cette commande permet
d'interdire à tout utilisateur ne connaissant pas le mot de passe, d'éditer les
entrées relatives à l'option de ce menu.
Il est possible éventuellement, d'indiquer un autre fichier de configuration de
menu après la commande password<mot-de-passe>. Dans ce cas, GRUB
redémarrera le chargeur de démarrage étape 2 et utilisera le deuxième fichier de
configuration spécifié pour construire le menu. Si ce fichier alternatif n'est pas
indiqué dans cette commande, tout utilisateur en possession du mot de passe
sera à même d'éditer le fichier de configuration actuel.
Go
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Fichier de configuration du menu de GRUB
●timeout — l'utilisation de cette commande permet de régler la durée, en
secondes, qui peut s'écouler avant que GRUB ne charge l'entrée indiquée dans
la commande default.
●splashimage — précise l'emplacement de l'image de fond utilisée lors du
démarrage de GRUB.
●title — définit le titre à utiliser avec un groupe donné de commandes utilisé
lors du chargement d'un système d'exploitation.
Le symbole dièse (#) permet d'insérer des commentaires dans le fichier de
configuration du menu.
2.7.2. Structure des fichiers de configuration
Le fichier de configuration de l'interface menu de GRUB est /boot/grub/grub.
conf. Les commandes servant à la définition des préférences générales pour
l'interface menu sont placées dans le haut du fichier, suivies des différentes entrées
relatives à chacun des systèmes d'exploitation ou noyaux énumérés dans le menu.
L'extrait ci-dessous correspond à un fichier de configuration du menu de GRUB très
simple servant au démarrage de Red Hat Linux ou de Microsoft Windows 2000:
# section to load linux
title Red Hat Linux (2.4.18-5.47)
root (hd0,0)
kernel /vmlinuz-2.4.18-5.47 ro root=/dev/sda2
initrd /initrd-2.4.18-5.47.img
# section to load Windows 2000
title windows
rootnoverify (hd0,0)
chainloader +1
Ce fichier invite GRUB à construire un menu avec Red Hat Linux comme système
d'exploitation par défaut, réglé pour un démarrage automatique après 10 secondes.
Deux sections sont disponibles, une pour chaque système d'exploitation avec les
commandes spécifiques de la table de partition de chaque système.
Remarque
Notez bien que le paramètre par défaut est spécifié sous la forme d'un chiffre.
Ceci se rapporte à la première ligne title que GRUB rencontre. Si vous
voulez que windows soit le paramètre par défaut, changez la valeur
default=0 en default=1.
Le paramétrage d'un fichier de menu de configuration GRUB pour le démarrage
multiple de systèmes d'exploitation va au-delà de la portée de ce chapitre. Ainsi, pour
obtenir une liste des ressources supplémentaires, reportez-vous à
Section 2.11
Ressources supplémentaires.
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About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
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LILO
Red Hat Documentation
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.8. LILO
LILO, un acronyme désignant LInux LOader, est utilisé depuis de nombreuses années
pour démarrer Linux sur les systèmes x86. Même si GRUB est à présent le chargeur
de démarrage par défaut, certains utilisateurs préfèrent utiliser LILO parce qu'ils le
connaissent mieux alors que d'autres doivent le choisir par nécessité, GRUB pouvant
en effet rencontrer des problèmes lors de l'amorçage de certains matériels.
2.8.1. LILO et le processus de démarrage x86
Cette section traite de façon plus détaillée le rôle spécifique joué par LILO lors du
démarrage d'un système x86. Pour une présentation détaillée du processus de
démarrage global, voir Section 1.2 Examen détailé du processus de démarrage.
Le chargement en mémoire de LILO est quasiment identique à celui de GRUB, à la
différence près qu'il s'agit d'un chargeur deux étapes uniquement.
1. Le chargeur Étape 1 ou primaire est lu en mémoire par le BIOS à partir du MBR.
[1]. Le chargeur de démarrage primaire existe sur moins de 512 octets d'espace
disque dans le MBR. Sa seule tâche consiste à charger le chargeur de
démarrage Étape 2 et à lui transférer les informations concernant la géométrie
du disque.
2. Le chargeur de démarrage Étape 2 ou secondaire est lu en mémoire. Le
chargeur de démarrage secondaire affiche l'écran initial Red Hat Linux. Cet
écran vous permet de sélectionner le système d'exploitation ou noyau Linux à
démarrer.
3. Le chargeur de démarrage Étape 2 lit en mémoire le système d'exploitation ou noyau et initrd. Une fois que LILO détermine le système d'exploitation à
démarrer, il le charge en mémoire et cède le contrôle de la machine à ce
système d'exploitation.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 est en mémoire, LILO affiche l'écran
Red Hat Linux initial avec les différents systèmes d'exploitation ou noyaux qu'il doit
démarrer (selon sa configuration). Si, par défaut, vous n'avez installé que Red Hat
Linux et n'avez rien changé dans le fichier de configuration LILO, linux sera votre
seule option. Si en revanche, le système dispose de multiples processeurs, plusieurs
options seront disponibles: une option linux-up pour un noyau à processeur simple et
linux pour le noyau à processeur multiple (SMP). Si vous avez configuré LILO pour
qu'il démarre également d'autres systèmes d'exploitation, ces sélections apparaîtront
sur cet écran.
Les touches flèches permettent à l'utilisateur de mettre en surbrillance le système
Go
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LILO
d'exploitation retenu et la touche [Entrée] amorce le processus de démarrage.
Pour accèder à une invite boot:, appuyez sur [Ctrl]-[X].
2.8.2. LILO contre GRUB
En général, LILO fonctionne d'une façon similaire à GRUB, mais il existe cependant
trois différences importantes:
● Il ne dispose pas d'une interface de commande interactive.
● Il stocke les informations sur l'emplacement du noyau ou du système
d'exploitation qu'il doit charger sur le MBR.
●Il ne peut pas lire les partitions ext2.
La première différence est que l'invite de commande LILO n'est pas interactive et
n'autorise qu'une commande avec des arguments.
Les deux autres différences sont les suivantes: si vous modifiez le fichier de
configuration LILO ou installez un nouveau noyau, vous devez réécrire le chargeur de
démarrage Étape 1 sur le MBR en exécutant la commande suivante:
/sbin/lilo -v -v
Cela est beaucoup plus risqué que la méthode de GRUB car un bloc de démarrage
maître mal configuré empêche tout simplement le démarrage du système. Avec
GRUB, si le fichier de configuration est mal configuré, le programme va tout
simplement revenir par défaut à son interface de ligne de commande, à partir de
laquelle l'utilisateur peut démarrer manuellement le système.
Astuce
Si vous mettez à niveau le noyau à l'aide de l'application Agent de mise à
jour Red Hat, le MBR sera mis à jour automatiquement. Pour plus
d'informations sur RHN, reportez-vous à l'URL suivante:
About Red Hat : Legal statement : Privacy statement : Y2K statement : Contact Red Hat
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-grub-lilo.php3 (2 sur 2)05/10/2003 20:10:43
Changement de niveau d'exécution au démarrage
Red Hat Documentation
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.10. Changement de niveau d'exécution au
démarrage
Sous Red Hat Linux, il est possible de changer le niveau d'exécution par défaut au
démarrage.
Si vous utilisez LILO comme chargeur de démarrage, accédez à l'invite boot: en
tapant [Ctrl]-[X]. Ensuite, entrez:
linux <numéro-d'exécution>
Dans cette commande, remplacez <numéro-d'exécution> par le numéro du niveau
d'exécution auquel vous souhaitez que le démarrage soit amorcé (de 1 à 5), ou les
mots single ou emergency.
Si vous utilisez GRUB comme chargeur de démarrage, suivez les étapes suivantes:
●À l'écran de chargeur de démarrage graphique GRUB, sélectionnez le label de
démarrage Red Hat Linux et appuyez sur [e] pour l'éditer.
●À l'aide de la flèche bas, aller jusqu'à la ligne de noyau et appuyez sur [e] pour
l'éditer.
●À l'invite, tapez le numéro du niveau d'exécution souhaité (de 1 à 5) ou les mots
single ou emergency et appuyez sur [Entrée].
●Vous retournerez à l'écran GRUB avec les informations sur le noyau. Appuyez
sur la touche [b] pour démarrer le système.
Pour plus d'informations sur les niveaux d'exécution, voir
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.4. Niveaux d'exécution de SysV Init
Le système de niveaux d'exécution SysV init fournit un processus standard pour
contrôler les programmes lancés et arrêtés par init lors de l'initialisation d'un niveau
d'exécution. SysV init a été choisi parce qu'il est non seulement plus facile à utiliser et
mais également plus flexible que le processus init BSD traditionnel.
Les fichiers de configuration de SysV init se trouvent dans le répertoire /etc/rc.d/.
Dans ce répertoire, se trouvent les scripts rc, rc.local, rc.sysinit et, de manière
optionnelle, les scripts rc.serial ainsi que les répertoires suivants:
Le répertoire init.d/ contient les scripts utilisés par la commande /sbin/init
pour le contrôle des services. Chacun des répertoires numérotés représentent les six
niveaux d'exécution configurés par défaut sous Red Hat Linux.
1.4.1. Runlevels
Les niveaux d'exécution correspondent à un état, ou mode, défini par les services
dans le répertoire /etc/rc.d/rc<x>.d/ de SysV, où <x> représente le numéro du
niveau d'exécution.
L'idée derrière les niveaux d'exécution de SysV init se résume au principe que divers
systèmes peuvent être utilisés des différentes manières. Par exemple, un serveur
fonctionne plus efficacement lorsqu'il n'est pas dépendant de l'utilisation des
ressources du système par le système X Window. En d'autres occasions, il se peut
qu'un administrateur système doive faire fonctionner le système à un niveau
d'exécution inférieur afin d'effectuer des tâches de diagnostic; comme par exemple
pour résoudre la corruption de disques à un niveau d'exécution 1, lorsque les
utilisateurs n'utilisent pas le système.
