Microsoft, Excel et Windows sont des marques déposées de Microsoft,
Corporation
IBM est une marque déposée d’International Business Machines, Inc.
Palisade, RISKOptimizer, TopRank, BestFit et RISKview sont des
marques déposées de Palisade Corporation.
RISK est une marque commerciale de Parker Brothers, une division de
Tonka Corporation, exploitée sous licence.
RISKOptimizer combine la simulation et l’optimisation pour
permettre l’optimisation de modèles contenant des facteurs incertains.
À travers les puissantes techniques d’optimisation par algorithmes
génétiques et la simulation Monte Carlo, RISKOptimizer identifie les
solutions optimales aux problèmes impossibles à résoudre pour les
optimiseurs linéaires et non linéaires. RISKOptimizer combine la
technologie de la simulation de @RISK, le compagnon Palisade
d’analyse du risque, à celle d’Evolver, le solveur Palisade par
algorithmes génétiques. Pour les utilisateurs de @RISK et d’Evolver
ou du Solveur Excel, RISKOptimizer n’aura guère de secrets.
Problèmes
d’optimisation
conventionnels
Ce Guide de l’utilisateur RISKOptimizer
au programme et aux principes qui le sous-tendent. Vous y trouverez
aussi plusieurs exemples d’application des technologies d’algorithme
génétique et de simulation uniques de RISKOptimizer. Ce manuel
peut aussi servir de guide de référence complet et pleinement indexé,
avec description et illustration de chaque fonctionnalité de
RISKOptimizer.
présente une introduction
Pourquoi RISKOptimizer ?
RISKOptimizer permet l’optimisation de tout un éventail de
problèmes sinon exclus de la technique. Avec RISKOptimizer, il est
possible de trouver des solutions optimales même aux problèmes qui
présentent des variables incontrôlables dont les valeurs vous sont
inconnues. Les optimiseurs actuels tels que Solveur (optimiseur
linéaire et non linéaire intégré à Excel) et Evolver (optimiseur à
algorithmes génétiques de Palisade Corporation) sont impuissants
face aux plages de valeurs possibles entrées pour les facteurs
incertains d’un modèle.
Les problèmes d’optimisation Excel conventionnels analysés à l’aide
de Solveur ou d’Evolver se composent des éléments suivants :
• une cellule de sortie ou « cible » à minimiser ou maximiser
• un ensemble de cellules en entrée ou « cellules ajustables » dont
vous contrôlez les valeurs,
•un ensemble de contraintes à respecter, souvent exprimées à
l’aide d’expressions telles que COÛTS<100 ou A11>=0.
Chapitre 1 : Introduction 3
Lors de l’optimisation par Solveur ou Evolver, les cellules ajustables
changent de valeur selon les plages admises que vous précisez. Pour
chaque ensemble possible de valeurs de cellules ajustables, le modèle
se recalcule et une nouvelle valeur est générée pour la cellule cible. En
fin d’optimisation, une solution (ou combinaison de valeurs de
cellules ajustables) optimale est proposée. Cette solution représente la
combinaison des valeurs de cellules ajustables qui produit la valeur
optimale (minimum ou maximum) de la cellule cible tout en
respectant les contraintes définies.
Optimisation
de modèles
incertains
Lorsqu’un modèle comporte des éléments incertains, toutefois,
Solveur et Evolver sont impuissants. Dans le passé, beaucoup de
modèles d’optimisation omettaient simplement l’incertitude.
Optimisables, ces modèles perdaient cependant leur caractère réaliste.
Le cas échéant, les tentatives de recherche des valeurs optimales par
simulation s’effectuaient selon une approche de « force brute », avec
recherche de toutes les valeurs de cellules ajustables possibles sur
base itérative. Il fallait procéder à une simulation initiale, changer une
ou plusieurs valeurs, réexécuter la simulation et répéter le processus
jusqu’à trouver ce qui semblait être une solution optimale. Le
processus est long, et la manière de changer les valeurs d’une
simulation à la suivante n’est généralement pas claire.
RISKOptimizer permet en revanche d’inclure l’incertitude présente
dans un modèle et de produire des solutions optimales fiables qui en
tiennent compte. RISKOptimizer fait appel à la simulation (de @RISK)
pour gérer l’incertitude du modèle et aux algorithmes génétiques
(d’Evolver) pour générer les valeurs possibles des cellules ajustables.
Le résultat de cette « simulation-optimisation » est la combinaison des
valeurs de cellules ajustables qui minimise ou maximise une
statistique pour les résultats de simulation de la cellule cible. On peut,
par exemple, trouver la combinaison de valeurs de cellules ajustables
qui maximise la moyenne de la distribution de probabilités de la
cellule cible, ou qui minimise l’écart type.
Modéliser
l’incertitude
Pour modéliser l’incertitude, RISKOptimizer permet de décrire les
valeurs possibles de tout élément de tableur à l’aide de l’une
quelconque des fonctions de distribution de probabilités disponibles
sous @RISK. La valeur 10 d’une cellule pourrait par exemple être
remplacée par la fonction @RISK =RiskNormal(10;2). Les valeurs
possibles de la cellule seraient ainsi décrites par une distribution de
probabilités caractérisée par une moyenne de 10 et un écart type de 2.
Comme dans @RISK, les distributions de probabilités peuvent être
corrélées à l’aide de fonctions @RISK telles que RiskCorrmat et DepC.
4 Introduction
Optimisation par
simulation
Lors de l’optimisation, RISKOptimizer exécute une simulation
complète de chaque solution itérative possible générée par
l’optimiseur AG. À chaque itération de la simulation, les fonctions de
distribution de probabilités introduites dans le tableur sont
échantillonnées et une nouvelle valeur est générée pour la cellule
cible. En fin de simulation, le résultat de la solution itérative
représente la statistique de la cellule cible à minimiser ou maximiser.
Cette valeur est ensuite renvoyée à l’optimiseur et aux algorithmes
génétiques pour la génération de meilleures solutions encore. Pour
chaque nouvelle solution itérative, une nouvelle simulation s’exécute,
avec génération d’une nouvelle valeur pour la statistique cible.
À l’image des optimiseurs conventionnels, RISKOptimizer gère les
contraintes. Les contraintes peuvent être évaluées à chaque itération
d’une simulation (contraintes d’« itération ») ou à la fin de chaque
simulation (contraintes de « simulation »). Les contraintes d’itération
sont généralement des contraintes de style Solveur ou Evolver
(A11>1000, par exemple). Celles de simulation font plutôt référence à
une statistique de la distribution des résultats de simulation pour une
cellule spécifiée du modèle. Une contrainte de simulation type serait,
par exemple, « Moyenne de A11>1000 », indiquant que la moyenne de
la distribution des résultats de simulation pour la cellule A11 doit être
supérieure à 1000. Comme dans Evolver, les contraintes peuvent être
fermes ou souples et la violation d’une contrainte ferme donne lieu au
rejet d’une solution itérative.
Pour faire face aux grands nombres de simulations exécutées,
RISKOptimizer tire parti de deux techniques importantes pour
minimiser les temps d’exécution et produire ses solutions optimales
aussi rapidement que possible. En premier, RISKOptimizer applique
la surveillance de convergence pour déterminer le moment où un
nombre suffisant (non excessif) d’itérations a été exécuté. Cette
technique assure la stabilité de la statistique résultant de la
distribution de probabilités de la cellule cible, de même que celle des
statistiques de distributions de sortie éventuellement référencées dans
les contraintes. Ensuite, RISKOptimizer fait appel aux opérateurs
génétiques d’Evolver pour générer des solutions itératives qui
évoluent vers la solution optimale aussi rapidement que possible.
Chapitre 1 : Introduction 5
Résultats de la
simulation
RISKOptimizer s’accompagne d’un ensemble de fonctions statistiques
de simulation qui renvoient directement les résultats au tableur. Par
exemple, la fonction RiskMean(réf. cell.) renverrait la moyenne de la
distribution simulée pour la cellule entrée directement à une cellule
ou formule de la feuille de calcul. Mieux encore, un modèle élaboré
sous RISKOptimizer peut être simulé directement sous @RISK, le
compagnon d’analyse du risque et de simulation pour Excel publié
par Palisade Corporation, pour la production de graphiques et
statistiques détaillés de la meilleure solution identifiée par
RISKOptimizer. La simulation sous RISKOptimizer repose sur la
méthodologie @RISK : aucune modification ne doit donc être
apportée au modèle RISKOptimizer pour le simuler sous @RISK !
Applications
personnalisées et
RISKOptimizer
Applications de
l’optimisation par
simulation sous
RISKOptimizer
RISKOptimizer est assorti d’un langage macro intégral qui permet
l’élaboration d’applications personnalisées tirant parti de ses
capacités. Les fonctions personnalisées de RISKOptimizer sont
exploitables en VBA pour la configuration et l’exécution
d’optimisations et l’affichage de leurs résultats. Pour plus de détails
sur cette interface de programmation, voir le document d’aide Kit du
développeur RISKOptimizer, accessible à travers le menu d’aide de
RISKOptimizer.
La capacité d’optimisation de modèles incertains apporte une solution
à de nombreux problèmes jusque là considérés comme
« inoptimisables ». En règle générale, la combinaison de la simulation
et de l’optimisation permet d’optimiser tous les modèles sujets à
l’incertitude. Notamment :
♦ Sélection de niveaux de production et de capacité optimaux pour
les nouveaux produits confrontés à des conditions de marché
incertaines.
♦ Identification de niveaux de stocks optimaux face à une demande
incertaine.
♦ Allocation de portefeuille propice à la minimisation du risque.
♦ Identification d’une gamme de production optimale en présence
de marchés géographiquement distincts et de niveaux de
demande incertains.
♦ Détermination des niveaux optimaux d’achat d’options dans les
opérations financières de couverture.
♦ Gestion du rendement lorsqu’un même produit est vendu à prix
différents sous restrictions distinctes.
♦Planification en présence de durées de tâches incertaines.
6 Introduction
Avant de commencer
Avant d’installer et de démarrer RISKOptimizer, vérifiez que votre
progiciel contient bien tous les éléments nécessaires et que votre
ordinateur satisfait aux exigences de configuration minimales
requises.
Éléments du progiciel
RISKOptimizer accompagne la version @RISK Industrial, ainsi que la
version DecisionTools Suite Industrial. Outre les fichiers de @RISK
pour Excel, le CD-ROM @RISK Industrial contient le compagnon
RISKOptimizer pour Excel, plusieurs exemples d’application de
RISKOptimizer et un système d’aide RISKOptimizer en ligne indexé.
La version DecisionTools Suite Industrial contient tous les éléments
ci-dessus et d’autres applications encore.
À propos de cette version
Cette version de RISKOptimizer peut être installée en tant que
programme 32 bits pour Microsoft Excel 2000 ou version ultérieure.
Chapitre 1 : Introduction 7
Votre contexte d’exploitation
Les descriptions contenues dans ce guide présupposent une
connaissance générale du système d’exploitation Windows et du
tableur Excel, notamment :
♦ familiarité avec l’ordinateur et la souris
♦ compréhension des termes icônes, cliquer, double-clic, menu,
fenêtre, commande, objet, etc.
♦ notions élémentaires de structure de répertoires et désignation
des fichiers
Si vous avez besoin d’aide
Un service d’assistance technique est proposé gratuitement à tous les
utilisateurs enregistrés de RISKOptimizer dotés d’un plan de
maintenance à jour, ou sur forfait à l’incident. Pour assurer que vous
êtes bien un utilisateur enregistré de RISKOptimizer, enregistrez-vous en ligne sur http://www.palisade.com/support/register.asp.
Si vous nous contactez par téléphone, soyez prêt à nous communiquer
le numéro de série de vos outils et gardez votre guide d’utilisation à
portée de main. Nous pourrons vous être d’une meilleure assistance si
vous vous trouvez face à votre ordinateur, prêt à exécuter les
commandes du programme.
Avant d’appeler
8 Introduction
Avant d’appeler le service d’assistance technique, passez en revue la
liste de contrôle suivante :
• Avez-vous consulté l’aide en ligne ?
• Avez-vous consulté ce manuel et passé en revue le didacticiel multimédia
en ligne ?
•Avez-vous consulté le fichier LISEZMOI.WRI ? Il contient des
informations sur RISKOptimizer non disponibles lors de l’impression du
manuel.
•Pouvez-vous reproduire le problème de manière constante ? Pouvez-
vous reproduire le problème sur un autre ordinateur ou avec un autre
modèle ?
•Avez-vous consulté notre site Web, à l’adresse
http://www.palisade.com ? Vous y trouverez notre dernier fichier
FAQ (base de données consultable de questions et réponses techniques)
et les correctifs RISKOptimizer dans la section de support technique. Il
est utile de consulter régulièrement notre site pour obtenir les dernières
informations publiées sur RISKOptimizer et sur les autres logiciels
Palisade.
Contacter
Palisade
Vos questions, commentaires ou suggestions relatifs à RISKOptimizer
sont les bienvenus ! Vous pouvez prendre contact avec notre
personnel d’assistance technique par l’une des méthodes suivantes :
• Courriel : support@palisade.com
• Téléphone : +1-607-277-8000, du lundi au vendredi, de 9 à 17 heures,
heure de l’Est des États-Unis. Suivez les instructions données pour
joindre l’Assistance technique (Technical Support).
• Fax : +1-607-277-8001
• Adresse postale :
Technical Support
Palisade Corporation
798 Cascadilla St.
Ithaca, NY 14850 USA
Palisade Europe :
• Courriel : support@palisade-europe.com
• Téléphone : +44 1895 425050 (Royaume-Uni)
• Fax : +44 1895 425051 (Royaume-Uni).
