REDHAT REDHAT 9.0 User Manual

Red Hat Linux 9

Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9
Guide de référence de Red Hat Linux
Copyright © 2003 by Red Hat, Inc.
Table of Contents
Introduction
1.
Modifications apportées à ce manuel
2.
Trouver la documentation appropriée
2.1.
Documentation pour les débutants
2.2.
Pour les utilisateurs expérimentés
2.3.
Documentation pour les utilisateurs chevronnés
3.
Conventions de documentation
4.
Utilisation de la souris
5.
Copier et coller du texte avec X
6.
Prochainement
6.1.
Vos commentaires sont les bienvenus
7.
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I.
Références au système
1.
Processus de démarrage, Init et arrêt
1.1.
Le processus de démarrage
1.2.
Examen détailé du processus de démarrage
1.3.
Exécution de programmes supplémentaire au démarrage
1.4.
Niveaux d'exécution de SysV Init
1.5.
Arrêt
2.
Chargeurs de démarrage
2.1.
Chargeurs de démarrage et architecture système
2.2.
GRUB
2.3.
Installation de GRUB
2.4.
Terminologie relative à GRUB
2.5.
Interfaces GRUB
2.6.
Les commandes GRUB
2.7.
Fichier de configuration du menu de GRUB
2.8.
LILO
2.9.
Options dans /etc/lilo.conf
2.10.
Changement de niveau d'exécution au démarrage
2.11.
Ressources supplémentaires
3.
Structure d'un système de fichiers
Go
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Red Hat Linux 9
3.1. Pourquoi partager une structure commune?
3.2.
Aperçu du FHS ('Filesystem Hierarchy Standard')
3.3.
Emplacement de fichiers spéciaux
4.
Le répertoire sysconfig
4.1.
Fichiers contenus dans le répertoire /etc/sysconfig/
4.2.
Répertoires contenus dans le répertoire /etc/sysconfig/
4.3.
Ressources supplémentaires
5.
Le système de fichiers proc
5.1.
Un système de fichiers virtuel
5.2.
Les fichiers du niveau supérieur dans le système de fichiers proc
5.3.
Répertoires de /proc/
5.4.
Utilisation de la commande sysctl
5.5.
Ressources supplémentaires
6.
Utilisateurs et groupes
6.1.
Outils pour gestion des utilisateurs et des groupes
6.2.
Utilisateurs standards
6.3.
Groupes standards
6.4.
Groupes propres à l'utilisateur
6.5.
Mots de passe masqués
7.
Le système X Window
7.1.
XFree86
7.2.
Environnements de bureau et gestionnaires de fenêtre
7.3.
Fichiers de configuration du serveur XFree86
7.4.
Polices
7.5.
Niveaux d'exécution et XFree86
7.6.
Ressources supplémentaires
II.
Références aux services du réseau
8.
Interfaces réseau
8.1.
Fichiers de configuration d'interface
8.2.
Fichiers de configuration d'interface
8.3.
Scripts de contrôle d'interface
8.4.
Fichiers de fonctions réseau
8.5.
Ressources complémentaires
9.
Le système de fichier réseau (NFS)
9.1.
Méthodologie
9.2.
Les fichiers de configuration du serveur NFS
9.3.
Les fichiers de configuration de clients NFS
9.4.
Sécuriser NFS
9.5.
Ressources supplémentaires
10.
Serveur HTTP Apache
10.1.
Serveur HTTP Apache 2.0
10.2.
Migration de fichiers de configuration Serveur HTTP Apache 1.3
10.3.
Après l'installation
10.4.
Démarrage et arrêthttpd
10.5.
Directives de configuration dans httpd.conf
10.6.
Modules par défaut
10.7.
Ajout de modules
10.8.
Virtual Hosts
10.9.
Ressources supplémentaires
11.
Courrier électronique
11.1.
Protocoles de courrier électronique
11.2.
Les différents types de programme de messagerie électronique
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11.3. Agent de transfert de courrier (ATC)
11.4.
Agent de distribution de courrier (ADC)
11.5.
Agent de gestion de courrier (AGC)
11.6.
Ressources supplémentaires
12.
Berkeley Internet Name Domain (BIND)
12.1.
Introduction au DNS
12.2.
/etc/named.conf
12.3.
Fichiers de zone
12.4.
Utilisation de rndc
12.5.
Propriétés avancées de BIND
12.6.
Erreurs courantes à éviter
12.7.
Ressources supplémentaires
13.
Protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol)
13.1.
Pourquoi utiliser LDAP?
13.2.
Terminologie de LDAP
13.3.
Démons et utilitaires OpenLDAP
13.4.
Fichiers de configuration OpenLDAP
13.5.
Le répertoire /etc/openldap/schema/
13.6.
Aperçu de la configuration de OpenLDAP
13.7.
Configuration de votre système pour l'authentification à l'aide de
OpenLDAP
13.8.
Mise à niveau pour une Version 2.0 de OpenLDAP
13.9.
Ressources supplémentaires
III.
Références à la sécurité
14.
Modules d'authentification enfichables (PAM)
14.1.
Avantages des PAM
14.2.
Fichiers de configuration PAM
14.3.
Format des fichiers de configuration PAM
14.4.
Exemples de fichiers de configuration PAM
14.5.
Création des modules PAM
14.6.
Propriété de PAM et des périphériques
14.7.
Ressources supplémentaires
15.
Les enveloppeurs TCP et xinetd
15.1.
Les enveloppeurs TCP
15.2.
Fichiers de configuration des enveloppeurs TCP
15.3.
xinetd
15.4.
Fichiers de configuration de xinetd
15.5.
Ressources supplémentaires
16.
iptables
16.1.
Filtrage de paquets
16.2.
Les différences entre iptables et ipchains
16.3.
Options utilisées avec les commandes iptables
16.4.
Stockage de l'information iptables
16.5.
Sources d'informations supplémentaires
17.
Kerberos
17.1.
Les avantages de Kerberos
17.2.
Terminologie Kerberos
17.3.
Fonctionnement de Kerberos
17.4.
Kerberos et PAM (modules d'authentification enfichables)
17.5.
Configuration d'un serveur Kerberos 5
17.6.
Configurer un client Kerberos 5
17.7.
Ressources supplémentaires
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Red Hat Linux 9
18. Protocole SSH
18.1.
Fonctionnalités de SSH
18.2.
Versions du protocole SSH
18.3.
Séquence des événements d'une connexion SSH
18.4.
Fichiers de configuration d'OpenSSH
18.5.
Beaucoup plus qu'un shell sécurisé</
18.6.
Exiger SSH pour les connexions à distance
19.
Tripwire
19.1.
Comment utiliser Tripwire
19.2.
Installation du RPM de Tripwire
19.3.
Personnalisation de Tripwire
19.4.
Initialisation de la base de données de Tripwire
19.5.
Exécution d'une vérification d'intégrité
19.6.
Examen des rapports Tripwire
19.7.
Mise à jour de la base de données de Tripwire
19.8.
Mise à jour du fichier de politiques
19.9.
Mise à jour du fichier de configuration Tripwire
19.10.
Référence d'emplacement de fichier Tripwire
19.11.
Ressources supplémentaires
IV.
Annexes
A.
Paramètres généraux et modules
A.1.
Spécification des paramètres d'un module
A.2.
Paramètres des modules pour CD-ROM
A.3.
Paramètres SCSI
A.4.
Paramètres Ethernet Index Colophon
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conditions stipulés dans la licence Open Publication License, V1.0 ou successive (la dernière version est actuellement disponible à l'adresse
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Itanium et Celeron sont des marques déposées de Intel Corporation. AMD, AMD Athlon, AMD Duron et AMD K6 sont des marques déposées d'Advanced
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Etats-Unis et dans d'autres pays. Windows est une marque déposée de Microsoft Corporation. SSH et Secure Shell sont des marques déposées de SSH Communications Security,
Inc.
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Introduction

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Introduction
Bienvenue dans le Guide de référence de Red Hat Linux. Le Guide de référence de Red Hat Linux contient des informations utiles sur le
système Red Hat Linux. Depuis les concepts fondamentaux tels que la structure des systèmes de fichiers de Red Hat Linux, jusqu'à certains points plus délicats concernant la sécurité du système et le contrôle de l'authentification, nous espérons que ce guide sera pour vous une précieuse ressource.
Ce guide vous convient tout particulièrement si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont fonctionne votre système Red Hat Linux. Il examine en effet, les sujets suivants:
La structure du système de fichiers;
Le processus de démarrage;
Le système X Window;
Les outils de sécurité;
Les services de réseau.
1. Modifications apportées à ce manuel
La structure de ce manuel a été réorganisée dans un souci de clarté. Le manuel a également été mis à jour de manière à inclure les nouvelles fonctionnalités de Red Hat Linux 9. Ci-après figure une liste des modifications apportées:
Mise à jour du chapitre Le système X Window
Le système X Window a été complètement révisé et réorganisé dans un souci
de clarté. En outre, de nouvelles instructions concernant la configuration des polices de caractères ont été ajoutées.
Un nouveau chapitre sysconfig
La section sysconfig du chapitre Processus de démarrage, Init, arrêt a non seulement été étoffé mais converti en un chapitre propre.
Mise à jour du chapitre Enveloppeurs TCP et xinetd
Le chapitre Enveloppeurs TCP et xinetd révisé a été restructuré dans un souci de clarté.
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Introduction
Mise à jour du chapitre Utilisateurs et groupes
Le chapitre Utilisateurs et groupes a été mis à jour et restructuré pour une compréhension plus claire.
Mise à jour du chapitre Interfaces réseau
Le chapitre Interfaces réseau a été mis à jour et réorganisé.
Mise à jour du chapitre Serveur HTTP Apache
guide de migration de la version 1.3 vers la version 2.0 de Serveur HTTP Apache a été révisé. La liste des options de configuration de serveur a également été mise à jour et réorganisée. Nous remercions tout spécialement Gary Benson et Joe Orton pour leur contribution à ce guide de la migration Serveur HTTP Apache.
Avant d'entamer ce guide, vous devriez connaître les aspects concernant l'installation reportés dans le Guide d'installation de Red Hat Linux, les concepts de base de Linux contenus dans le Guide de démarrage de Red Hat Linux et et les instructions générales de personnalisation décrites dans le Guide de personnalisation de Red
Hat Linux. Le Guide de référence de Red Hat Linux contient des informations plus
complexes pour les utilisateurs expérimentés. Les versions HTML et PDF de tous les manuels de Red Hat Linux sont disponibles en
ligne à l'adresse:
http://www.redhat.com/docs
Remarque
Bien que le présent manuel contienne les informations les plus actuelles possibles, il est recommandé de lire les Notes de mises à jour de Red Hat Linux au cas où de nouvelles informations auraient été ajoutées après la finalisation de cette documentation. Les Notes de mise à jour se trouvent sur le CD-ROM #1 de Red Hat Linux et en ligne à l'adresse suivante:
http://www.redhat.com/docs/manuals/linux
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appropriée
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2. Trouver la documentation appropriée
Il est essentiel que vous disposiez d'une documentation appropriée en fonction de votre niveau de maîtrise de Linux. En effet, dans le cas contraire, vous vous sentirez peut-être dépassé ou vous ne pourrez pas trouver les informations nécessaires pour répondre à vos questions. Le Guide de référence de Red Hat Linux traite des aspects et des options les plus techniques de votre système Red Hat Linux. Cette section vous aidera à décider si ce manuel répondra à vos questions ou si vous devez consulter d'autres guides Red Hat Linux, y compris les ressources disponibles en ligne.
Passons en revue les trois catégories d'utilisateurs de Red Hat Linux, et déterminons la documentation dont ils ont besoin. Commençons par déterminer votre niveau d'expérience. Ci-dessous figurent trois catégories de base:
Débutant
N'a jamais, ou presque, utilisé un système d'exploitation Linux (ou analogue). Peut éventuellement avoir déjà utilisé d'autres systèmes d'exploitation (tels que Windows). Est-ce votre cas? Si oui, reportez-vous à la
Section 2.1
Documentation pour les débutants.
Moyennement expérimenté
A déjà installé et utilisé Linux (mais pas Red Hat Linux) avec succès auparavant. Ou alors, dispose d'une expérience équivalente avec d'autres systèmes d'exploitation de type Linux. Est-ce votre cas? Si oui, reportez-vous à la documentation de la
Section 2.2 Pour les utilisateurs expérimentés.
Chevronné
A déjà installé et utilisé Red Hat Linux avec succès précédemment. Est-ce votre cas? Si oui, reportez-vous à la
Section 2.3 Documentation pour les utilisateurs
chevronnés.
2.1. Documentation pour les débutants
Pour un nouveau-venu au le monde Linux, la quantité d'informations disponibles sur des sujets de base tels que l'impression, le démarrage du système ou le partitionnement du disque dur est impressionnante. Ces informations permettent d'acquérir de solides bases sur fonctionnement de Linux, avant d'approfondir des sujets plus avancés.
Commencez par vous procurer la documentation adéquate. On ne soulignera jamais
Go
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Trouver la documentation appropriée
assez l'importance de cette étape. En effet, sans documentation vous ne pourrez qu'être frustré de votre incapacité à faire fonctionner le système Red Hat Linux comme vous le souhaiteriez.
Ci-après figure une liste du type de documentation Linux que vous devriez avoir sous la main:
Bref historique de Linux — De nombreux aspects de Linux sont le fruit d'une
évolution. Il existe également une culture Linux qui, une fois encore, puise largement dans son histoire passée. Quelques connaissances concernant l'histoire de Linux vous seront utiles, en particulier pour apprendre à résoudre beaucoup de problèmes potentiels avant leur apparition.
S'il n'est pas indispensable de maîtriser tous les aspects du noyau Linux, il est
utile de savoir de quoi Linux est fait. Ce point est particulièrement important si vous avez déjà travaillé avec d'autres systèmes d'exploitation; certaines de vos certitudes quant au fonctionnement des ordinateurs peuvent ne pas être transposables à Linux.
Aperçu des commandes (avec des exemples) — Ce document est probablement
l'élément le plus important de la documentation de Linux. La philosophie de conception sous-jacente à Linux est qu'il est préférable d'utiliser de nombreuses petites commandes interconnectées de différentes manières plutôt que d'avoir un grand nombre de commandes volumineuses (et complexes) qui font tout le travail. Si vous ne disposez pas d'exemples illustrant cette approche de Linux, vous risquez d'être effrayé rien que par le nombre de commandes disponibles sur votre système Red Hat Linux.
Souvenez-vous que vous ne devez pas connaître toutes les commandes Linux existantes. Différentes techniques permettent de trouver la commande requise pour l'accomplissement d'une tâche. Vous devez simplement comprendre le fonctionnement de Linux de façon générale, ce que vous devez accomplir et comment accéder à l'outil qui vous fournira les instructions exactes à l'exécution de la commande.
Le Guide d'installation de Red Hat Linux est une excellente référence qui vous assistera dans l'installation et la configuration initiale de Red Hat Linux. Le Guide de
démarrage de Red Hat Linux couvre les commandes de base du système,
l'environnement de bureau graphique et bien d'autres concepts fondamentaux. Nous vous conseillons de commencer par ces deux livres afin d'acquérir vos connaissances de base sur Red Hat Linux. Il ne vous faudra pas beaucoup de temps avant que des concepts plus compliqués ne deviennent très clairs car vous aurez compris les idées principales de Linux.
Outre les manuels Red Hat Linux, bien d'autres sources de documentations sont disponibles à un prix réduit ou gratuitement:
2.1.1. Introduction aux sites Web de Linux
http://www.redhat.com — Sur le site Web de Red Hat vous trouverez des liens
qui vous permettront de consulter le Projet de documentation Linux (LDP, Linux Documentation Project), les versions en ligne des manuels Red Hat Linux, le forum aux questions, une base de données qui vous assiste dans la recherche d'un Groupe d'Utilisateurs Linux près de chez vous, les informations techniques contenues dans le Red Hat Support Knowledge Base, etc.
http://www.linuxheadquarters.com — Le site Web du siège social de Linux
contient de nombreux guides examinant différents outils de Linux.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-intro-documentation.php3 (2 sur 4)05/10/2003 20:09:39
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2.1.2. Introduction aux groupes de discussion Linux
Vous pouvez participer aux groupes de discussion en suivant les interventions d'autres personnes, en posant des questions ou en essayant de répondre aux questions posées. Les utilisateurs expérimentés de Linux sont passés maîtres dans l'art d'aider les débutants à comprendre Linux — en particulier si les questions sont bien formulées et adressées au forum approprié. Si vous n'avez pas accès à une application qui permet d'entrer dans ces groupes, vous pouvez accéder à ces informations sur le Web à l'adresse
http://groups.google.com/. Il existe des dizaines de groupes de discussion
concernant Linux; parmi ceux-ci figurent:
linux.help — Un excellent site où vous obtiendrez de l'aide de la part d'autres
utilisateurs Linux.
linux.redhat — Ce groupe de discussion aborde des thèmes spécifiques à Red
Hat Linux.
linux.redhat.install — Posez vos questions concernant l'installation ou voyez
comment d'autres personnes résolvent des problèmes similaires aux vôtres.
linux.redhat.misc — Pour des questions ou des demandes d'aide particulières.
linux.redhat.rpm — Une bonne adresse si vous n'arrivez pas à atteindre des
objectifs particuliers avec RPM.
2.1.3. Livres sur Linux pour les utilisateurs débutants
Red Hat Linux for Dummies, 2ème édition de Jon "maddog" Hall, édité par
IDG
Special Edition Using Red Hat Linux de Alan Simpson, John Ray et Neal
Jamison, édité par Que
Running Linux de Matt Welsh et Lar Kaufman, édité par O'Reilly & Associates
Red Hat Linux 8 Unleashed de Bill Ball et Hoyle Duff; Pearson Education
Les livres ci-dessus sont d'excellentes sources d'information sur le fonctionnement de base du système Red Hat Linux. Pour des informations plus approfondies, reportez­vous aux livres mentionnés dans les différents chapitres de ce manuel, en particulier dans la section Ressources supplémentaires.
2.2. Pour les utilisateurs expérimentés
Si vous avez utilisé d'autres distributions Linux, vous connaissez probablement déjà les commandes les plus utilisées. Vous avez peut être installé votre système Linux et téléchargé des logiciels que vous avez trouvés sur Internet. Une fois Linux installé, les procédures de configuration peuvent toutefois poser problème.
Le Guide de personnalisation de Red Hat Linux est conçu pour expliquer la ou les configuration(s) du système Red Hat Linux afin de pouvoir choisir celle répondant le mieux à vos objectifs. Ce guide vous permettra d'acquérir des connaissances sur des options de configuration spécifiques et vous expliquera comment les appliquer.
Lorsque vous installez des logiciels qui ne figurent pas dans le Guide de
personnalisation de Red Hat Linux, il est souvent utile de voir ce que d'autres
personnes ont fait dans des circonstances similaires. Les documents HOWTO du Projet de documentation Linux, disponibles à l'adresse
http://www.redhat.com/mirrors/
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LDP/HOWTO/HOWTO-INDEX/howtos.html, traitent des aspects particuliers de Linux,
à partir des modifications ésotériques du noyau de bas niveau, jusqu'à l'utilisation de Linux pour des stations de radio-amateurs.
2.3. Documentation pour les utilisateurs chevronnés
Si vous utilisez Red Hat Linux depuis longtemps, vous savez probablement que le meilleur moyen de comprendre un programme est de lire son code source et/ou ses fichiers de configuration. L'un des plus gros avantages de Red Hat Linux est que le code source est toujours disponible.
Évidemment, comme nous ne sommes pas tous des programmateurs, le code source ne sera pas forcément d'une grande aide. Toutefois, si vous avez les connaissances et les aptitudes nécessaires pour le comprendre, le code source peut répondre à toutes vos interrogations.
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Conventions de documentation

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3. Conventions de documentation
En lisant ce manuel vous verrez que certains mots sont représentés avec des polices différentes au niveau du type, de la taille et de l'utilisation de caractères gras. Cette présentation est systématique; différents mots sont représentés dans le même style pour indiquer leur appartenance à une certaine catégorie. Parmi les types de mots représentés de cette façon figurent:
commande
Les commandes de Linux (et les commandes d'autres systèmes d'exploitation, lorsqu'elles sont utilisées) sont représentées de cette façon. Ce style vous indique que vous pouvez taper le mot ou l'expression sur la ligne de commande et appuyer sur [Entrée] pour invoquer une commande. Une commande contient parfois des mots qui, tous seuls, seraient représentés différemment (comme les noms de fichiers). Dans ces cas là, ils sont considérés comme une partie de la commande; toute la phrase sera donc affichée comme une commande. Par exemple:
Utilisez la commande cat fichier_test pour afficher le contenu d'un fichier, nommé
fichier_test, dans le répertoire de travail courant.
nom de fichier
Les noms de fichiers, de répertoires, les chemins d'accès et les noms de paquetages RPM sont représentés de cette façon. Ce style devrait indiquer qu'un fichier ou un répertoire de ce nom existe dans votre système Red Hat Linux. Exemples:
Le fichier .bashrc dans votre répertoire personnel contient des définitions et alias de shell bash pour votre utilisation personnelle.
Le fichier /etc/fstab contient les informations concernant les différents périphériques et systèmes de fichiers du système.
Installez le RPM webalizer si vous voulez utiliser un programme d'analyse de fichier journal de serveur Web.
application
Ce style indique que le programme est une application d'utilisateur final (au contraire de logiciels de système). Par exemple:
Utilisez Mozilla pour parcourir le Web.
[touche]
Une touche du clavier est représentée de cette façon. Par exemple: Pour utiliser l'achèvement [Tab], tapez un caractère, puis appuyez sur la touche [Tab]. Votre
terminal affichera la liste des fichiers du répertoire qui commencent avec cette lettre.
[touche]-[combinaison]
Une combinaison de touches est représentée de cette façon. Par exemple: La combinaison [Ctrl]-[Alt]-[Effacement arrière] vous déconnecte de votre session graphique et
revient sur l'écran de connexion graphique ou la console.
texte trouvé sur une interface GUI
Un titre, un mot ou une phrase trouvé sur l'écran ou la fenêtre d'une interface GUI est représenté de cette façon. Lorsque vous voyez du texte dans ce style, il est utilisé pour identifier un écran
Go
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Conventions de documentation
GUI ou un élément sur un écran GUI particulier (comme du texte associé avec une case à cocher ou un champ). Exemple:
Cochez la case Nécessite un mot de passe si vous voulez que votre écran de veille demande un mot de passe avant de s'arrêter.
premier niveau d'un menu sur un écran ou une fenêtre GUI
Ce style vous indique que le mot représente le premier élément d'un menu déroulant. Cliquez sur le mot de l'écran GUI pour afficher le reste du menu. Par exemple:
Sous Fichier d'un terminal GNOME, vous trouverez l'option Nouvel onglet vous permettant d'ouvrir plusieurs invites du shell dans la même fenêtre.
Si vous devez entrer une séquence de commandes depuis un menu GUI, elles apparaîtront de la façon suivante:
Cliquez sur Menu principal (sur le tableau de bord) => Programmation => Emacs pour lancer l'éditeur de texte Emacs.
bouton sur un écran ou une fenêtre GUI
Ce style indique que le texte se trouve sur un bouton à cliquer sur un écran GUI. Par exemple: Cliquez sur le bouton
Retour pour revenir à la dernière page Web que vous avez affichée.
sortie d'ordinateur
Du texte dans ce style vous indique qu'il est affiché par l'ordinateur en ligne de commande. Vous verrez affiché de cette manière les réponses aux commandes que vous avez tapées, des messages d'erreur et des invites interactives pour vos saisies durant des scripts ou des programmes. Par exemple:
Utilisez la commande ls pour afficher le contenu d'un répertoire:
$ls Desktop about.html logs paulwesterberg.png Mail backupfiles mail reports
La sortie produite en réponse à cette commande (dans ce cas, le contenu du répertoire) est affichée de cette façon.
invite
L'invite est la façon qu'a l'ordinateur de vous indiquer qu'il est prêt à recevoir votre saisie. Elle est représentée de cette façon. Exemples:
$ # [stephen@maturin stephen]$ leopard login:
saisie de l'utilisateur
Le texte que l'utilisateur doit entrer, que ce soit en ligne de commande ou dans une zone de texte sur un écran GUI, est affiché de cette façon. Dans l'exemple suivant, text est affiché de cette façon:
Pour démarrer votre système dans le programme d'installation en mode texte, il vous faudra entrer la commande text à l'invite boot:.
De plus, nous utilisons différentes stratégies pour attirer votre attention sur certaines informations. Suivant l'importance de l'information pour votre système, ces éléments seront présentés sous forme de remarques, astuces, avertissements, messages importants ou attention. Par exemple:
Remarque
N'oubliez pas que Linux différencie les majuscules et les minuscules. Autrement dit, rose n'est ni ROSE ni rOsE.
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Conventions de documentation
Astuce
Le répertoire /usr/share/doc contient de la documentation supplémentaire pour les paquetages installés sur votre système.
Important
Si vous modifiez le fichier de configuration DHCP, les changements ne prendront pas effet tant que vous n'aurez pas redémarrer le démon DHCP.
Attention
N'effectuez pas de tâches quotidiennes en tant que root — utilisez un compte utilisateur normal à moins que vous n'ayez besoin d'utiliser le compte super-utilisateur pour des tâches d'administration système.
Avertissement
Si vous choisissez de ne pas partitionner manuellement, une installation serveur effacera toutes les partitions existantes sur tous les disques durs installés. N'utilisez cette classe d'installation que si vous êtes certain de ne pas avoir de données à sauvegarder.
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Utilisation de la souris