Les caractéristiques d'un niveau d'exécution donné déterminent les services qui seront
arrêtés ou démarrés par init. Par exemple, le niveau d'exécution 1 (mode monoutilisateur) arrête tout service réseau alors que le niveau d'exécution 3 lui, démarre ces
mêmes services. En déterminant le démarrage ou l'arrêt de services spécifiques à un
Go
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Niveaux d'exécution de SysV Init
niveau d'exécution donné, init peut rapidement changer le mode de l'ordinateur sans
que l'utilisateur n'ait à arrêter ou démarrer ces services manuellement.
Les niveaux d'exécution suivants sont définis par défaut pour Red Hat Linux:
● 0 — Arrêt
● 1 — Mode texte mono-utilisateur
● 2 — Non utilisé
● 3 — Mode texte multi-utilisateurs complet
● 4 — Non utilisé
● 5 — Mode graphique multi-utilisateurs complet (avec une écran de
connexion de type X Window)
●6 — Redémarrage
En général, les utilisateur font fonctionner Red Hat Linux à un niveau d'exécution 3 ou
5 — les deux niveaux correspondant à des modes multi-utilisateurs complets. Parfois,
les utilisateurs personnalisent les niveaux d'exécution 2 et 4 pour leurs besoins
spécifiques, puisque ces derniers ne sont pas utilisés.
Le niveau d'exécution par défaut du système se trouve dans /etc/inittab. Pour
trouver le niveau d'exécution par défaut d'un système, recherchez le ligne, semblable à
celle reproduite ci-dessous, au début de /etc/inittab:
id:5:initdefault:
Dans l'exemple ci-dessus, le niveau d'exécution par défaut est 5, comme l'indique le
chiffre qui suit le premier deux-points. Si vous désirez le changer, modifiez /etc/inittab en tant que super-utilisateur.
Avertissement
Faites très attention lorsque vous éditez /etc/inittab. De simples fautes
de frappe peuvent empêcher votre système de démarrer. Si cela se produit,
vous devrez utiliser une disquette d'amorçage pour votre système ou passer
en mode mono-utilisateur ou en mode de secours pour redémarrer
l'ordinateur et réparer le fichier.
Pour plus d'informations sur le mode mono-utilisateur ou le mode de secours,
reportez-vous au chapitre intitulé Mode de secours dans Guide de
personnalisation de Red Hat Linux.
Il est possible de changer le niveau d'exécution par défaut au moment du démarrage
en modifiant les arguments transmis par le chargeur de démarrage au noyau. Pour
toute information sur la modification du niveau d'exécution au démarrage, reportezvous à
Section 2.10 Changement de niveau d'exécution au démarrage.
1.4.2. Utilitaires de niveaux d'exécution
Une des meilleures façons de configurer les niveaux d'exécution consiste à utiliser un
des utilitaires initscript. Ces outils sont conçus pour simplifier le maintien des fichiers
dans la hiérarchie du répertoire SysV init et pour éviter aux administrateurs système de
manipuler directement les nombreux liens symboliques des sous-répertoires /etc/
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Niveaux d'exécution de SysV Init
rc.d/.
Red Hat Linux offrent trois utilitaires de ce type:
●/sbin/chkconfig — l'utilitaire /sbin/chkconfig est un outil de ligne de
commande simple permettant de maintenir la hiérarchie de répertoires /etc/rc.d/init.d.
●/sbin/ntsysv — l'utilitaire /sbin/ntsysv basé sur ncurses fournit une interface
interactive de mode texte, que certains utilisateurs trouvent plus simple à utiliser
que chkconfig.
●Outil de configuration des services — le programme graphique Outil de
configuration des services (redhat-config-services) est un utilitaire
flexible basé sur GTK2 permettant de configurer les niveaux d'exécution.
Veuillez vous reporter au chapitre concernant le Contrôle de l'accès aux services
dans Guide de personnalisation de Red Hat Linux pour plus d'informations
concernant ces outils.
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Exécution de programmes
supplémentaire au
démarrage
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Répertoires de /proc/
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Chapter 5. Le système de fichiers proc
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5.3. Répertoires de /proc/
Les groupes communs d'informations sur le noyau sont regroupés en répertoires et sous-répertoires dans /
proc/.
5.3.1. Répertoires de processus
Chaque répertoire /proc/ contient un certain nombre de répertoires nommés à partir de chiffres. Ci-dessous
figure un exemple de début de listing:
dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 1
dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 1010
dr-xr-xr-x 3 xfs xfs 0 Feb 13 01:28 1087
dr-xr-xr-x 3 daemon daemon 0 Feb 13 01:28 1123
dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 11307
dr-xr-xr-x 3 apache apache 0 Feb 13 01:28 13660
dr-xr-xr-x 3 rpc rpc 0 Feb 13 01:28 637
dr-xr-xr-x 3 rpcuser rpcuser 0 Feb 13 01:28 666
Ces répertoires sont appelés répertoires de processus car ils font référence à un ID de processus et contiennent
des informations se rapportant à ce processus. Le propriétaire et le groupe de chaque répertoire de processus
est paramétré sur l'utilisateur qui exécute le processus. Lorsque le processus est terminé, son répertoire de
Go
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Répertoires de /proc/
processus /proc/ disparaît.
Chaque répertoire de processus contient les lignes suivantes:
● cmdline — Ce fichier contient la commande émise au début du processus.
● cpu — Fournit des informations spécifiques sur l'utilisation de chaque unité centrale du système. Un
processus exécuté sur un système à double unité centrale produit une sortie semblable à ceci:
cpu 11 3
cpu0 0 0
cpu1 11 3
● cwd — Lien symbolique vers le répertoire de travail courant pour ce processus.
● environ — Fournit la liste des variables d'environnement du processus. La variable d'environnement est
indiquée en majuscules et la valeur en minuscules.
● exe — Lien symbolique vers le fichier exécutable de ce processus.
● fd — Répertoire qui contient tous les descripteurs de fichiers pour un processus donné. Ces derniers sont
fournis en liens numérotés:
total 0
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 0 -> /dev/null
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 1 -> /dev/null
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 2 -> /dev/null
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 3 -> /dev/ptmx
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 4 -> socket:[7774817]
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 5 -> /dev/ptmx
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 6 -> socket:[7774829]
lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 7 -> /dev/ptmx
●maps — Contient les configurations mémoire vers les divers fichiers exécutables et les bibliothèques
associés à ce processus. Ce fichier peut être long, en fonction de la complexité du processus. Ci-après
figure un exemple de début de sortie du processus sshd:
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-proc-directories.php3 (2 sur 25)05/10/2003 20:11:01
● mem — Mémoire retenue par le processus. Ce fichier ne peut être lu par l'utilisateur.
● root — Lien vers le répertoire root du processus.
● stat — État du processus.
● statm — État de la mémoire utilisée par le processus. Voici un exemple de fichier /proc/statm:
263 210 210 5 0 205 0
Les sept colonnes font référence à différentes statistiques de mémoire pour le processus. De gauche à
droite, elles indiquent les aspects suivants de la mémoire utilisée:
1. Taille totale du programme, en Ko;
2. Taille des portions de mémoire, en Ko;
3. Nombre de pages partagées;
4. Nombre de pages de code;
5. Nombre de pages de données/pile;
6. Nombre de pages de bibliothèque;
7. Nombre de pages incorrectes.
●status — État du processus sous une forme plus lisible que stat ou statm. Un exemple de sortie de
sshd ressemble à ceci:
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-proc-directories.php3 (3 sur 25)05/10/2003 20:11:01
Les informations contenues dans cette sortie incluent le nom et l'ID du processus, l'état (tel que S
(sleeping) ou R (running)), l'ID de l'utilisateur/du groupe qui exécute le processus de même que des
données beaucoup plus détaillées portant sur l'utilisation de la mémoire.
5.3.1.1. /proc/self/
Le répertoire /proc/self/ est un lien vers le processus en cours d'exécution. Cela permet à un processus de
se contrôler lui-même sans avoir à connaître son ID de processus.
Dans un environnement shell, le résultat est le même, que vous répertoriiez le contenu du répertoire /proc/self/ ou celui du répertoire de processus pour ce processus.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-proc-directories.php3 (4 sur 25)05/10/2003 20:11:01
Répertoires de /proc/
5.3.2. /proc/bus/
Ce répertoire contient des informations spécifiques aux divers bus disponibles sur le système. Ainsi, par
exemple, sur un système standard comportant des bus ISA, PCI et USB, les informations actuelles relatives à
chacun de ces bus se trouvent dans son répertoire sous /proc/bus/.
Le contenu des sous-répertoires et des fichiers disponibles diffère grandement selon la configuration précise de
votre système. Cependant, chaque répertoire pour chacun des types de bus contient au moins un répertoire pour
chaque bus de ce type. Ces répertoires individuels de bus, généralement indiqués par des chiffres, tels que 00,
contiennent des fichiers binaires qui font référence aux divers périphériques disponibles sur ce bus.
Par exemple, un système ayant un bus USB auquel aucun périphérique n'est connecté, a un répertoire /proc/
bus/usb/ qui contient plusieurs fichiers:
total 0
dr-xr-xr-x 1 root root 0 May 3 16:25 001
-r--r--r-- 1 root root 0 May 3 16:25 devices
-r--r--r-- 1 root root 0 May 3 16:25 drivers
Le répertoire /proc/bus/usb/ contient des fichiers qui détectent les différents périphériques sur les bus USB,
ainsi que les pilotes nécessaires pour les utiliser. Le répertoire /proc/bus/usb/001/ contient tous les
périphériques présents sur le premier bus USB. En examinant le contenu du fichier devices vous pouvez
identifier le concentrateur root USB sur la carte mère:
Ce répertoire contient des informations sur des pilotes spécifiques utilisés par le noyau.