• Adresse postale :
Palisade Europe
31 The Green
West Drayton
Middlesex
UB7 7PN
Royaume-Uni
Palisade Asie-Pacifique :
• Courriel : support@palisade.com.au
• Téléphone : +61 2 9929 9799 (Australie)
• Fax : +61 2 9954 3882 (Australie)
• Adresse postale :
Palisade Asia-Pacific Pty Limited
Suite 101, Level 1
8 Cliff Street
Milsons Point NSW 2061
Australie
Quelle que soit la méthode choisie, veillez à indiquer le nom de votre
produit, sa version et son numéro de série. La version exacte de votre
produit est indiquée sous la commande Aide, À propos de… du
menu RISKOptimizer proposé dans Excel.
Chapitre 1 : Introduction 9
Versions
étudiants
L’assistance téléphonique n’est pas disponible pour la version
étudiants de RISKOptimizer. Si vous avez besoin d’aide, procédez de
l’une des manières suivantes :
♦ Consultez votre professeur ou assistant.
♦ Consultez le fichier FAQ sur http://www.palisade.com
♦ Adressez-vous au service d’assistance technique par courriel ou
par fax.
.
Configuration requise
RISKOptimizer – Configuration requise
• PC Pentium ou mieux avec disque dur.
• Microsoft Windows 2000 SP4 ou mieux.
• Microsoft Excel, version 2000 ou ultérieure.
10 Introduction
Installation
RISKOptimizer, compagnon de Microsoft Excel, enrichit la
fonctionnalité du tableur moyennant l’ajout de commandes à ses
barres de menus.
Généralités
Le programme d’installation copie les fichiers système RISKOptimizer
dans un répertoire spécifié du disque dur. Sous Windows 2000 ou
version ultérieure :
1) Insérez le CD-ROM de la version @RISK Industrial ou DecisionTools
Suite Industrial dans le lecteur CD-ROM.
2) Cliquez sur le bouton Démarrer, puis sur Paramètres et enfin sur
Panneau de configuration.
3) Cliquez deux fois sur l’icône Ajout/Suppression de programmes.
4) Cliquez sur le bouton Installer de l’onglet Installation/désinstallation.
5) Suivez les instructions d’installation affichées à l’écran.
En cas de problème, vérifiez que vous disposez d’un espace suffisant
sur le disque prévu pour l’installation. Après avoir libéré l’espace
disque requis, essayez de réexécuter l’installation.
Suppression de
RISKOptimizer
Chapitre 1 : Introduction 11
Pour désinstaller RISKOptimizer (avec le reste de la version @RISK
Industrial ou DecisionTools Suite Industrial), utilisez l’utilitaire
Ajout/Suppression de programmes du Panneau de configuration et
sélectionnez l’entrée correspondant à @RISK ou DecisionTools Suite.
DecisionTools Suite
RISKOptimizer est compatible avec les outils d’analyse du risque et
de décision DecisionTools Suite, de Palisade Corporation.
L’installation par défaut de RISKOptimizer place le programme dans
un sous-répertoire du répertoire principal « Program Files\Palisade »,
de la même manière qu’Excel s’installe généralement dans un sousrépertoire du répertoire « Microsoft Office ».
Ce sous-répertoire de Program Files\Palisade devient le répertoire
RISKOptimizer (appelé, par défaut, RISKOptimizer5). Ce répertoire
contient le fichier programme du compagnon RISKOptimizer
(RISKOPT.XLA), plus les modèles types et les autres fichiers
nécessaires à l’exécution de RISKOptimizer . Un autre sous-répertoire
de Program Files\Palisade, intitulé SYSTEM, reçoit les fichiers
nécessaires à tous les programmes de la série DecisionTools Suite, y
compris les fichiers d’aide et bibliothèques communs.
Configuration des icônes ou raccourcis de
RISKOptimizer
Sous Windows, l’installation crée automatiquement une commande
RISKOptimizer dans le menu Programmes de la barre des tâches. Si
toutefois vous rencontrez des problèmes en cours d’installation ou
que vous désirez exécuter cette opération ultérieurement, procédez
comme suit :
1) Cliquez sur le bouton Démarrer et pointez sur Paramètres.
2) Cliquez sur Barre des tâches, puis sur l’onglet Programmes du
menu Démarrer.
3) Cliquez sur Ajouter, puis sur Parcourir.
4) Repérez le fichier RISKOPT.EXE et cliquez deux fois dessus.
5) Cliquez une fois sur Suivant, puis deux fois sur le menu de votre
choix.
6)Tapez le nom « RISKOptimizer » et cliquez sur Terminer.
12 Installation
Messages d’avertissement de sécurité des
macros au démarrage
Microsoft Office propose plusieurs paramètres de sécurité pour éviter
l’exécution de macros indésirables ou hostiles dans vos applications
Office. Sauf sous le paramètre de sécurité le plus faible, un message
d’avertissement s’affiche à chaque tentative de chargement d’un
fichier assorti de macros. Pour éviter l’affichage de ce message à
chaque exécution d’un compagnon Palisade, Palisade signe
numériquement ses fichiers. Après avoir spécifié Palisade Corporation en tant que source fiable, vous pouvez dès lors ouvrir les
compagnons Palisade sans message d’avertissement. Pour ce faire :
•Séléctionnez l’option Approuver tous les documents de cet
éditeur lorsqu’une boîte de dialogue Options de sécurité (telle
que celle illustrée ci-dessous) s’ouvre au démarrage de
RISKOptimizer.
Chapitre 1 : Introduction 13
Renseignements complémentaires
Les ressources suivantes peuvent contenir une information
complémentaire relative à RISKOptimizer :
Fichier Lisezmoi
de RISKOptimizer
RISKOptimizer:Di
dacticiel
Ce fichier contient une présentation rapide de RISKOptimizer, ainsi
que, éventuellement, l’information de dernière minute publiée sur la
dernière version du logiciel. Pour y accéder, choisissez Démarrer/
Programmes/ Palisade DecisionTools/ Readmes et cliquez sur
RISKOptimizer 5.5 – Lisezmoi. Il est utile de lire ce fichier avant
l’emploi de RISKOptimizer.
Le didacticiel en ligne de RISKOptimizer apporte aux utilisateurs
débutants une présentation rapide du logiciel et des algorithmes
génétiques. La présentation se limite à quelques minutes seulement.
Voir la rubrique Apprendre RISKOptimizer ci-dessous pour tous
détails concernant l’accès au didacticiel.
Apprendre RISKOptimizer
Pour vous familiariser rapidement avec RISKOptimizer, suivez le
didacticiel en ligne, où des experts du logiciel vous guident à travers
différents modèles types en format cinéma
présentation multimédia des principales fonctionnalités de
RISKOptimizer.
Pour y accéder, choisissez la commande Didacticiel du menu Aidede RISKOptimizer.
. Ce didacticiel est une
14 Installation
Chapitre 2 : Principes
Qu’est-ce que RISKOptimizer ? ......................................................17
Principes fonctionnels de RISKOptimizer........................................18
Options d’optimisation et de simulation.............................33
Exécution de l’optimisation....................................................33
Chapitre 2 : Principes 15
16
Qu’est-ce que RISKOptimizer ?
Le progiciel RISKOptimizer apporte à l’utilisateur une méthode
simple de recherche de solutions optimales aux modèles empreints
d’incertitude. En un mot, RISKOptimizer trouve les meilleures entrées
pour la production d’une sortie de simulation désirée. Servez-vous-en
pour rechercher la combinaison, l’ordre ou le groupement de
variables qui produisent la plus haute valeur probable de bénéfices, le
moindre risque (variance minimum) ou la plus grande valeur
probable de produits au moyen de la plus faible quantité de
matériaux. RISKOptimizer est un compagnon destiné au tableur
Microsoft Excel : la configuration du problème s’effectue dans Excel,
et sa résolution à l’aide de RISKOptimizer.
Commencez par modéliser le problème dans Excel, avant de le décrire au compagnon
Excel apporte toutes les formules, fonctions, graphiques et capacités
de macro dont la plupart des utilisateurs ont besoin pour créer des
modèles réalistes de leurs problèmes. RISKOptimizer
l’interface de description de l’incertitude du modèle et de la cible
recherchée, ainsi que les moteurs qui permettent de l’atteindre.
Ensemble, ils découvrent les solutions optimales à pratiquement tous
les problèmes modélisables.
RISKOptimizer.
apporte
Chapitre 2 : Principes 17
Principes fonctionnels de RISKOptimizer
RISKOptimizer recourt à un ensemble exclusif d’algorithmes
génétiques pour rechercher les solutions optimales à un problème. Il
fait aussi appel aux distributions de probabilités et à la simulation
pour gérer l’incertitude présente dans le modèle.
Algorithmes
génétiques
Distributions de
probabilités et
simulation
RISKOptimizer fait appel aux algorithmes génétiques pour rechercher
la meilleure solution à un modèle Les algorithmes génétiques imitent
les principes darwiniens de sélection naturelle en créant un
environnement dans lequel des centaines de solutions possibles à un
problème rivalisent les unes avec les autres, avec survie de « la plus
apte ». Comme dans l’évolution biologique, chaque solution transmet
ses bons « gènes » à ses solutions « descendantes », de sorte que la
population de solutions tout entière continue à évoluer vers de
meilleures solutions.
Vous l’avez compris, la terminologie des algorithmes génétiques est
souvent similaire à celle du domaine dont elle est inspirée. Les
fonctions de « croisement » aident à concentrer la recherche de
solutions ; les taux de « mutation » contribuent à la diversification du
« capital génétique » ; et l’évaluation porte sur l’ensemble de la
« population » de solutions ou « organismes ». Pour plus de détails
sur le fonctionnement des algorithmes génétiques de RISKOptimizer,
voir le chapitre 7 – Algorithmes génétiques
.
RISKOptimizer fait appel aux distributions de probabilités et à la
simulation pour gérer l’incertitude présente dans les variables du
modèle. Ces capacités sont extraites de @RISK, le compagnon
d’analyse du risque pour Excel de Palisade Corporation. Les
distributions de probabilités décrivent la plage de valeurs possibles
des éléments incertains du modèle. Elle se définissent à l’aide de
fonctions de distribution de probabilités telles que
RiskTriang(10;20;30). Cette fonction spécifierait qu’une variable du
modèle pourrait avoir une valeur minimum de 10, une valeur
probable de 20 et une valeur maximum de 30. La simulation sert
ensuite à générer une distribution des issues possibles pour chaque
solution itérative possible générée par l’optimiseur.
18 Qu’est-ce que RISKOptimizer ?
Qu’est-ce que l’optimisation ?
L’optimisation est le processus qui consiste à rechercher la meilleure
solution à un problème présentant de nombreuses solutions possibles.
La plupart des problèmes impliquent de nombreuses variables
interdépendantes basées sur des formules et des contraintes données.
Supposons par exemple une entreprise comptant trois usines,
fabriquant chacune des différentes quantités de différents produits.
Étant donné le coût de production de chaque produit par chaque
usine, les coûts de livraison de chaque usine à chaque débouché des
produits et les limitations de chaque usine, quelle est la formule
optimale qui permettrait de répondre adéquatement à la demande des
magasins de détail locaux tout en minimisant les coûts de transport ?
Il s’agit là du type de question auquel les outils d’optimisation sont
censés répondre.
L’optimisation consiste souvent à rechercher la
combinaison la plus rentable compte tenu de ressources données.
Dans l’exemple ci-dessus, chaque solution proposée consisterait en
une liste complète indiquant quels produits fabriqués par quelle usine
sont expédiés dans quel camion vers quel magasin. D’autres
problèmes d’optimisation pourraient chercher, par exemple, comment
réaliser le plus grand bénéfice, le moindre coût, le plus grand nombre
de vies sauvées, le moins de bruit dans un circuit, le chemin le plus
court entre différentes villes, ou la combinaison la plus rentable
d’achats de médias publicitaires. Un sous-ensemble important de
problèmes d’optimisation concerne la planification d’horaires ou de
programmes, le but étant de maximiser l’efficacité d’un poste de
Chapitre 2 : Principes 19
travail ou de minimiser les conflits de rencontre de groupes. Pour
plus de détails sur l’optimisation, voir le chapitre 6 – Optimisation
.
En présence d’incertitude, les solveurs classiques échouent car ils sont
incapables de gérer cette incertitude. Dans la situation décrite plus
haut, que se passerait-il, par exemple, si la demande des magasins de
détail locaux était incertaine ? Sous un solveur conventionnel, il
faudrait présumer une quantité demandée par chaque magasin. Le
modèle pourrait ainsi être optimisé, mais la demande présumée en
ferait une représentation inexacte de la réalité. Avec RISKOptimizer, il
n’est plus nécessaire de présumer le niveau de la demande. Il suffit de
décrire les valeurs possibles de la demande à l’aide d’une distribution
de probabilités, puis de laisser les capacités de simulation intégrées de
RISKOptimizer inclure toutes les valeurs possibles de la demande
dans les résultats de l’optimisation.
Sous RISKOptimizer, la meilleure solution générée par l’optimiseur
n’est pas une simple valeur minimum ou maximum de la cellule cible
du modèle, mais plutôt une statistique de simulation maximum ou
minimum de l’objectif visé. Chaque simulation exécutée par
RISKOptimizer génère une distribution des résultats possibles pour
l’objectif. Cette distribution comporte différentes statistiques, telles
que moyenne, écart type, minimum, etc. Dans l’exemple ci-dessus, on
pourrait ainsi rechercher la combinaison d’entrées apte à maximiser la
moyenne de la distribution pour le bénéfice ou à minimiser l’écart
type.