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4. Utilisation de la souris
Red Hat Linux utilise habituellement une souris à trois boutons. Si vous avez une souris à deux boutons, vous devriez avoir sélectionné l'émulation durant le processus d'installation. Si vous utilisez l'émulation de souris à trois boutons, cliquer simultanément sur les deux boutons revient à cliquer sur le bouton central (que vous n'avez pas).
Si le système vous demande de cliquer à un endroit, il est entendu qu'il s'agit du bouton gauche. Si vous devez utiliser le bouton central ou celui de droite, cela vous sera précisé. (Si vous avez configuré votre souris pour un gaucher, inversez ces instructions.)
L'expression "glisser et poser" (ou 'déplacement par glissement') vous est peut-être familière. Si vous devez glisser et poser un élément sur votre bureau d'interface graphique, cliquez sur cet élément et maintenez le bouton de la souris appuyé. Glissez ensuite l'élément, tout en maintenant la touche appuyée, vers son nouvel emplacement. Relâchez ensuite le bouton et posez l'élément.
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5. Copier et coller du texte avec X
Il est facile de copier et coller du texte à l'aide de votre souris et du système X Window. Pour copier du texte, il vous suffit de cliquer et glisser votre souris sur le texte pour le mettre en surbrillance. Pour coller du texte, cliquez avec le bouton central de la souris à l'endroit où vous voulez le placer.
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Utilisation de la souris
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Prochainement

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6. Prochainement
Le Guide de référence de Red Hat Linux fait partie de l'engagement pris par Red Hat de fournir une assistance utile et ponctuelle aux utilisateurs Red Hat Linux. Les prochaines éditions contiendront de plus amples informations sur les changements de la structure et de l'organisation du système, de nouveaux outils de sécurité plus performants et d'autres ressources qui vous aideront à accroître la puissance de votre système Red Hat Linux — ainsi que vos capacités à l'exploiter au maximum de ses possibilités.
Voici comment vous pouvez nous aider.
6.1. Vos commentaires sont les bienvenus
Si vous trouvez une erreur, faute de frappe dans le Guide de référence de Red Hat
Linux ou si vous avez songé à une manière d'améliorer ce manuel, faites-nous part de
vos commentaires. Signalez l'erreur dans Bugzilla (à l'adresse http://bugzilla.redhat.
com/bugzilla) dans la section rhl-rg.
N'oubliez pas de mentionner la référence du manuel:
rhl-rg(FR)-9-HTML-RHI (2003-02-13T19:20)
Nous pourront ainsi connaître la version du guide à laquelle vous faites référence. Si vous avez la moindre suggestion susceptible d'améliorer la documentation, essayez
d'en donner une description aussi détaillée que possible. Si vous avez détecté une erreur, veuillez inclure le numéro de section et une partie du texte qui l'entoure, de façon à ce que nous puissions la retrouver aisément.
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Vous aurez droit à certains ou tous les avantages suivants, selon le produit Red Hat Linux que vous avez acheté:
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dernières nouvelles et informations sur les produits directement de Red Hat.
Pour vous inscrire, rendez-vous à l'adresse:
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Pour en savoir plus sur l'assistance technique Red Hat Linux, consultez l'annexe
Assistance technique dans le Guide d'installation de Red Hat Linux.
Merci d'avoir choisi Red Hat Linux et bonne chance! L'équipe de documentation de Red Hat
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Références au système

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I. Références au système
Afin de gérer le système aussi efficacement que possible, il est primordial de disposer de certaines connaissances sur ses composants et leur imbrication. Cette partie examine de nombreux aspects importants du système. Elle couvre le processus de démarrage, l'organisation de base d'un système de fichier, l'emplacement de fichiers système et de systèmes de fichiers essentiels et les concepts de base derrière les notions d'utilisateurs et de groupes. De plus, le système X Window fait l'objet d'un examen détaillé.
Table of Contents
1.
Processus de démarrage, Init et arrêt
2.
Chargeurs de démarrage
3.
Structure d'un système de fichiers
4.
Le répertoire sysconfig
5.
Le système de fichiers proc
6.
Utilisateurs et groupes
7.
Le système X Window
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Processus de démarrage,
Init et arrêt
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Processus de démarrage, Init et arrêt

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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
Une des caractéristiques importantes de Red Hat Linux concerne la méthode - flexible et configurable par l'utilisateur - utilisée pour le démarrage de son système. Les utilisateurs peuvent configurer librement de nombreux aspects du processus de démarrage, y compris la possibilité de spécifier les programmes lancés au démarrage. De même, l'arrêt du système met fin nettement aux processus et ce, de manière organisée et configurable; bien que la personnalisation de ce processus ne soit que rarement nécessaire.
Le fait de comprendre comment les processus de démarrage et d'arrêt fonctionnent vous permettra non seulement de personnaliser facilement Red Hat Linux, mais également de résoudre plus rapidement les problèmes liés au démarrage ou à l'arrêt de votre système.
1.1. Le processus de démarrage
Vous trouverez ci-dessous les étapes de base du processus de démarrage d'un système x86 :
1. Le BIOS du système vérifie le système et lance le chargeur de démarrage de première étape sur le bloc de démarrage maître (MBR) du disque dur principal.
2. Le chargeur de démarrage de l'Étape 1, se charge en mémoire et lance le chargeur de démarrage de l'Étape 2 à partir de la partition /boot/.
3. Le chargeur de démarrage de l'Étape 2 charge le noyau en mémoire , qui à son tour, charge tout module nécessaire et monte la partition root en lecture seulement.
4. Le noyau passe le contrôle du processus de démarrage au programme /sbin/ init.
5. Le programme /sbin/init charge tous les services et les outils de l'espace utilisateur, et monte toutes les partitions répertoriées dans /etc/fstab.
6. L'utilisateur voit alors une invite de connexion pour le système Linux venant d'être démarré.
Étant donné que la configuration du processus de démarrage est plus commune que la personnalisation du processus d'arrêt, le reste de ce chapitre examinera en détail le fonctionnement du processus de démarrage et vous expliquera comment l'adapter à vos besoins spécifiques.
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Processus de démarrage, Init et arrêt
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Références au système
Up Examen détailé du
processus de démarrage
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Chargeurs de démarrage

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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
Avant que Red Hat Linux ne puisse s'exécuter sur un système, il doit être chargé en mémoire par un progamme spécial appelé chargeur de démarrage. Un chargeur de démarrage existe généralement sur le disque dur principal du système (ou sur d'autres supports) et a pour seule responsabilité de charger en mémoire le noyau Linux ainsi que les fichiers dont il a besoin, ou (dans certains cas) d'autres systèmes d'exploitation.
2.1. Chargeurs de démarrage et architecture système
Chaque architecture système pouvant exécuter Red Hat Linux utilise un chargeur de démarrage différent. Par exemple, l'architecture Alpha utilise le chargeur de démarrage aboot tandis que l'architecture Itanium utilise le chargeur de démarrage ELILO.
Ce chapitre traite les commandes et options de configuration des deux chargeurs de démarrage fournis avec Red Hat Linux pour l'architecture x86: GRUB et LILO.
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Arrêt
Up GRUB
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Structure d'un système de fichiers

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Chapter 3. Structure d'un système de fichiers
3.1. Pourquoi partager une structure commune?
La structure du système de fichiers d'un système d'exploitation est son niveau d'organisation le plus bas. Presque toutes les façons dont un système d'exploitation interagit avec ses utilisateurs, ses applications et son modèle de sécurité dépendent de la façon dont il stocke ses fichiers dans un périphérique de stockage de base (généralement une unité de disque dur). Il est impératif, et ce pour nombre de raisons, que les utilisateurs, ainsi que les programmes puissent compter sur une ligne directrice commune afin de savoir où lire et écrire des fichiers.
Les systèmes de fichiers peuvent être définis selon deux types différents de catégories logiques de fichiers :
Fichiers partageables/fichiers non partageables
Fichiers variables/fichiers statiques
Les fichiers partageables sont accessibles à partir de différents hôtes, alors que les fichiers non partageables ne sont pas disponibles aux autres hôtes. Les fichiers
variables peuvent être modifiés à tout moment, sans aucune intervention; Les fichiers statiques, tels que la documentation ou les fichiers binaires, ne peuvent être changés
sans l'action directe de l'administrateur système ou d'un agent mis en place par ce dernier afin d'accomplir cette tâche.
Nous définissons ces fichiers de cette manière en raison des différents types d'autorisations données aux répertoires qui les contiennent. La façon dont le système d'exploitation et ses utilisateurs utilisent les fichiers détermine le répertoire où ces fichiers doivent être placés, selon qu'il est monté pour la lecture seule ou pour la modification, ainsi que le niveau d'accès permis pour chaque fichier. Le niveau le plus élevé de cette organisation est crucial car l'accès aux sous-répertoires sous-jacents pourrait être limité ou des problèmes de sécurité pourraient survenir si le niveau le plus élevé est mal organisé ou s'il ne dispose pas d'une structure largement utilisée.
Toutefois, le fait d'avoir une structure ne signifie pas grand chose à moins qu'elle ne soit un standard. En effet, des structures concurrentes peuvent créer plus de problèmes qu'elles n'en règlent. Pour cette raison, Red Hat a choisi la structure de système de fichiers la plus utilisée et l'a étendue légèrement pour la prise en charge de fichiers spéciaux spécifiques à Red Hat Linux.
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Structure d'un système de fichiers
Ressources supplémentaires
Up Aperçu du FHS ('Filesystem
Hierarchy Standard')
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Le répertoire sysconfig