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Répertoires de /proc/
On peut y trouver un fichier commun, rtc, qui fournit une sortie provenant du pilote pour l'horloge temps réel
(RTC) (Real Time Clock) du système, le dispositif qui maintient l'heure lorsque le système est éteint. Ci-après
figure un exemple de sortie de /proc/driver/rtc:
rtc_time : 01:38:43
rtc_date : 1998-02-13
rtc_epoch : 1900
alarm : 00:00:00
DST_enable : no
BCD : yes
24hr : yes
square_wave : no
alarm_IRQ : no
update_IRQ : no
periodic_IRQ : no
periodic_freq : 1024
batt_status : okay
Pour plus d'informations sur l'horloge temps réel (RTC), consultez /usr/src/linux-2.4/Documentation/
rtc.txt.
5.3.4. /proc/fs
Ce répertoire montre quels fichiers système sont exportés. Si vous exécutez un serveur NFS, vous pouvez taper
cat /proc/fs/nfs/exports afin d'afficher les systèmes de fichiers qui sont partagés ainsi que les
autorisations accordées pour ces derniers. Pour plus d'informations sur le partage des fichiers système avec
NFS, consultez
Chapter 9 Le système de fichier réseau (NFS).
5.3.5. /proc/ide/
Ce répertoire contient des informations sur les périphériques IDE du système. Chaque canal IDE est représenté
par un répertoire séparé, tel que /proc/ide/ide0 et /proc/ide/ide1. De plus, un fichier drivers est aussi
disponible; il fournit le numéro de version des divers pilotes utilisés sur les canaux IDE:
ide-cdrom version 4.59
ide-floppy version 0.97
ide-disk version 1.10
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Répertoires de /proc/
Plusieurs jeux de puces ou chipsets fournissent également dans ce répertoire un fichier d'informations qui donne
des renseignements supplémentaires sur lecteurs connectés via les canaux. Par exemple, un chipset générique
Ultra 33 PIIX4 d'Intel produit un fichier /proc/ide/piix qui vous indiquera si DMA ou UDMA est activé pour
les périphériques situés sur les canaux IDE:
------------- drive0 --------- drive1 -------- drive0 ---------- drive1 -----DMA enabled: yes no yes no
UDMA enabled: yes no no no
UDMA enabled: 2 X X X
UDMA
DMA
PIO
En examinant le répertoire d'un canal IDE, tel que ide0, vous pouvez obtenir des informations supplémentaires.
Le fichier channel indique le numéro de canal, alors que model vous indique le type de bus (tel que pci).
5.3.5.1. Le répertoire de périphérique
À l'intérieur de chaque répertoire de canal IDE se trouve un répertoire de périphérique. Le nom du répertoire de
périphérique correspond à la lettre du périphérique dans le répertoire /dev/. Par exemple, le premier
périphérique IDE sur ide0 serait hda.
Remarque
Il existe un lien symbolique pour chacun de ces répertoires de périphériques dans le répertoire /proc/
ide/.
Chaque répertoire de périphérique contient un recueil d'informations et de statistiques. Le contenu de ces
répertoires varient selon le type de périphérique connecté. Parmi les fichiers les plus utiles communs à beaucoup
de périphériques se trouvent:
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Répertoires de /proc/
● cache — le cache du périphérique;
● capacity — la capacité du périphérique, en blocs de 512 octets;
● driver — le pilote et la version utilisés pour contrôler le périphérique;
● geometry — la géométrie physique et logique du périphérique;
● media — le type de périphérique, comme par exemple disk.
● model — le nom ou le numéro de modèle du périphérique;
● settings — un ensemble de paramètres courants du périphérique. Ce fichier contient normalement un
certain nombre d'informations techniques utiles. Un exemple de fichier settings pour un disque dur IDE
standard ressemble à l'extrait ci-dessous:
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Répertoires de /proc/
5.3.6. /proc/irq/
Ce répertoire est utilisé pour paramétrer l'association IRQ-CPU, qui permet de connecter un IRQ donné à une
seule unité centrale. Vous pouvez également empêcher qu'une unité centrale gère un IRQ.
Chaque IRQ a son propre répertoire, ce qui permet une configuration individuelle de chacun d'eux. Le fichier /
proc/irq/prof_cpu_mask est un masque de bit qui contient les valeurs par défaut pour le fichier
smp_affinity dans le répertoire IRQ. Les valeurs de smp_affinity spécifient quelles unités centrales gèrent
cet IRQ spécifique.
Pour obtenir davantage d'informations sur le répertoire /proc/irq/ consultez:
Ce répertoire fournit une vision exhaustive de nombreux paramètres et statistiques réseau. Chaque fichier couvre
une gamme spécifique d'informations relatives à la gestion du réseau sur le système. Vous trouverez ci-dessous
une liste partielle de ces fichiers virtuels:
●arp — Contient la table ARP du noyau. Ce fichier est particulièrement utile pour connecter une adresse
câblée à une adresse IP sur un système.
●atm — Un répertoire contenant des fichiers avec divers paramètres et statistiques de mode de transfert
asynchrone (ATM) (de l'anglais, 'Asynchronous Transfer Mode'). Ce répertoire est principalement utilisé
pour la gestion de réseau ATM et les cartes ADSL.
●dev — Répertorie les différents périphériques réseau configurés sur le système, complet avec les
statistiques de transmission et de réception. Ce fichier vous indique rapidement le nombre d'octets envoyés
et reçus par chaque interface, le nombre de paquets entrants et sortants, le nombre d'erreurs trouvées, le
nombre de paquets perdus, etc.
● dev_mcast — Affiche les différents groupes de multidiffusion Layer2 qu'écoute chaque périphérique.
● igmp — Affiche la liste des adresses IP de multidiffusion auxquelles le système s'est joint.
● ip_fwchains — Si les ipchains sont en cours d'utilisation, ce fichier virtuel indique toutes les règles
actuelles.
●ip_fwnames — Si les ipchains sont en cours d'utilisation, ce fichier virtuel répertorie tous les noms de
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Répertoires de /proc/
chaînes de pare-feu.
● ip_masquerade — Fournit une table d'informations relatives aux usurpations d'identité sous ipchains.
● ip_mr_cache — Liste du cache du routeur de diffusion.
● ip_mr_vif — Liste des interfaces virtuelles de diffusion.
● netstat — Contient un ensemble large, mais détaillé, de statistiques réseau, telles que les délais
d'attente TCP, les cookies SYN envoyés et reçus, etc.
● psched — Liste des paramètres du programmateur global des paquets.
● raw — Liste des statistiques brutes relatives aux périphériques.
● route — Affiche la table de routage du noyau.
● rt_cache — Contient le cache de routage actuel.
● snmp — Liste des données du protocole d'administration à distance de réseaux ou SNMP (de l'anglais,
'Simple Network Management Protocol') pour divers protocoles de gestion de réseau en cours d'utilisation.
● sockstat — Fournit des statistiques sur les sockets.
● tcp — Contient des informations détaillées sur les sockets TCP.
● tr_rif — La table de routage RIF du bus annulaire à jeton (token ring).
● udp — Contient des informations détaillées sur les sockets UDP.
● unix — Liste les sockets de domaine UNIX actuellement utilisés.
● wireless — Répertorie les données d'interface sans fil.
5.3.8. /proc/scsi/
Ce répertoire est analogue au répertoire /proc/ide/ à la seule différence près qu'il est réservé aux
périphériques SCSI.
Le fichier principal est /proc/scsi/scsi, qui contient une liste de tous les périphériques SCSI reconnus. Cette
liste fournit également des informations sur le type de périphérique, ainsi que le nom de modèle, le fabricant, le
canal et les données ID SCSI disponibles.
Par exemple, si un système disposait d'un lecteur de CD-ROM, d'un lecteur de bande, de disques durs ainsi que
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Répertoires de /proc/
d'un contrôleur RAID, ce fichier ressemblerait à ceci:
Chaque pilote SCSI utilisé par le système a son propre répertoire dans /proc/scsi/, qui contient des fichiers
spécifiques à chaque contrôleur SCSI qui utilise ce pilote. Par conséquent, dans le cas de l'exemple ci-dessus,
les répertoires aic7xxx et megaraid sont présents, car ces deux pilotes sont utilisés. Les fichiers situés dans
chacun des répertoires contiennent généralement la plage d'adresses E/S, les IRQ ainsi que les statistiques
relatives au contrôleur SCSI qui utilise ce pilote. Chaque contrôleur peut rapporter différents types et quantités
d'informations. Le fichier du contrôleur SCSI Adaptec AIC-7880 Ultra produit dans cet exemple la sortie suivante:
Cet écran vous permet de visualiser la vitesse de transfert des différents périphériques SCSI connectés au
contrôleur en fonction de l'ID de canal, ainsi que des statistiques détaillées concernant la quantité et la taille des
fichiers lus ou écrits par ces périphériques. Par exemple, à partir de la sortie ci-dessus, vous pouvez voir que ce
contrôleur communique avec le lecteur de CD-ROM à une vitesse de 20 Mo par seconde, alors que le lecteur de
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Répertoires de /proc/
bande n'est connecté lui qu'à 10 Mo par secondes.
5.3.9. /proc/sys/
Le répertoire /proc/sys/ est différent des autres répertoires de /proc/ car, en plus de fournir des
informations relatives au système, il vous permet d'apporter des modifications à la configuration du noyau. Ceci
permet à l'administrateur de l'ordinateur d'activer et de désactiver immédiatement des fonctions du noyau.
Avertissement
Soyez prudent lorsque vous modifiez les paramètres sur un système de production à l'aide des
différents fichiers du répertoire /proc/sys/. La modification d'un mauvais paramètre peut rendre le
noyau instable et nécessiter le redémarrage du système.
Pour cette raison, avant de changer une valeur dans /proc/sys/, assurez-vous que les options de ce
fichier sont bien valides.
Pour savoir si un fichier donné peut être configuré ou s'il est uniquement conçu pour fournir des informations,
vous pouvez l'afficher dans le terminal à l'aide de l'option -l entrée à l'invite du shell. option at the shell prompt.
