Analyseur HF pour fréquences de 800 MHz à 2,5 GHz.
Mode d’emploi
Version 4.51
Ce mode d’emploi est remis à jour, amélioré et complété en permanence. Vous
pourrez toujours télécharger la version la plus récente sur le site www.gigahertzsolutions.de.
Lisez attentivement ce mode d’emploi avant la première mise en service.
Il donne des indications importantes pour l’utilisation, la sécurité et l’entretien de
l’appareil.
Il contient également des informations générales vous permettant une mesure
pertinente.
Technique professionnelle
Les mesureurs de champ de GIGAHERTZ SOLUTIONS
technique de mesure des champs alternatifs à hautes fréquences : la performance
des instruments de mesure professionnels du monde entier était jusque là justifiée
par leur prix. Ce rapport qualité prix était dû à l’emploi massif d’éléments de circuit
innovants et en partie brevetés et au recours aux procédés de fabrication les plus
modernes.
L’appareil que vous venez d’acquérir donne des informations précises vous
permettant d’évaluer votre charge électrique grâce à un rayonnement HF de 800
MHz à 2,5 GHz. Cette gamme est considérée comme pertinente selon les critères de
construction en raison du développement important du téléphone mobile, des
téléphones sans fil, des fours à micro-ondes et des technologies du futur que sont
l’UMTS et Bluetooth.
Nous vous remercions de la confiance que vous nous témoignez par l’achat de
l’analyseur HF32D. Nous sommes convaincus que les connaissances que vous
apportera cet appareil vous seront utiles.
Précautions d’emploi :
®
révolutionnent la
1
Lisez attentivement ce mode d’emploi avant la première mise en service. Il donne des indications
importantes pour la sécurité, l’utilisation et l’entretien de cet appareil.
Ne mettez pas l’appareil au contact de l’eau et ne l’utilisez pas sous la pluie. Nettoyez-le de l’extérieur
avec un chiffon légèrement humide. N’utilisez pas de produits de nettoyage ou de sprays.
Avant de nettoyer l’appareil ou d’ouvrir le boîtier, éteignez l’appareil et retirez tous les câbles qui y
sont reliés. Le boîtier ne contient pas d’élément qu’une personne non initiée puisse entretenir.
En raison de la grande résolution de l’appareil, les circuits électroniques qu’il contient sont
particulièrement sensibles à la chaleur, aux chocs et au contact. Ne l’exposez pas au soleil, ne le
posez pas sur un radiateur, ne le faites pas tomber et ne manipulez pas les composants après l’avoir
ouvert.
Utilisez cet appareil uniquement dans le but prescrit.
N’utilisez que les pièces fournies et recommandées
.
Eléments de commandes
Schéma 1
Antenne = antenne
Anzeige = affichage
Betrieb = fonctionnement, mise en marche
Signalbewertung = évaluation du signal
Spitzenwert = valeur crête
Leistungsflussdichte = densité de puissance
Auszug Frequenzbelegung = description des fréquences
GPS militär = GPS militaire
GPS zivil = GPS civil
Mikrowelle= micro-ondes
Frequenz in MHz = fréquence en MHz
La partie HF du boîtier est protégée des rayonnements parasites par un boîtier
métallique interne au niveau de l’entrée de l’antenne (limite de l’affaiblissement
due au blindage env. 35 – 40 dB).
1) Borne de connexion pour le câble d’antenne. L’antenne peut être fixée
directement sur l’encoche qui se trouve au sommet de l’appareil.
2) Bouton de sélection d’unité de l’affichage.
La plupart des valeurs limites sont données en µW/m2 (bouton positionné en
bas).
L’unité sélectionnée est indiquée par une petite barre à gauche de l’écran.
Note : Un changement de position du bouton ne modifie pas la sensibilité mais
l’unité de l’affichage !
Nous proposons également un atténuateur pouvant être monté en série afin de multiplier par 100
la gamme de mesure. Voir adresse en dernière page.
3) Marche/Arrêt. Quand le bouton est positionné en haut, l’appareil produit un
signal sonore proportionnel à la force du champ (‘’effet compteur Geiger’’)
2
Contenu de l’emballage
Analyseur
Antenne enfichable avec câble
Pile alcaline au manganèse (éventuellement dans l’appareil)
Mode d’emploi détaillé (français).