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Chapter 4. Le répertoire sysconfig
Le répertoire /etc/sysconfig/ est l'endroit où sont stockés un grand éventail de fichiers de configuration de Red Hat Linux.
Ce chapitre souligne certains des fichiers situés dans le répertoire /etc/ sysconfig/, leur fonction et leur contenu. Ces informations ne prétendent pas être exhaustives car nombre de ces fichiers sont une série d'options qui ne sont utilisées que dans de circonstances spécifiques et plutôt rares.
4.1. Fichiers contenus dans le répertoire /etc/ sysconfig/
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans le répertoire /etc/sysconfig/:
amd
apmd
arpwatch
authconfig
cipe
clock
desktop
dhcpd
firstboot
gpm
harddisks
hwconf
i18n
identd
init
ipchains
iptables
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Le répertoire sysconfig
irda
keyboard
kudzu
mouse
named
netdump
network
ntpd
pcmcia
radvd
rawdevices
redhat-config-securitylevel
redhat-config-users
redhat-logviewer
samba
sendmail
soundcard
spamassassin
squid
tux
ups
vncservers
xinetd
Remarque
Si certains de fichiers énumérés ci-dessus ne sont pas présents dans le répertoire /etc/sysconfig/, le programme auquel il est associé ne pourra pas être installé.
4.1.1. /etc/sysconfig/amd
Le fichier /etc/sysconfig/amd contient différents paramètres utilisés par amd pour permettre le montage et le démontage automatique de systèmes de fichiers.
4.1.2. /etc/sysconfig/apmd
Le fichier /etc/sysconfig/apmd est utilisé par apmd en tant que configuration pour indiquer ce qu'il faut démarrer/arrêter/modifier en cas de suspension ou reprise. Il est configuré pour activer ou désactiver apmd pendant le démarrage, en fonction de la prise en charge ou nom de la technologie Advanced Power Management (APM) par
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Le répertoire sysconfig
votre matériel d'une part ou de votre décision de ne pas l'utiliser d'autre part. Le démon de contrôle apm fonctionne avec le code de gestion d'énergie au sein du noyau Linux. Il permet notamment d'avertir les utilisateurs d'ordinateurs portables lorsque le niveau de la batterie est bas ou lorsqu'il il a un problème avec tout branché sur une source électrique.
4.1.3. /etc/sysconfig/arpwatch
Le fichier /etc/sysconfig/arpwatch est utilisé pour transmettre des arguments au démon arpwatch lors du démarrage. Le démon arpwatch maintient une table d'adresse Ethernet MAC et leurs parités d'adresses IP. Pour de plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, tapez man arpwatch. Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus arpwatch sur l'utilisateur pcap.
4.1.4. /etc/sysconfig/authconfig
Le fichier /etc/sysconfig/authconfig détermine le type d'autorisation à utiliser sur l'ordinateur hôte. Il contient un ou plusieurs des lignes suivantes:
USEMD5=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments ci-dessous: yes — MD5 est utilisé pour l'authentification. no — MD5 n'est pas utilisé pour l'authentification.
USEKERBEROS=<valeur>, <valeur> correspond à un des éléments ci-
dessous:
yes — Kerberos est utilisé pour l'authentification. no — Kerberos n'est pas utilisé pour l'authentification.
USELDAPAUTH=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments ci-
dessous:
yes — LDAP est utilisé pour l'authentification. no — LDAP n'est pas utilisé pour l'authentification.
4.1.5. /etc/sysconfig/clock
Le fichier /etc/sysconfig/clock contrôle l'interprétation des valeurs lues à partir de l'horloge matérielle du système.
Les valeurs correctes sont les suivantes:
UTC=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs booléennes
suivantes:
true ou yes — indique que l'horloge matérielle est réglée sur l'heure
universelle (celle du méridien de Greenwich).
false ou no — indique que l'horloge matérielle est réglée sur l'heure
locale.
ARC=<valeur>, où <valeur> correspond à: true ou yes — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est
activé. Ce paramètre ne s'applique qu'aux systèmes Aplha basés sur ARC ou AlphaBIOS. Toute autre valeur indique que l'époque UNIX normale est la référence.
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Le répertoire sysconfig
SRM=<valeur>, où <valeur> correspond à: true ou yes — indique que l'époque 1900 de la console SRM est
activée. Ce paramètre ne s'applique qu'aux systèmes Alpha basés sur SRM. Toute autre valeur indique que l'époque UNIX normale est la référence.
ZONE=<nom-de-fichier> — indique le fichier de fuseau horaire dans /usr/
share/zoneinfo dont /etc/localtime est une copie, comme par exemple:
ZONE="America/New York"
Des versions précédentes de Red Hat Linux utilisaient les valeurs suivantes (qui ne sont désormais plus valables):
CLOCKMODE=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs
suivantes:
GMT — indique que l'horloge est réglée sur l'heure universelle (UTC:
Universal Time ou GMT: Greenwich Mean Time).
ARC — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est activé.
(pour les systèmes basés sur Alpha seulement).
4.1.6. /etc/sysconfig/desktop
Le fichier /etc/sysconfig/desktop spécifie le gestionnaire de bureau devant être exécuté, comme par exemple:
DESKTOP="GNOME"
4.1.7. /etc/sysconfig/dhcpd
Le fichier /etc/sysconfig/dhcpd est utilisé pour transmettre des arguments au démon dhcpd lors du démarrage. Le démon dhcpdmet en oeuvre les protocoles Dynamic Host Configuration Protocol (ou DHCP) et Internet Bootstrap Protocol (ou BOOTP). DHCP et BOOTP assignent des noms d'hôtes aux ordinateurs sur le réseau. Pour de plus amples informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à dhcpd.
4.1.8. /etc/sysconfig/firstboot
Depuis Red Hat Linux 8.0, lors du premier démarrage du système, le programme / sbin/init appelle le script etc/rc.d/init.d/firstboot, qui à son tour lance
l'Agent de paramétrage. Cette application permet à l'utilisateur d'installer les dernières mises à jour ainsi que les applications et la documentation supplémentaires.
Le fichier /etc/sysconfig/firstboot indique à l'application Agent de paramétrage de ne pas s'exécuter lors de prochains démarrages. Pour la lancer lors du prochain démarrage du système, supprimez /etc/sysconfig/firstboot et exécutez chkconfig --level 5 firstboot on.
4.1.9. /etc/sysconfig/gpm
Le fichier /etc/sysconfig/gpm est utilisé pour transmettre des arguments au démon gpm lors du démarrage. Le démon gpm permet l'accélération de la souris et le collage par clique au milieu. Pour de plus amples informations sur les paramètres
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Le répertoire sysconfig
pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à gpm. Par défaut, il règle le périphérique souris sur /dev/mouse.
4.1.10. /etc/sysconfig/harddisks
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks vous permet de régler votre ou vos disque (s) dur(s). L'administrateur peut également utiliser /etc/sysconfig/hardiskhd[a- h], pour configurer les paramètres de disques durs spécifiques.
Avertissement
Réfléchissez bien avant d'apporter toute modification à ce fichier. Si vous changez les valeurs par défaut contenues dans ce fichier, vous risquez de corrompre toutes les données de votre ou vos disque(s) dur(s).
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks peut contenir les éléments suivants:
USE_DMA=1, où la valeur 1 active DMA. Néanmoins, avec certaines
combinaisons jeux de puces/disque dur, cette DMA peut entraîner une corruption des données. Avant de l'activer, vérifiez bien la documentation de
votre disque dur ou demandez conseil aux fabricant.
Multiple_IO=16, où la valeur 16 autorise plusieurs secteurs par interruption
d'entrée/sortie. Lorsqu'elle est activée, cette fonction réduit le temps de gestion du système de 30 à 50%. Utilisez cette fonction avec prudence.
EIDE_32BIT=3 active le support E/S (E)IDE 32-bit par une carte d'interface.
LOOKAHEAD=1 active l'anticipation en lecture du lecteur.
EXTRA_PARAMS= précise l'endroit où peuvent être ajoutés des paramètres
supplémentaires.
4.1.11. /etc/sysconfig/hwconf
Le fichier /etc/sysconfig/hwconf affiche la liste de tout le matériel que kudzu a détecté sur votre ordinateur, ainsi que des informations sur les pilotes utilisés, l'ID du fabricant et du périphérique. Le programme kudzu détecte et configure le matériel nouveau et/ou changé sur un système. Le fichier /etc/sysconfig/hwconf n'est pas supposé être modifié manuellement. Dans le cas où vous feriez, certains périphériques pourraient soudainement apparaître comme étant ajoutés ou supprimés.
4.1.12. /etc/sysconfig/i18n
Le fichier /etc/sysconfig/i18n règle la langue par défaut, toute langue prise en charge et la police de caractère par défaut. Par exemple:
LANG="en_US.UTF-8" SUPPORTED="en_US.UTF-8:en_US:en" SYSFONT="latarcyrheb-sun16"
4.1.13. /etc/sysconfig/identd
Le fichier /etc/sysconfig/identd est utilisé pour transmettre des arguments au démon identd lors du démarrage. Le démon identd renvoie le nom d'utilisateur des processus avec connexions TCP/IP ouvertes. Certains des services sur le réseau, comme les serveurs FTP et IRC, entraînent des plaintes et des réponses lentes si
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Le répertoire sysconfig
identd n'est pas en cours d'exécution. Mais en général, identd n'est pas un service indispensable; ainsi, si la sécurité est critique, nous vous conseillons de ne pas le lancer. Pour de plus amples informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à identd. Par défaut, ce fichier ne contient aucun paramètre.
4.1.14. /etc/sysconfig/init
Le fichier /etc/sysconfig/init contrôle l'aspect et le fonctionnement du système pendant le processus de démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
BOOTUP=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants: BOOTUP=color indique un affichage couleur standard au démarrage; la
réussite ou l'échec du démarrage des périphériques et des services est représenté par des couleurs différentes.
BOOTUP=verbose indique un affichage dans l'ancien style et offrant plus
d'informations qu'un simple message de réussite ou d'échec.
Tout autre valeur indique un nouvel affichage, mais sans formatage ANSI.
RES_COL=<valeur>, où <valeur> correspond au numéro de la colonne de
l'écran à laquelle commencer les étiquettes d'état. La valeur par défaut est 60.
MOVE_TO_COL=<valeur>, où <valeur> déplace le curseur sur la valeur
indiquée dans la ligne RES_COL via la commande echo -en.
SETCOLOR_SUCCESS=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
la réussite via la commande echo -en. Vert est la couleur par défaut.
SETCOLOR_FAILURE=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
l'échec via la commande echo -en. Rouge est la couleur par défaut.
SETCOLOR_WARNING=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant
un avertissement via la commande echo -en. Jaune est la couleur par défaut.
SETCOLOR_NORMAL=<valeur>, où <valeur> configure la couleur sur 'normal'
via la commande echo -en.
LOGLEVEL=<valeur>, où <valeur> définit le niveau de connexion initial de la
console pour le noyau. La valeur par défaut est 3; 8 signifie tout (y compris le débogage); 1 ne signifie rien d'autre que les paniques du noyau. Le démon syslogd écrasera ce paramètre au démarrage.
PROMPT=<valeur>, où <valeur> correspond à l'une des valeurs booléennes
suivantes:
yes — active le contrôle du mode interactif au clavier. no — désactive le contrôle du mode interactif au clavier.
4.1.15. /etc/sysconfig/ipchains
Le fichier /etc/sysconfig/ipchains contient des informations utilisées par le script d'initialisation ipchains lors de l'établissement du service ipchains.
Ce fichier peut être modifié en tapant la commande /sbin/service ipchains save lorsque des règles ipchains valides sont en place. Ne modifiez pas ce fichier manuellement. Il est préférable d'utiliser la commande /sbin/ipchains pour configurer les règles de filtrage des paquets et ensuite enregistrer les règles dans ce
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Le répertoire sysconfig
fichier à l'aide de la commande /sbin/service ipchains save. Il n'est pas recommandé d'utiliser ipchains pour établir des règles de pare-feu car
cette commande est plus ou moins obsolète est risque de disparaître des version futures de Red Hat Linux. Si vous avez besoin d'un pare-feu, utilisez plutôt iptables.
4.1.16. /etc/sysconfig/iptables
Tout comme /etc/sysconfig/ipchains, le fichier /etc/sysconfig/iptables stocke des informations utilisées par par le noyau pour configurer des services de filtrage au moment du démarrage ou lors de tout démarrage du service.
Il est déconseillé de modifier ce fichier manuellement à moins que vous sachiez exactement comment construire des règles iptables. La manière la plus simple d'ajouter des règles consiste à utiliser l'Outil de configuration du niveau de sécurité (redhat-config-securitylevel), la commande /usr/sbin/lokkitou l'application GNOME Lokkit pour créer un pare-feu. En utilisant ces applications, ce fichier sera automatiquement modifié à la fin du processus.
Il est possible de créer des règles manuellement à l'aide de /sbin/iptables: tapez ensuite /sbin/service iptables save pour ajouter les règles au fichier /etc/ sysconfig/iptables.
Une fois que ce fichier existe, toute règle de pare-feu sauvegardées ici seront conservées lors d'un réamorçage du système ou lors de redémarrage d'un service.
Pour de plus amples informations sur iptables, conslutez le
Chapter 16 iptables.
4.1.17. /etc/sysconfig/irda
Le fichier /etc/sysconfig/irda contrôle la configuration des périphériques à infrarouge de votre système lors du démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
IRDA=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
yes — irattach s'exécute et vérifie de façon périodique si certains
périphériques essaient de se connecter au port infrarouge, comme par exemple, un autre bloc-notes qui tente d'effectuer une connexion réseau. Pour que des périphériques à infrarouge fonctionnent sur votre système. cette ligne doit prendre la valeur yes.
no — irattach ne s'exécutera pas, empêchant ainsi toute
communication avec les périphériques à infrarouge.
DEVICE=<valeur>, où <valeur> correspond au périphérique (habituellement
un port série) qui gère les connexions à infrarouge.
DONGLE=<valeur>, où <valeur> spécifie le type de clé électronique utilisée
pour les connexions par infrarouge. Ce paramètre existe pour les personnes utilisant une clé électronique série plutôt que de vrais ports infrarouges. Une clé électronique est un dispositif qui est branché à un port série traditionnel pour la communication par infrarouges. Cette ligne est, par défaut, réglé sur l'inactivité car les ordinateurs bloc-notes dotés de vrais ports infrarouges sont beaucoup plus fréquents que ceux dotés de clés électroniques ajoutées.
DISCOVERY=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs
booléennes suivantes:
yes — lance irattach en mode découverte, ce qui signifie qu'il cherche
activement d'autres périphériques à infrarouges. Cette fonction doit être
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (7 sur 14)05/10/2003 20:10:16
Le répertoire sysconfig
activée pour que l'ordinateur puisse chercher de façon active une connexion infrarouge (c'est-à-dire que l'élément ne prend pas l'initiative de la connexion).
no — ne lance pas irattach en mode découverte.
4.1.18. /etc/sysconfig/keyboard
Le fichier /etc/sysconfig/keyboard contrôle le comportement du clavier. Il est possible d'utiliser les valeurs suivantes:
KEYBOARDTYPE=sun|pc, cette valeur n'est utilisée que sur les systèmes
SPARCs. La valeur sun indique qu'un clavier Sun est connecté à /dev/kbd et la valeur pc signifie qu'un clavier PS/2 est connecté à un port PS/2.
KEYTABLE=<fichier>, où <fichier> représente le nom d'un fichier de
clavier. Comme, par exemple: KEYTABLE="us". Les fichiers pouvant être utilisés
comme fichiers de clavier commencent dans /lib/kbd/keymaps/i386 et se ramifient de là, en différents types de claviers, portant tous l'étiquettes
<fichier>.kmap.gz. Le premier fichier qui se trouve sous /lib/kbd/ keymaps/i386 et qui correspond au paramètre KEYTABLE est utilisé.
4.1.19. /etc/sysconfig/kudzu
Le fichier /etc/sysconfig/kuzdu vous permet de spécifier la détection sécuritaire du matériel de votre ordinateur par kudzu au moment du démarrage. Une détection sécuritaire désactive la détection de ports série.
SAFE=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs suivantes: yes — kuzdu exécute une détection sécuritaire. no — kuzdu exécute une détection normale.
4.1.20. /etc/sysconfig/mouse
Le fichier /etc/sysconfig/mouse est utilisé pour spécifier des informations sur la souris disponible. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
FULLNAME=<valeur>, où <valeur> fait référence au nom complet du type de
souris utilisée.
MOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants: imps2 — une souris générique USB à roue.microsoft — une souris Microsoft™. mouseman — une souris MouseMan™. mousesystems — une souris Mouse Systems™. ps/2 — une souris PS/2. msbm — une souris bus Microsoft™. logibm — une souris bus Logitech™. atibm — une souris bus ATI™.
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (8 sur 14)05/10/2003 20:10:16
Le répertoire sysconfig
logitech — une souris Logitech™. mmseries — un ancien modèle de souris MouseMan™. mmhittab — une souris mmhittab.
XEMU3=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
yes — la souris n'a que deux boutons, mais trois boutons de souris
devraient être simulés.
no — la souris a déjà trois boutons.
XMOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> fait référence au type de souris utilisé
lors de l'exécution de X Window. Les options dans ce cas sont les mêmes que les paramètres MOUSETYPE contenus dans ce même fichier.
DEVICE=<valeur>, où <valeur> indique périphérique de souris.
De plus, /dev/mouse est un lien symbolique qui pointe vers le vrai périphérique de souris.
4.1.21. /etc/sysconfig/named
Le fichier /etc/sysconfig/named est utilisé pour transmettre des arguments au démon named au moment du démarrage. Le démon named est un serveur 'Domain Name System' (DNS) qui met en oeuvre le 'Berkeley Internet Name Domain' (BIND) version 9. Ce serveur maintient une table dont les noms d'hôtes sont attachés à des adresses IP sur le réseau.
Actuellement, seules les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
ROOTDIR="</quelque/part>", où </quelque/part> fait référence au
chemin d'accès du répertoire d'un environnement chroot sous lequel named sera exécuté. Cet environnement chroot doit préalablement être configuré. Tapez info chroot pour obtenir de plus amples informations sur la manière de procéder.
OPTIONS="<valeur>", où <valeur> correspond à toute option listée dans la
page de manuel relative à named, à l'exception de -t. Ai lieu de -t, utilisez la ligne de commande ROOTDIR ci-dessus.
Pour obtenir de plus amples informations sur les différents paramètres pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à named. Pour des renseignements détaillés sur la façon de configurer un serveur BIND DNS, reportez­vous au
Chapter 12 Berkeley Internet Name Domain (BIND). Par défaut, le fichier ne
contient aucun paramètre.
4.1.22. /etc/sysconfig/netdump
Le fichier /etc/sysconfig/netdump est le fichier de configuration du service /etc/ init.d/netdump. Le service netdump envoie à la fois des données 'oops' et des
surplus de mémoire sur le réseau. En général, netdump n'est pas un service nécessaire; ainsi, ne le lancez que si vous en avez absolument besoin. Pour de plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utilisez dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à netdump.
4.1.23. /etc/sysconfig/network
Le fichier /etc/sysconfig/network est utilisé pour spécifier des informations sur la configuration réseau désirée. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (9 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
NETWORKING=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs
booléennes suivantes:
yes — la mise en réseau devrait être configurée. no — la mise en réseau ne devrait pas être configurée.
HOSTNAME=<valeur>, où <valeur> devrait être le le nom de domaine
complet (FQDN de l'anglais 'Fully Qualified Domain Name'), comme par exemple hostname.domain.com, mais vous pouvez tout à fait choisir le nom d'hôte que vous voulez.
Remarque
Pour assurer la compatibilité avec des logiciels plus anciens que certains utilisateurs pourraient installer (comme par exemple, trn), le fichier /etc/HOSTNAME devrait contenir les mêmes valeurs qu'ici.
GATEWAY=<valeur>, où <valeur> est l'adresse IP de la passerelle réseau.
GATEWAYDEV=<valeur>, où <valeur> est le périphérique de passerelle,
comme par exemple, eth0.
NISDOMAIN=<valeur>, où <valeur> est le nom de domaine NIS.
4.1.24. /etc/sysconfig/ntpd
Le fichier /etc/sysconfig/ntpd est utilisé pour transmettre des arguments au démon ntpd au moment du démarrage. Le démon ntpd régule et maintient l'horloge du système pour la synchroniser avec un serveur d'heure standard Internet. Il met en oeuvre la version 4 du protocole NTP (de l'anglais 'Network Time Protocol'). Pour de plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, consultez la page suivante à l'aide de votre navigateur: /usr/share/doc/ntp-
<version>/ntpd.htm (où <version> correspond au numéro de la version de ntpd). Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus ntpd sur l'utilisateur ntp.
4.1.25. /etc/sysconfig/pcmcia
Le frichier /etc/sysconfig/pcmcia est utilisé pour préciser des informations de configuration de la carte PCMCIA. Il est possible d'utiliser les valeurs suivantes:
PCMCIA=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants: yes — le support PCMCIA doit être activée. no — le support PCMCIA ne doit pas être activée.
PCIC=<valeur>, où <valeur> correspond à un des éléments suivants: i82365 — l'ordinateur a un jeu de puces de socket PCMCIA de type
i82365.
tcic — l'ordinateur a un jeu de puces de socket PCMCIA de type tcic.
PCIC_OPTS=<valeur>, où <valeur>correspond aux paramètres de
synchronisation du pilote de support (i82365 ou tcic).
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (10 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
CORE_OPTS=<valeur>, où <valeur> correspond à la liste d'options
pcmcia_core.
CARDMGR_OPTS=<valeur>, où <valeur> correspond à la liste d'options pour
le cardmgr PCMCIA (comme par exemple, -q pour le mode silencieux; -m pour chercher des modules de noyau chargeables dans le répertoire spécifié, etc.). Lisez la page de manuel relative à cardmgr pour de plus amples informations.
4.1.26. /etc/sysconfig/radvd
Le fichier /etc/sysconfig/radvd est utilisé pour transmettre des arguments au démon radvd au moment du démarrage. Le démon radvd surveille les requêtes du routeur et envoie des messages pour le protocole IP version 6. Ce service permet aux hôtes sur un réseau de modifier de façon dynamique leurs routeurs par défaut, sur la base de ces messages routeurs. Pour obtenir de plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à radvd. Par défaut, ce fichier règle le propriétaire du processus radvd sur l'utilisateur radvd.
4.1.27. /etc/sysconfig/rawdevices
Le fichier /etc/sysconfig/rawdevices est utilisé pour configurer les liaisons des périphériques bruts ('raw devices'), comme par exemple:
/dev/raw/raw1 /dev/sda1 /dev/raw/raw2 8 5
4.1.28. /etc/sysconfig/redhat-config-securitylevel
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-config-securitylevel contient toutes les options choisies par l'utilisateur lors de la dernière exécution de l'Outil de configuration du niveau de sécurité (redhat-config-securitylevel). Il est fortement déconseillé aux utilisateurs de modifier ce fichier manuellement. Pour obtenir de plus amples informations sur l'Outil de configuration du niveau de sécurité, consultez le chapitre intitulé Configuration élémentaire du pare-feu du
Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.29. /etc/sysconfig/redhat-config-users
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-config-users est le fichier de configuration pour l'application graphique Gestionnaire d'utilisateurs. Sous Red Hat Linux 9 ce fichier est utilisé pour filtrer les utilisateurs du système tels que root, démon ou lp. Ce fichier peut est édité par le menu déroulant Préférences => Filtrer les utilisateurs du système et groupes dans l'application Gestionnaire d'utilisateurs et ne doit pas être modifié manuellement. Pour de plus amples informations sur l'utilisation de cette application, consultez le chapitre intitulé Configuration des utilisateurs et des
groupes dans le Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.30. /etc/sysconfig/redhat-logviewer
Le fichier /etc/sysconfig/redhat-logviewer est le fichier de configuration pour l'application d'affichage de journal graphique et interactive, Afficheur de journal. Ce fichier est édité par le menu déroulant Éditer => Préférences dans l'application Afficheur de journal application et ne doit pas être modifié manuellement. Pour de plus amples informations sur l'utilisation de cette application, consultez le chapitre intitulé Fichiers journaux du Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.31. /etc/sysconfig/samba
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (11 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
Le fichier /etc/sysconfig/samba est utilisé pour transmettre des arguments aux démons smbd et nmbd au moment du démarrage. Le démon smbd offre une connectivité de partage de fichiers pour les clients Windows sur le réseau. Le démon nmbd offre NetBIOS sur les services de nommage IP. Pour de plus amples informations sur les paramètres pouvant être utilisés dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à smbd. Par défaut, ce fichier règle le fonctionnement de smbd et nmbd en mode démon.
4.1.32. /etc/sysconfig/sendmail
Le fichier /etc/sysconfig/sendmail permet d'envoyer des messages à un ou plusieurs destinataires, en acheminant les messages sur les réseaux nécessaires, quels qu'ils soient. Le fichier définit les valeurs par défaut pour l'exécution de l'application /etc/sysconfig/sendmail. Ses valeurs par défaut font qu'il s'exécute comme démon en tâche de fond et qu'il contrôle sa file d'attente une fois par heure, si quelque chose a été sauvegardé.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
DAEMON=<valeur>, où <valeur> correspond à une des valeurs booléennes
suivantes:
yes — Sendmail doit être configuré pour contrôler le port 25 afin de
détecter le courrier entrant. La valeur yes implique l'utilisation des options
-bd.
no — Sendmail ne doit pas être configuré pour contrôler le port 25 afin de
détecter le courrier entrant.
QUEUE=1h qui est donné à Sendmail en tant que -q$QUEUE. L'option -q n'est
pas donnée à Sendmail si le fichier /etc/sysconfig/sendmail existe et que QUEUE est vide ou non-défini.
4.1.33. /etc/sysconfig/soundcard
Le fichier /etc/sysconfig/soundcard est créé par sndconfig et ne devrait pas être modifié. Le seul rôle de ce fichier l'entrée de carte de menu à afficher par défaut lors de la prochaine exécution de sndconfig. Les informations de configuration de la carte son se trouvent dans le fichier /etc/modules.conf.
Ce dernier peut contenir les éléments suivants:
CARDTYPE=<valeur>, où <valeur> est réglée par exemple, sur SB16pour
une carte son Soundblaster 16.
4.1.34. /etc/sysconfig/spamassassin
Le fichier /etc/sysconfig/spamassassin est utilisé pour transmettre des arguments au démon spamd (une version 'démonisée' de Spamassassin) lors du démarrage. Spamassassin est une application de messagerie pour le filtrage de pourriel. ('spam'). Pour obtenir une liste des options disponibles, consultez la page de manuel relative à spamd. Par défaut, il configure spamd de sorte à ce qu'il s'exécute en mode démon, crée des préférences utilisateur et crée automatiquement des listes blanches.
Pour de plus amples informations sur Spamassassin, consultez
Section 11.4.2.6
Filtres de spam.
4.1.35. /etc/sysconfig/squid
http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/ch-sysconfig.php3 (12 sur 14)05/10/2003 20:10:17
Le répertoire sysconfig
Le fichier /etc/sysconfig/squid est utilisé pour transmettre des arguments au démon squid au moment du démarrage. Le démon squid est un serveur proxy de cache pour des applications clientes par le Web. Pour de plus amples informations sur la configuration d'un serveur proxy squid, ouvrez le répertoire /usr/share/doc/ squid-<version>/ à l'aide de votre navigateur (remplacez <version> par le numéro de la version squid installée sur votre système). Par défaut, ce fichier règle le démarrage premier de squid en mode démon et le délai avant une interruption automatique.
4.1.36. /etc/sysconfig/tux
Le fichier /etc/sysconfig/tux est le fichier de configuration de 'Red Hat Content Accelerator' (précédemment appelé TUX), le serveur Web basé sur le noyau. Pour de plus amples informations sur la configuration de Red Hat Content Accelerator, ouvrez le répertoire /usr/share/doc/tux-<version>/tux/index.html à l'aide de votre navigateur (remplacez <version> par le numéro de la version de TUX installée sur votre système). Les paramètres disponibles pour ce fichier sont énumérés dans / usr/share/doc/tux-<version>/tux/parameters.html.
4.1.37. /etc/sysconfig/ups
Le fichier /etc/sysconfig/ups est utilisé pour spécifier les informations relatives à tout système d'alimentation ininterrompue (ou UPS de l'anglais 'Uninterruptible Power Supplies') branché au système. Un UPS peut être très utile à un système Red Hat Linux car il donne le temps nécessaire pour éteindre l'ordinateur correctement lors d'une panne de courant. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées:
SERVER=<valeur>, où <valeur> correspond à l'un des éléments suivants: yes — un dispositif UPS est branché à votre système. no — aucun dispositif UPS n'est branché à votre système.
MODEL=<valeur>, où <valeur> doit correspondre à un des éléments suivant
ou doit être réglée sur NONE (aucun) si aucun dispositif UPS n'est branché au système:
apcsmart — un périphérique APC SmartUPS™ ou semblable. fentonups — un dispositif Fenton UPS™. optiups — un dispositif OPTI-UPS™. bestups — un dispositif Best Power™. genericups — un dispositif UPS générique. ups-trust425+625 — un dispositif UPS Trust™.
DEVICE=<valeur>, où <valeur> spécifie où le dispositif UPS est branché,
comme par exemple /dev/ttyS0.
OPTIONS=<valeur>, où <valeur> correspond à une commande spéciale qui
doit être passée au dispositif UPS.
4.1.38. /etc/sysconfig/vncservers
Le fichier /etc/sysconfig/vncservers configure la façon dont le serveur 'Virtual Network Computing' (ou VNC) démarre.
VNC est un système d'affichage à distance qui vous permet de visualiser un environnement bureau non seulement sur l'ordinateur où il est exécuté mais également sur différents réseau d'architectures variées.
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Le répertoire sysconfig
Ce fichier peut contenir les éléments suivants:
VNCSERVERS=<valeur>, où <valeur> est réglée sur une valeur ressemblant
à "1:fred",pour indiquer qu'un serveur VNC devrait être démarré pur l'utilisateur fred sur l'écran :1. L'utilisateur fred doit avoir configuré un mot de passe VNC en utilisant vncpasswd avant d'essayer de se connecter au serveur VNC distant.
Remarquez bien que lors de l'utilisation d'un serveur VNC, la communication que vous établissez avec le serveur n'est pas cryptée. Pour cette raison, il est vivement déconseillé de l'utiliser sur un réseau à faible sécurité. Pour des instructions spécifiques sur l'utilisation de SSH pour sécuriser la communication avec le serveur VNC, lisez les informations présentes sur le site
http://www.uk.research.att.com/vnc/
sshvnc.html. Pour de plus amples informations sur SSH, reportez-vous au Chapter 18
Protocole SSH ou au Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
4.1.39. /etc/sysconfig/xinetd
Le fichier /etc/sysconfig/xinetd est utilisé pour transmettre des arguments au démon xinetd au moment du démarrage. Le démon xinetd lance des programmes qui fournissent des services Internet lorsqu'une requête est reçue sur le port de ce service. Pour des plus amples informations sur les paramètres que vous pouvez utiliser dans ce fichier, consultez la page de manuel relative à xinetd. Pour des plus amples informations sur le service xinetd, consultez
Section 15.3 xinetd.
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Emplacement de fichiers spéciaux
Up Répertoires contenus dans
le répertoire /etc/
sysconfig/
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Le système de fichiers proc