Si le fichier peut être modifié, vous pouvez alors l'utiliser pour configurer le noyau. Voici par exemple un affichage
partiel de /proc/sys/fs:
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dentry-state
-rw-r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dir-notify-enable
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dquot-nr
-rw-r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 file-max
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 file-nr
Dans cet exemple, les fichiers dir-notify-enable et file-max peuvent être modifiés et, par conséquent,
peuvent être utilisés pour configurer le noyau. Les autres fichiers ne fournissent que des informations sur les
paramètres actuels.
Pour changer une valeur dans un fichier /proc/sys/, il faut enregistrer la nouvelle valeur dans le fichier à l'aide
de la commande echo. Par exemple, pour activer la touche d'interrogation système sur un noyau en cours
d'exécution, tapez la commande :
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Répertoires de /proc/
echo 1 > /proc/sys/kernel/sysrq
Cette opération aura pour effet de modifier la valeur sysrq du fichier, qui passera de 0 (off) à 1(on).
La touche d'interrogation système a été conçue pour vous permettre d'indiquer au noyau d'exécuter un certain
nombre d'opérations importantes au moyen d'une simple combinaison de touches, comme par exemple arrêter
ou redémarrer immédiatement un système, synchroniser tous les systèmes de fichiers montés ou vider des
informations importantes sur votre console. Cette fonction est particulièrement utile lorsque vous utilisez un
noyau de développement ou si vous rencontrez des blocages de système. Elle est toutefois considérée comme
un risque de sécurité pour une console automatique et est donc désactivée par défaut sous Red Hat Linux.
Reportez-vous à /usr/src/linux-2.4/Documentation/sysrq.txt afin d'obtenir davantage d'informations
sur la touche d'interrogation système.
Quelques fichiers de configuration /proc/sys/ contiennent plus d'une valeur. Placez un caractère
d'espacement entre chaque valeur transmise à l'aide de la commande echo, afin d'envoyer correctement les
nouvelles valeurs, comme c'est le cas l'exemple suivant:
echo 4 2 45 > /proc/sys/kernel/acct
Remarque
Toute modification de configuration effectuée à l'aide de la commande echo disparaîtra lorsque le
système est redémarré. Pour faire en sorte que vos modifications soient appliquées au démarrage,
reportez-vous à
Section 5.4 Utilisation de la commande sysctl.
Le répertoire /proc/sys/ contient plusieurs sous-répertoires qui contrôlent différents aspects d'un noyau en
cours d'exécution.
5.3.9.1. /proc/sys/dev/
Ce répertoire fournit des paramètres pour des périphériques particuliers du système. La plupart des systèmes ont
au moins deux répertoires, à savoir cdrom et raid. Les noyaux personnalisés eux peuvent en avoir d'autres,
tels que parport, qui donne la possibilité de partager un port parallèle entre plusieurs pilotes de périphériques.
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Répertoires de /proc/
Le répertoire cdrom contient un fichier appelé info, qui indique un certain nombre de paramètres importants
pour le lecteur de CD-ROM:
drive speed: 32
drive # of slots: 1
Can close tray: 1
Can open tray: 1
Can lock tray: 1
Can change speed: 1
Can select disk: 0
Can read multisession: 1
Can read MCN: 1
Reports media changed: 1
Can play audio: 1
Can write CD-R: 0
Can write CD-RW: 0
Can read DVD: 0
Can write DVD-R: 0
Can write DVD-RAM: 0
Ce fichier peut être examiné rapidement pour découvrir les qualités d'un lecteur de CD-ROM inconnu, pour le
noyau tout au moins. Si plusieurs lecteurs de CD-ROM sont disponibles sur un système, chaque périphérique
dispose de sa propre colonne d'informations.
De nombreux fichiers de /proc/sys/dev/cdrom, tels que autoclose et checkmedia, peuvent être utilisés
pour contrôler le lecteur de CD-ROM du système. Utilisez simplement la commande echo pour activer ou
désactiver ces fonctions.
Si la prise en charge de RAID est compilée dans le noyau, un répertoire /proc/sys/dev/raid/ sera
disponible et contiendra au moins deux fichiers: speed_limit_min et speed_limit_max. Ces paramètres
permettent de déterminer quelle augmentation de vitesse appliquer au périphérique RAID pour des tâches E/S
particulièrement intensives, telles que la re-synchronisation des disques.
5.3.9.2. /proc/sys/fs/
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Répertoires de /proc/
Ce répertoire contient une gamme d'options et d'informations relatives à divers aspects des systèmes de fichiers,
y compris, quota, indicateur de fichier, inode et dentry.
Le répertoire binfmt_misc est utilisé pour fournir au noyau la prise en charge de formats binaires divers.
Les fichiers importants du répertoire /proc/sys/fs comprennent:
●dentry-state — donne l'état du cache du répertoire. Le fichier ressemble à ceci:
57411 52939 45 0 0 0
Le premier nombre indique le nombre total d'entrées dans le cache du répertoire, alors que le deuxième
indique le nombre d'entrées non utilisées. Le troisième indique le nombre de secondes entre le moment où
un répertoire a été libéré et le moment où il peut être récupéré et le quatrième mesure les pages
actuellement demandées par le système. Les deux derniers nombres ne sont pas utilisés et n'affichent
actuellement que des zéros.
● dquot-nr — indique le nombre maximum d'entrées de quota de disque en cache.
● file-max — vous permet de changer le nombre maximum d'indicateurs de fichier alloués par le noyau. Si
vous augmentez la valeur dans ce fichier, vous pourrez résoudre des erreurs causées par le manque
d'indicateurs de fichier disponibles.
● file-nr — affiche le nombre d'indicateurs de fichier alloués, utilisés et maximum.
● overflowgid et overflowuid — définissent respectivement l'ID groupe et l'ID utilisateur fixes; ils sont
utilisés avec des systèmes de fichiers qui ne prennent en charge que des ID groupe et utilisateur 16 bits.
● super-max — contrôle le nombre maximum de superblocs disponibles.
● super-nr — affiche le nombre actuel de superblocs utilisés.
5.3.9.3. /proc/sys/kernel/
Ce répertoire contient divers fichiers de configuration qui affectent directement le fonctionnement du noyau.
Parmi les fichiers les plus importants, on trouve:
●acct — contrôle la suspension de la comptabilisation du processus sur la base du pourcentage d'espace
libre disponible sur le système de fichiers contenant le journal. Par défaut, ce fichier ressemble à ceci:
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Répertoires de /proc/
4 2 30
La deuxième valeur définit le seuil de suspension de la journalisation en pourcentage d'espace libre, alors
que la première valeur indique le pourcentage nécessaire pour reprendre la journalisation. La troisième
valeur indique l'intervalle en secondes entre les interrogations du système de fichiers par le noyau pour
savoir si la journalisation doit être suspendue ou reprise.
●cap-bound — contrôle les paramètres de délimitation des capacités qui fournit la liste des capacités de
tout processus du système. Si une capacité n'est pas incluse dans cette liste, aucun processus, quels que
soient ses privilèges, ne peut l'exécuter. L'objectif est d'améliorer la sécurité du système en s'assurant que
certaines choses ne peuvent se produire, du moins au-delà d'un point donné du processus de démarrage.
Pour obtenir une liste des valeurs acceptables pour ce fichier virtuel, consultez /usr/src/linux-2.4/include/linux/capability.h. De plus amples informations sur la délimitation des capacités sont
disponibles en ligne à l'adresse suivante:
http://lwn.net/1999/1202/kernel.php3.
●ctrl-alt-del — Contrôle si [Ctrl]-[Alt]-[Supprimer] redémarre correctement l'ordinateur à l'aide d'init
(valeur 0) ou force un redémarrage immédiat sans synchroniser les tampons erronés vers le disque
(valeur1).
● domainname — vous permet de configurer le nom de domaine du système, tel que example.com.
● hostname — vous permet de configurer le nom d'hôte du système, tel que www.example.com.
● hotplug — configure l'utilitaire à utiliser lorsqu'un changement de configuration est détecté par le
système. Il est surtout utilisé avec USB et Cardbus PCI. La valeur par défaut de /sbin/hotplug ne
devrait pas être modifiée, à moins que vous ne testiez un nouveau programme pour jouer ce rôle.
●modprobe — définit l'emplacement du programme à utiliser pour charger des modules du noyau lorsque
cela s'avère nécessaire. La valeur par défaut de /sbin/modprobe signifie que kmod l'appelle pour
charger un module lorsqu'une unité d'exécution du noyau appelle kmod.
●msgmax — définit la taille maximum de tout message envoyé d'un processus à un autre; sa valeur par
défaut est 8192 octets. Soyez prudent lorsque vous décidez d'augmenter cette valeur car les messages
mis en file d'attente entre les processus sont stockés dans la mémoire non échangeable du noyau; Toute
augmentation de msgmax augmentera également la demande de mémoire vive du système.
●msgmnb — définit le nombre maximum d'octets dans une file d'attente de messages. La valeur par défaut
est 16384.
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Répertoires de /proc/
●msgmni — définit le nombre maximum d'identificateurs de file d'attente de messages. Par défaut, la valeur
est 16.
●osrelease — fournit le numéro de version du noyau Linux. Ce fichier ne peut être modifié qu'en
changeant la source du noyau et en recompilant.
●ostype — affiche le type de système d'exploitation. Par défaut, ce fichier est paramétré sur Linux; cette
valeur ne peut être modifiée qu'en changeant la source du noyau et en recompilant.
●overflowgid et overflowuid — définissent respectivement l'ID groupe et l'ID utilisateur fixes; ils sont
utilisés avec des appels système sur des architectures qui ne prennent en charge que des ID groupe et
utilisateur 16 bits.
●panic — définit le nombre de secondes de report du redémarrage par le noyau, lorsque le système subit
une panique du noyau. Par défaut, la valeur est de 0, ce qui désactive le redémarrage automatique après
une panique.