Préparation de l’analyseur
Vérifiez l’appareil et l’antenne comme indiqué dans le chapitre : « Avant la mise en
service ».
Branchement de l’antenne
Pour brancher l’antenne, vissez la fiche coudée du câble d’antenne sur la douille
située en haut à droite de l’appareil. Il suffit de la bloquer manuellement (n’utilisez
pas de clef à fourche, vous pourriez endommager le filetage).
Cette liaison SMA avec contacts plaqués or est la connexion HF industrielle de cette
taille la plus sophistiquée.
Vérifiez avec précaution que la fiche au sommet de l’antenne est bien fixée. Elle doit
être au maximum.
Insérez l’antenne dans l’encoche verticale située au sommet arrondi de l’analyseur.
L’antenne peut être utilisée fixée sur cette encoche ou tenue à la main. Si vous tenez
l’antenne à la main, veillez à ne pas toucher le premier résonateur ou les pistes
conductrices. Il est donc conseillé de l’empoigner à la base. Nous préparons
actuellement une poignée plus simple. Pour obtenir une mesure précise, l’antenne
ne devrait pas être tenue à la main mais accrochée à l’appareil au moyen de
l’encoche située à son sommet.
Sur la monture des deux fiches du câble d’antenne sont collés de petits tuyaux en
ferrite servant à améliorer les qualités de réception de l’antenne
Contrôle de la tension de la pile
Si « Low Batt. » s’affiche verticalement au milieu de l’écran, cela signifie que la
fiabilité de la mesure n’est pas garantie. Dans ce cas, remplacez la pile.
Dans le cas où il n’y a aucun affichage sur l’afficheur, il convient de vérifier les pôles
de la pile et/ou de la remplacer (voir chapitre ‘’remplacement de la pile’’).
Veuillez prendre en compte le fait que des accus rechargeables, dans le cas où vous
voulez les utiliser, ne contiennent qu’une fraction de la capacité des cellules
primaires manganèse alcalin fournies
Attention
3
.
3
Toute commutation (par exemple le changement de gammes de mesure) conduit
systématiquement à une courte saturation qui est représentée sur l’afficheur.
3
Si ces petits tuyaux en ferrite se dissolvent au cours du temps, vous pouvez sans
problème les recoller avec de la colle universelle.
L’appareil de mesure est désormais prêt à l’emploi.
Le chapitre suivant fait un bref résumé au sujet de quelques principes de base
essentiels concernant une mesure HF pouvant supporter une charge. Si vous
ne connaissez pas ceux-ci, il convient de vous concentrer sur ce chapitre,
étant donné que des erreurs graves peuvent facilement arriver pendant la
phase de mesure.
Remarques préliminaires sur les propriétés du rayonnement haute
fréquence
Rem : Nous nous concentrons dans cette notice sur les propriétés particulièrement
importantes pour la réalisation de mesures dans le cadre privé.
Lorsqu’un rayonnement haute fréquence de la gamme de fréquences en question (et
au-delà) apparaît sur un matériau quelconque, alors
1. il s’y diffuse en partie
2. il est en partie réfléchi
3. il est en partie absorbé.
Les proportions dépendent en particulier du matériau, de sa résistance et de la
fréquence du rayonnement HF. Par ex. le bois, le placoplâtre, les toits et les fenêtres
d’une maison sont souvent des endroits très poreux.
Distance minimale
La haute fréquence ne peut être mesurée quantitativement dans l’unité « densité de
puissance » (W/m
source de rayonnement. Il convient de respecter une distance de un à deux mètres
de la source de rayonnement.
Information : dans une zone de champ proche, l’intensité électrique et magnétique du
champ HF doivent être transmises séparément (c’est-à-dire qu’elles ne sont pas
recalculées entre elles), tandis que celles-ci sont recalculées entre elles dans la zone
de rayonnement de Fraunhofer et sont exprimées en Allemagne en général comme
densité de puissance en W/m2 (par exemple μW/m² ou m W/m²).