Red Hat Documentation
Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 5. Le système de fichiers proc
Le noyau de Linux a deux principales fonctions: contrôler l'accès aux périphériques physiques de l'ordinateur et programmer à quel moment et de quelle façon les processus vont interagir avec ces périphériques. Le répertoire /proc/ contient une hiérarchie de fichiers spéciaux qui représentent l'état actuel du noyau; cela permet aux applications ainsi qu'aux utilisateurs de scruter la vue du noyau du système.
Vous pouvez trouver dans le répertoire /proc/ de nombreuses informations relatives à la configuration matérielle du système et aux processus en cours d'exécution. De plus, certains des fichiers situés dans l'arborescence du répertoire /proc/ peuvent être manipulés par les utilisateurs ainsi que par les applications afin de transmettre des changements de configuration au noyau.
5.1. Un système de fichiers virtuel
Sous Linux, toutes les données sont stockées en tant que fichiers. La plupart des utilisateurs sont familiers avec les deux principaux types de fichiers: texte et binaire. Mais le répertoire /proc/ contient un autre type de fichier nommé fichier virtuel. C'est pour cette raison que /proc/ est souvent désigné sous le nom de système de fichiers virtuel.
Ces fichiers virtuels ont des qualités uniques. La plupart d'entre eux ont une taille égale à zéro octet; pourtant, lorsqu'on les affiche, on constate qu'ils contiennent parfois une grande quantité d'informations. De plus, la plupart du temps, les paramètres date et heure des fichiers virtuels reflètent la date et l'heure actuelles et montrent ainsi le fait qu'ils sont mis à jour continuellement.
Des fichiers virtuels tels que /proc/interrupts, /proc/meminfo, /proc/mounts,et /proc/ partitions fournissent un aperçu de l'environnement d'un système à un moment donné. D'autres tels que /proc/filesystems et le répertoire /proc/sys/ fournissent des informations sur la configuration du système ainsi que des interfaces.
À des fins d'organisation, les fichiers qui contiennent des informations sur un sujet similaire sont groupés dans des répertoires et sous-répertoires virtuels. Par exemple, /proc/ide/ contient des informations se rapportant à tous les périphériques IDE. De même, les répertoires 'process' contiennent des données concernant tous les processus en cours d'exécution sur le système.
5.1.1. Affichage de fichiers virtuels
En appliquant les commandes cat, more ou less aux fichiers du répertoire /proc/, vous avez immédiatement accès à une très importante source d'informations sur le système. Par exemple, pour connaître le type d'unité centrale dont dispose votre ordinateur, tapez cat /proc/cpuinfo et vous obtiendrez une sortie semblable à l'extrait ci-dessous:
processor : 0 vendor_id : AuthenticAMD cpu family : 5 model : 9 model name : AMD-K6(tm) 3D+ Processor stepping : 1 cpu MHz : 400.919 cache size : 256 KB fdiv_bug : no hlt_bug : no f00f_bug : no coma_bug : no fpu : yes fpu_exception : yes
Go
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Le système de fichiers proc
cpuid level : 1 wp : yes flags : fpu vme de pse tsc msr mce cx8 pge mmx syscall 3dnow k6_mtrr bogomips : 799.53
Lorsque vous affichez différents fichiers virtuels dans le système de fichiers /proc/ vous pouvez remarquer que certaines des informations sont facilement compréhensibles tandis que d'autres sont codées. C'est en partie pour cela qu'existent des utilitaires dont la fonction consiste à récupérer des données de fichiers virtuels et de les afficher de façon compréhensible. Parmi ces utilitaires figurent par exemple: lspci, apm, free, et top.
Remarque
Certains des fichiers virtuels du répertoire /proc/ ne peuvent être lus que par l'utilisateur root.
5.1.2. Modification de fichiers virtuels
En général, la plupart des fichiers virtuels du répertoire /proc/ sont en lecture seule. Certains peuvent toutefois être utilisés pour régler les paramètres dans le noyau. Cela vaut particulièrement pour les fichiers du sous-répertoire /proc/sys/.
Pour modifier la valeur d'un fichier virtuel, utilisez la commande echo et un symbole > afin de réacheminer la nouvelle valeur vers le fichier. Par exemple, pour modifier votre nom d'hôte à la volée, vous pouvez taper:
echo www.example.com > /proc/sys/kernel/hostname
D'autres fichiers servent de commutateur binaire ou booléen. Par exemple, si vous tapez cat /proc/ sys/net/ipv4/ip_forward vous obtiendrez comme sortie un 0 ou un 1. Le 0 indique que le noyau ne réachemine pas les paquets réseau. En utilisant la commande echo pour modifier la valeur du fichier ip_forward en 1, vous pouvez déclencher immédiatement le réacheminement des paquets.
Astuce
La commande /proc/sys/ permet également de modifier les paramètres du sous-répertoire / sbin/sysctl. Pour obtenir davantage d'informations sur cette commande, reportez-vous à
Section 5.4 Utilisation de la commande sysctl
Pour obtenir une liste de certains des fichiers de configuration du noyau disponibles dans /proc/sys/, consultez
Section 5.3.9 /proc/sys/.
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Ressources supplémentaires
Up Les fichiers du niveau supérieur
dans le système de fichiers proc
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Utilisateurs et groupes

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Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 6. Utilisateurs et groupes
Le contrôle des utilisateurs et groupes est au coeur de l'administration de système de Red Hat Linux.
Les utilisateurs peuvent être aussi bien des personnes, avec des comptes attachés à des utilisateurs physiques, que des comptes existant pour une utilisation par des applications spécifiques
Les groupes sont des expressions logiques d'une société, regroupant des utilisateurs pour un but commun. Les utilisateurs appartenant à un groupe donné peuvent lire, écrire ou exécuter des fichiers appartenant à ce groupe.
Chaque utilisateur et chaque groupe se voit attribuer un numéro identificateur numérique unique appelé respectivement un userid (UID) et un groupid (GID).
Lors de sa création, tout fichier se voit assigner un utilisateur et un groupe. Il reçoit également les permissions de lecture, d'écriture et d'exécution pour le propriétaire du fichier, le groupe ou tout autre utilisateur. L'utilisateur et le groupe possédant un fichier, ainsi que les permissions d'accès à ce fichier, peuvent être modifiés par le super­utilisateur (ou root) et, dans la plupart des cas, par le créateur du fichier.
La bonne gestion des utilisateurs et groupes d'une part, et celle des permissions de fichiers d'autre part, font partie des tâches les plus importantes qu'un administrateur de système doive effectuer. Pour des informations plus détaillées sur les stratégies de gestion des utilisateurs et groupes, reportez-vous au chapitre intitulé Managing
Accounts and Group (Gestion de comptes et groupe) du Guide d'administration système de Red Hat Linux.
6.1. Outils pour gestion des utilisateurs et des groupes
La gestion des utilisateurs et des groupes peut être une tâche laborieuse, mais avec Red Hat Linux vous disposez des outils et conventions facilitant cette gestion.
La manière la plus simple de gérer des utilisateurs et groupes consiste à utiliser l'application graphique Gestionnaire d'utilisateurs (redhat-config-users). Pour plus d'informations sur Gestionnaire d'utilisateurs, reportez-vous au chapitre intitulé
Configuration des utilisateurs et des groupes du Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
Les outils de la ligne de commande suivants peuvent également servir à gérer les utilisateurs et groupe:
useradd, usermod et userdel — méthodes conformes aux standards de
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Utilisateurs et groupes
l'industrie permettant d'ajouter, de supprimer et modifier des comptes d'utilisateurs.
groupadd, groupmod et groupdel — méthodes conformes aux standards de
l'industrie permettant d'ajouter, de supprimer et modifier des groupes d'utilisateurs.
gpasswd — méthode conforme aux standards de l'industrie permettant
d'administrer le fichier /etc/group.
pwck, grpck — Outils permettant de vérifier le mot de passe, le groupe et les
fichiers masqués associés.
pwconv, pwunconv — Outils permettant la conversion de mots de passe
standard en mots de passe masqués et vice versa.
Pour un aperçu de la gestion d'utilisateurs et de groupes, reportez-vous à Guide
d'administration système de Red Hat Linux. Pour des informations plus détaillées
sur les outils de la ligne de commande permettant de gérer les utilisateurs et groupes, reportez-vous au chapitre intitulé Configuration des utilisateurs et des groupes du
Guide de personnalisation de Red Hat Linux.
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Ressources supplémentaires
Up Utilisateurs standards
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Le système X Window

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Chapter 7. Le système X Window
Alors que le coeur de Red Hat Linux est son noyau, pour beaucoup d'utilisateurs, le visage du système d'exploitation est l'environnement graphique fourni par le Système X Window, aussi appelé tout simplement X.
De nombreux environnement de fenêtrage ont déjà existé dans le monde
UNIX™ et ce,
depuis des décennies, avant l'apparition de nombreux systèmes d'exploitations traditionnels courants. Au fil des années, X est devenu l'environnement graphique préféré des systèmes d'exploitations de type UNIX.
L'environnement graphique de Red Hat Linux est fourni par
XFree86™, une
implémentation Open Source de X. XFree86 est un projet de grande envergure, se développant rapidement grâce à des centaines de développeurs dans le monde entier. Il offre non seulement une prise en charge étendue pour un grand nombre de périphériques et d'architectures mais à également la capacité de tourner sur différents systèmes d'exploitation et plates-formes.
Le système X Window utilise une architecture client-serveur. Le serveur X reçoit les connexions d'applications client X client par le biais d'un réseau ou d'une interface de boucle locale. Le serveur communique avec le matériel, comme la carte vidéo, le moniteur, le clavier et la souris. Le client X se situe lui dans l'espace utilisateur, créant une interface utilisateur graphique (ou GUI) pour cet utilisateur et transmettant ses requêtes au le serveur .
7.1. XFree86
Red Hat Linux 9 utilise la version 4.x de XFree86 comme le système X Window de base, incluant de nombreux développements de pointe de la technologie XFree86, comme la prise en charge de l'accélération matérielle 3D, l'extension XRender pour de polices lissées, une conception basée sur des pilotes modulaire et une prise en charge du matériel vidéo moderne et des périphériques d'entrée.
Important
Red Hat Linux ne fournit plus de paquetages serveur XFree86 version 3. Avant d'effectuer une mise à niveau vers la dernière version de Red Hat Linux, assurez-vous que la carte vidéo est bien compatible avec la version 4 de XFree86 en consultant la liste de compatibilité du matériel de Red Hat disponible en ligne à l'adresse suivante:
http://hardware.redhat.com.
Les fichiers concernant XFree86 se trouvent essentiellement dans deux
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Le système X Window
emplacements:
/usr/X11R6/
contient le serveur X et certaines applications client ainsi que les fichiers d'en­tête, bibliothèques, modules et documentation de X.
/etc/X11/
Contient tous les fichiers de configuration pour des applications client et serveur X. Ceci inclue les fichiers de configuration du serveur X lui-même, l'ancien serveur de polices xfs, les gestionnaires d'affichage X et bien d'autres composants de base.
Il est important de noter ici que le fichier de configuration pour la nouvelle architecture de polices basée sur Fontconfig est /etc/fonts/fonts.conf (qui remplace le fichier /etc/X11/XftConfig). Pour de plus amples informations sur la configuration et l'ajout de polices, reportez-vous à
Section 7.4
Polices.
Étant donné que le serveur X accomplit beaucoup de tâches difficiles en utilisant une large gamme de matériel, il nécessite une configuration détaillée. Le programme d'installation de Red Hat Linux met en place et configure XFree86 automatiquement, à moins que les paquetages XFree86 ne soient sélectionnés comme devant être installés. Toutefois, si le moniteur ou la carte vidéo changent, XFree86 devra être reconfiguré. Pour ce faire, la meilleure façon consiste à utiliser l'Outil de configuration X (redhat-config-xfree86).
Pour lancer l'Outil de configuration X pendant une session active de X, allez au bouton Menu principal (sur le panneau) => Paramètres de système => Affichage. Après une utilisation de l'Outil de configuration X pendant une session X, il faudra fermer la session X en cours, puis redémarrer X pour que les changements prennent effet. Pour obtenir de plus amples informations sur l'utilisation de L'Outil de configuration X reportez-vous au chapitre intitulé Audio, Vidéo et divertissement
en général du Guide de démarrage de Red Hat Linux.
Dans certaines situations, il sera peut-être nécessaire de reconfigurer manuellement le serveur XFree86 en éditant son fichier de configuration /etc/X11/XF86Config. Pour obtenir de plus amples informations sur la structure de ce fichier, reportez-vous à
Section 7.3 Fichiers de configuration du serveur XFree86.
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Examen détailé du processus de démarrage

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Red Hat Linux 9: Guide de référence de Red Hat Linux
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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.2. Examen détailé du processus de démarrage
Le début du processus de démarrage varie en fonction de la plate-forme matérielle utilisée. Toutefois, une fois le noyau trouvé et chargé par le chargeur de démarrage, le processus de démarrage par défaut est identique pour toutes les architectures. Ce chapitre se concentre sur l'architecture x86.
1.2.1. Le BIOS
Lorsque l'on démarre un ordinateur x86, le processeur recherche le programme BIOS, de l'anglais Basic Input/Output System, dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère et l'exécute. Le BIOS est le plus bas niveau d'interface pour les périphériques et contrôle la première étape du processus de démarrage. Pour cette raison, le programme du BIOS est écrit en lecture seulement dans la mémoire morte et peut toujours être utilisé.
D'autres plates-formes utilisent différents programmes pour réaliser des tâches de bas niveau plus ou moins équivalentes à celles effectuées par le BIOS sur un système x86. Par exemple, les ordinateurs Itanium utilisent le Shell Extensible Firmware Interface (ou EFI), tandis que les systèmes Alpha utilisent la console SRM.
Une fois chargé, le BIOS teste le système, recherche et vérifie les périphériques et trouve ensuite un périphérique valide qui sera utilisé pour amorcer le système. Normalement, il vérifie d'abord les lecteurs de disquettes et les lecteurs CD-ROM afin de trouver un support amorçable - s'il y en a un - puis se tourne vers les disques durs. L'ordre des unités recherchées lors du démarrage peut généralement être contrôlé par un paramètre du BIOS; il cherche sur le dispositif IDE maître sur le bus IDE principal. Le BIOS charge ensuite en mémoire tout programme résidant dans le premier secteur de ce dispositif, appelé le Master Boot Record ou MBR. Le MBR ne fait que 512 octets et contient des instructions de codes pour démarrer la machine - appelée chargeur de démarrage - ainsi que la table de partitions. Une fois que le BIOS trouve et charge en mémoire le programme du chargeur de démarrage, il lui cède le contrôle du processus de démarrage.
1.2.2. Le chargeur d'amorçage
Cette section examine le processus de démarrage pour la plate-forme x86. Le processus de démarrage de votre ordinateur peut varier légèrement en fonction de son architecture. Reportez-vous à
Section 1.2.2.1 Chargeurs de démarrage pour d'autres
architectures pour un bref aperçu des chargeurs de démarrage non x86.
Sous Red Hat Linux, deux chargeurs de démarrage sont disponibles: GRUB ou LILO. GRUB est le chargeur de démarrage par défaut, mais LILO est disponible pour ceux qui en ont besoin pour leur configuration matérielle, ou qui préfèrent l'utiliser. Pour de
Go
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Examen détailé du processus de démarrage
plus amples informations sur la configuration et l'utilisation de GRUB ou de LILO, reportez-vous au Chapter 2 Chargeurs de démarrage.
Les deux chargeurs de démarrage pour la plate-forme x86 sont divisés au minimum en deux étapes. La première est un petit binaire de code machine. Son seul rôle est de localiser le chargeur de démarrage Étape 2 et d'en charger la première partie en mémoire.
GRUB est le chargeur de démarrage le plus récent qui a l'avantage de pouvoir lire les partitions ext2 et ext3
[1]et de charger son fichier de configuration — /boot/grub/
grub.conf— au moment du démarrage. Pour de plus amples informations sur la façon de modifier ce fichier, reportez-vous à
Section 2.7 Fichier de configuration du
menu de GRUB.
Avec LILO, le chargeur de démarrage Étape 2 utilise des informations sur le MBR pour déterminer les options de démarrage dont dispose l'utilisateur. Cela signifie que chaque fois qu'un changement de configuration est réalisé ou que vous mettez manuellement à jour votre noyau, vous devez exécuter la commande /sbin/lilo - v -v pour écrire les informations appropriées sur le MBR. Pour plus de détails à ce propos, consultez
Section 2.8 LILO.
Astuce
Si vous mettez à niveau le noyau en utilisant l'application Agent de mise à jour Red Hat, le fichier de configuration du chargeur d'amorçage sera mis à
jour automatiquement. Pour plus d'informations sur Red Hat Network, rendez­vous à l'adresse suivante:
https://rhn.redhat.com.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 en mémoire, il affiche l'écran graphique initial Red Hat Linux indiquant à l'utilisateur les différents systèmes d'exploitation ou noyaux qu'il doit charger en fonction de sa configuration. Sur cet écran, l'utilisateur peut, à l'aide des touches flèches, choisir le système d'exploitation ou le noyau qu'il souhaite charger et valider ce choix en pressant la touche [Entrée]. Si l'utilisateur n'appuie sur aucune touche avant qu'un certain laps de temps ­configurable - ne ce soit écoulé, le chargeur de démarrage chargera la sélection par défaut.
Remarque
Si vous avez installé la prise en charge de noyau 'Symmetric Multi­Processor' (SMP), plusieurs options seront proposées la première fois que vous démarrerez votre système. Sous LILO, vous verrez linux, qui est le noyau SMP et linux-up, qui est pour des processeurs simples. Sous GRUB, vous verrez Red Hat Linux (<version-noyau>-smp), qui est le noyau SMP et Red Hat Linux (<version-noyau>), qui est pour des processeurs simples.
Si vous rencontrez des problèmes en utilisant le noyau SMP, sélectionnez le noyau non-stop au redémarrage.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 a déterminé le noyau à démarrer, il localise le binaire de noyau correspondant dans le répertoire /boot/. Le binaire du noyau est baptisé d'après le format— fichier /boot/vmlinuz-<version-noyau> (où <version-noyau> correspond à la version du noyau spécifiée dans les paramètres du chargeur de démarrage).
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Examen détailé du processus de démarrage
Pour obtenir des informations concernant l'utilisation du chargeur de démarrage pour transmettre des arguments de la ligne de commande au noyau, lisez le Chapter 2
Chargeurs de démarrage. Pour des informations sur la manière de changer le niveau
d'exécution à l'invite de GRUB ou LILO, lisez
Section 2.10 Changement de niveau
d'exécution au démarrage.
Ensuite, le chargeur de démarrage place l'image disque RAM initial appropriée, appelée initrd, en mémoire. L'initrd est utilisée par le noyau pour charger les pilotes nécessaires au démarrage du système. Ceci s'avère particulièrement important si vous avez des disques durs SCSI ou si vous utilisez le système de fichiers ext3. [2].
Avertissement
Ne supprimez le répertoire /initrd/ du système de fichiers sous aucun prétexte. Le retirer provoquerait un échec de votre système, avec un message d'erreur panique du noyau au moment du démarrage.
Une fois que le noyau et l'image initrd sont chargés en mémoire, le chargeur de démarrage cède le contrôle du processus de démarrage au noyau.
Pour obtenir un aperçu détaillé des chargeurs de démarrage GRUB et LILO, reportez­vous au
Chapter 2 Chargeurs de démarrage.
1.2.2.1. Chargeurs de démarrage pour d'autres architectures
Une fois que le noyau se charge et qu'il passe les commandes à init, les mêmes événements se produisent sur toutes les architectures. La différence essentielle entre le processus de démarrage de chaque architecture réside dans le choix de l'application utilisée pour trouver et charger le noyau.
Par exemple, l'architecture Alpha utilise le chargeur de démarrage aboot, tandis que l'architecture Itanium utilise le chargeur de démarrage ELILO.
Consultez le Guide d'installation de Red Hat Linux spécifique à ces plates-formes, pour obtenir de plus amples informations sur la manière de configurer leurs chargeurs de démarrage.
1.2.3. Le noyau
Lors du chargement du noyau, ce dernier initialise et configure immédiatement la mémoire de l'ordinateur. Ensuite, il configure les divers matériels attachés au système, y compris tous les processeurs et sous-systèmes E/S, ainsi que les périphériques de stockage. Il recherche ensuite l'image initrd compressée dans un emplacement prédéterminé dans la mémoire, la décompresse, la monte et charge tous les pilotes nécessaires. Ensuite, il initialise les dispositifs virtuels liés aux systèmes de fichiers, tels que LVM ou RAID logiciel, avant de démonter l'image disque initrd et de libérer par là-même toute la mémoire qu'elle occupait.
Le noyau crée alors un dispositif root, monte la partition root en lecture seule et libère la mémoire non utilisée.
À ce stade, le noyau est chargé en mémoire et est désormais opérationnel. Toutefois, en l'absence de toute application offrant à l'utilisateur la possibilité de donner des informations utiles au système, on ne peut en faire grand chose.
Afin de configurer l'environnement utilisateur, le noyau exécute de progamme /sbin/ init.
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Examen détailé du processus de démarrage
1.2.4. Le programme /sbin/init
Le programme /sbin/init (aussi appelé init) coordonne le reste du processus de démarrage et configure l'environnement de l'utilisateur.
Lorsque la commande init est lancée, elle devient l'élément parent ou grand-parent de tous les processus qui sont lancés automatiquement sur votre système Red Hat Linux. Tout d'abord, elle exécute le script /etc/rc.d/rc.sysinit, qui établit votre chemin d'accès d'environnement, démarre swap, vérifie les systèmes de fichiers, etc et s'occupe de tout ce qui doit être fait sur le système au moment de son initialisation. Par exemple, la plupart de systèmes utilise une horloge, donc rc.sysinit lit le fichier de configuration /etc/sysconfig/clock sur ceux-ci pour initialiser l'horloge. Autre exemple: si vous avez des processus de port série spéciaux qui doivent être initialisés, rc.sysinit exécutera le fichier /etc/rc.serial.
La commande init exécute ensuite le script /etc/inittab, qui décrit comment le système doit être configuré dans chaque niveau d'exécution SysV init.
[3]Entre autres
choses, le fichier /etc/inittab règle le niveau d'exécution par défaut et établit que / sbin/update doit s'exécuter chaque fois qu'il démarre un niveau d'exécution donné
[4].
Ensuite, la commande init configure la bibliothèque de fonctions sources, /etc/rc. d/init.d/functions, pour le système. Ceci indique comment démarrer ou arrêter un programme et comment déterminer le PID d'un programme.
Le programme init démarre tous les processus d'arrière-plan en recherchant dans le répertoire rc approprié le niveau d'exécution spécifié comme niveau par défaut dans / etc/inittab. Les répertoires rc sont numérotés de façon à correspondre au niveau d'exécution qu'ils représentent. Par exemple, /etc/rc.d/rc5.d/ est le répertoire correspondant au niveau d'exécution 5.
En démarrant au niveau d'exécution 5, le programme init examine le répertoire / etc/rc.d/rc5.d/ afin de déterminer les processus à arrêter et à démarrer.
Ci-dessous figure un exemple de listing pour un répertoire /etc/rc.d/rc5.d/:
K05innd->../init.d/innd K05saslauthd->../init.d/saslauthd K10psacct->../init.d/psacct K12cWnn->../init.d/cWnn K12FreeWnn->../init.d/FreeWnn K12kWnn->../init.d/kWnn K12mysqld->../init.d/mysqld K12tWnn->../init.d/tWnn K15httpd->../init.d/httpd K15postgresql->../init.d/postgresql K16rarpd->../init.d/rarpd K20bootparamd->../init.d/bootparamd K20iscsi->../init.d/iscsi K20netdump-server->../init.d/netdump-server K20nfs->../init.d/nfs K20rstatd->../init.d/rstatd K20rusersd->../init.d/rusersd K20rwalld->../init.d/rwalld K20rwhod->../init.d/rwhod K24irda->../init.d/irda K25squid->../init.d/squid K28amd->../init.d/amd K34dhcrelay->../init.d/dhcrelay K34yppasswdd->../init.d/yppasswdd
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Examen détailé du processus de démarrage
K35atalk->../init.d/atalk K35dhcpd->../init.d/dhcpd K35smb->../init.d/smb K35vncserver->../init.d/vncserver K35winbind->../init.d/winbind K40mars-nwe->../init.d/mars-nwe K45arpwatch->../init.d/arpwatch K45named->../init.d/named K45smartd->../init.d/smartd K46radvd->../init.d/radvd K50netdump->../init.d/netdump K50snmpd->../init.d/snmpd K50snmptrapd->../init.d/snmptrapd K50tux->../init.d/tux K54pxe->../init.d/pxe K55routed->../init.d/routed K61ldap->../init.d/ldap K65identd->../init.d/identd K65kadmin->../init.d/kadmin K65kprop->../init.d/kprop K65krb524->../init.d/krb524 K65krb5kdc->../init.d/krb5kdc K70aep1000->../init.d/aep1000 K70bcm5820->../init.d/bcm5820 K74ntpd->../init.d/ntpd K74ups->../init.d/ups K74ypserv->../init.d/ypserv K74ypxfrd->../init.d/ypxfrd K84bgpd->../init.d/bgpd K84ospf6d->../init.d/ospf6d K84ospfd->../init.d/ospfd K84ripd->../init.d/ripd K84ripngd->../init.d/ripngd K85zebra->../init.d/zebra K90isicom->../init.d/isicom K92ipvsadm->../init.d/ipvsadm K95firstboot->../init.d/firstboot S00microcode_ctl->../init.d/microcode_ctl S05kudzu->../init.d/kudzu S08ip6tables->../init.d/ip6tables S08ipchains->../init.d/ipchains S08iptables->../init.d/iptables S09isdn->../init.d/isdn S10network->../init.d/network S12syslog->../init.d/syslog S13portmap->../init.d/portmap S14nfslock->../init.d/nfslock S17keytable->../init.d/keytable S20random->../init.d/random S24pcmcia->../init.d/pcmcia S25netfs->../init.d/netfs S26apmd->../init.d/apmd S28autofs->../init.d/autofs S44acpid->../init.d/acpid S55sshd->../init.d/sshd S56rawdevices->../init.d/rawdevices S56xinetd->../init.d/xinetd S80sendmail->../init.d/sendmail S80spamassassin->../init.d/spamassassin
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Examen détailé du processus de démarrage
S84privoxy->../init.d/privoxy S85gpm->../init.d/gpm S90canna->../init.d/canna S90crond->../init.d/crond S90cups->../init.d/cups S90xfs->../init.d/xfs S95anacron->../init.d/anacron S95atd->../init.d/atd S97rhnsd->../init.d/rhnsd S99local->../rc.local S99mdmonitor->../init.d/mdmonitor
Comme le montre ce listing, aucun des scripts qui lancent et arrêtent vraiment les services n'est réellement situé dans le répertoire /etc/rc.d/rc5.d/. Tous les fichiers dans /etc/rc.d/rc5.d/ sont en fait des liens symboliques qui pointent vers les scripts situés dans le répertoire /etc/rc.d/init.d/. Des liens symboliques sont utilisés dans chacun des répertoires rc afin que les niveaux d'exécution puissent être reconfigurés en créant, modifiant et supprimant les liens symboliques, sans que cela affecte les scripts auxquels ils font référence.
Le nom de chaque lien symbolique commence par K ou S. Les liens K correspondent à des processus arrêtés à ce niveau d'exécution, tandis que les liens S correspondent à des processus démarrés.
La commande init arrête tout d'abord tous les liens symboliques K du répertoire en émettant la commande /etc/rc.d/init.d/<commande> stop, <commande> correspondant au processus à arrêter. Elle démarre ensuite tous les liens symboliques S en émettant la commande /etc/rc.d/init.d/<commande> start.
Astuce
Une fois que le système a terminé son démarrage, il est possible d'établir une connexion en tant que super-utilisateur et d'exécuter ces mêmes scripts pour arrêter et démarrer des services. Par exemple, la commande /etc/rc.d/ init.d/httpd stop arrêtera le serveur Web Apache.
Chacun des liens symboliques est numéroté de façon à établir l'ordre de démarrage. L'ordre dans lequel les services sont démarrés ou arrêtés peut être modifié en changeant ce numéro. Plus le numéro est bas, plus avancée sera la place dans l'ordre de démarrage. Les liens symboliques disposant du même numéro sont démarrés par ordre alphabétique.
Remarque
Une des dernières choses que le programme init exécute est le fichier / etc/rc.d/rc.local. Ce dernier est utilise pour la personnalisation du
système. Reportez-vous à Section 1.3 Exécution de programmes
supplémentaire au démarrage pour de plus amples informations sur
l'utilisation du fichier rc.local.
Une fois que la commande init a progressé dans le répertoire rc approprié pour le niveau d'exécution, le script /etc/inittab établit un processus /sbin/mingetty pour chaque console virtuelle (invites de login) assignée à ce niveau d'exécution. Les niveaux d'exécution 2 à 5 obtiennent tous six consoles virtuelles, tandis que le niveau
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Examen détailé du processus de démarrage
d'exécution 1 (mode mono-utilisateur) n'obtient qu'une console et que les niveaux d'exécution 0 et 6 n'en obtiennent aucune. Le processus /sbin/mingetty ouvre des lignes de communication vers les dispositifs tty
[5], règle leurs modes, imprime l'invite
de login, prend le nom d'utilisateur, puis commence le processus de login pour l'utilisateur concerné.
Au niveau d'exécution 5, /etc/inittab exécute un script appelé /etc/X11/ prefdm. Le script prefdm exécute le gestionnaire d'affichage X préféré — gdm, kdm, ou xdm, en fonction de ce qui est contenu dans le fichier /etc/sysconfig/ desktop.
À ce stade, le système devrait fonctionne à un niveau d'exécution 5 et devrait afficher une invite de connexion à l'écran.
Notes
[1]
GRUB lit les systèmes de fichiers ext3 en tant que ext2, sans tenir compte du fichier journal. Reportez-vous au chapitre intitulé Le système de fichiers ext3 du Guide de
personnalisation de Red Hat Linux pour de plus amples informations sur le système
de fichiers ext3.
[2]
Pour obtenir des informations concernant la création d'un initrd, consultez le chapitre intitulé Le système de fichiers ext3 du Guide de personnalisation de Red Hat
Linux.
[3]
Pour plus d'informations sur SysV init, voir
Section 1.4 Niveaux d'exécution de SysV
Init.
[4]
La commande update est utilisée pour nettoyer les tampons sales.
[5]
Consultez
Section 5.3.11 /proc/tty/ pour des informations supplémentaires sur les
périphériques tty.
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Processus de démarrage, Init et arrêt
Up Exécution de programmes
supplémentaire au
démarrage
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Exécution de programmes supplémentaire au démarrage