●printk — ce fichier contrôle toute une série de paramètres relatifs à l'affichage ou à la journalisation de
messages d'erreur. Chaque message d'erreur rapporté par le noyau a un niveau journal (loglevel) qui lui
est associé et qui définit son importance. Les valeurs du niveau journal se répartissent dans l'ordre suivant:
❍ 0 — Urgence du noyau. Le système est inutilisable.
❍ 1 — Alerte du noyau. Une action immédiate est requise.
❍ 2 — La condition du noyau est considérée comme critique.
❍ 3 — Condition générale d'erreur du noyau.
❍ 4 — Condition générale d'avertissement du noyau.
❍ 5 — Avis du noyau d'une condition normale, mais importante.
❍ 6 — Message d'information du noyau.
❍ 7 — Messages de niveau débogage du noyau.
Le fichier printk comporte quatre valeurs:
6 4 1 7
Chacune de ces valeurs définit une règle différente de traitement des messages d'erreur. La première
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Répertoires de /proc/
valeur, appelée niveau journal de la console (console loglevel), spécifie la plus basse priorité de messages
qui sera affichée sur la console (veuillez noter que plus la priorité est basse, plus le numéro du niveau
journal est élevé). La deuxième valeur définit le niveau journal par défaut pour les messages dépourvus de
niveau journal explicite. La troisième valeur spécifie la plus basse configuration de niveau journal possible
pour le niveau journal de la console. La dernière valeur définit la valeur par défaut pour le niveau journal de
la console.
●rtsig-max — configure le nombre maximum de signaux POSIX en temps réel que le système peut avoir
mis simultanément en file d'attente. La valeur par défaut est 1024.
● rtsig-nr — le nombre actuel de signaux POSIX en temps réel mis en file d'attente par le noyau.
● sem — ce fichier configure les paramètres de sémaphores dans le noyau. Un sémaphore est un objet IPC
System V utilisé pour contrôler l'utilisation d'un processus spécifique.
●shmall — définit la quantité totale de mémoire partagée, en octets, qui peut être utilisée à un moment
précis sur le système. Par défaut, cette valeur est de 2097152.
●shmmax — Définit la plus grande taille autorisée par le noyau d'un segment de mémoire partagée, en
octets. Par défaut, cette valeur est de 33554432. Le noyau prend cependant en charge des valeurs
beaucoup plus élevées.
●shmmni — définit le nombre maximum de segments de mémoire partagée pour l'ensemble du système.
Par défaut, cette valeur est de 4096
●sysrq — active la touche d'interrogation système, si cette valeur est différente de la valeur par défaut, qui
est de 0. Reportez-vous à
Section 5.3.9 /proc/sys/ afin d'obtenir des informations détaillées sur la
touche d'interrogation système.
●threads-max — définit le nombre maximum d'unités d'exécution devant être utilisées par le noyau, avec
une valeur par défaut de 2048.
●version — affiche la date et l'heure de la dernière compilation du noyau. Le premier champ dans ce
fichier, par exemple #3, fait référence au nombre de fois que le noyau a été construit à partir de la source.
Le répertoire random stocke un certain nombre de valeurs relatives à la génération de numéros aléatoires pour
le noyau.
5.3.9.4. /proc/sys/net/
Ce répertoire contient des répertoires variés relatifs à des éléments réseau. Diverses configurations lors de la
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Répertoires de /proc/
compilation du noyau déterminent la présence ou non de différents répertoires à cet endroit, comme par exemple
appletalk, ethernet, ipv4, ipx et ipv6. Dans ces répertoires, vous pouvez ajuster les diverses valeurs
réseau pour cette configuration sur un système en cours d'exécution.
Étant donné le nombre important d'options réseau possibles et disponibles sous Linux, ainsi que la grande
quantité d'espace nécessaire pour en parler, nous n'aborderons que les répertoires /proc/sys/net/ les plus
communs.
Le répertoire /proc/sys/net/core/ contient une série de paramètres qui contrôlent l'interaction entre le
noyau et les couches réseau. Les fichiers les plus importants de ce répertoire sont:
●message_burst — la durée, en dixièmes de seconde, nécessaire pour écrire un nouveau message
d'avertissement. Ceci est utilisé pour empêcher les attaques de refus de service (DoS). La valeur par
défaut est de 50.
●message_cost — aussi utilisé pour empêcher les attaques de refus de service, en indiquant un coût sur
chaque message d'avertissement. Plus la valeur de ce fichier est élevée (5 par défaut), plus il est probable
que le message d'avertissement sera ignoré.
L'idée de base d'une attaque DoS est de bombarder votre système de requêtes qui génèrent des erreurs et
remplissent les partitions de disque de fichiers journaux ou qui accaparent toutes les ressources de votre
système pour gérer la journalisation des erreurs. Les paramètres de message_burst et message_cost
sont conçus pour être modifiés en fonction des risques acceptables de votre système par rapport au besoin
d'une journalisation exhaustive.
●netdev_max_backlog — définit le nombre maximum de paquets pouvant être mis en file d'attente
lorsqu'une interface spécifique reçoit des paquets plus rapidement que le noyau ne peut les traiter. La
valeur par défaut de ce fichier est de 300.
● optmem_max — configure la taille maximum des tampons auxiliaires autorisée par socket.
● rmem_default — définit la taille par défaut en octets du tampon de socket de réception.
● rmem_max — définit la taille maximum en octets du tampon de réception.
● wmem_default — définit la taille par défaut en octets du tampon d'envoi.
● wmem_max — définit la taille maximum en octets du tampon d'envoi.
Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/ contient des paramètres de mise en réseau supplémentaires. Bon
nombre de ces paramètres, utilisés en connexion les uns avec les autres, sont très utiles pour empêcher des
attaques contre votre système ou pour utiliser le système en tant que routeur.
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Répertoires de /proc/
Attention
Une modification inappropriée de ces fichiers pourrait avoir un effet néfaste sur votre connectivité
distante au système.
Ci-dessous sont énumérés quelques-uns des fichiers les plus importants du répertoire /proc/sys/net/ipv4/:
●icmp_destunreach_rate, icmp_echoreply_rate, icmp_paramprob_rate et
icmp_timeexeed_rate — définissent le délai maximum d'envoi, en centièmes de seconde, de paquets
ICMP aux hôtes sous certaines conditions. La valeur 0 élimine tout délai, ce qui n'est pas une bonne idée.
●icmp_echo_ignore_all et icmp_echo_ignore_broadcasts — permet au noyau d'ignorer les
paquets ECHO ICMP de tous les hôtes ou uniquement ceux qui proviennent, respectivement, d'adresses
de diffusion ou de multidiffusion. Une valeur de 0 permet au noyau de répondre, alors qu'une valeur de 1
elle, lui fait ignorer les paquets.
●ip_default_ttl — définit la durée de vie (TTL) (de l'anglais, 'Time To Live') par défaut, qui limite le
nombre de sauts qu'un paquet peut faire avant d'atteindre sa destination. L'augmentation de cette valeur
peut réduire les performances du système.
●ip_forward — permet aux interfaces du système de réacheminer des paquets aux autres interfaces. Par
défaut, ce fichier est défini sur 0. En paramétrant ce fichier sur 1 vous activez le réacheminement des
paquets réseau.
●ip_local_port_range — spécifie la plage de ports que TCP ou UDP doivent utiliser lorsqu'un port local
est requis. Le premier nombre correspond au port le plus bas à utiliser et le second au port le plus élevé.
Tout système sur lequel on s'attend à un nombre de ports requis supérieur aux valeurs 1024 à 4999 par
défaut devrait utiliser la plage 32768 à 61000 dans ce fichier.
●tcp_syn_retries — fournit une limite du nombre de fois que votre système retransmet un paquet SYN
lorsqu'il essaie d'effectuer une connexion.
●tcp_retries1 — définit le nombre de retransmissions permises, essayant de répondre à une connexion
entrante. La valeur par défaut est de 3.
●tcp_retries2 — définit le nombre de retransmissions permises de paquets TCP. La valeur par défaut
est de 15.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-proc-directories.php3 (21 sur 25)05/10/2003 20:11:01
Répertoires de /proc/
Le /usr/src/linux-2.4/Documentation/networking/ip-sysctl.txt contient une liste exhaustive
des fichiers ainsi que des options disponibles dans le répertoire /proc/sys/net/ipv4/.
De nombreux autres répertoires existent dans le répertoire /proc/sys/net/ipv4/ et couvrent des sujets
spécifiques. Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/ permet de configurer chaque interface du système de
façon différente et d'utiliser des paramètres par défaut pour des périphériques non configurés (dans le sousrépertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/default/) ainsi que des paramètres qui annulent toutes les
configurations spéciales (dans le sous-répertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/all/).
Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/neigh/ contient non seulement des paramètres nécessaires pour la
communication avec un hôte connecté directement au système (que l'on appelle voisin réseau) mais également
des paramètres relatifs aux systèmes qui se trouvent à plusieurs sauts de distance.
Le routage via IPV4 dispose également de son propre répertoire, appelé /proc/sys/net/ipv4/route/.
Contrairement à conf/ et neigh/, le répertoire /proc/sys/net/ipv4/route/ contient des spécifications qui
s'appliquent au routage avec toutes les interfaces du système. Bon nombre de ces paramètres, tels que
max_size, max_delay et min_delay, font référence au contrôle de la taille du cache de routage. Pour libérer
le cache de routage, spécifiez simplement une valeur quelconque dans le fichier flush.
Vous trouverez plus d'informations supplémentaires sur ces répertoires et les valeurs possibles pour leurs
fichiers de configuration dans /usr/src/linux-2.4/Documentation/filesystems/proc.txt.
5.3.9.5. /proc/sys/vm/
Ce répertoire facilite la configuration du sous-système de la mémoire virtuelle (VM) du noyau Linux. Le noyau
utilise de façon exhaustive et intelligente la mémoire virtuelle, que l'on appelle communément l'espace swap.