2
) utilisée qu’une fois l’analyseur situé à une certaine distance de la
4
Polarisation
L’émission d’un rayonnement s’accompagne d’une « polarisation ». Cela signifie que
les ondes se diffusent soit horizontalement, soit verticalement. Dans les zones
couvertes par les téléphones mobiles, elles se diffusent surtout verticalement. Dans
les zones urbaines, elles se diffusent par contre en partie horizontalement et sont
parfois orientées à 45 degrés. La réflexion et la position des téléphones mobiles ou
la manière dont ils sont tenus ajoutent d’autres éléments de polarisation. Il faut donc
toujours mesurer les deux niveaux de polarisation (définis par l’orientation de
l’antenne).
Variations géographiques et temporelles
Les réflexions – qui filtrent en partie les fréquences – peuvent accroître ou diminuer
la radiance, en particulier à l’intérieur des bâtiments. De plus, la plupart des
émetteurs et des téléphones mobiles émettent avec des puissances de rayonnement
différentes tout au long de la journée ou sur des périodes plus longues en fonction de
leur situation de réception et de l’encombrement du réseau.
Tous les éléments cités précédemment ont une influence sur l’instrument de mesure
et en particulier sur la manière de procéder à la mesure et la nécessité de multiplier
les mesures.
……… et les conséquences pour la réalisation des mesures
Si vous souhaitez « mesurer » un bâtiment, un appartement ou un terrain avec un
instrument HF, il est recommandé de noter les résultats afin de vous faire ensuite
une idée de la situation globale.
Il est tout aussi important de répéter plusieurs fois les mesures, à différentes
heures de la journée et plusieurs jours d’abord, pour ne pas oublier les variations
parfois importantes. Répétez également les mesures ponctuellement sur des durées
plus longues, car la situation peut changer quasiment « du jour au lendemain ». La
diminution accidentelle d’un transpondeur de quelques degrés, par ex. lors du
montage sur un mât de téléphonie mobile peut ainsi avoir une influence importante.
Mais l’énorme rapidité avec laquelle les réseaux de téléphonie mobile sont
aujourd’hui mis sur pied a naturellement aussi des effets. S’ajoute à cela le projet de
développement des réseaux UMTS, qui laisse présager une forte augmentation des
charges, car le réseau au niveau des supports doit être bien plus dense que les
réseaux GSM actuels.
Même si vous voulez mesurer les pièces intérieures, il est recommandé d’effectuer
d’abord une mesure à l’extérieur dans toutes les directions. Cela permet d’obtenir
des premiers renseignements sur la « densité HF » du bâtiment d’une part, et sur les
possibles sources situé à l’intérieur du bâtiment d’autre part (par ex. téléphone
DECT, même ceux des voisins).
5
Pour ce qui est des mesures en intérieur, il faudrait aussi toujours prendre en
considération qu’en dehors de la précision spécifique à l’instrument de mesure
utilisé, la surpopulation rend les mesures moins précises. Après le « modèle pur », la
reproduction d’une mesure HF exacte n’est en principe possible que dans des
« conditions de champ libre ». Cependant, en réalité, la haute fréquence est
naturellement aussi mesurée en intérieur, car ce sont des lieux qui nécessitent des
valeurs de mesure. Afin de réduire au maximum cette marge d’erreur propre au
système, il faut suivre à la lettre les remarques relatives à la réalisation de mesures.
Comme cela a déjà été évoqué dans les remarques préliminaires, les valeurs de
mesure peuvent varier relativement fortement en modifiant légèrement la position de
mesure (le plus souvent bien plus fortement que dans la gamme de basses
fréquences). Il est pertinent de consulter le maximum local pour évaluer la charge, même s’il ne correspond pas exactement au point à étudier, par ex. la tête
du lit.
La raison est que les variations les plus petites de l’environnement produisent déjà
des variations très importantes de la densité de puissance locale. Par ex. la
personne qui effectue la mesure modifie l’endroit exact du maximum. Une valeur plus
petite à l’endroit pertinent sera déjà beaucoup plus élevée le lendemain. Dans la
plupart des cas cependant, le maximum ne change que lorsque les sources de
rayonnement se modifient. Il est donc plus représentatif pour l’évaluation de la
charge.
Les descriptions suivantes se réfèrent à la mesure d’immission, c’est-à-dire à la
transmission de la densité de puissance suscinte, importante pour la comparaison
des valeurs.
Une deuxième application de technique de mesure de cet appareil est celle qui
mène à l’identification de cette charge et/ou – encore plus important – qui vise à
établir des mesures d’antiparasitage et/ou d’aide, que l’on appelle une mesure
d’émission.