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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.3. Exécution de programmes supplémentaire au démarrage
Le script /etc/rc.d/rc.local est exécuté par la commande init au démarrage ou lors de la modification des niveaux d'exécution. L'ajout de commandes à ce script est une façon simple d'exécuter des tâches nécessaires comme le démarrage de services spéciaux ou l'initialisation de périphériques sans devoir écrire des scripts d'initialisation compliqués dans le répertoire /etc/rc.d/init.d/ et créer des liens symboliques.
Le script /etc/rc.serial est utilisé si des ports série doivent être configurés au démarrage. Ce script exécute les commandes setserial pour la configuration des port série du système. Consultez les pages de manuel relatives à setserial pour plus de informations.
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SysV Init
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Fichier de configuration du menu de GRUB

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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.7. Fichier de configuration du menu de GRUB
Le fichier de configuration (/boot/grub/grub.conf), utilisé pour créer la liste des systèmes d'exploitation à démarrer dans l'interface menu, permet à l'utilisateur de sélectionner un groupe préétabli de commandes à exécuter. Les commandes fournies dans
Section 2.6 Les commandes GRUB peuvent être utilisées, ainsi que certaines
commandes spéciales qui ne sont disponibles que dans le fichier de configuration.
2.7.1. Commandes spéciales du fichier de configuration
Les commandes suivantes ne peuvent être utilisées qu'avec le fichier de configuration du menu de GRUB:
color <couleur-normale> <couleur-sélectionnée> — permet de
définir les couleurs à utiliser dans le menu, soit une couleur pour le premier plan et une pour l'arrière-plan. Il est possible de n'utiliser que les noms de ces couleurs, comme red/black (rouge/noir) par exemple:
color red/black green/blue
default <nom-titre> — le titre de l'entrée par défaut qui sera chargée si le
délai imparti pour le choix d'une option du menu est dépassé.
fallback <nom-titre> — cette commande, par son utilisation, permet
d'indiquer le titre de l'entrée à essayer dans le cas où la première tentative échoue.
hiddenmenu — son utilisation empêche l'affichage de l'interface menu de
GRUB, chargeant l'entrée par défaut (default) lorsque le durée d'attente initiale (timeout) est dépassée. L'utilisateur peut visualiser le menu standard de GRUB en appuyant sur la touche [Échap] key.
password <mot-de-passe> — l'utilisation de cette commande permet
d'interdire à tout utilisateur ne connaissant pas le mot de passe, d'éditer les entrées relatives à l'option de ce menu.
Il est possible éventuellement, d'indiquer un autre fichier de configuration de menu après la commande password<mot-de-passe>. Dans ce cas, GRUB redémarrera le chargeur de démarrage étape 2 et utilisera le deuxième fichier de configuration spécifié pour construire le menu. Si ce fichier alternatif n'est pas indiqué dans cette commande, tout utilisateur en possession du mot de passe sera à même d'éditer le fichier de configuration actuel.
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Fichier de configuration du menu de GRUB
timeout — l'utilisation de cette commande permet de régler la durée, en
secondes, qui peut s'écouler avant que GRUB ne charge l'entrée indiquée dans la commande default.
splashimage — précise l'emplacement de l'image de fond utilisée lors du
démarrage de GRUB.
title — définit le titre à utiliser avec un groupe donné de commandes utilisé
lors du chargement d'un système d'exploitation.
Le symbole dièse (#) permet d'insérer des commentaires dans le fichier de configuration du menu.
2.7.2. Structure des fichiers de configuration
Le fichier de configuration de l'interface menu de GRUB est /boot/grub/grub. conf. Les commandes servant à la définition des préférences générales pour
l'interface menu sont placées dans le haut du fichier, suivies des différentes entrées relatives à chacun des systèmes d'exploitation ou noyaux énumérés dans le menu.
L'extrait ci-dessous correspond à un fichier de configuration du menu de GRUB très simple servant au démarrage de Red Hat Linux ou de Microsoft Windows 2000:
default=0 timeout=10 splashimage=(hd0,0)/grub/splash.xpm.gz
# section to load linux title Red Hat Linux (2.4.18-5.47) root (hd0,0) kernel /vmlinuz-2.4.18-5.47 ro root=/dev/sda2 initrd /initrd-2.4.18-5.47.img
# section to load Windows 2000 title windows rootnoverify (hd0,0) chainloader +1
Ce fichier invite GRUB à construire un menu avec Red Hat Linux comme système d'exploitation par défaut, réglé pour un démarrage automatique après 10 secondes. Deux sections sont disponibles, une pour chaque système d'exploitation avec les commandes spécifiques de la table de partition de chaque système.
Remarque
Notez bien que le paramètre par défaut est spécifié sous la forme d'un chiffre. Ceci se rapporte à la première ligne title que GRUB rencontre. Si vous voulez que windows soit le paramètre par défaut, changez la valeur default=0 en default=1.
Le paramétrage d'un fichier de menu de configuration GRUB pour le démarrage multiple de systèmes d'exploitation va au-delà de la portée de ce chapitre. Ainsi, pour obtenir une liste des ressources supplémentaires, reportez-vous à
Section 2.11
Ressources supplémentaires.
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Fichier de configuration du menu de GRUB
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Les commandes GRUB
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LILO

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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.8. LILO
LILO, un acronyme désignant LInux LOader, est utilisé depuis de nombreuses années pour démarrer Linux sur les systèmes x86. Même si GRUB est à présent le chargeur de démarrage par défaut, certains utilisateurs préfèrent utiliser LILO parce qu'ils le connaissent mieux alors que d'autres doivent le choisir par nécessité, GRUB pouvant en effet rencontrer des problèmes lors de l'amorçage de certains matériels.
2.8.1. LILO et le processus de démarrage x86
Cette section traite de façon plus détaillée le rôle spécifique joué par LILO lors du démarrage d'un système x86. Pour une présentation détaillée du processus de démarrage global, voir Section 1.2 Examen détailé du processus de démarrage.
Le chargement en mémoire de LILO est quasiment identique à celui de GRUB, à la différence près qu'il s'agit d'un chargeur deux étapes uniquement.
1. Le chargeur Étape 1 ou primaire est lu en mémoire par le BIOS à partir du MBR.
[1]. Le chargeur de démarrage primaire existe sur moins de 512 octets d'espace
disque dans le MBR. Sa seule tâche consiste à charger le chargeur de démarrage Étape 2 et à lui transférer les informations concernant la géométrie du disque.
2. Le chargeur de démarrage Étape 2 ou secondaire est lu en mémoire. Le chargeur de démarrage secondaire affiche l'écran initial Red Hat Linux. Cet écran vous permet de sélectionner le système d'exploitation ou noyau Linux à démarrer.
3. Le chargeur de démarrage Étape 2 lit en mémoire le système d'exploitation ou noyau et initrd. Une fois que LILO détermine le système d'exploitation à démarrer, il le charge en mémoire et cède le contrôle de la machine à ce système d'exploitation.
Une fois que le chargeur de démarrage Étape 2 est en mémoire, LILO affiche l'écran Red Hat Linux initial avec les différents systèmes d'exploitation ou noyaux qu'il doit démarrer (selon sa configuration). Si, par défaut, vous n'avez installé que Red Hat Linux et n'avez rien changé dans le fichier de configuration LILO, linux sera votre seule option. Si en revanche, le système dispose de multiples processeurs, plusieurs options seront disponibles: une option linux-up pour un noyau à processeur simple et linux pour le noyau à processeur multiple (SMP). Si vous avez configuré LILO pour qu'il démarre également d'autres systèmes d'exploitation, ces sélections apparaîtront sur cet écran.
Les touches flèches permettent à l'utilisateur de mettre en surbrillance le système
Go
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LILO
d'exploitation retenu et la touche [Entrée] amorce le processus de démarrage. Pour accèder à une invite boot:, appuyez sur [Ctrl]-[X].
2.8.2. LILO contre GRUB
En général, LILO fonctionne d'une façon similaire à GRUB, mais il existe cependant trois différences importantes:
Il ne dispose pas d'une interface de commande interactive.
Il stocke les informations sur l'emplacement du noyau ou du système
d'exploitation qu'il doit charger sur le MBR.
Il ne peut pas lire les partitions ext2.
La première différence est que l'invite de commande LILO n'est pas interactive et n'autorise qu'une commande avec des arguments.
Les deux autres différences sont les suivantes: si vous modifiez le fichier de configuration LILO ou installez un nouveau noyau, vous devez réécrire le chargeur de démarrage Étape 1 sur le MBR en exécutant la commande suivante:
/sbin/lilo -v -v
Cela est beaucoup plus risqué que la méthode de GRUB car un bloc de démarrage maître mal configuré empêche tout simplement le démarrage du système. Avec GRUB, si le fichier de configuration est mal configuré, le programme va tout simplement revenir par défaut à son interface de ligne de commande, à partir de laquelle l'utilisateur peut démarrer manuellement le système.
Astuce
Si vous mettez à niveau le noyau à l'aide de l'application Agent de mise à jour Red Hat, le MBR sera mis à jour automatiquement. Pour plus
d'informations sur RHN, reportez-vous à l'URL suivante:
https://rhn.redhat.
com
Notes
[1]
Pour en savoir plus sur le BIOS et le MBR, voir
Section 1.2.1 Le BIOS.
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Fichier de configuration du menu de GRUB
Up Options dans /etc/lilo.
conf
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Changement de niveau d'exécution au démarrage

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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.10. Changement de niveau d'exécution au démarrage
Sous Red Hat Linux, il est possible de changer le niveau d'exécution par défaut au démarrage.
Si vous utilisez LILO comme chargeur de démarrage, accédez à l'invite boot: en tapant [Ctrl]-[X]. Ensuite, entrez:
linux <numéro-d'exécution>
Dans cette commande, remplacez <numéro-d'exécution> par le numéro du niveau d'exécution auquel vous souhaitez que le démarrage soit amorcé (de 1 à 5), ou les mots single ou emergency.
Si vous utilisez GRUB comme chargeur de démarrage, suivez les étapes suivantes:
À l'écran de chargeur de démarrage graphique GRUB, sélectionnez le label de
démarrage Red Hat Linux et appuyez sur [e] pour l'éditer.
À l'aide de la flèche bas, aller jusqu'à la ligne de noyau et appuyez sur [e] pour
l'éditer.
À l'invite, tapez le numéro du niveau d'exécution souhaité (de 1 à 5) ou les mots
single ou emergency et appuyez sur [Entrée].
Vous retournerez à l'écran GRUB avec les informations sur le noyau. Appuyez
sur la touche [b] pour démarrer le système.
Pour plus d'informations sur les niveaux d'exécution, voir
Section 1.4.1 Runlevels.
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Options dans /etc/lilo.
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supplémentaires
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Niveaux d'exécution de SysV Init

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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.4. Niveaux d'exécution de SysV Init
Le système de niveaux d'exécution SysV init fournit un processus standard pour contrôler les programmes lancés et arrêtés par init lors de l'initialisation d'un niveau d'exécution. SysV init a été choisi parce qu'il est non seulement plus facile à utiliser et mais également plus flexible que le processus init BSD traditionnel.
Les fichiers de configuration de SysV init se trouvent dans le répertoire /etc/rc.d/. Dans ce répertoire, se trouvent les scripts rc, rc.local, rc.sysinit et, de manière optionnelle, les scripts rc.serial ainsi que les répertoires suivants:
init.d/ rc0.d/ rc1.d/ rc2.d/ rc3.d/ rc4.d/ rc5.d/ rc6.d/
Le répertoire init.d/ contient les scripts utilisés par la commande /sbin/init pour le contrôle des services. Chacun des répertoires numérotés représentent les six niveaux d'exécution configurés par défaut sous Red Hat Linux.
1.4.1. Runlevels
Les niveaux d'exécution correspondent à un état, ou mode, défini par les services dans le répertoire /etc/rc.d/rc<x>.d/ de SysV, où <x> représente le numéro du niveau d'exécution.
L'idée derrière les niveaux d'exécution de SysV init se résume au principe que divers systèmes peuvent être utilisés des différentes manières. Par exemple, un serveur fonctionne plus efficacement lorsqu'il n'est pas dépendant de l'utilisation des ressources du système par le système X Window. En d'autres occasions, il se peut qu'un administrateur système doive faire fonctionner le système à un niveau d'exécution inférieur afin d'effectuer des tâches de diagnostic; comme par exemple pour résoudre la corruption de disques à un niveau d'exécution 1, lorsque les utilisateurs n'utilisent pas le système.
Les caractéristiques d'un niveau d'exécution donné déterminent les services qui seront arrêtés ou démarrés par init. Par exemple, le niveau d'exécution 1 (mode mono­utilisateur) arrête tout service réseau alors que le niveau d'exécution 3 lui, démarre ces mêmes services. En déterminant le démarrage ou l'arrêt de services spécifiques à un
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Niveaux d'exécution de SysV Init
niveau d'exécution donné, init peut rapidement changer le mode de l'ordinateur sans que l'utilisateur n'ait à arrêter ou démarrer ces services manuellement.
Les niveaux d'exécution suivants sont définis par défaut pour Red Hat Linux:
0 — Arrêt
1 — Mode texte mono-utilisateur
2 — Non utilisé
3 — Mode texte multi-utilisateurs complet
4 — Non utilisé
5 — Mode graphique multi-utilisateurs complet (avec une écran de
connexion de type X Window)
6 — Redémarrage
En général, les utilisateur font fonctionner Red Hat Linux à un niveau d'exécution 3 ou 5 — les deux niveaux correspondant à des modes multi-utilisateurs complets. Parfois, les utilisateurs personnalisent les niveaux d'exécution 2 et 4 pour leurs besoins spécifiques, puisque ces derniers ne sont pas utilisés.
Le niveau d'exécution par défaut du système se trouve dans /etc/inittab. Pour trouver le niveau d'exécution par défaut d'un système, recherchez le ligne, semblable à celle reproduite ci-dessous, au début de /etc/inittab:
id:5:initdefault:
Dans l'exemple ci-dessus, le niveau d'exécution par défaut est 5, comme l'indique le chiffre qui suit le premier deux-points. Si vous désirez le changer, modifiez /etc/ inittab en tant que super-utilisateur.
Avertissement
Faites très attention lorsque vous éditez /etc/inittab. De simples fautes de frappe peuvent empêcher votre système de démarrer. Si cela se produit, vous devrez utiliser une disquette d'amorçage pour votre système ou passer en mode mono-utilisateur ou en mode de secours pour redémarrer l'ordinateur et réparer le fichier.
Pour plus d'informations sur le mode mono-utilisateur ou le mode de secours, reportez-vous au chapitre intitulé Mode de secours dans Guide de
personnalisation de Red Hat Linux.
Il est possible de changer le niveau d'exécution par défaut au moment du démarrage en modifiant les arguments transmis par le chargeur de démarrage au noyau. Pour toute information sur la modification du niveau d'exécution au démarrage, reportez­vous à
Section 2.10 Changement de niveau d'exécution au démarrage.
1.4.2. Utilitaires de niveaux d'exécution
Une des meilleures façons de configurer les niveaux d'exécution consiste à utiliser un des utilitaires initscript. Ces outils sont conçus pour simplifier le maintien des fichiers dans la hiérarchie du répertoire SysV init et pour éviter aux administrateurs système de manipuler directement les nombreux liens symboliques des sous-répertoires /etc/
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Niveaux d'exécution de SysV Init
rc.d/. Red Hat Linux offrent trois utilitaires de ce type:
/sbin/chkconfig — l'utilitaire /sbin/chkconfig est un outil de ligne de
commande simple permettant de maintenir la hiérarchie de répertoires /etc/ rc.d/init.d.
/sbin/ntsysv — l'utilitaire /sbin/ntsysv basé sur ncurses fournit une interface
interactive de mode texte, que certains utilisateurs trouvent plus simple à utiliser que chkconfig.
Outil de configuration des services — le programme graphique Outil de
configuration des services (redhat-config-services) est un utilitaire flexible basé sur GTK2 permettant de configurer les niveaux d'exécution.
Veuillez vous reporter au chapitre concernant le Contrôle de l'accès aux services dans Guide de personnalisation de Red Hat Linux pour plus d'informations concernant ces outils.
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Exécution de programmes supplémentaire au démarrage
Up Arrêt
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Répertoires de /proc/