Pour plus de détails sur la simulation, voir le chapitre 8 – Simulation
20 Qu’est-ce que RISKOptimizer ?
.
Pourquoi bâtir des modèles Excel ?
Si l’on veut accroître l’efficacité d’un système, il faut d’abord en
comprendre le comportement. Là se trouve l’utilité de la construction
d’un modèle fonctionnel du système. Les modèles sont les
abstractions nécessaires à l’étude de systèmes complexes. Pour que les
résultats restent applicables au « monde réel », le modèle doit
cependant éviter de simplifier à l’excès les rapports de cause à effet
entre ses variables. De meilleurs logiciels et des ordinateurs de plus
en plus puissants permettent aux économistes de bâtir des modèles
plus réalistes de la conjoncture ; aux scientifiques, d’améliorer leurs
prédictions de réactions chimiques et aux gestionnaires, d’accroître la
sensibilité de leurs modèles d’entreprise.
Ces dernières années, le matériel informatique et les programmes
logiciels tels que Microsoft Excel ont progressé à une telle allure qu’il
suffit pour ainsi dire aujourd’hui de disposer d’un ordinateur
personnel pour créer des modèles réalistes de systèmes complexes.
Les fonctions intégrées d’Excel, ses capacités de macros et son
interface rationnelle et intuitive permettent même aux débutants de
modéliser et d’analyser des problèmes de haut niveau. Pour plus de
détails sur l’élaboration d’un modèle, voir le chapitre 9 – Et aussi…
Chapitre 2 : Principes 21
Modélisation de l’incertitude dans les modèles
Excel
Les variables sont les éléments de base des modèles Excel qu’on
identifie comme les ingrédients importants de l’analyse. Pour une
situation financière, les variables peuvent être, par exemple, le chiffre
d’affaires, les coûts, les revenus ou le bénéfice. Pour une situation
géologique, il peut s’agir de facteurs tels que la profondeur du
gisement, l’épaisseur de la veine de charbon ou la porosité. À chaque
situation ses variables propres, qu'il vous revient d'identifier.
Dans les cas où on connaît les valeurs que prendront les variables
dans le cadre temporel du modèle, on parle de variables certaines ou,
dans le jargon des statisticiens, « déterministes ». Au contraire, si ces
valeurs sont inconnues, les variables sont qualifiées d’incertaines, ou
« stochastiques ». Il faut alors décrire la nature de leur incertitude.
L’opération s’effectue à l’aide de distributions de probabilités, qui
indiquent à la fois la plage des valeurs possibles de la variable (du
minimum au maximum) et la probabilité de réalisation de chaque
valeur. Dans RISKOptimizer, les variables incertaines et les valeurs
des cellules se définissent sous forme de fonctions de distribution de
probabilités. Par exemple :
Ces fonctions de « distribution » se configurent dans les cellules et les
formules d’une feuille de calcul comme n’importe quelle autre
fonction Excel.
22 Qu’est-ce que RISKOptimizer ?
Recours à la simulation pour gérer l’incertitude
RISKOptimizer recourt à la simulation, parfois appelée simulation
Monte Carlo, pour effectuer une analyse de risque sur chaque
solution possible générée en cours d’optimisation. En ce sens, la
simulation désigne la méthode par laquelle la distribution des issues
possibles résulte de l’exécution, par l’ordinateur, de calculs répétés de
la feuille de calcul, sur la base, à chaque fois, d’un ensemble de
valeurs différentes, sélectionnées au hasard dans les distributions de
probabilités introduites dans les valeurs et formules des cellules.
L'ordinateur essaie en somme toutes les combinaisons valables des
variables en entrée pour simuler toutes les issues possibles, comme si
on analysait tout à la fois des centaines ou même des milliers de
scénarios hypothétiques !
À chaque itération de la simulation, les fonctions de distribution de
probabilités introduites dans le modèle sont échantillonnées et une
nouvelle valeur est générée pour la cellule cible. En fin de simulation,
le résultat de la solution itérative représente la statistique à minimiser
ou maximiser pour la distribution de la cellule cible. Cette valeur est
ensuite renvoyée à l’optimiseur et aux algorithmes génétiques pour la
génération de meilleures solutions encore. Pour chaque nouvelle
solution itérative, une nouvelle simulation s’exécute, avec génération
d’une nouvelle valeur pour la statistique cible.
Pourquoi choisir RISKOptimizer ?
En présence de nombreuses variables interactives, il peut être tentant,
pour trouver la meilleure combinaison, le meilleur ordre ou le
groupement optimal de ces variables, de procéder par « supposition
éclairée ». Un nombre surprenant de personnes croient que toute
forme de modélisation et d’analyse au-delà de la supposition exige
une programmation compliquée ou le recours à de complexes
statistiques ou algorithmes mathématiques. Une bonne solution
optimisée peut pourtant épargner des millions d’euros, des milliers de
litres de combustible rare, des mois de travail inutile, etc. Maintenant
que de puissants ordinateurs et logiciels de bureau tels qu’Excel et
RISKOptimizer sont à la portée de tous, la simple supposition, ou la
perte de temps précieux à essayer différents scénarios, ne se justifient
plus.
Chapitre 2 : Principes 23
Plus précis et
plus utile
RISKOptimizer admet le recours à toutes les formules et distributions
de probabilités, pour l’élaboration de modèles plus réalistes, quel que
soit le système. Avec RISKOptimizer, le « compromis » n’est pas
nécessaire, car l’algorithme choisi peut gérer les complexités du
monde réel. Les « mini-solveurs » conventionnels (outils statistiques
et de programmation linéaire) obligent l’utilisateur à supposer
l’interaction entre les variables d’un problème, imposant dès lors la
création de modèles par trop simplistes et peu réalistes. Ils exigent la
supposition des valeurs des variables incertaines car l’optimiseur est
impuissant à gérer les plages de valeurs possibles des composants
incertains du modèle. Une fois le système suffisamment simplifié
pour permettre l’usage de ces solveurs, la solution produite est
souvent plus abstraite que pratique. Les problèmes présentant de
nombreuses variables, fonctions non linéaires, tables de recherche,
déclarations conditionnelles, interrogations de base de données ou
éléments stochastiques (aléatoires) sont exclus de ces méthodes, quel
que soit le degré de simplification du modèle.
Plus souple
Beaucoup d’algorithmes conviennent à la résolution de simples
problèmes linéaires et non linéaires, qu’ils procèdent par escalade,
mini-solveur ou autres approches mathématiques. Même proposés
sous forme de compagnons de tableur, ces outils d’optimisation
universels ne gèrent que l’optimisation numérique. Pour les
problèmes plus vastes ou plus complexes, il est parfois possible de
formuler des algorithmes personnalisés, au prix de longues
opérations de recherche et développement toutefois. Dans cette
éventualité même, le programme résultant doit être modifié à chaque
changement de modèle !
RISKOptimizer gère en revanche les problèmes numériques et
est le
seul programme commercial au monde apte à résoudre la plupart des
problèmes combinatoires. Ces problèmes sont ceux où les variables
doivent être réorganisées (par permutation) ou combinées les unes
avec les autres. Par exemple, choisir l’ordre des joueurs à la batte,
pour une équipe de base-ball, est un problème de nature
combinatoire, de même que les problèmes complexes de planification.
Le seul et même RISKOptimizer peut résoudre tous ces types de
problèmes et bien d’autres encore qu’aucun autre programme ne peut
aborder. La technologie unique des algorithmes génétiques et de simulation proposée par RISKOptimizer permet d’optimiser
pratiquement tous les types de modèles, aussi volumineux et
complexes soient-ils.
24 Qu’est-ce que RISKOptimizer ?
Plus convivial
Malgré ses avantages de puissance et de souplesse manifestes,
RISKOptimizer reste convivial et simple d’emploi, car il n’est pas
nécessaire de comprendre les techniques complexes et les algorithmes
génétiques sur lesquelles il repose. RISKOptimizer ne s’inquiète pas
des menus détails du problème : il lui faut simplement un modèle
apte à évaluer la qualité des différents scénarios. Il suffit donc de
sélectionner les cellules qui contiennent les variables et d’indiquer à
RISKOptimizer l’objectif recherché. RISKOptimizer masque
intelligemment la difficulté de la technologie, présentant comme
automatique l’analyse hypothétique du problème.
Beaucoup de programmes commerciaux ont été développés pour la
programmation mathématique et l’élaboration de modèles, mais les
tableurs sont de loin les plus appréciés et se vendent, littéralement,
comme des petits pains. Leur format intuitif en lignes et colonnes les
rend plus faciles à configurer et à gérer que les autres progiciels
spécialisés. Ils offrent également une meilleure compatibilité avec
d’autres programmes, tels que traitements de texte et bases de
données, et proposent plus de formules intégrées, options de
formatage, capacités graphiques et de macros que les systèmes
autonomes. Compagnon de Microsoft Excel, RISKOptimizer donne
accès à toute la gamme de fonctions et outils de développement
d’Excel, pour une modélisation plus simple et plus réaliste.
Chapitre 2 : Principes 25
26
Optimisation conventionnelle vs
optimisation par simulation
RISKOptimizer combine la simulation et l’optimisation pour
permettre l’optimisation de modèles contenant des facteurs incertains.
L’optimiseur utilise les résultats d’exécutions successives du modèle
de simulation pour guider sa recherche de meilleures solutions
optimales. Les paragraphes qui suivent décrivent le contexte du
travail combiné de la simulation et de l’optimisation dans
RISKOptimizer.
Processus d’optimisation conventionnel
Le processus conventionnel d’optimisation d’une feuille de calcul à
l’aide d’un compagnon tel que Solveur ou Evolver suit les étapes
suivantes :
1) Une cellule de sortie ou « cible » à minimiser ou maximiser est
identifiée.
2) Un ensemble de cellules en entrée, dites « ajustables », dont on
contrôle les valeurs est identifié, et les plages de valeurs
possibles de ces cellules sont décrites.
3) Un ensemble de contraintes à respecter, souvent exprimées à
l’aide d’expressions telles que COÛTS<100 ou A11>=0, est
défini.
4) L’optimisation s’exécute, par calculs successifs répétés sous les
différentes valeurs possibles des cellules ajustables.
5) Durant ce processus :
a) Chaque recalcul produit une nouvelle « réponse » ou valeur
pour la cellule cible.
b) L’optimiseur utilise cette nouvelle valeur cible pour
sélectionner l’ensemble suivant de valeurs des cellules
ajustables à essayer.
c) Un nouveau recalcul s’exécute, produisant une nouvelle
réponse encore dont l’optimiseur se sert pour identifier un
nouvel ensemble de valeurs encore pour les cellules
ajustables.
L’étape 5) se répète encore et encore, tandis que l’optimiseur se
rapproche de la solution optimale, soit l’ensemble de valeurs de
Chapitre 2 : Principes 27
cellules ajustables qui minimise ou maximise la valeur de la cellule
cible.
Processus d’optimisation par simulation
L’optimisation par simulation sous RISKOptimizer suit
essentiellement les étapes du processus classique décrit ici, si ce n’est
qu’elle 1) permet l’introduction de l’incertitude dans la feuille de
calcul et 2) recourt à la simulation, plutôt qu’au simple recalcul de la
feuille pour produire la nouvelle « réponse » de cellule cible renvoyée
à l’optimiseur pour la sélection d’un nouvel ensemble de valeurs de
cellules ajustables.
Le nouveau processus d’optimisation par simulation sous
RISKOptimizer est décrit ci-dessous. Les différences par rapport au
processus conventionnel sont imprimées en caractères gras.
1) Des fonctions de distribution de probabilités décrivent la plage
de valeurs possibles des éléments incertains du modèle.
2)Une cellule de sortie, « cible » est identifiée et la statistique de
simulation (moyenne, écart type, etc.) de la cellule à minimiser
ou maximiser est sélectionnée.
3) Un ensemble de cellules en entrée, dites « ajustables », dont on
contrôle les valeurs est identifié, et les plages de valeurs possibles
de ces cellules sont décrites.
4) Un ensemble de contraintes à respecter, souvent exprimées à
l’aide d’expressions telles que COÛTS<100 ou A11>=0, est défini.
D’autres contraintes, basées sur les statistiques de simulation
e
(95
centile de A11>1000, par exemple), peuvent aussi être
définies.
5) L’optimisation s’exécute par simulations successives, sous
différentes valeurs possibles des cellules ajustables à chaque simulation. Durant ce processus :
a) Chaque simulation produit une nouvelle distribution des
valeurs possibles de la cellule cible. La statistique à
minimiser ou maximiser se calcule au départ de cette
distribution.
b) L’optimiseur utilise cette nouvelle statistique de la valeur
cible pour sélectionner l’ensemble suivant de valeurs de
cellules ajustables à essayer.
c) Une autre simulation s’effectue, produisant une nouvelle
statistique encore dont l’optimiseur se sert pour identifier un
nouvel ensemble de valeurs pour les cellules ajustables.
28 Optimisation conventionnelle vs optimisation par simulation
L’étape 5) se répète encore et encore, tandis que l’optimiseur se
rapproche d’une solution optimale, soit l’ensemble de valeurs de
cellules ajustables qui minimise ou maximise la statistique des
résultats de simulation de la cellule cible.