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans le répertoire /proc/sys/vm/:
● buffermem — vous permet de contrôler la quantité en pourcentage de la mémoire totale du système
devant être utilisée comme mémoire tampon. La sortie de ce fichier ressemble à ceci:
2 10 60
La première et la dernière valeur définissent le pourcentage minimum et maximum de mémoire à utiliser
comme mémoire tampon. La valeur au milieu indique le pourcentage de mémoire système dédié à la
mémoire tampon à partir duquel le sous-système de gestion de la mémoire commencera à libérer
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-proc-directories.php3 (22 sur 25)05/10/2003 20:11:01
Répertoires de /proc/
davantage le cache tampon que les autres types de mémoire pour compenser le manque général de
mémoire libre.
●kswapd — définit différentes valeurs relatives au démon de permutation du noyau kswapd. Ce fichier
contient trois valeurs, à savoir:
512 32 8
La première valeur indique le nombre maximum de pages que kswapd essaiera de libérer en une seule
tentative. Plus cette valeur est élevée, plus le noyau peut agir rapidement pour libérer des pages. La
deuxième valeur définit le nombre minimum d'essais de libération d'une page par kswapd. La troisième
valeur indique le nombre de pages que kswapd essaie d'écrire en une seule tentative. Un réglage précis
de la valeur finale permet d'améliorer les performances des systèmes qui utilisent beaucoup d'espace
swap en indiquant au noyau d'écrire les pages en blocs de grande taille, ce qui minimise le nombre de
recherches disque.
●max_map_count — configure le nombre maximum de zones de topographie mémoire qu'un processus
peut avoir. La valeur par défaut de 65536 est appropriée dans la plupart des cas.
●overcommit_memory — lorsque sa valeur par défaut est 0 le noyau estime la quantité de mémoire
disponible et fait échouer les requêtes qui sont de toute évidence invalides. Malheureusement, étant donné
que la mémoire est allouée à l'aide d'un algorithme heuristique plutôt que précis, cela peut parfois
provoquer une surcharge du système.
Si overcommit_memory a la valeur 1, le risque de surcharge du système est accru, mais cela permet
également de développer les performances au niveau des tâches nécessitant beaucoup de mémoire, telles
que celles effectuées par certains logiciels scientifiques.
Les deux options suivantes ont été ajoutées pour les clients qui souhaitent prendre moins de risque au
niveau d'un surengagement de la mémoire. Donner à overcommit_memory la valeur 2 échoue si une
demande de mémoire est supérieure à la moitié de la mémoire vive, plus le swap. Lui donner une valeur de
3 échoue si la demande de mémoire est supérieure à ce que le swap seul peut garder.
●pagecache — contrôle la quantité de mémoire utilisée par le cache de page. Les valeurs de pagecache
sont exprimées en pourcentage et fonctionnent de façon semblable à buffermem pour appliquer des
valeurs minimales et maximales de mémoire cache de page disponible.
●page-cluster — définit le nombre de pages lues en une seule tentative. La valeur par défaut est 4 et se
rapporte en fait à 16 pages; cette valeur est adéquate pour la plupart des systèmes.
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Répertoires de /proc/
●pagetable_cache — contrôle le nombre de tables de pages mises en cache par processeur. La
première et la deuxième valeur font respectivement référence au nombre minimal et maximal de tables de
pages à ne pas prendre en compte.
Le fichier /usr/src/linux-2.4/Documentation/sysctl/vm.txt contient des informations
supplémentaires sur ces divers fichiers.
5.3.10. /proc/sysvipc/
Ce répertoire contient des informations sur les ressources IPC System V. Les fichiers de ce répertoire
concernent les appels IPC System V de messages (msg), sémaphores (sem) et mémoire partagée (shm).
5.3.11. /proc/tty/
Ce répertoire contient des informations sur les périphériques tty disponibles et actuellement utilisés sur le
système. Appelés à l'origine périphériques téléimprimeurs (ou télétypes), tout terminal basé sur les caractères est
un périphérique tty.
Sous Linux, il existe trois types différents de périphérique tty. Les périphériques série sont utilisés avec les
connexions série, par exemple par modem ou câble série. Les terminaux virtuels créent la connexion console
commune, telle que les consoles virtuelles disponibles lorsque vous appuyez sur [Alt]-[<F-key>] sur la console
système. Les pseudo-terminaux créent une communication à double sens utilisée par certaines applications de
niveau supérieur, telles que XFree86. Le fichier drivers une liste des périphériques tty actuellement utilisés:
Le fichier /proc/tty/driver/serial répertorie les statistiques d'utilisation et l'état de chaque ligne tty série.
Pour que les périphériques tty puissent être utilisés de façon semblable aux périphériques réseau, le noyau Linux
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Répertoires de /proc/
applique une procédure de transmission sur les périphériques. Cela permet au pilote de placer un type spécifique
d'en-tête sur chaque bloc de données transmis via un périphérique donné; ainsi, l'extrémité distante de la
connexion voit ce bloc de données comme un tout unique dans un flux de blocs de données. SLIP et PPP sont
des procédures de transmission courantes et sont communément utilisées pour connecter des systèmes via un
lien série.
Les procédures de transmission enregistrées sont stockées dans le fichier ldiscs et des informations détaillées
sont disponibles dans le répertoire ldisc.
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Les fichiers du niveau supérieur
dans le système de fichiers proc
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Arrêt
Red Hat Documentation
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.5. Arrêt
Pour arrêter Red Hat Linux, le super-utilisateur peut exécuter la commande /sbin/
shutdown. La page de manuel shutdown contient une liste complètes des options;
ceci étant, les deux options les plus courantes sont les suivantes:
/sbin/shutdown-hnow
/sbin/shutdown-rnow
Après avoir tout arrêté, l'option -h éteindra l'ordinateur et l'option -r le redémarrera.
Les utilisateurs autres que les super-utilisateur peuvent utiliser les commandes
reboot et halt pour éteindre l'ordinateur en étant à un niveau d´exécution entre 1 et
5. Tous les systèmes d'exploitation Linux ne prennent cependant pas en charge cette
fonction.
Si l'ordinateur ne s'éteint pas automatiquement, ne le faites pas manuellement avant
que le message confirmant l'arrêt du système n'apparaisse à l'écran.
Si vous n'attendez pas ce message, il se peut que toutes les partitions du disque dur
n'aient pas été complètement, ce qui pourrait entraîner la corruption de systèmes de
fichiers.
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.2. GRUB
Le 'GNU GRand Unified Boot loader' ou GRUB est un programme permettant à
l'utilisateur de sélectionner le système d'exploitation ou noyau installés à charger au
démarrage du système. Il permet également à l'utilisateur de transmettre des
arguments au noyau.
2.2.1. GRUB et le processus de démarrage x86
Cette section traite de façon plus détaillée le rôle spécifique que GRUB joue lors du
démarrage d'un système x86. Pour obtenir un aperçu du processus de démarrage
global, reportez-vous à
Section 1.2 Examen détailé du processus de démarrage.
GRUB se charge en mémoire en suivant les étapes suivantes:
1. Le chargeur de démarrage Étape 1 ou primaire, est lu en mémoire par le BIOS à
partir du MBR
[1]. Le chargeur de démarrage primaire existe sur moins de 512
octets d'espace disque dans le MBR et peut charger aussi bien le chargeur de
démarrage Étape 1.5 que le chargeur de démarrage Étape 2.
2. Le chargeur de démarrage Étape 1.5 est lu en mémoire par le chargeur de démarrage, si cela est nécessaire. Certains matériels requièrent une étape
intermédiaire pour arriver au chargeur de démarrage Étape 2. Ceci peut être le
cas si la partition /boot se situe au-dessus de la tête de cylindre 1024 du
disque dur ou lorsque le mode LBA est utilisé. Le chargeur de démarrage Étape
1.5 se trouve sur la partition /boot ou sur une petite portion du MBR et de la
partition /boot.
3. Le chargeur de démarrage Étape 2 ou secondaire est lu en mémoire. Le
chargeur de démarrage secondaire affiche le menu et l'environnement de
commandes GRUB. Cette interface vous permet de sélectionner le système
d'exploitation ou noyau Linux à démarrer, de transférer des arguments au noyau
ou de vérifier des paramètres du systèmes, comme la quantité de mémoire
(RAM) disponible.
4. Le chargeur de démarrage secondaire lit le système d'exploitation ou noyau et initrd en mémoire. Une fois que GRUB détermine le système d'exploitation à
démarrer, il le charge en mémoire et cède le contrôle de la machine à ce
système d'exploitation.
La méthode de démarrage utilisée pour charger Red Hat Linux est appelée la méthode
de chargement direct car le chargeur de démarrage charge directement le système
d'exploitation. Il n'y a pas d'intermédiaire entre le chargeur de démarrage et le noyau.
Go
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GRUB
Le processus de démarrage utilisé par d'autres systèmes d'exploitation peut différer.
Par exemple, les systèmes d'exploitation DOS et Windows de Microsoft, ainsi que
divers autres systèmes d'exploitation propriétaires, utilisent une méthode de
démarrage basée sur le chargement en chaîne. Avec cette méthode, le MBR pointe
simplement vers le premier secteur de la partition contenant le système d'exploitation.
A cet endroit, il trouve les fichiers permettant de démarrer véritablement ce système
d'exploitation.
GRUB prend en charge les méthodes de chargement direct et en chaîne, ce qui
permet au système de fonctionner sur la quasi totalité des systèmes d'exploitation.
Avertissement
Lors de l'installation, le programme d'installation DOS et Windows de
Microsoft écrase complètement le MBR, détruisant par là-même tout chargeur
de démarrage existant. Si vous créez un système de démarrage double, nous
vous conseillons d'installer en premier le système d'exploitation Microsoft.
Pour obtenir des instructions à ce propos, reportez-vous à l'appendice
intitulée Installation de Red Hat Linux dans un environnement de
démarrage double de Guide d'installation de Red Hat Linux.