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Chapter 5. Le système de fichiers proc
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5.3. Répertoires de /proc/
Les groupes communs d'informations sur le noyau sont regroupés en répertoires et sous-répertoires dans / proc/.
5.3.1. Répertoires de processus
Chaque répertoire /proc/ contient un certain nombre de répertoires nommés à partir de chiffres. Ci-dessous figure un exemple de début de listing:
dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 1 dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 1010 dr-xr-xr-x 3 xfs xfs 0 Feb 13 01:28 1087 dr-xr-xr-x 3 daemon daemon 0 Feb 13 01:28 1123 dr-xr-xr-x 3 root root 0 Feb 13 01:28 11307 dr-xr-xr-x 3 apache apache 0 Feb 13 01:28 13660 dr-xr-xr-x 3 rpc rpc 0 Feb 13 01:28 637 dr-xr-xr-x 3 rpcuser rpcuser 0 Feb 13 01:28 666
Ces répertoires sont appelés répertoires de processus car ils font référence à un ID de processus et contiennent des informations se rapportant à ce processus. Le propriétaire et le groupe de chaque répertoire de processus est paramétré sur l'utilisateur qui exécute le processus. Lorsque le processus est terminé, son répertoire de
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Répertoires de /proc/
processus /proc/ disparaît. Chaque répertoire de processus contient les lignes suivantes:
cmdline — Ce fichier contient la commande émise au début du processus.
cpu — Fournit des informations spécifiques sur l'utilisation de chaque unité centrale du système. Un
processus exécuté sur un système à double unité centrale produit une sortie semblable à ceci:
cpu 11 3 cpu0 0 0 cpu1 11 3
cwd — Lien symbolique vers le répertoire de travail courant pour ce processus.
environ — Fournit la liste des variables d'environnement du processus. La variable d'environnement est
indiquée en majuscules et la valeur en minuscules.
exe — Lien symbolique vers le fichier exécutable de ce processus.
fd — Répertoire qui contient tous les descripteurs de fichiers pour un processus donné. Ces derniers sont
fournis en liens numérotés:
total 0 lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 0 -> /dev/null lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 1 -> /dev/null lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 2 -> /dev/null lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 3 -> /dev/ptmx lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 4 -> socket:[7774817] lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 5 -> /dev/ptmx lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 6 -> socket:[7774829] lrwx------ 1 root root 64 May 8 11:31 7 -> /dev/ptmx
maps — Contient les configurations mémoire vers les divers fichiers exécutables et les bibliothèques
associés à ce processus. Ce fichier peut être long, en fonction de la complexité du processus. Ci-après figure un exemple de début de sortie du processus sshd:
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Répertoires de /proc/
08048000-08086000 r-xp 00000000 03:03 391479 /usr/sbin/sshd 08086000-08088000 rw-p 0003e000 03:03 391479 /usr/sbin/sshd 08088000-08095000 rwxp 00000000 00:00 0 40000000-40013000 r-xp 00000000 03:03 293205 /lib/ld-2.2.5.so 40013000-40014000 rw-p 00013000 03:03 293205 /lib/ld-2.2.5.so 40031000-40038000 r-xp 00000000 03:03 293282 /lib/libpam.so.0.75 40038000-40039000 rw-p 00006000 03:03 293282 /lib/libpam.so.0.75 40039000-4003a000 rw-p 00000000 00:00 0 4003a000-4003c000 r-xp 00000000 03:03 293218 /lib/libdl-2.2.5.so 4003c000-4003d000 rw-p 00001000 03:03 293218 /lib/libdl-2.2.5.so
mem — Mémoire retenue par le processus. Ce fichier ne peut être lu par l'utilisateur.
root — Lien vers le répertoire root du processus.
stat — État du processus.
statm — État de la mémoire utilisée par le processus. Voici un exemple de fichier /proc/statm:
263 210 210 5 0 205 0
Les sept colonnes font référence à différentes statistiques de mémoire pour le processus. De gauche à droite, elles indiquent les aspects suivants de la mémoire utilisée:
1. Taille totale du programme, en Ko;
2. Taille des portions de mémoire, en Ko;
3. Nombre de pages partagées;
4. Nombre de pages de code;
5. Nombre de pages de données/pile;
6. Nombre de pages de bibliothèque;
7. Nombre de pages incorrectes.
status — État du processus sous une forme plus lisible que stat ou statm. Un exemple de sortie de
sshd ressemble à ceci:
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Répertoires de /proc/
Name: sshd State: S (sleeping) Tgid: 797 Pid: 797 PPid: 1 TracerPid: 0 Uid: 0 0 0 0 Gid: 0 0 0 0 FDSize: 32 Groups: VmSize: 3072 kB VmLck: 0 kB VmRSS: 840 kB VmData: 104 kB VmStk: 12 kB VmExe: 300 kB VmLib: 2528 kB SigPnd: 0000000000000000 SigBlk: 0000000000000000 SigIgn: 8000000000001000 SigCgt: 0000000000014005 CapInh: 0000000000000000 CapPrm: 00000000fffffeff CapEff: 00000000fffffeff
Les informations contenues dans cette sortie incluent le nom et l'ID du processus, l'état (tel que S (sleeping) ou R (running)), l'ID de l'utilisateur/du groupe qui exécute le processus de même que des
données beaucoup plus détaillées portant sur l'utilisation de la mémoire.
5.3.1.1. /proc/self/
Le répertoire /proc/self/ est un lien vers le processus en cours d'exécution. Cela permet à un processus de se contrôler lui-même sans avoir à connaître son ID de processus.
Dans un environnement shell, le résultat est le même, que vous répertoriiez le contenu du répertoire /proc/ self/ ou celui du répertoire de processus pour ce processus.
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Répertoires de /proc/
5.3.2. /proc/bus/
Ce répertoire contient des informations spécifiques aux divers bus disponibles sur le système. Ainsi, par exemple, sur un système standard comportant des bus ISA, PCI et USB, les informations actuelles relatives à chacun de ces bus se trouvent dans son répertoire sous /proc/bus/.
Le contenu des sous-répertoires et des fichiers disponibles diffère grandement selon la configuration précise de votre système. Cependant, chaque répertoire pour chacun des types de bus contient au moins un répertoire pour chaque bus de ce type. Ces répertoires individuels de bus, généralement indiqués par des chiffres, tels que 00, contiennent des fichiers binaires qui font référence aux divers périphériques disponibles sur ce bus.
Par exemple, un système ayant un bus USB auquel aucun périphérique n'est connecté, a un répertoire /proc/
bus/usb/ qui contient plusieurs fichiers:
total 0 dr-xr-xr-x 1 root root 0 May 3 16:25 001
-r--r--r-- 1 root root 0 May 3 16:25 devices
-r--r--r-- 1 root root 0 May 3 16:25 drivers
Le répertoire /proc/bus/usb/ contient des fichiers qui détectent les différents périphériques sur les bus USB, ainsi que les pilotes nécessaires pour les utiliser. Le répertoire /proc/bus/usb/001/ contient tous les périphériques présents sur le premier bus USB. En examinant le contenu du fichier devices vous pouvez identifier le concentrateur root USB sur la carte mère:
T: Bus=01 Lev=00 Prnt=00 Port=00 Cnt=00 Dev#= 1 Spd=12 MxCh= 2 B: Alloc= 0/900 us ( 0%), #Int= 0, #Iso= 0 D: Ver= 1.00 Cls=09(hub ) Sub=00 Prot=00 MxPS= 8 #Cfgs= 1 P: Vendor=0000 ProdID=0000 Rev= 0.00 S: Product=USB UHCI Root Hub S: SerialNumber=d400 C:* #Ifs= 1 Cfg#= 1 Atr=40 MxPwr= 0mA I: If#= 0 Alt= 0 #EPs= 1 Cls=09(hub ) Sub=00 Prot=00 Driver=hub E: Ad=81(I) Atr=03(Int.) MxPS= 8 Ivl=255ms
5.3.3. /proc/driver/
Ce répertoire contient des informations sur des pilotes spécifiques utilisés par le noyau.
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Répertoires de /proc/
On peut y trouver un fichier commun, rtc, qui fournit une sortie provenant du pilote pour l'horloge temps réel (RTC) (Real Time Clock) du système, le dispositif qui maintient l'heure lorsque le système est éteint. Ci-après
figure un exemple de sortie de /proc/driver/rtc:
rtc_time : 01:38:43 rtc_date : 1998-02-13 rtc_epoch : 1900 alarm : 00:00:00 DST_enable : no BCD : yes 24hr : yes square_wave : no alarm_IRQ : no update_IRQ : no periodic_IRQ : no periodic_freq : 1024 batt_status : okay
Pour plus d'informations sur l'horloge temps réel (RTC), consultez /usr/src/linux-2.4/Documentation/ rtc.txt.
5.3.4. /proc/fs
Ce répertoire montre quels fichiers système sont exportés. Si vous exécutez un serveur NFS, vous pouvez taper cat /proc/fs/nfs/exports afin d'afficher les systèmes de fichiers qui sont partagés ainsi que les autorisations accordées pour ces derniers. Pour plus d'informations sur le partage des fichiers système avec NFS, consultez
Chapter 9 Le système de fichier réseau (NFS).
5.3.5. /proc/ide/
Ce répertoire contient des informations sur les périphériques IDE du système. Chaque canal IDE est représenté par un répertoire séparé, tel que /proc/ide/ide0 et /proc/ide/ide1. De plus, un fichier drivers est aussi disponible; il fournit le numéro de version des divers pilotes utilisés sur les canaux IDE:
ide-cdrom version 4.59 ide-floppy version 0.97 ide-disk version 1.10
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Répertoires de /proc/
Plusieurs jeux de puces ou chipsets fournissent également dans ce répertoire un fichier d'informations qui donne des renseignements supplémentaires sur lecteurs connectés via les canaux. Par exemple, un chipset générique Ultra 33 PIIX4 d'Intel produit un fichier /proc/ide/piix qui vous indiquera si DMA ou UDMA est activé pour les périphériques situés sur les canaux IDE:
Intel PIIX4 Ultra 33 Chipset.
------------- Primary Channel ---------------- Secondary Channel ------------­ enabled enabled
------------- drive0 --------- drive1 -------- drive0 ---------- drive1 -----­DMA enabled: yes no yes no UDMA enabled: yes no no no UDMA enabled: 2 X X X UDMA DMA PIO
En examinant le répertoire d'un canal IDE, tel que ide0, vous pouvez obtenir des informations supplémentaires. Le fichier channel indique le numéro de canal, alors que model vous indique le type de bus (tel que pci).
5.3.5.1. Le répertoire de périphérique
À l'intérieur de chaque répertoire de canal IDE se trouve un répertoire de périphérique. Le nom du répertoire de périphérique correspond à la lettre du périphérique dans le répertoire /dev/. Par exemple, le premier périphérique IDE sur ide0 serait hda.
Remarque
Il existe un lien symbolique pour chacun de ces répertoires de périphériques dans le répertoire /proc/ ide/.
Chaque répertoire de périphérique contient un recueil d'informations et de statistiques. Le contenu de ces répertoires varient selon le type de périphérique connecté. Parmi les fichiers les plus utiles communs à beaucoup de périphériques se trouvent:
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Répertoires de /proc/
cache — le cache du périphérique;
capacity — la capacité du périphérique, en blocs de 512 octets;
driver — le pilote et la version utilisés pour contrôler le périphérique;
geometry — la géométrie physique et logique du périphérique;
media — le type de périphérique, comme par exemple disk.
model — le nom ou le numéro de modèle du périphérique;
settings — un ensemble de paramètres courants du périphérique. Ce fichier contient normalement un
certain nombre d'informations techniques utiles. Un exemple de fichier settings pour un disque dur IDE standard ressemble à l'extrait ci-dessous:
name value min max mode
---- ----- --- --- ---­bios_cyl 784 0 65535 rw bios_head 255 0 255 rw bios_sect 63 0 63 rw breada_readahead 4 0 127 rw bswap 0 0 1 r current_speed 66 0 69 rw file_readahead 0 0 2097151 rw ide_scsi 0 0 1 rw init_speed 66 0 69 rw io_32bit 0 0 3 rw keepsettings 0 0 1 rw lun 0 0 7 rw max_kb_per_request 64 1 127 rw multcount 8 0 8 rw nice1 1 0 1 rw nowerr 0 0 1 rw number 0 0 3 rw pio_mode write-only 0 255 w slow 0 0 1 rw unmaskirq 0 0 1 rw using_dma 1 0 1 rw
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Répertoires de /proc/
5.3.6. /proc/irq/
Ce répertoire est utilisé pour paramétrer l'association IRQ-CPU, qui permet de connecter un IRQ donné à une seule unité centrale. Vous pouvez également empêcher qu'une unité centrale gère un IRQ.
Chaque IRQ a son propre répertoire, ce qui permet une configuration individuelle de chacun d'eux. Le fichier /
proc/irq/prof_cpu_mask est un masque de bit qui contient les valeurs par défaut pour le fichier smp_affinity dans le répertoire IRQ. Les valeurs de smp_affinity spécifient quelles unités centrales gèrent
cet IRQ spécifique. Pour obtenir davantage d'informations sur le répertoire /proc/irq/ consultez:
/usr/src/linux-2.4/Documentation/filesystems/proc.txt
5.3.7. /proc/net/
Ce répertoire fournit une vision exhaustive de nombreux paramètres et statistiques réseau. Chaque fichier couvre une gamme spécifique d'informations relatives à la gestion du réseau sur le système. Vous trouverez ci-dessous une liste partielle de ces fichiers virtuels:
arp — Contient la table ARP du noyau. Ce fichier est particulièrement utile pour connecter une adresse
câblée à une adresse IP sur un système.
atm — Un répertoire contenant des fichiers avec divers paramètres et statistiques de mode de transfert
asynchrone (ATM) (de l'anglais, 'Asynchronous Transfer Mode'). Ce répertoire est principalement utilisé
pour la gestion de réseau ATM et les cartes ADSL.
dev — Répertorie les différents périphériques réseau configurés sur le système, complet avec les
statistiques de transmission et de réception. Ce fichier vous indique rapidement le nombre d'octets envoyés et reçus par chaque interface, le nombre de paquets entrants et sortants, le nombre d'erreurs trouvées, le nombre de paquets perdus, etc.
dev_mcast — Affiche les différents groupes de multidiffusion Layer2 qu'écoute chaque périphérique.
igmp — Affiche la liste des adresses IP de multidiffusion auxquelles le système s'est joint.
ip_fwchains — Si les ipchains sont en cours d'utilisation, ce fichier virtuel indique toutes les règles
actuelles.
ip_fwnames — Si les ipchains sont en cours d'utilisation, ce fichier virtuel répertorie tous les noms de
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Répertoires de /proc/
chaînes de pare-feu.
ip_masquerade — Fournit une table d'informations relatives aux usurpations d'identité sous ipchains.
ip_mr_cache — Liste du cache du routeur de diffusion.
ip_mr_vif — Liste des interfaces virtuelles de diffusion.
netstat — Contient un ensemble large, mais détaillé, de statistiques réseau, telles que les délais
d'attente TCP, les cookies SYN envoyés et reçus, etc.
psched — Liste des paramètres du programmateur global des paquets.
raw — Liste des statistiques brutes relatives aux périphériques.
route — Affiche la table de routage du noyau.
rt_cache — Contient le cache de routage actuel.
snmp — Liste des données du protocole d'administration à distance de réseaux ou SNMP (de l'anglais,
'Simple Network Management Protocol') pour divers protocoles de gestion de réseau en cours d'utilisation.
sockstat — Fournit des statistiques sur les sockets.
tcp — Contient des informations détaillées sur les sockets TCP.
tr_rif — La table de routage RIF du bus annulaire à jeton (token ring).
udp — Contient des informations détaillées sur les sockets UDP.
unix — Liste les sockets de domaine UNIX actuellement utilisés.
wireless — Répertorie les données d'interface sans fil.
5.3.8. /proc/scsi/
Ce répertoire est analogue au répertoire /proc/ide/ à la seule différence près qu'il est réservé aux périphériques SCSI.
Le fichier principal est /proc/scsi/scsi, qui contient une liste de tous les périphériques SCSI reconnus. Cette liste fournit également des informations sur le type de périphérique, ainsi que le nom de modèle, le fabricant, le canal et les données ID SCSI disponibles.
Par exemple, si un système disposait d'un lecteur de CD-ROM, d'un lecteur de bande, de disques durs ainsi que
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Répertoires de /proc/
d'un contrôleur RAID, ce fichier ressemblerait à ceci:
Attached devices: Host: scsi1 Channel: 00 Id: 05 Lun: 00 Vendor: NEC Model: CD-ROM DRIVE:466 Rev: 1.06 Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi1 Channel: 00 Id: 06 Lun: 00 Vendor: ARCHIVE Model: Python 04106-XXX Rev: 7350 Type: Sequential-Access ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi2 Channel: 00 Id: 06 Lun: 00 Vendor: DELL Model: 1x6 U2W SCSI BP Rev: 5.35 Type: Processor ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi2 Channel: 02 Id: 00 Lun: 00 Vendor: MegaRAID Model: LD0 RAID5 34556R Rev: 1.01 Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02
Chaque pilote SCSI utilisé par le système a son propre répertoire dans /proc/scsi/, qui contient des fichiers spécifiques à chaque contrôleur SCSI qui utilise ce pilote. Par conséquent, dans le cas de l'exemple ci-dessus, les répertoires aic7xxx et megaraid sont présents, car ces deux pilotes sont utilisés. Les fichiers situés dans chacun des répertoires contiennent généralement la plage d'adresses E/S, les IRQ ainsi que les statistiques relatives au contrôleur SCSI qui utilise ce pilote. Chaque contrôleur peut rapporter différents types et quantités d'informations. Le fichier du contrôleur SCSI Adaptec AIC-7880 Ultra produit dans cet exemple la sortie suivante:
Adaptec AIC7xxx driver version: 5.1.20/3.2.4 Compile Options: TCQ Enabled By Default : Disabled AIC7XXX_PROC_STATS : Enabled AIC7XXX_RESET_DELAY : 5
Adapter Configuration: SCSI Adapter: Adaptec AIC-7880 Ultra SCSI host adapter Ultra Narrow Controller PCI MMAPed I/O Base: 0xfcffe000 Adapter SEEPROM Config: SEEPROM found and used. Adaptec SCSI BIOS: Enabled IRQ: 30 SCBs: Active 0, Max Active 1, Allocated 15, HW 16, Page 255
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Répertoires de /proc/
Interrupts: 33726 BIOS Control Word: 0x18a6 Adapter Control Word: 0x1c5f Extended Translation: Enabled Disconnect Enable Flags: 0x00ff Ultra Enable Flags: 0x0020 Tag Queue Enable Flags: 0x0000 Ordered Queue Tag Flags: 0x0000 Default Tag Queue Depth: 8 Tagged Queue By Device array for aic7xxx host instance 1: {255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255,255} Actual queue depth per device for aic7xxx host instance 1: {1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1,1}
Statistics:
(scsi1:0:5:0) Device using Narrow/Sync transfers at 20.0 MByte/sec, offset 15 Transinfo settings: current(12/15/0/0), goal(12/15/0/0), user(12/15/0/0) Total transfers 0 (0 reads and 0 writes) < 2K 2K+ 4K+ 8K+ 16K+ 32K+ 64K+ 128K+ Reads: 0 0 0 0 0 0 0 0 Writes: 0 0 0 0 0 0 0 0
(scsi1:0:6:0) Device using Narrow/Sync transfers at 10.0 MByte/sec, offset 15 Transinfo settings: current(25/15/0/0), goal(12/15/0/0), user(12/15/0/0) Total transfers 132 (0 reads and 132 writes) < 2K 2K+ 4K+ 8K+ 16K+ 32K+ 64K+ 128K+ Reads: 0 0 0 0 0 0 0 0 Writes: 0 0 0 1 131 0 0 0
Cet écran vous permet de visualiser la vitesse de transfert des différents périphériques SCSI connectés au contrôleur en fonction de l'ID de canal, ainsi que des statistiques détaillées concernant la quantité et la taille des fichiers lus ou écrits par ces périphériques. Par exemple, à partir de la sortie ci-dessus, vous pouvez voir que ce contrôleur communique avec le lecteur de CD-ROM à une vitesse de 20 Mo par seconde, alors que le lecteur de
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Répertoires de /proc/
bande n'est connecté lui qu'à 10 Mo par secondes.
5.3.9. /proc/sys/
Le répertoire /proc/sys/ est différent des autres répertoires de /proc/ car, en plus de fournir des informations relatives au système, il vous permet d'apporter des modifications à la configuration du noyau. Ceci permet à l'administrateur de l'ordinateur d'activer et de désactiver immédiatement des fonctions du noyau.
Avertissement
Soyez prudent lorsque vous modifiez les paramètres sur un système de production à l'aide des différents fichiers du répertoire /proc/sys/. La modification d'un mauvais paramètre peut rendre le noyau instable et nécessiter le redémarrage du système.
Pour cette raison, avant de changer une valeur dans /proc/sys/, assurez-vous que les options de ce fichier sont bien valides.
Pour savoir si un fichier donné peut être configuré ou s'il est uniquement conçu pour fournir des informations, vous pouvez l'afficher dans le terminal à l'aide de l'option -l entrée à l'invite du shell. option at the shell prompt. Si le fichier peut être modifié, vous pouvez alors l'utiliser pour configurer le noyau. Voici par exemple un affichage partiel de /proc/sys/fs:
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dentry-state
-rw-r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dir-notify-enable
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 dquot-nr
-rw-r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 file-max
-r--r--r-- 1 root root 0 May 10 16:14 file-nr
Dans cet exemple, les fichiers dir-notify-enable et file-max peuvent être modifiés et, par conséquent, peuvent être utilisés pour configurer le noyau. Les autres fichiers ne fournissent que des informations sur les paramètres actuels.
Pour changer une valeur dans un fichier /proc/sys/, il faut enregistrer la nouvelle valeur dans le fichier à l'aide de la commande echo. Par exemple, pour activer la touche d'interrogation système sur un noyau en cours d'exécution, tapez la commande :
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Répertoires de /proc/
echo 1 > /proc/sys/kernel/sysrq
Cette opération aura pour effet de modifier la valeur sysrq du fichier, qui passera de 0 (off) à 1(on). La touche d'interrogation système a été conçue pour vous permettre d'indiquer au noyau d'exécuter un certain
nombre d'opérations importantes au moyen d'une simple combinaison de touches, comme par exemple arrêter ou redémarrer immédiatement un système, synchroniser tous les systèmes de fichiers montés ou vider des informations importantes sur votre console. Cette fonction est particulièrement utile lorsque vous utilisez un noyau de développement ou si vous rencontrez des blocages de système. Elle est toutefois considérée comme un risque de sécurité pour une console automatique et est donc désactivée par défaut sous Red Hat Linux.
Reportez-vous à /usr/src/linux-2.4/Documentation/sysrq.txt afin d'obtenir davantage d'informations sur la touche d'interrogation système.
Quelques fichiers de configuration /proc/sys/ contiennent plus d'une valeur. Placez un caractère d'espacement entre chaque valeur transmise à l'aide de la commande echo, afin d'envoyer correctement les nouvelles valeurs, comme c'est le cas l'exemple suivant:
echo 4 2 45 > /proc/sys/kernel/acct
Remarque
Toute modification de configuration effectuée à l'aide de la commande echo disparaîtra lorsque le système est redémarré. Pour faire en sorte que vos modifications soient appliquées au démarrage, reportez-vous à
Section 5.4 Utilisation de la commande sysctl.
Le répertoire /proc/sys/ contient plusieurs sous-répertoires qui contrôlent différents aspects d'un noyau en cours d'exécution.
5.3.9.1. /proc/sys/dev/
Ce répertoire fournit des paramètres pour des périphériques particuliers du système. La plupart des systèmes ont au moins deux répertoires, à savoir cdrom et raid. Les noyaux personnalisés eux peuvent en avoir d'autres, tels que parport, qui donne la possibilité de partager un port parallèle entre plusieurs pilotes de périphériques.
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Répertoires de /proc/