Étapes individuelles de l’optimisation sous
RISKOptimizer
Les étapes individuelles du processus d’optimisation par simulation
de RISKOptimizer sont décrites ci-dessous.
Entrée des
distributions de
probabilités
RISKOptimizer fait appel aux distributions de probabilités pour
décrire l’incertitude présente dans les composants d’un modèle. Par
exemple, la fonction RiskUniform(10;20), dans une cellule de feuille de
calcul, spécifie que les valeurs de la cellule seront générées par une
distribution uniforme à valeur minimum de 10 et valeur maximum de
20. Cette plage de valeurs remplace la simple valeur « fixe » requise
par Excel. L’optimisation classique n’admet pas l’introduction
d’incertitude dans un modèle, de sorte que les distributions de
probabilités n’y figurent pas.
Sous RISKOptimizer, une simulation du modèle s’exécute pour
chaque combinaison possible de valeurs en entrée générées par
l’optimiseur. RISKOptimizer utilise les fonctions de distribution lors
de ces simulations pour échantillonner les ensembles de valeurs
possibles. Chaque itération d’une simulation utilise un nouvel
ensemble de valeurs échantillonnées dans chaque fonction de
distribution de la feuille de calcul. Ces valeurs servent ensuite à
recalculer la feuille de calcul et à générer une nouvelle valeur pour la
cellule cible.
À l’image des fonctions Excel, les fonctions de distribution se
composent de deux éléments : le nom de la fonction et, entre
parenthèses, les valeurs d’argument. Une fonction de distribution
typique se présente comme suit :
RiskNormal(100;10)
Comme pour les fonctions Excel, les arguments des fonctions de
distribution peuvent être des références de cellule ou des expressions.
Par exemple :
RiskTriang(B1;B2*1,5;B3)
Dans ce cas, la valeur de la cellule serait spécifiée par une distribution
triangulaire à valeur minimum prélevée dans la cellule B1, valeur
Chapitre 2 : Principes 29
probable calculée sur la base de la valeur de la cellule B2 multipliée
par 1,5 et valeur maximum prélevée dans la cellule B3.
30 Optimisation conventionnelle vs optimisation par simulation
Les fonctions de distribution sont aussi admises dans les formules de
cellule, comme les fonctions Excel. Par exemple :
Pour plus de détails sur l’entrée de distributions de probabilités, voir
Références : Fonctions de distribution
dans le manuel ou l’aide
@RISK.
Cellule cible et
statistique
Sous RISKOptimizer comme dans l’optimisation conventionnelle, une
cellule cible doit être identifiée. Cette cellule est celle dont la valeur
doit être minimisée ou maximisée, ou dont la valeur doit se
rapprocher autant que possible d’une valeur prédéfinie. Il s’agit
généralement, mais pas nécessairement, du « résultat » du modèle (le bénéfice, le total général du modèle, etc.). La cellule doit contenir la
formule qui renverra différentes valeurs suivant la variation des
valeurs des cellules ajustables.
RISKOptimizer minimise ou maximise non pas la valeur réelle de la
cellule cible, mais une « statistique » associée aux résultats de simulation de la cellule cible. Lors de l’optimisation, RISKOptimizer
exécute des simulations successives avec, pour chacune, un ensemble
différent de valeurs de cellules ajustables. Chaque simulation produit
une distribution des issues possibles pour la cellule cible.
L’optimisation recherche, par exemple, la combinaison de valeurs de
cellules ajustables qui maximise la moyenne de la distribution de la
cellule cible, ou qui minimise l’écart type.
RISKOptimizer élargit les options de minimisation ou de
maximisation (moyenne, écart type, minimum, etc.) car, pour chaque
solution essayée par l’optimiseur, la simulation correspondante ne
produit pas simplement une seule réponse. Elle génère une
distribution complète des issues possibles de la cellule cible, avec une
valeur minimum, maximum, moyenne, d’écart type, etc.
L’optimisation conventionnelle se limite à produire une nouvelle
valeur de cellule cible pour chaque solution essayée, et cette valeur
devient la seule sélection possible pour la minimisation ou la
maximisation.
Chapitre 2 : Principes 31
Cellules
ajustables
Les cellules ajustables se définissent de la même manière dans
l’optimisation classique ou de RISKOptimizer. Pour chaque cellule
dont la valeur peut varier lors de l’optimisation, on entre une valeur
minimum possible et une valeur maximum possible.
Comme l’optimiseur de RISKOptimizer repose sur Evolver, les
mêmes options sont possibles pour l’entrée des cellules ajustables :
taux de mutation, méthode de résolution et opérateurs génétiques.
Pour plus de détails sur la définition des cellules ajustables, voir le
chapitre 5 : Guide de référence RISKOptimizer
, sous le titre « Plages
de cellules ajustables ».
Contraintes
À l’image de l’optimisation classique, RISKOptimizer gère les
contraintes fermes, dont le respect est obligatoire. Les optimiseurs
classiques testent ces contraintes pour chaque solution. Si les
contraintes ne sont pas satisfaites, la solution est rejetée.
Sous RISKOptimizer, une simulation complète s’exécute pour chaque
solution itérative. Chaque simulation compte un certain nombre
d’itérations, ou de recalculs individuels du tableur sur base de
nouveaux échantillons issus des distributions de probabilités du
modèle. Une contrainte ferme peut être testée :
♦à chaque itération de chaque simulation (contrainte d'itération). Si
une itération produit des valeurs contraires à la contrainte ferme,
la simulation s’arrête (et la solution itérative est rejetée) et la
recherche de solution itérative suivante, avec simulation
correspondante, commence.
♦en fin de simulation (contrainte de simulation). Ce type de
contrainte se spécifie en tant que statistique de simulation pour
une cellule de tableur : Moyenne de A11>1000, par exemple. Dans
ce cas, la contrainte est évaluée en fin de simulation. Une
contrainte de simulation, par opposition à une contrainte
d’itération, ne cause jamais l’arrêt de la simulation avant son
exécution complète.
RISKOptimizer reconnaît par ailleurs une seconde forme de
contraintes, appelées « contraintes souples ». Les pénalités qui
résultent des contraintes souples se calculent en fin de simulation. La
pénalité calculée s’ajoute à la statistique cible minimisée ou
maximisée (ou s’y soustrait).
Pour plus de détails sur la définition des contraintes, voir le chapitre
5 : Guide de référence RISKOptimizer, sous le titre « Contraintes ».
32 Optimisation conventionnelle vs optimisation par simulation
Options
d’optimisation et
de simulation
Exécution de
l’optimisation
Sous RISKOptimizer, comme dans l’optimisation classique, plusieurs
options sont admises pour gérer la durée de l’opération.
RISKOptimizer propose en outre des options de configuration de la
durée de chaque simulation pour chaque solution itérative.
RISKOptimizer recherche de meilleures solutions et exécute ses
simulations jusqu’à satisfaction des options d’arrêt d’optimisation
sélectionnées, qu’il s’agisse du nombre de minutes spécifié, de la
génération d’un nombre spécifiés de solutions itératives ou de l’accès
à une statistique de simulation optimale de cellule cible inchangée sur
une nombre donné d’essais.
La durée de simulation de chaque solution itérative peut aussi être
spécifiée, sous forme de nombre d’itérations donné ou selon la
détermination automatique de RISKOptimizer. Sous cette dernière
option, la simulation s’arrête lorsque les distributions générées pour
1) la cellule cible de l’optimisation et
2) les cellules référencées dans
les contraintes de simulation sont stables et que les statistiques visées
convergent.
RISKOptimizer exécute l’optimisation par simulations successives de
la feuille de calcul, sous différentes valeurs possibles des cellules
ajustables à chaque simulation. Durant ce processus :
1) L’optimiseur génère un ensemble de valeurs pour les
cellules ajustables.
2) La feuille de calcul se simule en fonction des valeurs de
cellules ajustables générées par l’optimiseur. À chaque
itération de la simulation, toutes les fonctions de distribution
de la feuille de calcul sont échantillonnées et la feuille se
recalcule pour produire une nouvelle valeur pour la cellule
cible. Si une contrainte d’itération n’est pas satisfaite à l’issue
d’un recalcul d’itération, la simulation s’arrête et
l’optimiseur génère la simulation d’une nouvelle solution
itérative.
3) Chaque simulation produit une nouvelle distribution des
valeurs possibles de la cellule cible. La statistique à
minimiser ou maximiser se calcule d’après cette
distribution. Si une contrainte de simulation n’est pas
satisfaite, la solution itérative et les résultats de la simulation
sont rejetés et l’optimiseur génère la simulation d’une
nouvelle solution itérative.
Chapitre 2 : Principes 33
4) L’optimiseur utilise la nouvelle statistique de la valeur cible
calculée lors de la simulation pour sélectionner l’ensemble
suivant de valeurs de cellules ajustables à essayer.
5) Une autre simulation s’effectue, produisant une nouvelle
statistique encore dont l’optimiseur se sert pour identifier
un nouvel ensemble de valeurs pour les cellules ajustables.
Le processus se répète encore et encore, tandis que l’optimiseur se
rapproche de la solution optimale, soit l’ensemble de valeurs de
cellules ajustables qui minimise ou maximise la statistique de la
cellule cible.
34 Optimisation conventionnelle vs optimisation par simulation
Arrêt de l’optimisation............................................................ 59
Rapport de synthèse................................................................ 60
Placement des résultats dans le modèle.............................. 61
36 Optimisation conventionnelle vs optimisation par simulation
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 37
Introduction
Ce chapitre suit, pas à pas, une optimisation complète sous
RISKOptimizer. Si RISKOptimizer n’est pas installé sur votre disque
dur, reportez-vous à la section du chapitre 1 : Introduction
à l’installation et installez RISKOptimizer avant d’entreprendre ce
didacticiel.
Nous commencerons par ouvrir modèle de calcul prédéfini, pour
définir le problème à RISKOptimizer à l’aide de distributions de
probabilités et des boîtes de dialogue RISKOptimizer. Nous suivrons
ensuite la progression de RISKOptimizer dans sa recherche de
solutions et nous explorerons quelques-unes des nombreuses options
de Suivi RISKOptimizer. Pour plus de détails sur une rubrique
abordée ici, voir l’index en fin de manuel ou le chapitre 5 : Guide de
référence RISKOptimizer.
REMARQUE : Les écrans illustrés ci-dessous sont extraits d’Excel
2007. Les fenêtres d’autres versions d’Excel seront peut-être
légèrement différentes.
Le processus de résolution commence par l’élaboration d’un modèle
qui représente précisément le problème. Ce modèle doit pouvoir
évaluer un ensemble donné de valeurs en entrée (les cellules
ajustables) et produire une cote numérique indicatrice de la qualité de
la solution produite sous ces valeurs (évaluation ou fonction de
« pertinence »). Le modèle doit aussi inclure des distributions de
probabilités qui décrivent la plage de valeurs possibles de ses
éléments incertains. Tandis que RISKOptimizer recherche les
solutions possibles, la simulation de la fonction de pertinence lui
renvoie une indication de la qualité ou non de chaque supposition,
permettant ainsi à l’optimiseur d’améliorer en permanence ses
suppositions. Lors de la création du modèle d’un problème, la
fonction de pertinence revêt une extrême importance en ce
RISKOptimizer n’a de cesse de maximiser (ou minimiser) les résultats
de la simulation pour cette cellule.
consacrée
38 Introduction
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 39
Visite guidée
Démarrer RISKOptimizer
Pour lancer RISKOptimizer : 1) cliquez sur l’icône RISKOptimizer sur
le bureau Windows ou 2) choisissez Palisade DecisionTools puis RISKOptimizer5.5 dans la liste des programmes listés sous le menu
Démarrer de Windows. Ces deux méthodes démarrent chacune
Microsoft Excel et RISKOptimizer.
La barre d’outils
RISKOptimizer
Ouverture d’un
modèle type
Lorsque RISKOptimizer est chargé, une nouvelle barre d’outils
s’affiche dans Excel. Cette barre contient les boutons de commande de
RISKOptimizer, pour la spécification des paramètres et le démarrage,
la pause et l’arrêt des optimisations.
Pour passer en revue les fonctionnalités de RISKOptimizer, nous
allons examiner un modèle type installé lors de l’installation du
programme :
1) Ouvrez la feuille de calcul CIES AERIENNES.XLS proposée dans
le répertoire RISKOPTIMIZER5\EXEMPLES.
40 Visite guidée
Cet exemple présente un modèle de gestion de rendement identifiant
le nombre optimal de places à tarif plein et tarif réduit à vendre sur
un vol donné. Il identifie également le nombre optimal de
réservations à accepter en plus du nombre de sièges disponibles – le
problème classique de la surréservation. Le « hic », dans ce problème
d’optimisation classique, est que certaines estimations du modèle sont
incertaines ou « stochastiques » : le nombre de passagers qui se
présenteront effectivement à l’embarquement, le nombre de
réservations qui seront demandées dans chaque catégorie tarifaire et
le coût de l’embarquement refusé d’un passager (un bon de voyage de
100 euros peut suffire, mais il faut parfois offrir un billet aller-retour
gratuit). De simple estimations sont généralement utilisées pour ces
facteurs, pour permettre une optimisation ordinaire. Que se passe-t-il
pourtant si ces estimations sont erronées ? La compagnie risque
d’accepter trop peu de réservations, d’avoir de nombreux sièges vides
ou de surréserver à l’excès. Trop de places à tarif réduit pourraient
aussi être vendues, au détriment du bénéfice réalisé. Ou bien trop de
places seraient proposées à tarif plein, avec le risque d’avions à moitié
remplis. Avec RISKOptimizer, il est possible de résoudre ce problème
d’optimisation tout en tenant compte de l’incertitude inhérente au
modèle !