Mode d’emploi étape par étape pour réaliser la mesure
Remarque préliminaire sur l’antenne
Il existe principalement deux types d’antennes logarithmiques périodiques :
- optimisée en tant qu’antenne radio goniométrique (largeur étroite du faisceau)
– caractéristique de radiogoniométrique optimale/propriétés/qualité de mesure
plus défavorables) ou
- optimisée en tant qu’antenne de mesure (grande largeur du faisceau –
caractéristiques de mesure optimales/propriétés/qualités radiogoniométriques
modérées).
L’antenne fournie représente un compromis équilibré entre de remarquables
propriétés de mesure et de très bonnes qualités radiogoniomètriques. La direction du
rayonnement peut être transmise/indiquée fiablement – une supposition principale
pour une rénovation urbaine ciblée.
6
Important : étant donné que l’antenne est blindée vers le bas afin de réduire
l’influence terrestre, il convient de diriger l’antenne à 10° environ en dessous de
l’objet à mesurer à proprement dit afin d’éviter toute falsification au passage à la
limite (dans le cas de cibles un peu plus élevées, par exemple mât d’antenne radio, il
convient de viser simplement un point à l’horizontal. (Voir le dessin).
Schéma :
Zu vermessender Punkt = le point à mesurer
Zielrichtung = direction de la cible
Lorsqu’on vise comme repère l’arête avant supérieure de l’appareil de mesure audessus de la pointe du plus petit résonateur, on atteint sans problème ces 10°.
Quelques degrés en plus ou en moins n’ont pas grande importance. La ‘’ligne de
visée’’ est signalée par l’antenne.
La procédure complète pour une mesure précise est décrite un peu plus dans les
moindres détails.
Cette classe/catégorie inhabituelle d’antenne logarithmique périodique qui vous est
présentée ici fait l’objet de nos dépositions de brevet. Elle permet une très bonne
séparation entre le niveau de polarisation horizontal et vertical et une allure des
fréquences nettement plus favorable/intéressante (‘’ondulation’’ plus faible) que les
antennes logarithmiques périodiques traditionnelles.
Sur l’afficheur apparaît toujours la densité de puissance du lieu de mesure vers
lequel l’antenne est dirigée (plus exactement : référence à l’intégrale de volume du
‘’lobe de rayonnement d’antenne’’).
L’antenne radiogoniomètrique fournie est optimisée sur la bande de fréquence de
800 MHz à 2500 MHz environ (= 2,5 GHz). Elle comprend les fréquences de
téléphones portables GSM900 et GSM1800 (en Allemagne : D1, D2, E-plus, O
),
2
téléphones sans fil conformément à la norme DECT, les fréquences de téléphones
portables conformément à la norme UMTS, WLAN et Bluetooth, quelques fréquences
radar ainsi que d’autres bandes der fréquences utilisés commercialement (évidement
les microondes peuvent être aussi vérifié par rapport à leur densité). A l’exception
des derniers appareils, toutes les autres sources de rayonnement nommées sont
pulsées numériquement et sont considérés comme particulièrement biologiques par
les médecins critiques.
Afin que ces appareils à rayonnement critiques puissent être mesurés de façon
optimale, la gamme de fréquence de l’antenne est limitée vers le bas (à 800 MHz
environ), c’est-à-dire des fréquences plus basses/faibles sont éliminées. Cette
suppression des fréquences plus faible est renforcée par un filtre passe haut interne
réglé à 800 MHz. De cette façon, les falsifications des résultats de mesure par des
sources de rayonnement telles que CB, téléviseur ou radio amateur sont ainsi évités.
Pour mesurer quantitativement aussi des fréquences inférieures à 800 MHz, nous
vous proposons les appareils HFE35C et HFE59B compatibles avec des antennes
7
actives et horizontalement isotropes pour des fréquences ultra basses de 27 Mhz
vers le haut.
Mesure préliminaire
La mesure préliminaire sert à se faire une idée générale de la situation. Les valeurs
réelles sont ici de moindre importance. Il est donc en principe plus facile de procéder
seulement au moyen du signal sonore proportionnel à la force du champ (interrupteur
de « fonctionnement » en position : ).
Méthode :
Vérifiez l’analyseur et l’antenne comme indiqué dans le chapitre « Préparation de
l’analyseur ».