2.2.2. Caractéristiques de GRUB
GRUB contient un certain nombre de caractéristiques qui le rendent plus intéressant
que d'autres chargeurs de démarrage disponibles pour l'architecture x86. Vous
trouverez ci-dessous une liste de quelques-unes des caractéristiques les plus
importantes:
●GRUB offre un véritable environnement pré-système d'exploitation basé sur les
commandes sur les ordinateurs x86. Ceci permet à l'utilisateur de bénéficier
d'une flexibilité maximale pour le chargement de systèmes d'exploitation avec
certaines options ou pour obtenir des informations sur le système. De
nombreuses architectures non-x86 ont utilisé pendant des années des
environnements pré-système d'exploitation permettant de contrôler le mode de
démarrage depuis une ligne de commande. Bien que LILO et d'autres chargeurs
de démarrage x86 offrent certaines fonctionnalités de commande, GRUB est
doté d;un éventail plus large de fonctions.
●GRUB prend en charge le mode 'Logical Block Addressing' (LBA). Le mode LBA
place les conversions d'adressage utilisées pour localiser des fichiers dans le
micrologiciel du disque et est utilisé sur de nombreux dispositifs IDE et sur tous
les dispositifs SCSI. Avant l'arrivée du mode LBA, les chargeurs de démarrage
pouvaient se heurter à la limite BIOS de 1024 cylindres, créant des situations
dans lesquelles le BIOS se trouvait dans l'incapacité de trouver des fichiers audelà de cette tête de cylindre du disque. La prise en charge du mode LBA
permet à GRUB de procéder à l'amorçage de systèmes d'exploitation résidant
sur des partitions situées au-delà de la limite des 1024 cylindres, à condition que
votre BIOS prenne en charge le mode LBA. La plupart des révisions BIOS
modernes prennent en charge le mode LBA.
●GRUB peut lire les partitions ext2. Cette fonctionnalité permet à GRUB
d'accéder à son fichier de configuration, /boot/grub/grub.conf, chaque fois
que le système démarre, évitant ainsi à l'utilisateur d'écrire une nouvelle version
du chargeur de démarrage première étape sur le MBR lors de toute modification
de la configuration. L'utilisateur ne devra réinstaller GRUB sur le MBR que si
l'emplacement physique de la partition /boot est déplacé sur le disque. Pour en
savoir plus sur l'installation de GRUB sur le MBR, reportez-vous à
Section 2.3
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Installation de GRUB
Red Hat Documentation
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.3. Installation de GRUB
Si, pendant le processus d'installation de Red Hat Linux, GRUB n'était pas installé,
vous pouvez l'installer ultérieurement. Une fois installé, il devient automatiquement le
chargeur de démarrage par défaut.
Avant d'installer GRUB, vérifiez que vous disposez du paquetage GRUB le plus
récent, ou utilisez le paquetage GRUB des CD-ROM d'installation Red Hat Linux. Pour
obtenir des instructions sur l'installation de paquetages, reportez-vous au chapitre
intitulé Gestion des paquetages avec RPM dans le Guide de personnalisation de
Red Hat Linux.
Une fois le pack GRUB installé, ouvrez une invite de shell root et lancez la
commande /sbin/grub-install <emplacement>, où <emplacement>
correspond à l'emplacement où le chargeur de démarrage GRUB Étape 1 doit être
installé.
La commande qui suit installe GRUB sur le MBR du dispositif IDE maître sur le bus
IDE primaire: /sbin/grub-install /dev/hda
Lors du prochain démarrage de votre système, le menu chargeur de démarrage
graphique de GRUB apparaîtra avant le chargement du noyau en mémoire.
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.4. Terminologie relative à GRUB
Un des points fondamentaux à maîtriser avant d'utiliser GRUB est la façon dont le programme fait
référence aux périphériques, tels que votre disque dur et les partitions. Cette information est très
importante lorsque vous configurez GRUB pour lui permettre le démarrage de plusieurs systèmes
d'exploitation.
2.4.1. Noms de périphérique
Supposons par exemple qu'un système ait plus d'un disque dur. Le premier disque dur d'un système est
appelé (hd0) par GRUB. La première partition de ce disque est appelée (hd0,0) et la cinquième
partition du second disque est appelée (hd1,4). En général, les règles de nomination pour les
systèmes de fichiers, lorsque l'on utilise GRUB, se présentent comme ceci:
Les parenthèses et la virgule sont très importantes dans les conventions de désignation des
périphériques. <type-de-périphérique> se rapporte périphérique spécifié: disque dur (hd) ou ou
disquette (fd).
The <numéro-périphérique-bios> est le numéro du périphérique en fonction du BIOS du système,
en commençant à 0. Le disque dur IDE primaire est numéroté 0, alors que le disque dur IDE secondaire
est numéroté 1. La façon dont l'ordre est établi est très proche de la façon dont le noyau de Linux
dispose les périphériques avec des lettres. Là où la lettre a dans hda se rapporte à 0, la lettre b dans
hdb se rapporte à 1 et ainsi de suite.
Remarque
Le système de numérotation de GRUB pour les périphériques commence par 0 et non pas 1.
Le non respect de cette distinction est la source des erreurs les plus courantes commises par
les nouveaux utilisateurs GRUB.
L'élément <numéro-partition> se rapporte au numéro d'une partition spécifique sur un périphérique
disque. Comme pour l'élément <numéro-de-périphérique-bios>, la numérotation des partitions
commence par 0. Même si la plupart des partitions sont désignées par des numéros, si votre système
utilise des partitions BSD, celles-ci seront désignées par des lettres, comme a ou c.
GRUB fait appel aux règles suivantes pour désigner des périphériques et partitions:
●Peu importe si votre disque dur est IDE ou SCSI. Tous les noms de disque dur commencent par
hd. Les lecteurs de disquette quant à eux commencent par fd.
●Pour indiquer un périphérique en entier sans spécifier ses partitions il suffit de retirer la virgule et le
numéro de la partition. Ceci est important lorsque l'on souhaite que GRUB configure le bloc de
démarrage maître pour un disque donné. Par exemple, (hd0) indique le MBR sur le premier
périphérique et (hd3) indique le MBR sur le quatrième.
●Si vous possédez plusieurs disques durs, il est très important de connaître l'ordre de démarrage
défini dans le BIOS. Cela reste assez simple à faire si vous ne possédez que des disques durs
IDE ou SCSI, mais dès l'instant où tous les deux sont installés, les choses deviennent un peu plus
compliquées.
Go
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Terminologie relative à GRUB
2.4.2. Noms de fichiers et listes des blocs
En saisissant des commandes pour GRUB qui impliquent un fichier, comme une liste de menu qui
permet le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation, il est impératif d'inclure le fichier
immédiatement après avoir désigné le périphérique et la partition.
Un exemple de spécification pour un nom de fichier absolu se présente sous le format suivant:
La plupart du temps, un utilisateur indiquera des fichiers en spécifiant le chemin d'accès sur cette
partition plus le nom du fichier.
Vous pouvez également indiquer à GRUB des fichiers qui n'apparaissent pas dans le système de
fichiers, tel qu'un chargeur de chaîne par exemple qui apparaît dans les tous premiers blocs d'une
partition. Pour indiquer ces fichiers, vous devez fournir une liste de blocs qui explique à GRUB, bloc par
bloc, l'emplacement du fichier sur la partition. Étant donné qu'un fichier peut être constitué de plusieurs
blocs, il existe une manière particulière d'écrire une liste de blocs. Chaque emplacement de section de
fichier est décrit par un numéro de bloc décalé, suivi d'un nombre de blocs après ce point de décalage;
les sections sont reliées entre elles dans un ordre défini selon les virgules placées entre les différents
élément.
Prenons l'exemple de la liste de blocs suivante pour illustrer cette notion:
0+50,100+25,200+1
Cette liste de blocs indique à GRUB qu'il doit utiliser un fichier commençant au premier bloc de la
partition et qui utilise les blocs 0 à 49, 99 à 124, et 199.
Savoir comment écrire des listes de blocs est très utile lorsque GRUB doit charger des systèmes
d'exploitation qui utilisent le chargement de chaîne, comme Microsoft Windows. Vous pouvez laisser
tomber le décalage de bloc si vous commencez au bloc 0. Par exemple, le fichier de chargement de
chaîne dans la première partition du premier disque dur devrait s'appeler ainsi:
(hd0,0)+1
Vous pouvez également utiliser la commande chainloader suivante avec un mode d'indication de liste
de blocs similaire à la ligne de commande GRUB après avoir spécifié le bon périphérique et la bonne
partition et en étant connecté en tant que root:
chainloader +1
2.4.3. Système de fichiers root de GRUB
Certains utilisateurs sont désorientés par l'emploi du terme "système de fichiers root" dans GRUB. Il est
important de se rappeler que le système de fichiers root de GRUB n'a rien à voir avec le système de
fichiers root de Linux.
Par système de fichiers root de GRUB on désigne la partition racine d'un périphérique donné. GRUB
exploite notamment ces informations pour monter le périphérique et procéder au chargement des
fichiers.
Avec Red Hat Linux, une fois que GRUB a chargé sa propre partition root (qui est l'équivalent de la
partition /bootet contient le noyau Linux), la commande kernel peut être exécutée, avec
l'emplacement du fichier de noyau en option. Lorsque le noyau Linux démarre, il établit le système de
fichiers Linux auquel les utilisateurs sont habitué. Le système de fichiers root de GRUB et ses montages
sont oubliés; ils ne servaient qu'au démarrage du fichier du noyau.
Pour plus d'informations, lisez les notes relatives aux commande root et kernel contenues dans
Section 2.6 Les commandes GRUB.
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Installation de GRUB
UpInterfaces GRUB
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Interfaces GRUB
Red Hat Documentation
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.5. Interfaces GRUB
GRUB présente trois interfaces, qui fournissent différents niveaux de fonctionnalités.