Dans notre exemple Cies aériennes, nous allons donc commencer par
décrire l’incertitude du modèle à l’aide de distributions de
probabilités. On configurera ensuite le problème d’optimisation dans
les boîtes de dialogue de RISKOptimizer. RISKOptimizer s’exécutera
ensuite pour identifier le nombre optimal de réservations à tarif plein
et tarif réduit qui permettra de maximiser le bénéfice tout en
maintenant le risque dans des limites acceptables.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 41
Décrire l’incertitude dans le modèle
Dans RISKOptimizer, les distributions de probabilités décrivent la
plage de valeurs possibles des éléments incertains du modèle. Une
distribution de probabilités spécifie les valeurs minimum et
maximum d’un facteur incertain et les probabilités relatives de
valeurs comprises entre ces deux valeurs.
Pour l’optimisation, ces distributions se définissent à l’aide de
fonctions de distribution propres à RISKOptimizer, dans les cellules et
formules de la feuille de calcul tout comme les fonctions Excel
standard. Par exemple, la fonction
♦RiskTriang(10;20;30) spécifie une distribution triangulaire à
valeur minimum de 10, valeur probable de 20 et valeur maximum
de 30.
Notre modèle Cies aériennes comporte cinq facteurs incertains
décrits, chacun, par une distribution de probabilités. La première :
♦Demande de réservations à tarif plein (cellule C8), décrite par la
distribution de probabilités RiskTriang(3;7;15). Cette fonction
spécifie que le nombre de réservations à tarif plein demandées
pourrait être compris entre un minimum de 3 et un maximum de
15, avec une valeur probable de 7.
Pour entrer cette distribution de probabilités :
1) Sélectionnez la cellule C8.
2) Entrez-y la formule =ARRONDI(RiskTriang(3;7;15);0). La
fonction ARRONDI d’Excel arrondit simplement l’échantillon
renvoyé par la fonction RiskTriang à l’entier le plus proche. (La
demande de 5,65 réservations serait en effet absurde !)
42 Visite guidée
Les autres distributions du modèle, telles qu’énumérées ci-dessous,
figurent déjà dans le fichier CiesAériennes.XLS. Si vous désirez les
examiner de plus près, accédez à la cellule de chacune.
Cette distribution est décrite par la fonction RiskNormal(0,2;0,03),
indiquant qu’en moyenne, 20 % des passagers disposant de
réservations faites à tarif plein ne se présentent pas à
l’embarquement. Le pourcentage effectif de passagers défaillants
varie aux alentours de 20 %, comme décrit par une distribution
normale à moyenne de 0,2 et écart type de 0,03.
Cette distribution est décrite par la fonction RiskNormal(0,1;0,01),
indiquant qu’en moyenne, 10% des passagers disposant de
réservations faites à tarif réduit ne se présentent pas à
l’embarquement. Le pourcentage effectif de passagers défaillants
varie aux alentours de 10%, comme décrit par une distribution
normale à moyenne de 0,1 et écart type de 0,01. Un plus grand
nombre de passagers dotés de réservations à tarif réduit se
présente à l’embarquement, leur billet étant sujet à une pénalité
de changement de €75, alors que les billets à tarif plein sont
totalement remboursables, sans pénalité de changement.
♦Demande de réservations à tarif réduit (cellule C12), décrite par
la distribution de probabilités RiskTrigen(12;20;40;10;90)). Cette
fonction spécifie que le nombre de réservations à tarif réduit
demandées est décrit par une distribution de probabilités
triangulaire dont le 10
probable est 20 et le 90
e
centile a une valeur de 12, la valeur
e
centile a une valeur de 40.
♦Coût d’embarquement refusé (cellule C23), décrit par la
distribution de probabilités
RiskDiscrete({100;150;200;250};{0,1;0,4;0,4;0,1}). Cette fonction
spécifie que le coût par passager refusé à l’embarquement peut
être de €100, €150, €200 ou €250. Certains passagers se portent en
effet volontaires pour quitter un vol surréservé moyennant bon de
voyage de €100, alors que dans d’autres cas, une plus grande
compensation est nécessaire.
Pour plus de détails sur les distributions de probabilités, voir
Références : Fonctions de distribution
dans le manuel ou l’aide
@RISK.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 43
Les distributions de probabilités décrivant l’incertitude ainsi définies
dans le modèle, il reste maintenant à configurer l’optimisation dans
les boîtes de dialogue de RISKOptimizer.
La boîte de dialogue RISKOptimizer – Modèle
Pour configurer les options RISKOptimizer de notre feuille de calcul :
1) Cliquez sur l’icône Modèle de la barre d’outils RISKOptimizer (à
l’extrême gauche).
La boîte de dialogue RISKOptimizer – Modèle illustrée ci-dessous
s’ouvre :
Cette boîte est conçue pour permettre à l’utilisateur de décrire le
problème de manière simple et directe. Nous cherchons, dans notre
exemple, à déterminer le nombre de réservations à tarif plein et à tarif
réduit qu’il convient d’accepter pour maximiser le bénéfice total
global.
44 Visite guidée
Sélectionner la statistique de la cellule cible
La cellule C27, Bénéfice, du modèle CiesAériennes.XLS est la « cellule
cible » : celle dont la statistique de simulation doit être minimisée ou
maximisée, ou doit se rapprocher autant que possible d’une valeur
prédéfinie. Pour définir la statistique de simulation de la cellule cible :
1) Pour « But d’optimisation », choisissez l’option « Maximum ».
2) Entrez la cellule cible, $C$27, dans le champ « Cellule ».
3) Choisissez « Moyenne » dans la liste déroulante « Statistique »
pour sélectionner la moyenne comme statistique de simulation à
maximiser.
Les références de cellule peuvent être entrées dans les champs des
boîtes de dialogue RISKOptimizer de deux manières : 1) Cliquez dans
le champ et tapez-y directement la référence de la cellule, ou 2)
curseur dans le champ sélectionné, cliquez sur l’icône d’entrée de
référence pour sélectionner la ou les cellules voulues directement
dans la feuille de calcul à l’aide de la souris.
Ajouter les plages de cellules ajustables
L’étape suivante consiste à spécifier l’emplacement des cellules qui
contiennent les valeurs que RISKOptimizer peut faire varier, ou
« ajuster », dans sa recherche de solutions. Ces variables s’ajoutent et
se modifient, un bloc à la fois, dans la boîte de dialogue Cellules ajustables. Le nombre de cellules admis dépend de la version
RISKOptimizer utilisée.
1) Cliquez sur le bouton « Ajouter » dans le volet « Plages de cellules
ajustables ».
2) Sélectionnez C14 comme cellule Excel à ajouter comme cellule
ajustable.
Plage Min-Max
de cellules
ajustables
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 45
Il convient, dans la plupart des cas, de restreindre les valeurs
possibles d’une plage de cellules ajustables à une plage minimummaximum spécifique. Il s’agit là, en jargon RISKOptimizer, d’une
contrainte de « plage ». Cette plage se définit rapidement lors de la
sélection de l’ensemble de cellule à ajuster. Dans l’exemple qui nous
occupe, la valeur minimum possible de réservations acceptées dans
cette plage est 19 et la valeur maximum, 30. Pour définir cette
contrainte de plage :
1) Entrez 19 dans la cellule Minimum et 30 dans la cellule
Maximum.
2) Pour la cellule Valeurs, sélectionnez Entiers dans la liste
déroulante.
Entrez maintenant une deuxième cellule à ajuster :
1) Cliquez sur Ajouter.
2) Sélectionnez la cellule C15.
3) Entrez 0 comme Minimum et 1 comme Maximum.
Il s’agit là de notre dernière cellule ajustable, C15, représentant le
pourcentage du total de réservations qui sera affecté aux places à tarif
plein.
Si le problème comportait d’autres variables encore, on continuerait
ainsi à ajouter des cellules ajustables. RISKOptimizer admet un
nombre illimité de groupes de cellules ajustables. Il suffit, pour
chacun, de cliquer sur le bouton « Ajouter ».
Si vous décidez plus tard de vérifier les cellules ajustables ou d’en
changer les paramètres, il suffit de modifier la plage min-max dans ce
46 Visite guidée
tableau. Le bouton « Supprimer » permet aussi de supprimer un
ensemble de cellules sélectionné.
Méthode de
résolution
La méthode de résolution à utiliser peut être spécifiée lors de la
définition des cellules ajustables. Différentes méthodes de résolution
gèrent différents types de cellules ajustables. Les méthodes se
définissent pour un Groupe de cellules ajustables et se modifient en
cliquant sur le bouton « Groupe » pour afficher la boîte de dialogue
Paramètres de groupe de cellules ajustables. La méthode par défaut
« recette » convient généralement. Cette méthode permet le
changement de valeur de chaque cellule indépendamment des autres.
Cette méthode est sélectionnée par défaut. Il est donc inutile de la
changer ici.
Les méthodes de résolutions « recette » et « ordre » sont les plus
courantes et peuvent être utilisées ensemble pour la résolution de
problèmes combinatoires compliqués. Plus spécifiquement la
méthode « recette » traite chaque variable comme s’il s’agissait d’un
ingrédient d’une recette, essayant de trouver la « meilleure
combinaison » en changeant indépendamment la valeur de chaque
variable. En revanche, la méthode « ordre » permute les valeurs des
variables, réorganisant les valeurs originales à la recherche du
« meilleur ordre ».
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 47
Contraintes
RISKOptimizer admet les contraintes, qui définissent les conditions à
remplir pour qu’une solution soit valable. Dans notre exemple, deux
autres contraintes doivent être satisfaites pour assurer la validité d’un
ensemble possible de valeurs de nombre maximum de réservations acceptées et de % de places à tarif plein. Ces contraintes sont
complémentaires à celles de plage définies plus haut pour les cellules
ajustables. Elles se définissent comme suit :
♦ Le bénéfice doit toujours être >0.
♦ L’écart type des résultats de simulation du bénéfice doit
être <400.
À chaque génération de solution possible au modèle, RISKOptimizer
exécute une simulation de cette solution. Chaque simulation implique
des centaines ou même des milliers d’itérations ou de recalculs de la
feuille de calcul. À chaque itération, une valeur est échantillonnée
dans chaque distribution de probabilités introduite dans le modèle, le
modèle est recalculé en fonction des valeurs échantillonnées et une
nouvelle valeur est générée pour la cellule cible. La simulation d’une
solution itérative produit une distribution de probabilités pour la
cellule cible en fonction des valeurs cibles calculées à chaque itération.
Contraintes
d’itération et de
simulation
RISKOptimizer vérifie les contraintes
♦ après chaque itération de simulation (pour une contrainte dite
« d’itération ») OU
♦ en fin de simulation (pour une contrainte « de simulation »)
Dans notre modèle de compagnie aérienne, « Le bénéfice doit
toujours être >0 » est une contrainte d’itération et « L’écart type des
résultats de simulation du bénéfice doit être <400 », une contrainte
de simulation. Autrement dit, RISKOptimizer vérifie après chaque
itération d’une simulation si le bénéfice est supérieur à 0. S’il ne l’est
pas, la solution itérative est rejetée. Si une simulation s’exécute avec
succès (avec un bénéfice >0 pour toutes les itérations), l’écart type de
la distribution de probabilités du bénéfice est vérifiée pour assurer
qu’il est inférieur à 400, sous peine de rejet, aussi, de la solution
itérative.
48 Visite guidée
Les contraintes s’affichent au bas du volet Contraintes de la boîte de
dialogue RISKOptimizer – Modèle. RISKOptimizer admet deux types
de contraintes :
♦Ferme. Les contraintes fermes sont les conditions qui doivent être
satisfaites pour qu’une solution soit valable. Par exemple, une
contrainte d’itération ferme pourrait être exprimée sous la forme
C10<=A4, et si une solution générait une valeur C10 supérieure à
celle de la cellule A4, la solution serait rejetée.
♦Souple. Les contraintes souples sont les conditions que l’on veut
respecter autant que possible, mais pour lesquelles on est prêt à
accepter le compromis en vue d’une importante amélioration de
pertinence ou de résultat de cellule cible. Par exemple, une
contrainte souple pourrait être exprimée sous la forme C10<100.
Dans ce cas, C10 pourrait dépasser la valeur 100, mais la valeur
calculée de la cellule cible serait alors diminuée conformément à
la fonction de pénalité définie.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 49
Ajout de
contrainte
Pour ajouter une contrainte :
1) Cliquez sur le bouton Ajouter du volet Contraintes, dans la boîte
de dialogue RISKOptimizer principale.
La boîte de dialogue Paramètres de contrainte s’ouvre, pour la
définition des contraintes du modèle.
Simple plage
de valeurs ou
Formule
Les formules peuvent être définies selon deux formats : Simple ou
Formule. Le format Simple plage de valeurs permet la définition des
contraintes selon de simples relations <,<=, >, >= ou =. Par exemple :
0<Valeur de A1<10, où A1 s’entre dans la case Plage, 0 dans la case Min
et 10 dans la case Max. Les opérateurs désirés se sélectionnent dans
les listes déroulantes. Sous une contrainte de format « Simple », on
peut entrer une valeur Min, une valeur Max, ou les deux.
Le format Formule permet en revanche l’entrée, pour la contrainte,
d’une formule Excel correcte, telle que A19<(1,2*E7)+E8. Pour chaque
solution possible, RISKOptimizer vérifie si la formule entrée est
VRAIE ou FAUSSE, afin de déterminer le respect ou non de la
contrainte. Pour utiliser une formule booléenne de cellule de feuille
de travail comme contrainte, il suffit de faire référence à cette cellule
dans le champ Formule de la boîte de dialogue Paramètres de
contrainte.