Le répertoire cdrom contient un fichier appelé info, qui indique un certain nombre de paramètres importants pour le lecteur de CD-ROM:
CD-ROM information, Id: cdrom.c 3.12 2000/10/18 drive name: hdc
drive speed: 32 drive # of slots: 1 Can close tray: 1 Can open tray: 1 Can lock tray: 1 Can change speed: 1 Can select disk: 0 Can read multisession: 1 Can read MCN: 1 Reports media changed: 1 Can play audio: 1 Can write CD-R: 0 Can write CD-RW: 0 Can read DVD: 0 Can write DVD-R: 0 Can write DVD-RAM: 0
Ce fichier peut être examiné rapidement pour découvrir les qualités d'un lecteur de CD-ROM inconnu, pour le noyau tout au moins. Si plusieurs lecteurs de CD-ROM sont disponibles sur un système, chaque périphérique dispose de sa propre colonne d'informations.
De nombreux fichiers de /proc/sys/dev/cdrom, tels que autoclose et checkmedia, peuvent être utilisés pour contrôler le lecteur de CD-ROM du système. Utilisez simplement la commande echo pour activer ou désactiver ces fonctions.
Si la prise en charge de RAID est compilée dans le noyau, un répertoire /proc/sys/dev/raid/ sera disponible et contiendra au moins deux fichiers: speed_limit_min et speed_limit_max. Ces paramètres permettent de déterminer quelle augmentation de vitesse appliquer au périphérique RAID pour des tâches E/S particulièrement intensives, telles que la re-synchronisation des disques.
5.3.9.2. /proc/sys/fs/
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Répertoires de /proc/
Ce répertoire contient une gamme d'options et d'informations relatives à divers aspects des systèmes de fichiers, y compris, quota, indicateur de fichier, inode et dentry.
Le répertoire binfmt_misc est utilisé pour fournir au noyau la prise en charge de formats binaires divers. Les fichiers importants du répertoire /proc/sys/fs comprennent:
dentry-state — donne l'état du cache du répertoire. Le fichier ressemble à ceci:
57411 52939 45 0 0 0
Le premier nombre indique le nombre total d'entrées dans le cache du répertoire, alors que le deuxième indique le nombre d'entrées non utilisées. Le troisième indique le nombre de secondes entre le moment où un répertoire a été libéré et le moment où il peut être récupéré et le quatrième mesure les pages actuellement demandées par le système. Les deux derniers nombres ne sont pas utilisés et n'affichent actuellement que des zéros.
dquot-nr — indique le nombre maximum d'entrées de quota de disque en cache.
file-max — vous permet de changer le nombre maximum d'indicateurs de fichier alloués par le noyau. Si
vous augmentez la valeur dans ce fichier, vous pourrez résoudre des erreurs causées par le manque d'indicateurs de fichier disponibles.
file-nr — affiche le nombre d'indicateurs de fichier alloués, utilisés et maximum.
overflowgid et overflowuid — définissent respectivement l'ID groupe et l'ID utilisateur fixes; ils sont
utilisés avec des systèmes de fichiers qui ne prennent en charge que des ID groupe et utilisateur 16 bits.
super-max — contrôle le nombre maximum de superblocs disponibles.
super-nr — affiche le nombre actuel de superblocs utilisés.
5.3.9.3. /proc/sys/kernel/
Ce répertoire contient divers fichiers de configuration qui affectent directement le fonctionnement du noyau. Parmi les fichiers les plus importants, on trouve:
acct — contrôle la suspension de la comptabilisation du processus sur la base du pourcentage d'espace
libre disponible sur le système de fichiers contenant le journal. Par défaut, ce fichier ressemble à ceci:
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Répertoires de /proc/
4 2 30
La deuxième valeur définit le seuil de suspension de la journalisation en pourcentage d'espace libre, alors que la première valeur indique le pourcentage nécessaire pour reprendre la journalisation. La troisième valeur indique l'intervalle en secondes entre les interrogations du système de fichiers par le noyau pour savoir si la journalisation doit être suspendue ou reprise.
cap-bound — contrôle les paramètres de délimitation des capacités qui fournit la liste des capacités de
tout processus du système. Si une capacité n'est pas incluse dans cette liste, aucun processus, quels que soient ses privilèges, ne peut l'exécuter. L'objectif est d'améliorer la sécurité du système en s'assurant que certaines choses ne peuvent se produire, du moins au-delà d'un point donné du processus de démarrage.
Pour obtenir une liste des valeurs acceptables pour ce fichier virtuel, consultez /usr/src/linux-2.4/ include/linux/capability.h. De plus amples informations sur la délimitation des capacités sont disponibles en ligne à l'adresse suivante:
http://lwn.net/1999/1202/kernel.php3.
ctrl-alt-del — Contrôle si [Ctrl]-[Alt]-[Supprimer] redémarre correctement l'ordinateur à l'aide d'init
(valeur 0) ou force un redémarrage immédiat sans synchroniser les tampons erronés vers le disque (valeur1).
domainname — vous permet de configurer le nom de domaine du système, tel que example.com.
hostname — vous permet de configurer le nom d'hôte du système, tel que www.example.com.
hotplug — configure l'utilitaire à utiliser lorsqu'un changement de configuration est détecté par le
système. Il est surtout utilisé avec USB et Cardbus PCI. La valeur par défaut de /sbin/hotplug ne devrait pas être modifiée, à moins que vous ne testiez un nouveau programme pour jouer ce rôle.
modprobe — définit l'emplacement du programme à utiliser pour charger des modules du noyau lorsque
cela s'avère nécessaire. La valeur par défaut de /sbin/modprobe signifie que kmod l'appelle pour charger un module lorsqu'une unité d'exécution du noyau appelle kmod.
msgmax — définit la taille maximum de tout message envoyé d'un processus à un autre; sa valeur par
défaut est 8192 octets. Soyez prudent lorsque vous décidez d'augmenter cette valeur car les messages mis en file d'attente entre les processus sont stockés dans la mémoire non échangeable du noyau; Toute augmentation de msgmax augmentera également la demande de mémoire vive du système.
msgmnb — définit le nombre maximum d'octets dans une file d'attente de messages. La valeur par défaut
est 16384.
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Répertoires de /proc/
msgmni — définit le nombre maximum d'identificateurs de file d'attente de messages. Par défaut, la valeur
est 16.
osrelease — fournit le numéro de version du noyau Linux. Ce fichier ne peut être modifié qu'en
changeant la source du noyau et en recompilant.
ostype — affiche le type de système d'exploitation. Par défaut, ce fichier est paramétré sur Linux; cette
valeur ne peut être modifiée qu'en changeant la source du noyau et en recompilant.
overflowgid et overflowuid — définissent respectivement l'ID groupe et l'ID utilisateur fixes; ils sont
utilisés avec des appels système sur des architectures qui ne prennent en charge que des ID groupe et utilisateur 16 bits.
panic — définit le nombre de secondes de report du redémarrage par le noyau, lorsque le système subit
une panique du noyau. Par défaut, la valeur est de 0, ce qui désactive le redémarrage automatique après une panique.
printk — ce fichier contrôle toute une série de paramètres relatifs à l'affichage ou à la journalisation de
messages d'erreur. Chaque message d'erreur rapporté par le noyau a un niveau journal (loglevel) qui lui est associé et qui définit son importance. Les valeurs du niveau journal se répartissent dans l'ordre suivant:
0 — Urgence du noyau. Le système est inutilisable. 1 — Alerte du noyau. Une action immédiate est requise. 2 — La condition du noyau est considérée comme critique. 3 — Condition générale d'erreur du noyau. 4 — Condition générale d'avertissement du noyau. 5 — Avis du noyau d'une condition normale, mais importante. 6 — Message d'information du noyau. 7 — Messages de niveau débogage du noyau.
Le fichier printk comporte quatre valeurs:
6 4 1 7
Chacune de ces valeurs définit une règle différente de traitement des messages d'erreur. La première
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Répertoires de /proc/
valeur, appelée niveau journal de la console (console loglevel), spécifie la plus basse priorité de messages qui sera affichée sur la console (veuillez noter que plus la priorité est basse, plus le numéro du niveau journal est élevé). La deuxième valeur définit le niveau journal par défaut pour les messages dépourvus de niveau journal explicite. La troisième valeur spécifie la plus basse configuration de niveau journal possible pour le niveau journal de la console. La dernière valeur définit la valeur par défaut pour le niveau journal de la console.
rtsig-max — configure le nombre maximum de signaux POSIX en temps réel que le système peut avoir
mis simultanément en file d'attente. La valeur par défaut est 1024.
rtsig-nr — le nombre actuel de signaux POSIX en temps réel mis en file d'attente par le noyau.
sem — ce fichier configure les paramètres de sémaphores dans le noyau. Un sémaphore est un objet IPC
System V utilisé pour contrôler l'utilisation d'un processus spécifique.
shmall — définit la quantité totale de mémoire partagée, en octets, qui peut être utilisée à un moment
précis sur le système. Par défaut, cette valeur est de 2097152.
shmmax — Définit la plus grande taille autorisée par le noyau d'un segment de mémoire partagée, en
octets. Par défaut, cette valeur est de 33554432. Le noyau prend cependant en charge des valeurs beaucoup plus élevées.
shmmni — définit le nombre maximum de segments de mémoire partagée pour l'ensemble du système.
Par défaut, cette valeur est de 4096
sysrq — active la touche d'interrogation système, si cette valeur est différente de la valeur par défaut, qui
est de 0. Reportez-vous à
Section 5.3.9 /proc/sys/ afin d'obtenir des informations détaillées sur la
touche d'interrogation système.
threads-max — définit le nombre maximum d'unités d'exécution devant être utilisées par le noyau, avec
une valeur par défaut de 2048.
version — affiche la date et l'heure de la dernière compilation du noyau. Le premier champ dans ce
fichier, par exemple #3, fait référence au nombre de fois que le noyau a été construit à partir de la source.
Le répertoire random stocke un certain nombre de valeurs relatives à la génération de numéros aléatoires pour le noyau.
5.3.9.4. /proc/sys/net/
Ce répertoire contient des répertoires variés relatifs à des éléments réseau. Diverses configurations lors de la
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Répertoires de /proc/
compilation du noyau déterminent la présence ou non de différents répertoires à cet endroit, comme par exemple appletalk, ethernet, ipv4, ipx et ipv6. Dans ces répertoires, vous pouvez ajuster les diverses valeurs réseau pour cette configuration sur un système en cours d'exécution.
Étant donné le nombre important d'options réseau possibles et disponibles sous Linux, ainsi que la grande quantité d'espace nécessaire pour en parler, nous n'aborderons que les répertoires /proc/sys/net/ les plus communs.
Le répertoire /proc/sys/net/core/ contient une série de paramètres qui contrôlent l'interaction entre le noyau et les couches réseau. Les fichiers les plus importants de ce répertoire sont:
message_burst — la durée, en dixièmes de seconde, nécessaire pour écrire un nouveau message
d'avertissement. Ceci est utilisé pour empêcher les attaques de refus de service (DoS). La valeur par défaut est de 50.
message_cost — aussi utilisé pour empêcher les attaques de refus de service, en indiquant un coût sur
chaque message d'avertissement. Plus la valeur de ce fichier est élevée (5 par défaut), plus il est probable que le message d'avertissement sera ignoré.
L'idée de base d'une attaque DoS est de bombarder votre système de requêtes qui génèrent des erreurs et remplissent les partitions de disque de fichiers journaux ou qui accaparent toutes les ressources de votre système pour gérer la journalisation des erreurs. Les paramètres de message_burst et message_cost sont conçus pour être modifiés en fonction des risques acceptables de votre système par rapport au besoin d'une journalisation exhaustive.
netdev_max_backlog — définit le nombre maximum de paquets pouvant être mis en file d'attente
lorsqu'une interface spécifique reçoit des paquets plus rapidement que le noyau ne peut les traiter. La valeur par défaut de ce fichier est de 300.
optmem_max — configure la taille maximum des tampons auxiliaires autorisée par socket.
rmem_default — définit la taille par défaut en octets du tampon de socket de réception.
rmem_max — définit la taille maximum en octets du tampon de réception.
wmem_default — définit la taille par défaut en octets du tampon d'envoi.
wmem_max — définit la taille maximum en octets du tampon d'envoi.
Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/ contient des paramètres de mise en réseau supplémentaires. Bon nombre de ces paramètres, utilisés en connexion les uns avec les autres, sont très utiles pour empêcher des attaques contre votre système ou pour utiliser le système en tant que routeur.
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Répertoires de /proc/
Attention
Une modification inappropriée de ces fichiers pourrait avoir un effet néfaste sur votre connectivité distante au système.
Ci-dessous sont énumérés quelques-uns des fichiers les plus importants du répertoire /proc/sys/net/ipv4/:
icmp_destunreach_rate, icmp_echoreply_rate, icmp_paramprob_rate et
icmp_timeexeed_rate — définissent le délai maximum d'envoi, en centièmes de seconde, de paquets ICMP aux hôtes sous certaines conditions. La valeur 0 élimine tout délai, ce qui n'est pas une bonne idée.
icmp_echo_ignore_all et icmp_echo_ignore_broadcasts — permet au noyau d'ignorer les
paquets ECHO ICMP de tous les hôtes ou uniquement ceux qui proviennent, respectivement, d'adresses de diffusion ou de multidiffusion. Une valeur de 0 permet au noyau de répondre, alors qu'une valeur de 1 elle, lui fait ignorer les paquets.
ip_default_ttl — définit la durée de vie (TTL) (de l'anglais, 'Time To Live') par défaut, qui limite le
nombre de sauts qu'un paquet peut faire avant d'atteindre sa destination. L'augmentation de cette valeur peut réduire les performances du système.
ip_forward — permet aux interfaces du système de réacheminer des paquets aux autres interfaces. Par
défaut, ce fichier est défini sur 0. En paramétrant ce fichier sur 1 vous activez le réacheminement des paquets réseau.
ip_local_port_range — spécifie la plage de ports que TCP ou UDP doivent utiliser lorsqu'un port local
est requis. Le premier nombre correspond au port le plus bas à utiliser et le second au port le plus élevé. Tout système sur lequel on s'attend à un nombre de ports requis supérieur aux valeurs 1024 à 4999 par défaut devrait utiliser la plage 32768 à 61000 dans ce fichier.
tcp_syn_retries — fournit une limite du nombre de fois que votre système retransmet un paquet SYN
lorsqu'il essaie d'effectuer une connexion.
tcp_retries1 — définit le nombre de retransmissions permises, essayant de répondre à une connexion
entrante. La valeur par défaut est de 3.
tcp_retries2 — définit le nombre de retransmissions permises de paquets TCP. La valeur par défaut
est de 15.
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Répertoires de /proc/
Le /usr/src/linux-2.4/Documentation/networking/ip-sysctl.txt contient une liste exhaustive des fichiers ainsi que des options disponibles dans le répertoire /proc/sys/net/ipv4/.
De nombreux autres répertoires existent dans le répertoire /proc/sys/net/ipv4/ et couvrent des sujets spécifiques. Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/ permet de configurer chaque interface du système de façon différente et d'utiliser des paramètres par défaut pour des périphériques non configurés (dans le sous­répertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/default/) ainsi que des paramètres qui annulent toutes les configurations spéciales (dans le sous-répertoire /proc/sys/net/ipv4/conf/all/).
Le répertoire /proc/sys/net/ipv4/neigh/ contient non seulement des paramètres nécessaires pour la communication avec un hôte connecté directement au système (que l'on appelle voisin réseau) mais également des paramètres relatifs aux systèmes qui se trouvent à plusieurs sauts de distance.
Le routage via IPV4 dispose également de son propre répertoire, appelé /proc/sys/net/ipv4/route/. Contrairement à conf/ et neigh/, le répertoire /proc/sys/net/ipv4/route/ contient des spécifications qui s'appliquent au routage avec toutes les interfaces du système. Bon nombre de ces paramètres, tels que max_size, max_delay et min_delay, font référence au contrôle de la taille du cache de routage. Pour libérer le cache de routage, spécifiez simplement une valeur quelconque dans le fichier flush.
Vous trouverez plus d'informations supplémentaires sur ces répertoires et les valeurs possibles pour leurs fichiers de configuration dans /usr/src/linux-2.4/Documentation/filesystems/proc.txt.
5.3.9.5. /proc/sys/vm/
Ce répertoire facilite la configuration du sous-système de la mémoire virtuelle (VM) du noyau Linux. Le noyau utilise de façon exhaustive et intelligente la mémoire virtuelle, que l'on appelle communément l'espace swap.
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans le répertoire /proc/sys/vm/:
bdflush — définit différentes valeurs liées au démon noyau bdflush.
buffermem — vous permet de contrôler la quantité en pourcentage de la mémoire totale du système
devant être utilisée comme mémoire tampon. La sortie de ce fichier ressemble à ceci:
2 10 60
La première et la dernière valeur définissent le pourcentage minimum et maximum de mémoire à utiliser comme mémoire tampon. La valeur au milieu indique le pourcentage de mémoire système dédié à la mémoire tampon à partir duquel le sous-système de gestion de la mémoire commencera à libérer
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Répertoires de /proc/
davantage le cache tampon que les autres types de mémoire pour compenser le manque général de mémoire libre.
kswapd — définit différentes valeurs relatives au démon de permutation du noyau kswapd. Ce fichier
contient trois valeurs, à savoir:
512 32 8
La première valeur indique le nombre maximum de pages que kswapd essaiera de libérer en une seule tentative. Plus cette valeur est élevée, plus le noyau peut agir rapidement pour libérer des pages. La deuxième valeur définit le nombre minimum d'essais de libération d'une page par kswapd. La troisième valeur indique le nombre de pages que kswapd essaie d'écrire en une seule tentative. Un réglage précis de la valeur finale permet d'améliorer les performances des systèmes qui utilisent beaucoup d'espace swap en indiquant au noyau d'écrire les pages en blocs de grande taille, ce qui minimise le nombre de recherches disque.
max_map_count — configure le nombre maximum de zones de topographie mémoire qu'un processus
peut avoir. La valeur par défaut de 65536 est appropriée dans la plupart des cas.
overcommit_memory — lorsque sa valeur par défaut est 0 le noyau estime la quantité de mémoire
disponible et fait échouer les requêtes qui sont de toute évidence invalides. Malheureusement, étant donné que la mémoire est allouée à l'aide d'un algorithme heuristique plutôt que précis, cela peut parfois provoquer une surcharge du système.
Si overcommit_memory a la valeur 1, le risque de surcharge du système est accru, mais cela permet également de développer les performances au niveau des tâches nécessitant beaucoup de mémoire, telles que celles effectuées par certains logiciels scientifiques.
Les deux options suivantes ont été ajoutées pour les clients qui souhaitent prendre moins de risque au niveau d'un surengagement de la mémoire. Donner à overcommit_memory la valeur 2 échoue si une demande de mémoire est supérieure à la moitié de la mémoire vive, plus le swap. Lui donner une valeur de 3 échoue si la demande de mémoire est supérieure à ce que le swap seul peut garder.
pagecache — contrôle la quantité de mémoire utilisée par le cache de page. Les valeurs de pagecache
sont exprimées en pourcentage et fonctionnent de façon semblable à buffermem pour appliquer des valeurs minimales et maximales de mémoire cache de page disponible.
page-cluster — définit le nombre de pages lues en une seule tentative. La valeur par défaut est 4 et se
rapporte en fait à 16 pages; cette valeur est adéquate pour la plupart des systèmes.
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Répertoires de /proc/
pagetable_cache — contrôle le nombre de tables de pages mises en cache par processeur. La
première et la deuxième valeur font respectivement référence au nombre minimal et maximal de tables de pages à ne pas prendre en compte.
Le fichier /usr/src/linux-2.4/Documentation/sysctl/vm.txt contient des informations supplémentaires sur ces divers fichiers.
5.3.10. /proc/sysvipc/
Ce répertoire contient des informations sur les ressources IPC System V. Les fichiers de ce répertoire concernent les appels IPC System V de messages (msg), sémaphores (sem) et mémoire partagée (shm).
5.3.11. /proc/tty/
Ce répertoire contient des informations sur les périphériques tty disponibles et actuellement utilisés sur le système. Appelés à l'origine périphériques téléimprimeurs (ou télétypes), tout terminal basé sur les caractères est un périphérique tty.
Sous Linux, il existe trois types différents de périphérique tty. Les périphériques série sont utilisés avec les connexions série, par exemple par modem ou câble série. Les terminaux virtuels créent la connexion console commune, telle que les consoles virtuelles disponibles lorsque vous appuyez sur [Alt]-[<F-key>] sur la console système. Les pseudo-terminaux créent une communication à double sens utilisée par certaines applications de niveau supérieur, telles que XFree86. Le fichier drivers une liste des périphériques tty actuellement utilisés:
serial /dev/cua 5 64-127 serial:callout serial /dev/ttyS 4 64-127 serial pty_slave /dev/pts 136 0-255 pty:slave pty_master /dev/ptm 128 0-255 pty:master pty_slave /dev/ttyp 3 0-255 pty:slave pty_master /dev/pty 2 0-255 pty:master /dev/vc/0 /dev/vc/0 4 0 system:vtmaster /dev/ptmx /dev/ptmx 5 2 system /dev/console /dev/console 5 1 system:console /dev/tty /dev/tty 5 0 system:/dev/tty unknown /dev/vc/%d 4 1-63 console
Le fichier /proc/tty/driver/serial répertorie les statistiques d'utilisation et l'état de chaque ligne tty série. Pour que les périphériques tty puissent être utilisés de façon semblable aux périphériques réseau, le noyau Linux
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Répertoires de /proc/
applique une procédure de transmission sur les périphériques. Cela permet au pilote de placer un type spécifique d'en-tête sur chaque bloc de données transmis via un périphérique donné; ainsi, l'extrémité distante de la connexion voit ce bloc de données comme un tout unique dans un flux de blocs de données. SLIP et PPP sont des procédures de transmission courantes et sont communément utilisées pour connecter des systèmes via un lien série.
Les procédures de transmission enregistrées sont stockées dans le fichier ldiscs et des informations détaillées sont disponibles dans le répertoire ldisc.
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Les fichiers du niveau supérieur dans le système de fichiers proc
Up Utilisation de la commande sysctl
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Arrêt