Chacune de ces interfaces permet aux utilisateurs de démarrer le noyau Linux ou
d'autres systèmes d'exploitation.
Les interfaces sont les suivantes:
Interfaces Menu
Si la configuration de GRUB a été réalisée automatiquement par le programme
d'installation de Red Hat Linux, ce sera l'interface affichée par défaut. Un menu
des différents systèmes d'exploitation et noyaux pré-configurés avec leurs
propres commandes de démarrage est présenté sous la forme de liste,
organisée de façon nominale. Utilisez les flèches du clavier pour choisir une
option différente de celle qui est présentée par défaut puis appuyez sur la touche
[Entrée] pour valider la sélection. Si aucun choix n'est fait avant l'expiration d'un
délai préétabli, GRUB procède au démarrage de l'option par défaut.
Appuyez sur la touche [e] pour accéder à l'interface éditeur d'entrées ou sur la
touche [c] pour charger une interface de ligne de commande.
Pour plus d'informations sur la configuration de cette interface, lisez
Section 2.7
Fichier de configuration du menu de GRUB.
Interface éditeur d'entrée de menu
Pour accéder à l'éditeur d'entrée de menu, appuyez sur la touche [e] depuis le
menu du chargeur de démarrage. Les commandes de GRUB relatives à cette
entrée sont présentées ci-après. Ces lignes de commande peuvent être
modifiées par les utilisateurs avant le démarrage du système d'exploitation en
ajoutant une ligne de commande ([o] insère la nouvelle ligne après la ligne
actuelle et [O] l'insère avant), en en modifiant une ([e]) ou finalement en en
supprimant une ([d]).
Une fois que vos modifications sont effectuées, appuyez sur la touche [b] pour
les exécuter les commande et démarrer le système d'exploitation. La touche
[Échap] elle, permet d'annuler ces modifications et recharge l'interface menu
standard. Finalement, la touche [c] elle, charge l'interface de la ligne de
commande.
Astuce
Go
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Interfaces GRUB
Pour de plus amples informations sur la façon de procéder pour
changer les niveaux d'exécution avec GRUB en utilisant l'éditeur
d'entrée de menu, reportez-vous à
Section 2.10 Changement de
niveau d'exécution au démarrage.
L'interface de ligne de commande
L'interface de ligne de commande outre le fait qu'elle est la plus élémentaire des
interfaces GRUB, est également celle qui vous offre le plus de contrôle. La ligne
de commande permet de taper toute commande GRUB pertinente et de
l'exécuter en appuyant sur la touche [Entrée]. Cette interface présente certaines
fonctions avancées ressemblant aux fonctions du shell comme, par exemple, la
touche [Tab] pour l'achèvement automatique de ligne en fonction du contexte et
les combinaisons de touches avec [Ctrl] lors de la saisie de commande, comme
par exemple, [Ctrl]-[a] pour retourner au début de la ligne et [Ctrl]-[e] pour aller
directement à la fin de la ligne. De plus, les touches de direction, [Début], [Fin] et
[Suppr] fonctionnent de la même façon que sous le shell bash.
Pour obtenir une liste des commandes les plus courantes, reportez-vous à
Section 2.6 Les commandes GRUB.
2.5.1. Ordre des interfaces
Lorsque l'environnement GRUB charge le chargeur de démarrage secondaire, il part à
la recherche de son fichier de configuration. Une fois que celui-ci a été trouvé, il l'utilise
pour la construction de la liste de menu et affiche l'interface menu.
Si le fichier de configuration est introuvable ou s'il s'avère impossible à lire, GRUB
charge l'interface de ligne de commande permettant à l'utilisateur de saisir
manuellement les commandes nécessaires pour achever le processus de démarrage.
Si le fichier de configuration n'est pas valide, GRUB affiche l'erreur et attend une
commande. Ceci aide l'utilisateur à déterminer exactement là où les problème est
survenu. Appuyez sur une touche quelconque pour recharger l'interface menu d'où il
est alors possible d'éditer l'option du menu et d'apporter les corrections nécessaires en
fonction de l'erreur rapportée par GRUB. Si la correction apportée ne résout pas le
problème, GRUB rapporte une erreur et charge de nouveau l'interface menu.
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Les commandes GRUB
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.6. Les commandes GRUB
GRUB permet un certain nombre de commandes utiles dans son interface ligne de
commande. Certaines de ces commandes acceptent une option après leur nom. Pour
être acceptées, ces options doivent être séparées de la commande et des autres
options présentes par un espace.
Ci-après figure une liste de commandes utiles:
●boot — démarre le système d'exploitation ou le chargeur de chaîne qui a été
sélectionné et chargé précédemment.
●chainloader <nom-de-fichier> — charge le fichier indiqué comme
chargeur de chaîne. Pour s'assurer que ce fichier sera pris dès le premier
secteur de la première partition, utilisez +1 comme nom de fichier.
●displaymem — affiche l'utilisation actuelle de mémoire, sur la base des
informations fournies par le BIOS. Cette commande est pratique quand vous
ignorez la quantité de mémoire vive dont le système dispose, avant de le
démarrer.
●initrd <nom-de-fichier> — permet à l'utilisateur de spécifier un disque
RAM initial à utiliser pour l'amorçage. Un initrd est nécessaire au noyau
lorsque celui-ci a besoin de certains modules pour démarrer correctement,
comme lorsque la partition root est formatée avec le système de fichiers ext3.
● install <étape-1> <installer-disque> <étape-2> p <fichier-
config> — installe GRUB dans le bloc de démarrage maître (MBR) du
système.
Lors de l'utilisation de la commande install, il est nécessaire de spécifier les
éléments suivants:
❍<étape-1> — précise un périphérique, ne partition et un fichier où l'image
du premier chargeur de démarrage peut être trouvée, tel que (hd0,0)/grub/stage1.
❍<installer-disque> — spécifie le disque où LE chargeur de
démarrage de l'étape 1 doit être installé, comme par exemple (hd0).
❍<étape-2> — indique au chargeur de démarrage de l'étape 1,
l'emplacement du chargeur de démarrage de l'Étape 2 comme, par
exemple, (hd0,0)/grub/stage2.
❍p <fichier-config> — cette option indique à la commande install
de rechercher le fichier de configuration du menu spécifié par <fichier-
Go
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Les commandes GRUB
config>. Un exemple de chemin d'accès valide au fichier de
configuration est (hd0,0)/grub/grub.conf.
Avertissement
La commande install écrasera toute autre information sur le
bloc de démarrage maître (MBR). Lors de son exécution, toutes
les informations (autres que celles de GRUB) utilisées pour
démarrer d'autres systèmes d'exploitation seront perdues.
indique quel fichier du noyau charger depuis le système de fichiers root de
GRUB, lors d'un chargement direct du système d'exploitation. La commande
kernel peut être accompagnée d'options qui seront passées au noyau lors de
son chargement.
Pour Red Hat Linux, un exemple de commande kernel ressemble à l'extrait
suivant:
kernel /vmlinuz root=/dev/hda5
Cette ligne indique que le fichier vmlinuz est chargé depuis le système de
fichiers root de GRUB, tel que (hd0,0). Une option est aussi passée au noyau
indiquant que lors du chargement du système de fichiers root pour le noyau
Linux, ce dernier doit se situer sur hda5, la cinquième partition du premier
disque dur IDE. Plusieurs autres options peuvent être placées après cette option
si nécessaire.
●root <périphérique-et-partition> — configure la partition racine (root)
de GRUB pour en faire un périphérique et une partition spécifiques, comme par
exemple (hd0,0), et monte la partition afin que les fichiers puissent être lus.
●rootnoverify <périphérique-et-partition> — a les mêmes fonctions
que la commande root mais ne monte pas la partition.
Il existe bien d'autres commandes. Pour obtenir une liste complète de ces dernières,
tapez info grub.
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Ressources supplémentaires
Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.11. Ressources supplémentaires
Ce chapitre se limite à une introduction à GRUB et LILO. Consultez les ressources
suivantes si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement de GRUB et LILO.
2.11.1. Documentation installée
●/usr/share/doc/grub-<numéro-de-version> — Ce répertoire contient
un certain nombre d'informations sur l'utilisation et la configuration de GRUB. Le
<numéro-de-version> dans le chemin d'accès vers ce fichier correspond à la
version du paquetage GRUB installé.
●La page d'info de GRUB, accessible en tapant la commande info grub,
contient des leçons, ainsi qu'un manuel de référence pour les utilisateurs et les
programmeurs et un Forum Aux Questions (FAQ).
●/usr/share/doc/lilo-<numéro-de-version>/ — Ce répertoire contient
un nombre important d'informations sur l'utilisation et la configuration de LILO.
Plus précisément, le sous-répertoire doc/ contient un fichier postscript appelé
User_Guide.ps qui contient des informations très utiles. Le <numéro-de-
version> dans le chemin d'accès vers ce répertoire correspond à la version du
paquetage GRUB installé.
2.11.2. Sites Web utiles
●http://www.gnu.org/software/grub/ — La page d'accueil du projet GRUB de GNU.
Ce site contient des informations concernant l'état du développement de GRUB
ainsi qu'un FAQ.
●http://www.uruk.org/orig-grub/ — La documentation originale de GRUB, telle
qu'elle existait avant que le projet ne soit passé à la Free Software Foundation
pour un plus développement poussé.
examine les différents usages possibles de GRUB, y compris le démarrage de
systèmes d'exploitation autres que Linux.
●http://www.linuxgazette.com/issue64/kohli.html — Un article d'introduction
traitant de la configuration de GRUB sur un système, à partir des toutes
premières étapes. Il inclut entre autres un aperçu des options de la ligne de
commande de GRUB.
●http://www.tldp.org/HOWTO/mini/LILO.html — Ce mini-HOWTO examine
Go
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-grub-additional-resources.php3 (1 sur 2)05/10/2003 20:11:25
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