50 Visite guidée
Nous allons, pour notre modèle Cies aériennes, spécifier deux
nouvelles contraintes. Commencez par configurer une contrainte
ferme de style Simple pour Bénéfice Profit > 0 :
1) Entrez « Bénéfice > 0 » comme description.
2) Dans la case Plage sous contrainte, entrez C27.
3) Sélectionnez l’opérateur > à droite de Plage sous contrainte.
4) Acceptez la valeur par défaut 0 de la case Maximum.
5) À gauche de Plage sous contrainte, supprimez l’opérateur en
sélectionnant l’option blanche dans la liste déroulante.
6) Sélectionnez « À chaque itération de chaque simulation » et
cliquez sur OK. Vous avez ainsi spécifié que Bénéfice doit
toujours être supérieur à 0, quel que soit le nombre de
réservations acceptées.
7) Cliquez sur OK pour valider cette contrainte.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 51
Définissons maintenant la contrainte de simulation :
1) Cliquez sur Ajouter pour rouvrir la boîte de dialogue Paramètres
de contrainte.
2) Entrez « Écart type de bénéfice <400 » dans la zone de description.
3) Dans la case Plage sous contrainte, entrez C27.
4) Sélectionnez l’opérateur < à droite de Plage sous contrainte.
5) Entrez 400 dans la case Max.
6) À gauche de Plage sous contrainte, supprimez l’opérateur en
sélectionnant l’option blanche dans la liste déroulante.
7) Dans la liste déroulante Statistique sous contrainte, sélectionnez
« Écart type ».
8) Cliquez sur OK.
La boîte de dialogue résultante doit se présenter comme suit :
52 Visite guidée
Conditions d’arrêt
d’optimisation
Autres options RISKOptimizer
Les options telles qu’Actualiser l’affichage, Racine de nombres
aléatoires, Arrêt d’optimisation et Arrêt de simulation permettent de
gérer le fonctionnement de RISKOptimizer en cours d’optimisation.
Précisons donc quelques conditions d’arrêt et paramètres
d’actualisation de l’affichage.
RISKOptimizer exécute l’optimisation aussi longtemps que vous le
désirez. Les conditions d’arrêt gèrent l’arrêt automatique de
RISKOptimizer lorsque a) un certain nombre de scénarios ou d’« essais » a
été examiné, b) un certain temps s’est écoulé, c) les n derniers scénarios
n’ont produit aucune amélioration, d) la formule Excel entrée est VRAIE ou
e) une valeur d’erreur est calculée pour la cellule cible. Pour afficher et
modifier les conditions d’arrêt :
1) Cliquez sur l’icône Paramètres d’optimisation de la barre d’outils
RISKOptimizer.
2) Cliquez sur l’onglet Temps d’exécution.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 53
Dans la boîte de dialogue Paramètres d’optimisation, vous pouvez
sélectionner une combinaison quelconque de conditions d’arrêt. Vous
pouvez aussi choisir de n’en sélectionner aucune
. Si vous sélectionnez
plusieurs conditions d’arrêt, RISKOptimizer s’arrête lorsque l’une
d’entre elles est remplie. Si vous ne sélectionnez aucune condition
d’arrêt, RISKOptimizer s’exécute indéfiniment, jusqu’à ce que vous
l’arrêtiez manuellement en cliquant sur le bouton Arrêter de la barre
d’outils.
Simulations
Cette option définit
le nombre de
simulations à
exécuter.
RISKOptimizer
exécute une
simulation par
ensemble complet
de variables ou
solution possible au
problème.
RISKOptimizer
s’arrête au terme de
la durée de temps
spécifiée. Cette
valeur peut être une
fraction (4,25).
Durée
Progression
Cette condition
d’arrêt est la plus
appréciée car elle
suit l’amélioration
du processus et
permet à
RISKOptimizer de
continuer jusqu’à ce
que le degré
d’amélioration se
réduise. Par
exemple,
RISKOptimizer
pourrait s’arrêter au
bout de 100
simulations si
aucune nouvelle
amélioration n’est
apparue par
rapport au dernier
scénario optimal.
La formule est
vraie
RISKOptimizer
s’arrête si la
formule Excel
entrée s’avère
VRAIE dans une
simulation.
1) Paramétrez une durée de 5 minutes pour laisser RISKOptimizer
tourner pendant cinq minutes.
54 Visite guidée
Conditions d’arrêt
de simulation
RISKOptimizer exécute une simulation complète du modèle par
solution itérative générée. Il est possible de limiter la durée de chaque
simulation à l’aide des conditions d’arrêt de simulation. Vous pouvez
fixer un nombre d’itérations par simulation ou laisser à
RISKOptimizer le soin de déterminer le moment d’arrêter chaque
simulation.
Itérations
Cette option vous permet de
limiter chaque simulation à
un nombre fixe d’itérations.
RISKOptimizer exécute le
nombre d’itérations spécifié
pour chaque simulation de
solution itérative (sauf arrêt
prématuré en cas de violation
de contrainte d’itération).
Arrêt sur convergence
réelle
Sous cette option, la
simulation s’arrête lorsque
les distributions générées
pour 1) la cellule cible de
l’optimisation et
cellules référencées dans
les contraintes de
simulation
que les statistiques visées
convergent. La quantité de
variation admise dans une
statistique « convergente »
est régie par l’option
Tolérance.
2) les
sont stables et
Arrêt sur convergence
Sous cette option,
RISKOptimizer arrête la
simulation lorsqu’il projette
que les distributions générées
pour 1) la cellule cible de
l’optimisation et
référencées dans les
contraintes de simulation
sont stables. RISKOptimizer
projette la convergence en
fonction des résultats des
simulations antérieures de
l’optimisation.
projetée
2) les cellules
1) Entrez 500 dans la case Itérations pour que RISKOptimizer
exécute une simulation rapide pour chaque solution itérative.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 55
Journal des
données de
simulation
RISKOptimizer peut afficher une description continue de chaque
exécution de simulation en cours d’optimisation, y compris la valeur
de la statistique calculée, les statistiques de base de la distribution
simulée des valeurs de la cellule cible, les valeurs des cellules
ajustables et la satisfaction ou non des contraintes. Pour afficher ce
journal en cours d’optimisation :
1) Cliquez sur l’onglet Affichage et sélectionnez « Tenir un journal
de toutes les simulations » dans la boîte de dialogue Paramètres
d’optimisation.
56 Visite guidée
Exécuter l’optimisation
Il ne reste maintenant plus qu’à optimiser notre modèle pour
déterminer le nombre maximum de réservations, dans chaque
catégorie tarifaire, qui nous permettra de maximiser notre bénéfice.
Pour ce faire :
1) Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue Paramètres
d’optimisation.
2) Cliquez sur l’icône Démarrer l’optimisation.
Tandis que RISKOptimizer se met au travail, les valeurs optimales
courantes de nos cellules ajustables – nombre total de réservations acceptées et % de réservations à tarif plein – s’affichent dans le tableur. La
meilleure moyenne de Bénéfice figure en bleu, avec une flèche pointée
sur la cellule cible.
La fenêtre de progression suit l’exécution et affiche : 1) la meilleure
solution trouvée jusque là, 2) la valeur originale de la statistique de
simulation sélectionnée pour la cellule cible en début d’optimisation
par RISKOptimizer, 3) le nombre de simulations du modèle exécutées
et le nombre de celles valables (où toutes les contraintes ont été
satisfaites) et 4) le temps d’optimisation écoulé.
À tout moment pendant l’exécution, l’icône Afficher les options d’actualisation Excel permet de visualiser chaque simulation en
direct à l’écran.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 57
Suivi
RISKOptimizer
RISKOptimizer peut aussi afficher un journal courant des simulations
effectuées pour chaque solution itérative. Ce journal s’affiche dans
Suivi RISKOptimizer en cours d’optimisation. Le système Suivi
RISKOptimizer vous permet d’explorer et de modifier de nombreux
aspects de votre problème en cours d’exécution. Pour afficher le
journal courant des simulations effectuées :
1) Cliquez sur l’icône Suivi (loupe) dans la fenêtre de progression.
2) Cliquez sur l’onglet Journal.
Ce rapport présente les résultats de la simulation exécutée pour
chaque solution itérative. La colonne Résultat indique, par simulation,
la valeur de la statistique de la cellule cible à maximiser ou minimiser
– en l’occurrence, la moyenne de Bénéfice dans $C$27. Les colonnes
Moyenne sortie, Ec. Type sortie, Min sortie et Max sortie décrivent la
distribution de probabilités de la cellule cible Bénéfice calculée à
chaque simulation. Les colonnes $C$14 et $C$15 identifient les valeurs
utilisées pour les cellules ajustables. Les colonnes Ec. Type Bénéfice<400 et Bénéfice>0 indiquent la satisfaction ou non des
contraintes à chaque simulation.
58 Visite guidée
Arrêt de
l’optimisation
Au bout de cinq minutes, RISKOptimizer arrête l’optimisation. Vous
pouvez aussi arrêter l’optimisation en
1) cliquant sur l’icône Arrêter dans la fenêtre SuiviRISKOptimizer
ou dans celle de progression.
À l’arrêt du processus, RISKOptimizer affiche l’onglet Options
d’arrêt. Les choix suivants y sont proposés :
Ces mêmes options s’affichent automatiquement lorsqu’une condition
d’arrêt quelconque de la boîte de dialogue Paramètres d’optimisation
est remplie.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 59
Rapport de
synthèse
RISKOptimizer peut créer un rapport de synthèse d’optimisation
faisant état des date et heure de l’exécution, des paramètres
d’optimisation utilisés, de la valeur calculée pour la cellule cible et de
la valeur de chaque cellule ajustable.
Ce rapport est utile à la comparaison des résultats d’optimisations
successives.
60 Visite guidée
Placement des
résultats dans le
modèle
Pour placer la nouvelle combinaison optimisée de niveaux de
production de Cies aériennes à chacune des 16 tâches de la feuille de
calcul :
1) Cliquez sur le bouton « Arrêter ».
2) Sélectionnez l’option « Actualiser les valeurs de cellules
ajustables affichées dans le classeur aux valeurs » « Meilleures ».
La feuille de calcul CIES AERIENNES.XLS réapparaît, garnie de
toutes les nouvelles valeurs variables à l’origine de la meilleure
solution. N’oubliez pas que la meilleure solution représente la
moyenne des résultats de simulation de Bénéfice, différente de la
valeur indiquée pour un simple recalcul basé sur les meilleures
valeurs variables. La meilleure moyenne figure dans la case bleue,
avec la flèche pointée sur Bénéfice.
Chapitre 3 : RISKOptimizer : Pas à pas 61
REMARQUE IMPORTANTE : Bien que notre exemple ait produit une
solution présentant un bénéfice total de 2236,03, votre résultat pourra
être supérieur ou inférieur à cette valeur. RISKOptimizer a peut-être
identifié aussi une combinaison différente de Maximum de
réservations acceptées et Pourcentage vendu au tarif plein ayant
produit une même cote totale. Ces différences s’expliquent par
l’importante distinction qui sépare RISKOptimizer de tous les autres
algorithmes de résolution de problèmes : c’est la nature aléatoire du
moteur d’algorithmes génétiques de RISKOptimizer qui lui permet de
résoudre une plus grande variété de problèmes et d’y trouver de
meilleures solutions.
Lorsque vous enregistrez une feuille après l’exécution de
RISKOptimizer (et même si vous en « rétablissez » les valeurs
originales après cette exécution), tous les paramètres RISKOptimizer
configurés dans les boîtes de dialogue du programme s’enregistrent
avec cette feuille. À l’ouverture suivante de la feuille, tous les
paramètres les plus récents de RISKOptimizer se chargent ainsi
automatiquement. Tous les autres exemples de feuilles de calcul sont
déjà dotés des paramètres RISKOptimizer et sont prêts à être
optimisés.
REMARQUE : Si vous désirez consulter le modèle Cies aériennes déjà
assorti de tous ses paramètres d’optimisation, ouvrez le fichier
d’exemple RENDAERIEN.XLS.
Équilibrage de portefeuille.............................................................. 80
Composition de portefeuille............................................................ 82
Risque de portefeuille...................................................................... 84
Problème de voyageur de commerce ............................................86
Gestion du rendement..................................................................... 88
Chapitre 4 : Applications types 64
Chapitre 4 : Applications types 65
Introduction
Dans ce chapitre, vous trouverez différentes applications de
RISKOptimizer. Ces exemples ne couvrent pas nécessairement toutes
les fonctionnalités qui vous intéressent. Leur but serait plutôt de
servir de modèles et d’éveiller de nouvelles idées. Tous les exemples
présentés illustrent la manière dont RISKOptimizer recherche ses
solutions sur la base des relations existantes dans la feuille de calcul.
Veillez par conséquent à ce que vos modèles représentent précisément
le problème à résoudre.
Tous les exemples de feuille de calcul présentés ici se trouvent dans le
répertoire RISKOPTIMIZER5, sous-répertoire « EXEMPLES ».