L’effet du rayonnement peut être différent à chaque point et à partir de chaque
direction. Même si la force du champ haute fréquence de la pièce change beaucoup
plus rapidement que celle du champ basse fréquence, il est pratiquement impossible
et d’ailleurs inutile de mesurer à chaque point et dans toutes les directions.
Comme il ne s’agit pas d’une évaluation quantitative, mais préliminaire et qualitative
de la situation, on peut retirer l’antenne du socle situé au sommet arrondi de
l’appareil (l’empoigner à la base) et ainsi modifier le niveau de polarisation de
l’antenne (vertical ou horizontal) avec le poignet. On peut cependant utiliser l’appareil
complet avec l’antenne attachée.
Comme on doit non pas regarder l’écran, mais écouter le signal sonore pendant la
mesure préliminaire, on peut sans problème arpenter lentement la pièce ou la zone
extérieure à mesurer en bougeant constamment l’antenne ou l’analyseur muni de
l’antenne dans toutes les directions pour obtenir un rapide aperçu. A l’intérieur déjà
un mouvement peut produire des résultats étonnants aussi bien à la hausse qu’à la
baisse.
Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment : la mesure préliminaire
ne consiste pas à mesurer de manière précise, mais seulement à identifier les
zones où se trouvent des valeurs crêtes.
Mesure quantitative (numérique/statistique)
Une fois les points de mesure identifiés en procédant suivant les instructions du
chapitre précédent, la véritable mesure peut commencer.
La valeur sur l’analyseur correspond à ce que l’on appelle la valeur de crête de la
densité de puissance effective et correspond ainsi précisément à la représentation
des valeurs exigée.
Quand l’analyseur se trouve aussi en régime de saturation dans la gamme de
mesure, (« 1 » s’affiche à gauche sur l’écran), vous pouvez encore mesurer des
charges cent fois plus grandes si vous équipez l’analyseur avec l’atténuateur DG20.
8
La densité de puissance effective sur l’analyseur doit être multipliée dans ce cas par
le facteur 100.
Mesure quantitative
Détermination de la charge totale
Rebranchez ensuite l’antenne sur l’appareil, car même la répartition des poids
derrière l’appareil influence le résultat de la mesure. Tenez l’appareil du côté du
bras le moins tendu, la main pas trop à l’avant de l’appareil.
Modifiez maintenant la position de l’appareil à l’emplacement du maximum local afin
de déterminer la densité de puissance effective (donc la valeur quantitativement
intéressante). Et ce :
⎯en balançant l’appareil vers « tous les points cardinaux» afin de déterminer la
direction principale du rayonnement (balancez l’appareil de gauche à droite avec
le poignet, pour le rayonnement arrière il faut cependant se replacer derrière
l’appareil)
⎯en tournant l’appareil autour de son axe longitudinal afin de prendre en
considération le plan de polarisation du rayonnement et
⎯en modifiant la position de mesure (donc le « point de mesure »), pour ne pas
mesurer accidentellement à un endroit où l’appareil s’éteint ponctuellement
simplement à cause de dysfonctionnements de l’antenne.
Certains constructeurs répandent l’idée que la densité de puissance effective
s’obtient en mesurant dans trois axes et en amalgamant les résultats. Cette
conception n’est cependant pas partagée par la majorité des constructeurs
d’instruments de mesure professionnels.
Il est cependant communément accepté qu’il faille consulter la valeur la plus
élevée provenant de la direction du champ le plus fort pour comparer les
valeurs limites.
Dans le cas où par ex. un téléphone DECT qui se trouve dans le foyer et un mât de
téléphonie mobile situé à l’extérieur de la maison dégagent une charge tout aussi
élevée, il pourrait être judicieux de déterminer d’abord la valeur de « dehors » après
avoir éteint le téléphone DECT, puis la valeur du téléphone DECT, et terminer en
calculant la somme des deux valeurs pour établir la comparaison. Il n’y a cependant
pas de méthode précise, car, selon les instituts nationaux de normalisation - ce que
nous avons déjà détaillé plus haut - une mesure quantitativement fiable, indicative et
reproductible n’est possible que dans des « conditions de champ libre ».