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Chapter 1. Processus de démarrage, Init et arrêt
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1.5. Arrêt
Pour arrêter Red Hat Linux, le super-utilisateur peut exécuter la commande /sbin/ shutdown. La page de manuel shutdown contient une liste complètes des options;
ceci étant, les deux options les plus courantes sont les suivantes:
/sbin/shutdown-hnow /sbin/shutdown-rnow
Après avoir tout arrêté, l'option -h éteindra l'ordinateur et l'option -r le redémarrera. Les utilisateurs autres que les super-utilisateur peuvent utiliser les commandes
reboot et halt pour éteindre l'ordinateur en étant à un niveau d´exécution entre 1 et
5. Tous les systèmes d'exploitation Linux ne prennent cependant pas en charge cette fonction.
Si l'ordinateur ne s'éteint pas automatiquement, ne le faites pas manuellement avant que le message confirmant l'arrêt du système n'apparaisse à l'écran.
Si vous n'attendez pas ce message, il se peut que toutes les partitions du disque dur n'aient pas été complètement, ce qui pourrait entraîner la corruption de systèmes de fichiers.
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Niveaux d'exécution de SysV Init
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GRUB

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Chapter 2. Chargeurs de démarrage
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2.2. GRUB
Le 'GNU GRand Unified Boot loader' ou GRUB est un programme permettant à l'utilisateur de sélectionner le système d'exploitation ou noyau installés à charger au démarrage du système. Il permet également à l'utilisateur de transmettre des arguments au noyau.
2.2.1. GRUB et le processus de démarrage x86
Cette section traite de façon plus détaillée le rôle spécifique que GRUB joue lors du démarrage d'un système x86. Pour obtenir un aperçu du processus de démarrage global, reportez-vous à
Section 1.2 Examen détailé du processus de démarrage.
GRUB se charge en mémoire en suivant les étapes suivantes:
1. Le chargeur de démarrage Étape 1 ou primaire, est lu en mémoire par le BIOS à
partir du MBR
[1]. Le chargeur de démarrage primaire existe sur moins de 512
octets d'espace disque dans le MBR et peut charger aussi bien le chargeur de démarrage Étape 1.5 que le chargeur de démarrage Étape 2.
2. Le chargeur de démarrage Étape 1.5 est lu en mémoire par le chargeur de démarrage, si cela est nécessaire. Certains matériels requièrent une étape intermédiaire pour arriver au chargeur de démarrage Étape 2. Ceci peut être le cas si la partition /boot se situe au-dessus de la tête de cylindre 1024 du disque dur ou lorsque le mode LBA est utilisé. Le chargeur de démarrage Étape
1.5 se trouve sur la partition /boot ou sur une petite portion du MBR et de la partition /boot.
3. Le chargeur de démarrage Étape 2 ou secondaire est lu en mémoire. Le chargeur de démarrage secondaire affiche le menu et l'environnement de commandes GRUB. Cette interface vous permet de sélectionner le système d'exploitation ou noyau Linux à démarrer, de transférer des arguments au noyau ou de vérifier des paramètres du systèmes, comme la quantité de mémoire (RAM) disponible.
4. Le chargeur de démarrage secondaire lit le système d'exploitation ou noyau et initrd en mémoire. Une fois que GRUB détermine le système d'exploitation à démarrer, il le charge en mémoire et cède le contrôle de la machine à ce système d'exploitation.
La méthode de démarrage utilisée pour charger Red Hat Linux est appelée la méthode de chargement direct car le chargeur de démarrage charge directement le système d'exploitation. Il n'y a pas d'intermédiaire entre le chargeur de démarrage et le noyau.
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GRUB
Le processus de démarrage utilisé par d'autres systèmes d'exploitation peut différer. Par exemple, les systèmes d'exploitation DOS et Windows de Microsoft, ainsi que divers autres systèmes d'exploitation propriétaires, utilisent une méthode de démarrage basée sur le chargement en chaîne. Avec cette méthode, le MBR pointe simplement vers le premier secteur de la partition contenant le système d'exploitation. A cet endroit, il trouve les fichiers permettant de démarrer véritablement ce système d'exploitation.
GRUB prend en charge les méthodes de chargement direct et en chaîne, ce qui permet au système de fonctionner sur la quasi totalité des systèmes d'exploitation.
Avertissement
Lors de l'installation, le programme d'installation DOS et Windows de Microsoft écrase complètement le MBR, détruisant par là-même tout chargeur de démarrage existant. Si vous créez un système de démarrage double, nous vous conseillons d'installer en premier le système d'exploitation Microsoft. Pour obtenir des instructions à ce propos, reportez-vous à l'appendice intitulée Installation de Red Hat Linux dans un environnement de
démarrage double de Guide d'installation de Red Hat Linux.
2.2.2. Caractéristiques de GRUB
GRUB contient un certain nombre de caractéristiques qui le rendent plus intéressant que d'autres chargeurs de démarrage disponibles pour l'architecture x86. Vous trouverez ci-dessous une liste de quelques-unes des caractéristiques les plus importantes:
GRUB offre un véritable environnement pré-système d'exploitation basé sur les
commandes sur les ordinateurs x86. Ceci permet à l'utilisateur de bénéficier d'une flexibilité maximale pour le chargement de systèmes d'exploitation avec certaines options ou pour obtenir des informations sur le système. De nombreuses architectures non-x86 ont utilisé pendant des années des environnements pré-système d'exploitation permettant de contrôler le mode de démarrage depuis une ligne de commande. Bien que LILO et d'autres chargeurs de démarrage x86 offrent certaines fonctionnalités de commande, GRUB est doté d;un éventail plus large de fonctions.
GRUB prend en charge le mode 'Logical Block Addressing' (LBA). Le mode LBA
place les conversions d'adressage utilisées pour localiser des fichiers dans le micrologiciel du disque et est utilisé sur de nombreux dispositifs IDE et sur tous les dispositifs SCSI. Avant l'arrivée du mode LBA, les chargeurs de démarrage pouvaient se heurter à la limite BIOS de 1024 cylindres, créant des situations dans lesquelles le BIOS se trouvait dans l'incapacité de trouver des fichiers au­delà de cette tête de cylindre du disque. La prise en charge du mode LBA permet à GRUB de procéder à l'amorçage de systèmes d'exploitation résidant sur des partitions situées au-delà de la limite des 1024 cylindres, à condition que votre BIOS prenne en charge le mode LBA. La plupart des révisions BIOS modernes prennent en charge le mode LBA.
GRUB peut lire les partitions ext2. Cette fonctionnalité permet à GRUB
d'accéder à son fichier de configuration, /boot/grub/grub.conf, chaque fois que le système démarre, évitant ainsi à l'utilisateur d'écrire une nouvelle version du chargeur de démarrage première étape sur le MBR lors de toute modification de la configuration. L'utilisateur ne devra réinstaller GRUB sur le MBR que si l'emplacement physique de la partition /boot est déplacé sur le disque. Pour en savoir plus sur l'installation de GRUB sur le MBR, reportez-vous à
Section 2.3
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GRUB
Installation de GRUB.
Notes
[1]
Pour en savoir plus sur le BIOS et le MBR, voir
Section 1.2.1 Le BIOS.
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Chargeurs de démarrage
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Installation de GRUB

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2.3. Installation de GRUB
Si, pendant le processus d'installation de Red Hat Linux, GRUB n'était pas installé, vous pouvez l'installer ultérieurement. Une fois installé, il devient automatiquement le chargeur de démarrage par défaut.
Avant d'installer GRUB, vérifiez que vous disposez du paquetage GRUB le plus récent, ou utilisez le paquetage GRUB des CD-ROM d'installation Red Hat Linux. Pour obtenir des instructions sur l'installation de paquetages, reportez-vous au chapitre intitulé Gestion des paquetages avec RPM dans le Guide de personnalisation de
Red Hat Linux.
Une fois le pack GRUB installé, ouvrez une invite de shell root et lancez la commande /sbin/grub-install <emplacement>, où <emplacement> correspond à l'emplacement où le chargeur de démarrage GRUB Étape 1 doit être installé.
La commande qui suit installe GRUB sur le MBR du dispositif IDE maître sur le bus IDE primaire: /sbin/grub-install /dev/hda
Lors du prochain démarrage de votre système, le menu chargeur de démarrage graphique de GRUB apparaîtra avant le chargement du noyau en mémoire.
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GRUB
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GRUB
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Terminologie relative à GRUB

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2.4. Terminologie relative à GRUB
Un des points fondamentaux à maîtriser avant d'utiliser GRUB est la façon dont le programme fait référence aux périphériques, tels que votre disque dur et les partitions. Cette information est très importante lorsque vous configurez GRUB pour lui permettre le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation.
2.4.1. Noms de périphérique
Supposons par exemple qu'un système ait plus d'un disque dur. Le premier disque dur d'un système est appelé (hd0) par GRUB. La première partition de ce disque est appelée (hd0,0) et la cinquième partition du second disque est appelée (hd1,4). En général, les règles de nomination pour les systèmes de fichiers, lorsque l'on utilise GRUB, se présentent comme ceci:
(<type-de-périphérique><numéro-périphérique-bios>,<numéro-partition>)
Les parenthèses et la virgule sont très importantes dans les conventions de désignation des périphériques. <type-de-périphérique> se rapporte périphérique spécifié: disque dur (hd) ou ou disquette (fd).
The <numéro-périphérique-bios> est le numéro du périphérique en fonction du BIOS du système, en commençant à 0. Le disque dur IDE primaire est numéroté 0, alors que le disque dur IDE secondaire est numéroté 1. La façon dont l'ordre est établi est très proche de la façon dont le noyau de Linux dispose les périphériques avec des lettres. Là où la lettre a dans hda se rapporte à 0, la lettre b dans hdb se rapporte à 1 et ainsi de suite.
Remarque
Le système de numérotation de GRUB pour les périphériques commence par 0 et non pas 1. Le non respect de cette distinction est la source des erreurs les plus courantes commises par les nouveaux utilisateurs GRUB.
L'élément <numéro-partition> se rapporte au numéro d'une partition spécifique sur un périphérique disque. Comme pour l'élément <numéro-de-périphérique-bios>, la numérotation des partitions commence par 0. Même si la plupart des partitions sont désignées par des numéros, si votre système utilise des partitions BSD, celles-ci seront désignées par des lettres, comme a ou c.
GRUB fait appel aux règles suivantes pour désigner des périphériques et partitions:
Peu importe si votre disque dur est IDE ou SCSI. Tous les noms de disque dur commencent par
hd. Les lecteurs de disquette quant à eux commencent par fd.
Pour indiquer un périphérique en entier sans spécifier ses partitions il suffit de retirer la virgule et le
numéro de la partition. Ceci est important lorsque l'on souhaite que GRUB configure le bloc de démarrage maître pour un disque donné. Par exemple, (hd0) indique le MBR sur le premier périphérique et (hd3) indique le MBR sur le quatrième.
Si vous possédez plusieurs disques durs, il est très important de connaître l'ordre de démarrage
défini dans le BIOS. Cela reste assez simple à faire si vous ne possédez que des disques durs IDE ou SCSI, mais dès l'instant où tous les deux sont installés, les choses deviennent un peu plus compliquées.
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Terminologie relative à GRUB
2.4.2. Noms de fichiers et listes des blocs
En saisissant des commandes pour GRUB qui impliquent un fichier, comme une liste de menu qui permet le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation, il est impératif d'inclure le fichier immédiatement après avoir désigné le périphérique et la partition.
Un exemple de spécification pour un nom de fichier absolu se présente sous le format suivant:
(<type-de-périphérique><numéro-périphérique-bios>,<numéro-partition>)/chemin­d'accès/ vers/fichier
La plupart du temps, un utilisateur indiquera des fichiers en spécifiant le chemin d'accès sur cette partition plus le nom du fichier.
Vous pouvez également indiquer à GRUB des fichiers qui n'apparaissent pas dans le système de fichiers, tel qu'un chargeur de chaîne par exemple qui apparaît dans les tous premiers blocs d'une partition. Pour indiquer ces fichiers, vous devez fournir une liste de blocs qui explique à GRUB, bloc par bloc, l'emplacement du fichier sur la partition. Étant donné qu'un fichier peut être constitué de plusieurs blocs, il existe une manière particulière d'écrire une liste de blocs. Chaque emplacement de section de fichier est décrit par un numéro de bloc décalé, suivi d'un nombre de blocs après ce point de décalage; les sections sont reliées entre elles dans un ordre défini selon les virgules placées entre les différents élément.
Prenons l'exemple de la liste de blocs suivante pour illustrer cette notion:
0+50,100+25,200+1
Cette liste de blocs indique à GRUB qu'il doit utiliser un fichier commençant au premier bloc de la partition et qui utilise les blocs 0 à 49, 99 à 124, et 199.
Savoir comment écrire des listes de blocs est très utile lorsque GRUB doit charger des systèmes d'exploitation qui utilisent le chargement de chaîne, comme Microsoft Windows. Vous pouvez laisser tomber le décalage de bloc si vous commencez au bloc 0. Par exemple, le fichier de chargement de chaîne dans la première partition du premier disque dur devrait s'appeler ainsi:
(hd0,0)+1
Vous pouvez également utiliser la commande chainloader suivante avec un mode d'indication de liste de blocs similaire à la ligne de commande GRUB après avoir spécifié le bon périphérique et la bonne partition et en étant connecté en tant que root:
chainloader +1
2.4.3. Système de fichiers root de GRUB
Certains utilisateurs sont désorientés par l'emploi du terme "système de fichiers root" dans GRUB. Il est important de se rappeler que le système de fichiers root de GRUB n'a rien à voir avec le système de fichiers root de Linux.
Par système de fichiers root de GRUB on désigne la partition racine d'un périphérique donné. GRUB exploite notamment ces informations pour monter le périphérique et procéder au chargement des fichiers.
Avec Red Hat Linux, une fois que GRUB a chargé sa propre partition root (qui est l'équivalent de la partition /bootet contient le noyau Linux), la commande kernel peut être exécutée, avec l'emplacement du fichier de noyau en option. Lorsque le noyau Linux démarre, il établit le système de fichiers Linux auquel les utilisateurs sont habitué. Le système de fichiers root de GRUB et ses montages sont oubliés; ils ne servaient qu'au démarrage du fichier du noyau.
Pour plus d'informations, lisez les notes relatives aux commande root et kernel contenues dans
Section 2.6 Les commandes GRUB.
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Installation de GRUB
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Terminologie relative à GRUB
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Interfaces GRUB

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2.5. Interfaces GRUB
GRUB présente trois interfaces, qui fournissent différents niveaux de fonctionnalités. Chacune de ces interfaces permet aux utilisateurs de démarrer le noyau Linux ou d'autres systèmes d'exploitation.
Les interfaces sont les suivantes:
Interfaces Menu
Si la configuration de GRUB a été réalisée automatiquement par le programme d'installation de Red Hat Linux, ce sera l'interface affichée par défaut. Un menu des différents systèmes d'exploitation et noyaux pré-configurés avec leurs propres commandes de démarrage est présenté sous la forme de liste, organisée de façon nominale. Utilisez les flèches du clavier pour choisir une option différente de celle qui est présentée par défaut puis appuyez sur la touche [Entrée] pour valider la sélection. Si aucun choix n'est fait avant l'expiration d'un délai préétabli, GRUB procède au démarrage de l'option par défaut.
Appuyez sur la touche [e] pour accéder à l'interface éditeur d'entrées ou sur la touche [c] pour charger une interface de ligne de commande.
Pour plus d'informations sur la configuration de cette interface, lisez
Section 2.7
Fichier de configuration du menu de GRUB.
Interface éditeur d'entrée de menu
Pour accéder à l'éditeur d'entrée de menu, appuyez sur la touche [e] depuis le menu du chargeur de démarrage. Les commandes de GRUB relatives à cette entrée sont présentées ci-après. Ces lignes de commande peuvent être modifiées par les utilisateurs avant le démarrage du système d'exploitation en ajoutant une ligne de commande ([o] insère la nouvelle ligne après la ligne actuelle et [O] l'insère avant), en en modifiant une ([e]) ou finalement en en supprimant une ([d]).
Une fois que vos modifications sont effectuées, appuyez sur la touche [b] pour les exécuter les commande et démarrer le système d'exploitation. La touche [Échap] elle, permet d'annuler ces modifications et recharge l'interface menu standard. Finalement, la touche [c] elle, charge l'interface de la ligne de commande.
Astuce
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Interfaces GRUB
Pour de plus amples informations sur la façon de procéder pour changer les niveaux d'exécution avec GRUB en utilisant l'éditeur d'entrée de menu, reportez-vous à
Section 2.10 Changement de
niveau d'exécution au démarrage.
L'interface de ligne de commande
L'interface de ligne de commande outre le fait qu'elle est la plus élémentaire des interfaces GRUB, est également celle qui vous offre le plus de contrôle. La ligne de commande permet de taper toute commande GRUB pertinente et de l'exécuter en appuyant sur la touche [Entrée]. Cette interface présente certaines fonctions avancées ressemblant aux fonctions du shell comme, par exemple, la touche [Tab] pour l'achèvement automatique de ligne en fonction du contexte et les combinaisons de touches avec [Ctrl] lors de la saisie de commande, comme par exemple, [Ctrl]-[a] pour retourner au début de la ligne et [Ctrl]-[e] pour aller directement à la fin de la ligne. De plus, les touches de direction, [Début], [Fin] et [Suppr] fonctionnent de la même façon que sous le shell bash.
Pour obtenir une liste des commandes les plus courantes, reportez-vous à
Section 2.6 Les commandes GRUB.
2.5.1. Ordre des interfaces
Lorsque l'environnement GRUB charge le chargeur de démarrage secondaire, il part à la recherche de son fichier de configuration. Une fois que celui-ci a été trouvé, il l'utilise pour la construction de la liste de menu et affiche l'interface menu.
Si le fichier de configuration est introuvable ou s'il s'avère impossible à lire, GRUB charge l'interface de ligne de commande permettant à l'utilisateur de saisir manuellement les commandes nécessaires pour achever le processus de démarrage.
Si le fichier de configuration n'est pas valide, GRUB affiche l'erreur et attend une commande. Ceci aide l'utilisateur à déterminer exactement là où les problème est survenu. Appuyez sur une touche quelconque pour recharger l'interface menu d'où il est alors possible d'éditer l'option du menu et d'apporter les corrections nécessaires en fonction de l'erreur rapportée par GRUB. Si la correction apportée ne résout pas le problème, GRUB rapporte une erreur et charge de nouveau l'interface menu.
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Les commandes GRUB

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2.6. Les commandes GRUB
GRUB permet un certain nombre de commandes utiles dans son interface ligne de commande. Certaines de ces commandes acceptent une option après leur nom. Pour être acceptées, ces options doivent être séparées de la commande et des autres options présentes par un espace.
Ci-après figure une liste de commandes utiles:
boot — démarre le système d'exploitation ou le chargeur de chaîne qui a été
sélectionné et chargé précédemment.
chainloader <nom-de-fichier> — charge le fichier indiqué comme
chargeur de chaîne. Pour s'assurer que ce fichier sera pris dès le premier secteur de la première partition, utilisez +1 comme nom de fichier.
displaymem — affiche l'utilisation actuelle de mémoire, sur la base des
informations fournies par le BIOS. Cette commande est pratique quand vous ignorez la quantité de mémoire vive dont le système dispose, avant de le démarrer.
initrd <nom-de-fichier> — permet à l'utilisateur de spécifier un disque
RAM initial à utiliser pour l'amorçage. Un initrd est nécessaire au noyau lorsque celui-ci a besoin de certains modules pour démarrer correctement, comme lorsque la partition root est formatée avec le système de fichiers ext3.
install <étape-1> <installer-disque> <étape-2> p <fichier-
config> — installe GRUB dans le bloc de démarrage maître (MBR) du
système. Lors de l'utilisation de la commande install, il est nécessaire de spécifier les
éléments suivants:
<étape-1> — précise un périphérique, ne partition et un fichier où l'image
du premier chargeur de démarrage peut être trouvée, tel que (hd0,0)/ grub/stage1.
<installer-disque> — spécifie le disque où LE chargeur de
démarrage de l'étape 1 doit être installé, comme par exemple (hd0).
<étape-2> — indique au chargeur de démarrage de l'étape 1,
l'emplacement du chargeur de démarrage de l'Étape 2 comme, par exemple, (hd0,0)/grub/stage2.
p <fichier-config> — cette option indique à la commande install
de rechercher le fichier de configuration du menu spécifié par <fichier-
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Les commandes GRUB
config>. Un exemple de chemin d'accès valide au fichier de configuration est (hd0,0)/grub/grub.conf.
Avertissement
La commande install écrasera toute autre information sur le bloc de démarrage maître (MBR). Lors de son exécution, toutes les informations (autres que celles de GRUB) utilisées pour démarrer d'autres systèmes d'exploitation seront perdues.
kernel <nom-de-fichier-du-noyau> <option-1> <option-N> —
indique quel fichier du noyau charger depuis le système de fichiers root de GRUB, lors d'un chargement direct du système d'exploitation. La commande kernel peut être accompagnée d'options qui seront passées au noyau lors de son chargement.
Pour Red Hat Linux, un exemple de commande kernel ressemble à l'extrait suivant:
kernel /vmlinuz root=/dev/hda5
Cette ligne indique que le fichier vmlinuz est chargé depuis le système de fichiers root de GRUB, tel que (hd0,0). Une option est aussi passée au noyau indiquant que lors du chargement du système de fichiers root pour le noyau Linux, ce dernier doit se situer sur hda5, la cinquième partition du premier disque dur IDE. Plusieurs autres options peuvent être placées après cette option si nécessaire.
root <périphérique-et-partition> — configure la partition racine (root)
de GRUB pour en faire un périphérique et une partition spécifiques, comme par exemple (hd0,0), et monte la partition afin que les fichiers puissent être lus.
rootnoverify <périphérique-et-partition> — a les mêmes fonctions
que la commande root mais ne monte pas la partition.
Il existe bien d'autres commandes. Pour obtenir une liste complète de ces dernières, tapez info grub.
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Interfaces GRUB
Up Fichier de configuration du
menu de GRUB
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Ressources supplémentaires

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2.11. Ressources supplémentaires
Ce chapitre se limite à une introduction à GRUB et LILO. Consultez les ressources suivantes si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement de GRUB et LILO.
2.11.1. Documentation installée
/usr/share/doc/grub-<numéro-de-version> — Ce répertoire contient
un certain nombre d'informations sur l'utilisation et la configuration de GRUB. Le <numéro-de-version> dans le chemin d'accès vers ce fichier correspond à la version du paquetage GRUB installé.
La page d'info de GRUB, accessible en tapant la commande info grub,
contient des leçons, ainsi qu'un manuel de référence pour les utilisateurs et les programmeurs et un Forum Aux Questions (FAQ).
/usr/share/doc/lilo-<numéro-de-version>/ — Ce répertoire contient
un nombre important d'informations sur l'utilisation et la configuration de LILO. Plus précisément, le sous-répertoire doc/ contient un fichier postscript appelé
User_Guide.ps qui contient des informations très utiles. Le <numéro-de- version> dans le chemin d'accès vers ce répertoire correspond à la version du
paquetage GRUB installé.
2.11.2. Sites Web utiles
http://www.gnu.org/software/grub/ — La page d'accueil du projet GRUB de GNU.
Ce site contient des informations concernant l'état du développement de GRUB ainsi qu'un FAQ.
http://www.uruk.org/orig-grub/ — La documentation originale de GRUB, telle
qu'elle existait avant que le projet ne soit passé à la Free Software Foundation pour un plus développement poussé.
http://www.redhat.com/mirrors/LDP/HOWTO/mini/Multiboot-with-GRUB.html
examine les différents usages possibles de GRUB, y compris le démarrage de systèmes d'exploitation autres que Linux.
http://www.linuxgazette.com/issue64/kohli.html — Un article d'introduction
traitant de la configuration de GRUB sur un système, à partir des toutes premières étapes. Il inclut entre autres un aperçu des options de la ligne de commande de GRUB.
http://www.tldp.org/HOWTO/mini/LILO.html — Ce mini-HOWTO examine
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http://www.europe.redhat.com/documentation/rhl9/rhl-rg-fr-9/s1-grub-additional-resources.php3 (1 sur 2)05/10/2003 20:11:25
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