Tous les paramètres RISKOptimizer voulus sont présélectionnés dans
chaque exemple : cellule cible, cellules ajustables, méthodes de
résolution et contraintes. Ne manquez pas d’examiner ces paramètres
dans leur boîte de dialogue avant de lancer l’optimisation. En
examinant les formules et en essayant différents paramètres, vous
comprendrez et maîtriserez mieux le fonctionnement de
RISKOptimizer. Les modèles proposés vous permettent aussi de
remplacer les données d’échantillon par vos propres données
« utilisateur ». Si vous décidez de modifier ou d’adapter ces feuilles
d’exemple, enregistrez-les sous un autre nom pour conserver les
versions originales pour référence.
66 Introduction
Chapitre 4 : Applications types 67
Allocation budgétaire
Supposons qu’un haut cadre désire identifier le mode le plus efficace
de distribution de fonds entre les différents services de son entreprise
pour maximiser le bénéfice. Le modèle ci-dessous représente
l’entreprise et son bénéfice projeté pour l’année prochaine. Le modèle
estime ce bénéfice en examinant le budget annuel et en supposant, par
exemple, la manière dont la publicité affecte les ventes. Les
estimations de ventes incertaines incluent des distributions de
probabilités reflétant les plages de valeurs possibles. Il s’agit ici d’un
modèle simple, mais qui illustre la configuration d’un modèle et le
recours à RISKOptimizer pour y identifier la sortie optimale.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
budget.xls
Affecter le budget annuel entre cinq services
pour maximiser le bénéfice de l’an prochain.
budget
Affecter des ressources précaires (telles que
main-d’œuvre, argent, carburant, temps) à des
postes susceptibles de les utiliser de différentes
manières plus ou moins efficientes.
68 Allocation budgétaire
Modèle
Le fichier « budget.xls » modélise les effets du budget d’une
entreprise sur ses ventes et bénéfices à venir. Les cellules C4:C8 (les
variables) représentent les montants à allouer à chacun des cinq
services. La cellule C10 représente le total de ces valeurs, soit le
budget annuel total de l’entreprise. Ce budget est défini par
l’entreprise et est inchangeable.
Les cellules F6:F10 calculent une estimation de la demande du produit
de l’entreprise pour l’année prochaine, en fonction des budgets
publicitaires et de marketing. Le montant de ventes réelles représente
le minimum de la demande calculée et de l’offre. L’offre dépend des
fonds alloués aux services de production et d’exploitation. Les
estimations incertaines du modèle sont incluses dans les distributions
de probabilités des calculs d’estimation des ventes dans les cellules
F6 à F10.
Résolution
On maximise le bénéfice dans la cellule I16 en choisissant la méthode
de résolution « budget » pour ajuster les valeurs des cellules C4 :C8.
On fixe les plages indépendantes de chacune des cellules ajustables
du budget de chaque service pour éviter que RISKOptimizer n’essaie
de valeurs négatives ou de chiffres qui ne produiraient pas de
solutions budgétaires pertinentes (toute publicité sans production,
par exemple).
La méthode de résolution « budget » opère de la même manière que
« recette » en ce qu’elle recherche la bonne « combinaison » des
variables choisies. La différence est que sous la méthode « budget »,
on ajoute la contrainte que le total de toutes les variables doit rester
égal avant et après l’optimisation.
Chapitre 4 : Applications types 69
Planification de capacité
Ce modèle fait appel à RISKOptimizer pour sélectionner le niveau de
capacité d’une nouvelle usine et maximiser les bénéfices. Dans le
modèle , l’entreprise ZooCo envisage le lancement d’un nouveau
médicament pour hippopotames. Un modèle de simulation ordinaire
génère la distribution de VAN pour la production du nouveau
médicament. Il faut cependant décider de la capacité de l’usine à
construire. Quel est le niveau de capacité qui maximise la VAN
ajustée en fonction du risque ?
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
capacité.xls
Maximiser la moyenne de la distribution simulée
pour VAN par variation de la capacité d’usine.
recette
Analyses de gestion combinant des modèles de
simulation conventionnels à des variables de
décision contrôlées par l’utilisateur.
70 Planification de capacité
Modèle
Au début de l’année courante, un million d’hippopotames sont
susceptibles d’utiliser le produit, comme indiqué dans la cellule B34.
Chaque hippopotame prendra le médicament (ou celui d’un
concurrent), au plus, une fois par an. Selon les prévisions, la
population d’hippopotames devrait s’accroître, en moyenne, de 5 %
par an, et on est sûr, à 95 %, qu’elle s’accroîtra chaque année de 3 % à
7 % (comme modélisé à l’aide des distributions de probabilités des
cellules B34 à F34). La consommation du médicament durant la
première année est incertaine, mais on imagine qu’elle sera, au pire,
de 20 %, le plus probablement, de 40 % et, au mieux, de 70 % (comme
modélisé par distribution de probabilités dans la cellule B35). Pour les
années suivantes, la proportion des hippopotames qui prendront le
médicament (ou celui d’un concurrent) devrait rester la même, mais
durant toute année suivant l’arrivée d’un concurrent sur le marché,
l’entreprise perdra vraisemblablement 20 % de sa part par concurrent.
Une unité de capacité annuelle coûte €3,50 à la construction et €0,30
par an à l’exploitation (que cette capacité soit utilisée ou non pour la
production du médicament). Un niveau de capacité compris entre
100 000 et 500 000 unités peut être réalisé.
Résolution
On choisit la méthode de résolution recette pour la cellule I26. On
maximise la moyenne simulée de B45.
Chapitre 4 : Applications types 71
Planificateur de classes
Une université doit affecter 25 classes différentes à 6 blocs temps
prédéfinis. Comme le programme doit être élaboré avant l’inscription
des étudiants, le nombre réel d’étudiants par classe est incertain. La
durée de chaque classe est d’exactement un bloc temps. Cela
permettrait ordinairement d’aborder le problème par la méthode de
résolution « groupement ». La programmation des classes exige
cependant la satisfaction de plusieurs contraintes. Par exemple, les
cours de biologie et chimie ne doivent pas être programmés en même
temps, pour que les étudiants de médicine puissent les suivre la
même année. Pour satisfaire à ces contraintes, on choisira donc la
méthode de résolution « programmation ». Cette méthode est
comparable à celle de « groupement », si ce n’est que certaines tâches
doivent (ou ne doivent pas) se produire avant (ou après ou pendant)
d’autres.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
classes.xls
Affecter 25 classes à 6 périodes de temps de
manière à minimiser la moyenne de la distribution
simulée pour le nombre d’étudiants qui devront
être exclus de certaines classes. Satisfaire aux
contraintes d’agencement des classes dans le
temps.
programme
Tout problème de programmation où toutes les
tâches sont de même longueur et peuvent être
affectées à un bloc temps discret quelconque. Tout
problème de groupement aussi soumis à des
contraintes quant aux groupes auxquels certains
éléments peuvent être affectés.
72 Planificateur de classes
Modèle
Le fichier « classes.xls » contient un modèle de problème de
programmation type soumis à de nombreuses contraintes. La plage
des valeurs possibles de chaque classe est donnée par les distributions
de probabilités entrées dans la plage D8:D32 libellée « Taille réelle ».
Les cellules C8:C32 affectent les 25 classes aux 6 blocs temps. On ne
dispose que de cinq salles de classe. L’affectation de plus de cinq
classes par bloc temps impliquerait l’impossibilité de réunion d’au
moins une classe.
Les cellules L20:N28 définissent les contraintes. À gauche de ces
contraintes figurent leurs descriptions littérales. Vous pouvez utiliser,
au choix, le code numérique ou la description littérale de la
contrainte. La liste des codes de contrainte des problèmes de
programmation figure en détails dans la section du chapitre 5 : Guide
de référence RISKOptimizer consacrée aux « Méthodes de
résolution ».
Chaque programme possible est évalué en calculant a) le nombre de
classes exclues et b) le nombre d’étudiants exclus pour cause de classe
saturée. Cette dernière contrainte évite la programmation simultanée
de toutes les classes nombreuses. Si une ou deux classes nombreuses
seulement se réunissent sur un bloc temps donné, les salles de classe
plus vastes peuvent leur être réservées.
Les cellules J11:M11 font appel à la fonction BDNB pour compter le
nombre de classes affectées à chaque bloc temps. La section juste audessous des cellules J12:M12 calcule le nombre de classes non
affectées à une salle de classe pour le bloc temps correspondant.
Toutes les classes sans salle sont totalisées dans la cellule L13.
Chapitre 4 : Applications types 73
Si le nombre de sièges requis pour une classe donnée dépasse le
nombre de sièges disponibles, les cellules J15:M15 calculent l’excès et
le nombre total d’étudiants sans siège est calculé dans la cellule L16.
Dans la cellule G9, ce nombre total d’étudiants sans siège est ajouté à
la taille de classe moyenne et multiplié par le nombre de classes sans
salle. Une cellule combine ainsi toutes les pénalités, de sorte qu’un
nombre inférieur, dans cette cellule, indique toujours un meilleur
programme.
Résolution
On minimise la moyenne de la distribution simulée pour les pénalités
dans G9 par variation des cellules C8:C32. On choisit la méthode de
résolution « programme ». Lorsque cette méthode est sélectionnée, ses
options s’affichent dans le volet « options » inférieur de la boîte de
dialogue. On fixe le nombre de blocs temps à 6 et les cellules sous
contrainte à L20:N28.
74 Planificateur de classes
Chapitre 4 : Applications types 75
Couverture sur contrats à terme
Nous sommes le 8 juin 2000. L’entreprise GlassCo doit acheter 500 000
litres de mazout le 8 novembre 2000. Le cours au comptant actuel est
de $0,42 le litre. Le cours du carburant est censé suivre une variable
aléatoire normale logarithmique à moyenne = 0,08 et écart type = 0,30.
Le taux sans risque est de 6 %. On couvre le risque par un achat de
contrats de carburant à terme expirant le 8 décembre 2000. Combien
de contrats à terme faut-il acheter ?
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
mazout.xls
Déterminer le nombre de contrats à terme
aptes à protéger contre les fluctuations de
cours d’un achat futur.
recette
Modèles de minimisation du risque où
l’objectif est de minimiser l’écart type de la
cible.
76 Couverture sur contrats à terme
Modèle
Résolution
Le modèle cherche à assurer un coût d’achat, dans cinq mois, de
210 000 litres de mazout à un prix aussi prévisible que possible
moyennant l’achat de contrats à terme pour se protéger contre les
fluctuations des cours. Les facteurs incertains du modèle sont le prix
comptant futur du mazout (cellule B13) et celui des contrats à terme
futurs (cellule B15).
On commence par choisir une cellule ajustable. Pour ce modèle, on
ajustera la cellule B12 – Nbre de contrats à terme « long » ou achetés –
pour minimiser l’écart type du coût total dans la cellule B23. Le
nombre de contrats achetés peut être compris entre un minimum de 0
et un maximum de 600 000.
Chapitre 4 : Applications types 77
Ordonnancement multigamme
Un atelier de travail des métaux doit trouver le meilleur moyen de
planifier un ensemble de projets à répartir par étapes réalisables sur
différentes machines. Chaque projet compte cinq tâches, dont la
réalisation doit s’effectuer dans un certain ordre. Chaque tâche doit
être accomplie sur une machine particulière, mais sa durée
d’exécution est incertaine. Il y a cinq projets et cinq machines.
Le bouton Programme, en haut de la feuille de calcul, retrace le
graphique à barres pour indiquer le moment d’exécution prévu de
chaque tâche.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
atelier de travail.xls
Affecter les éléments d’un projet (tâches) à des
machines de manière à minimiser la durée totale
de tous les projets.
ordre
Problèmes de planification ou gestion de projet
78 Ordonnancement multigamme
Modèle
La durée incertaine de chaque tâche est décrite par les distributions de
probabilités des cellules E11 à E35. La cellule D5 calcule le temps
écoulé entre le début de la première tâche planifiée et la fin de la
dernière tâche planifiée. Ce temps total est l’élément à minimiser. Les
cellules G11:G35 contiennent les variables (les tâches) à organiser de
différentes manières pour déterminer l’ordre optimal. Les équations
calculent le moment auquel chaque tâche peut être exécutée sur la
machine nécessaire à sa réalisation.
Résolution
On sélectionne l’ensemble de cellules ajustables G11:G35 et on choisit
la méthode de résolution ordre. On minimise la moyenne des
résultats de simulation de la cellule D5.
Chapitre 4 : Applications types 79
Équilibrage de portefeuille
Un courtier a une liste de 80 titres de différents types dont la valeur
future sera différente et incertaine. Le courtier veut grouper ces titres
en cinq ensembles (portefeuilles) dont les valeurs totales respectives
seront aussi proches que possible dans un an.
Il s’agit ici d’un exemple relevant d’une classe générale de problèmes
dits d’emballage optimal. Le chargement des cales d’un cargo de
manière à répartir uniformément de poids en est un autre exemple.
S’il y a des millions de petits éléments à « emballer » dans quelques
groupes seulement (des grains de blé dans les cales d’un navire, par
exemple), une distribution plus ou moins égale peut être estimée sans
grande différence de poids. En revanche, plusieurs douzaines de
paquets de poids et/ou tailles différents peuvent être disposés de
différentes manières, et un emballage efficace peut améliorer
l’équilibre qu’on atteindrait manuellement.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
équilibrage de portefeuille.xls
Répartir une liste de titres en cinq portefeuilles
différents dont les valeurs futurs seront aussi
proches que possible les unes des autres.
groupement
Formation d’équipes dotées de talents collectifs
plus ou moins équivalents. Chargement de
conteneurs dans les cales d’un bateau pour
répartir uniformément la charge.
80 Équilibrage de portefeuille
Modèle
Le fichier « équilport.xls » modélise une tâche de groupement
typique. La colonne A contient les numéros d’identification de titres
spécifiques, et la colonne B identifie la classe de chaque titre (la feuille
de calcul TITRES documente chaque classe de titres). Les colonnes C,
D et E indiquent la valeur courante en dollars de chaque titre et la
moyenne et l’écart type du rapport de l’année suivante (en fonction de
la classe du titre). La colonne F calcule la valeur du titre dans un an
selon un taux de rendement échantillonné dans une distribution de
probabilités utilisant la moyenne et l’écart type indiqués. La colonne
G affecte chaque titre à l’un des cinq portefeuilles. Lors de la
configuration d’une type de problème à groupement ou emballage
optimal avec sélection de la méthode de résolution groupement, on
veillera, avant de démarrer RISKOptimizer, à ce que chaque groupe
(1-5) soit représenté au moins une fois dans le scénario.
Les cellules J6:J10 utilisent les formules « BDSOMME() » pour calculer
la valeur totale de chacun des cinq portefeuilles. Ainsi, par exemple,
la cellule J6 calcule la BDSOMME de toutes les valeurs de la colonne F
affectées au groupe 5 (dans la colonne G).
La cellule J12 calcule l’écart type des valeurs de portefeuille totales au
moyen de la fonction « ECARTYPE() ». On obtient ainsi une mesure
de la proximité des valeurs de portefeuille les unes par rapport aux
autres. Le graphique représente la valeur totale de chaque
portefeuille, avec une ligne de référence marquant la valeur cible s’ils
étaient tous égaux.
Résolution
On minimise la moyenne des résultats de simulation de la cellule J12
par variation des cellules G5:C84. On choisit la méthode
« groupement » et on assure que les valeurs 1, 2, 3, 4 et 5 figurent
chacune au moins une fois dans la colonne G.
Sous la méthode de résolution « groupement », RISKOptimizer
dispose les variables en x groupes, où x représente le nombre de
valeurs différentes dans les cellules ajustables au début d’une
optimisation.
Chapitre 4 : Applications types 81
Composition de portefeuille
Un jeune couple détient des valeurs dans plusieurs types
d’investissement différents, présentant chacun leur propre rapport,
croissance potentielle et risque. Le but est de sélectionner la
combinaison d’investissements apte à maximiser le rapport total tout
en maintenant le risque à un niveau acceptable.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
composition de portefeuille.xls
Trouver la combinaison optimale
d’investissements pour maximiser le bénéfice,
compte tenu du rapport risque/besoin de
rendement actuel.
budget
82 Composition de portefeuille
Modèle
Cet exemple présente un modèle d’investissement classique cherchant
à équilibrer le risque de perte par rapport au rendement. Chaque
valeur listée dans la colonne B présente un % de croissance incertain
et un rendement fixe. Le rapport total additionne la plus-value et le
rendement. L’objectif consiste à maximiser le rendement total tout en
gardant l’écart type de la rentabilité du portefeuille à moins de 9 %.
Résolution
Le rapport total, dans la cellule D33, reflète la somme de la plus-value
totale et du rendement total. On maximise la moyenne de la
distribution simulée pour cette cellule. Une contrainte de simulation
ferme spécifie que l’écart type de la cellule D33 doit être inférieur
à 0,09.
Chapitre 4 : Applications types 83
Risque de portefeuille
Un investisseur cherche à déterminer le moyen le plus sûr de
structurer un portefeuille d’après plusieurs investissements. Les
données historiques révèlent une corrélation entre les taux de
rendement de l’investissement. L’objectif est de diviser le portefeuille
total entre trois investissements disponibles de manière à atteindre le
taux de rendement désiré de 12 % tout en minimisant le risque, ou
l’écart type, du rendement de portefeuille.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
corrmat.xls
Minimiser l’écart type du rendement de
portefeuille tout en atteignant le rendement
désiré.
budget
Tout modèle de minimisation du risque.
84 Risque de portefeuille
Modèle
Chacun des trois investissements disponibles présente un rendement
incertain modélisé à l’aide de distributions de probabilités dans les
cellules E3 à E5. Pour corréler les rendements des trois investissement,
la fonction RiskCorrmat est utilisée, avec matrice de corrélation dans
les cellules J9:L11. RISKOptimizer va ajuster le pourcentage du
portefeuille affecté à chaque investissement. La méthode de résolution
« budget » assure que le % total affecté est toujours de 100 %.
L’objectif est de minimiser l’écart type du rendement de portefeuille
total tout en satisfaisant à la contrainte d’un rendement total égal ou
supérieur à 12 %.
Résolution
On minimise l’écart type des résultats de simulation de la cellule G6.
On définit une contrainte de simulation ferme selon laquelle la
moyenne des résultats de la simulation de la cellule G6 doit être
supérieure à 0,12.
Chapitre 4 : Applications types 85
Problème de voyageur de
commerce
Un voyageur de commerce doit se rendre une fois dans chaque ville
de son territoire. Quel est l’itinéraire le plus rapide qui lui permettra
de couvrir chaque ville ? Il s’agit ici d’un problème d’optimisation
classique présentant un aspect pointu (le temps de route entre chaque
ville est incertain), particulièrement difficile à résoudre selon les
techniques traditionnelles si le nombre de villes est grand (>50).
La recherche du meilleur ordre d’exécution des tâches dans une usine
présenterait un problème similaire. Ainsi, il pourrait être beaucoup
plus simple d’appliquer la peinture noire après la blanche plutôt que
l’inverse. Sous RISKOptimizer, ces types de problème se résolvent le
mieux à l’aide de la méthode ordre.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
vendeur.xls
Rechercher l’itinéraire le plus rapide entre n villes
dont chacune doit être visitée une fois.
ordre
Planifier le perçage le plus rapide possible d’une
carte de circuit imprimé.
86 Problème de voyageur de commerce
Modèle
Le fichier « vendeur.xls » calcule le temps de route vers différentes
villes en recherchant les durées de voyage sur un tableau. Les temps
de route entre deux villes sont décrits par une distribution de
probabilités (le tableau en compte 200). La colonne A contient les
numéros d’identification des villes. La colonne B contient les noms
correspondant à ces numéros (par fonction de recherche). L’ordre
dans lequel les villes (et leurs numéros) figurent de haut en bas
représentent l’ordre dans lequel elles sont visitées. Par exemple, si on
entre « 9 » dans la cellule A3, Ottawa est la première ville visitée. « 6 »
(Halifax) dans la cellule A4 désigne Halifax comme deuxième ville.
Les temps de route entre les villes sont représentés par des
distributions de probabilités à partir de C25. Ces distributions font
référence au tableau des distances de route réelles entre les villes,
présenté à partir de la cellule C48. Les distances indiquées dans le
tableau sont symétriques (la distance de A à B est identique à celle de
B à A). Les modèles plus réalistes peuvent cependant inclure des
distances non symétriques pour représenter la difficulté accrue du
voyage dans l’une ou l’autre des directions (à cause des péages,
moyens de transport disponibles, direction des vents, relief, etc.)
Une fonction doit maintenant être utilisée pour calculer la longueur
du trajet entre ces villes. La longueur de route totale se stocke dans la
cellule G2, qui représente la cellule à optimiser. On utilise ici la
fonction « LongueurRoute ». Il s’agit d’une fonction VBA
personnalisée dans Vendeur.xls.
Résolution
On minimise la valeur de la cellule G2 en ajustant les cellules A3:A22.
On choisit la méthode « ordre » et on assure que les valeurs 1 à 20
figurent dans les cellules ajustables (A3:A22) avant de démarrer
l’optimisation.
Sous la méthode de résolution « ordre », RISKOptimizer réorganise
les variables choisies, en essayant différentes permutations des
variables existantes.
Chapitre 4 : Applications types 87
Gestion du rendement
Cet exemple présente un modèle de gestion de rendement identifiant
le nombre optimal de places à tarif plein et tarif réduit à vendre sur
un vol donné. Il identifie également le nombre optimal de
réservations à accepter en plus du nombre de sièges disponibles – le
problème classique de la surréservation.
Fichier de l’exemple :
But :
Méthode de résolution :
Problèmes similaires :
rendementoaérien.xls
Identifier le nombre maximum de réservations à
accepter dans différentes catégories tarifaires
pour maximiser le bénéfice.
recette
Tout problème de gestion de rendement où un
même produit est proposé à différents prix.
88 Gestion du rendement
Modèle
Le fichier « rendaérien.xls » représente un modèle tout simple
d’application de RISKOptimizer à la gestion du rendement. Des
distributions de probabilités sont affectées à une série de facteurs
incertains du modèle, y compris la Demande de réservations plein
tarif (cellule C8), le % Passagers défaillants – Réservations tarif
plein (cellule C7), le % Passagers défaillants – Réservations tarif
réduit (cellule C11), la Demande de réservations à tarif réduit
(cellule 12) et le Coût d’embarquement refusé (cellule C23). Le
bénéfice brut du vol est déterminé en calculant le revenu total des
réservations dans chaque catégorie, moins le coût des embarquements
refusés sur vol surréservé.
Résolution
Dans ce modèle, les variables à ajuster occupent les cellules C14 et
C15. Ces cellules contiennent les valeurs du nombre maximum de
réservations acceptées et le pourcentage des réservations qui seront
affectées aux places plein tarif. « Le bénéfice doit toujours être >0 » est
une contrainte d’itération et « L’écart type des résultats de simulation
du bénéfice doit être <400 », une contrainte de simulation. L’objectif
est de maximiser la moyenne de la distribution simulée pour le
bénéfice tout en minimisant le risque comme spécifié par les
contraintes définies.
Chapitre 4 : Applications types 89
Chapitre 5 : Guide de
référence RISKOptimizer
Commande Définition du modèle...................................................92
Plages de cellules ajustables............................................................... 97
Groupes de cellules ajustables ........................................................... 99
Méthode de résolution « recette »....................................... 101
Méthode de résolution « ordre »......................................... 102
Méthode de résolution « groupement »............................. 102
Méthode de résolution budget............................................ 104
Méthode de résolution « projet »........................................ 104
Méthode de résolution « programme ».............................. 106
Taux de croisement et de mutation ................................... 108
Nombre de blocs temps et cellules sous contrainte ........ 110
Définit le but, les cellules ajustables et les contraintes d’un
modèle.
La commande Définition du modèle de RISKOptimizer (ou l’icône
Modèle de la barre d’outils de RISKOptimizer) ouvre la boîte de
dialogue Modèle.
La boîte de dialogue RISKOptimizer – Modèle sert à spécifier ou
décrire un problème d’optimisation à RISKOptimizer. Vide à chaque
ouverture de nouveau classeur Excel, cette boîte de dialogue
enregistre cependant son information avec chaque classeur. À la
réouverture de la feuille de calcul, elle se remplit donc de la même
manière. Chaque composant de cette boîte de dialogue est décrit dans
cette section.
Chapitre 5 : Guide de référence RISKOptimizer 92
Boîte de dialogue RISKOptimizer – Modèle
Options de la boîte de dialogue Modèle :
•But d’optimisation. L’option But d’optimisation détermine le type
de réponse que RISKOptimizer devra rechercher. Minimum
configure la recherche de valeurs variables qui produisent la plus
petite valeur possible pour la statistique sélectionnée des résultats
de simulation de la cellule cible (jusqu’à –1e300). Maximum
configure la recherche de valeurs variables qui produisent la plus
grande valeur possible pour la statistique sélectionnée des
résultats (jusqu’à +1e300).
Valeur cible configure la recherche de valeurs variables qui
produisent pour la statistique sélectionnée une valeur aussi
proche que possible de la valeur spécifiée. L’optimisation s’arrête
automatiquement lorsque RISKOptimizer trouve une solution qui
produit le résultat désiré. Par exemple, si vous configurez la
recherche de la moyenne de la distribution de résultats de
simulation la plus proche de 14, RISKOptimizer trouvera peutêtre des scénarios produisant une moyenne de 13,7 ou 14,5.
Remarquez que 13,7 est plus proche de 14 que 14,5. Peu importe
que la valeur de la statistique soit supérieure ou inférieure à celle
que vous spécifiez : RISKOptimizer considère strictement la
proximité de la valeur.
•Cellule. La cellule ou cellule cible contient la sortie du modèle.
Une distribution de valeurs possibles pour cette cellule cible sera
générée (par simulation) pour chaque « solution itérative »
produite par RISKOptimizer (c.-à-d. chaque combinaison de
valeurs possibles de cellules ajustables). La cellule cible doit
contenir une formule qui dépend (directement ou à travers une
série de calculs) des cellules ajustables. Cette formule peut faire
appel aux formules Excel standard telles que SOMME() ou aux
macro-fonctions VBA définies par l’utilisateur. Ces dernières
permettent l’évaluation par RISKOptimizer de modèles
extrêmement complexes.
Pendant la recherche, RISKOptimizer se réfère à la statistique des
résultats de simulation de la cellule cible comme cote ou
« fonction de pertinence » pour évaluer la qualité de chaque
scénario possible et déterminer les valeurs variables dont il
convient de poursuivre le croisement et celles destinées à
« mourir ». Dans l’évolution biologique, la mort est la « fonction
de pertinence » qui détermine les gènes appelés à survivre et
prospérer dans la population. Lors de l’élaboration d’un modèle,
la cellule cible doit refléter la pertinence ou la « qualité » d’un
Chapitre 5 : Guide de référence RISKOptimizer 93
scénario donné, de sorte que RISKOptimizer puisse mesurer
précisément le progrès de ses calculs.
94 Commande Définition du modèle
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