Pour procéder de manière sûre lors de la comparaison des valeurs limites, vous
devriez multiplier la valeur affichée par 4 et prendre le résultat comme base pour la
comparaison. Cette mesure est prise en compte par beaucoup de biologistes en
bâtiment aussi dans le cas où l’appareil de mesure exploiterait complètement la
tolérance spécifique vers le bas, ne commencerait pas avec une charge plus faible
9
comme il est indiqué. Cependant, il faut savoir que lors d’une exploitation/utilisation
éventuelle de la tolérance vers le haut, une valeur nettement trop élevée est
calculée/évaluée. Cette marge d’erreur peut sembler très élevée au premier abord, mais quand on
pense que même les analystes professionnels de spectre utilisent le facteur 2, on peut relativiser ce
chiffre.
Le rapport entre la charge minimale et la charge maximale d’une station radio mobile
s’élève en règle générale à 1 :4. Etant donné qu’on ne sait jamais à quelle intensité
une station radio mobile est chargée au moment de la mesure, on peut, pour évaluer
la charge maximale, mesurer à une période de temps pendant laquelle on utilise peu
l’appareil/pendant laquelle l’appareil n’est pas saturé (très tôt le matin, par exemple
entre 3 et 5 heures) et multiplier ensuite la valeur par 4. Comme il est décrit dans le
chapitre précédent, on peut aussi calculer un supplément de sécurité pour le risque
de ‘’saturation’’, mais également la possibilité d’augmenter la charge.
Mesure quantitative :
Cas particulier l’UMTS
Le signal UMTS a à tous points de vue des qualités/propriétés identiques à ‘’Weiβe
Rauschen’’ et exige une considération particulière. Pour mesurer le signal UMTS,
l’appareil de mesure est maintenu pendant 1 à 2 minutes environ dans la direction de
rayonnement principal du signal UMTS. Cette durée de mesure est utile pour une
mesure réaliste étant donné que sur la base de la caractéristique du signal UMTS,
des fluctuations d’un facteur 3 jusqu’à 6 peuvent avoir lieu en un laps de temps plus
court.
Attention :
- Le signal UMTS peut être non pondéré jusqu’à un facteur de 5. Pour une
optimisation de la mesure, les analyseurs HF58B-r et HF59B de la firme
Gigahertz Solutions se tiennent à votre disposition.
Cas particulier : le radar
Pour la navigation aérienne et maritime, une antenne d’émission qui pivote lentement
diffuse un « faisceau radar » très compact. C’est pourquoi ce dernier ne peut être
mesurer que quelques millisecondes toutes les deux secondes quand le signal est
suffisamment puissant. Au final, la mesure s’effectue dans des conditions bien
particulières.
Pour être plus prudent, nous vous conseillons la procédure suivante dans le cas de
l’identification acoustique d’un signal radar (un petit ‘’bip ‘’ qui se répète dans le cas
extrême toutes les 12 secondes) :
Réglez le bouton ‘’Evaluation du signal’’ sur ‘’valeur de crête’’. Ainsi, vous pouvez
chercher un lieu de mesure où un niveau d’arrière plan est mesuré par d’autres
sources en dehors du signal radar.
Ensuite, au-delà de plusieurs ‘’ détections/balayages de signaux radar’’, vous pouvez
lire un nombre élevé sur l’afficheur. En raison de la fréquence de répétition lente de
l’afficheur pour toutes les autres mesures, la valeur n’apparaît que très brièvement et
de plus varie fortement. Ce qui est important, c’est la valeur mesurée la plus élevée.
10
Cette valeur se trouve en général sur le bord inférieur de la tolérance spécifique et
peut même apparaître trop faible dans les cas extrêmes chez certains types de
radars jusqu’à un facteur multiplié par 10. Pour être sûr dans le cas de la
comparaison des valeurs, la valeur mesurée peut être aussi multiplié par un facteur
10.
Chez les appareils HF58B-r et HF59B, un circuit breveté, optimisé (c’est-à-dire avec
une ‘’bande passante vidéo’’ extrêmement élevée) pour la mesure de radar est
encastré en série. Ceux-ci indiquent la valeur de mesure pleine avec la fonction
‘’maintenir la valeur de crête’’ lors de la première ‘’détection/balayage du signal
radar’’.
Prenez en considération le fait qu’il y a aussi des systèmes de radar qui sont
alimentés avec des fréquences encore plus élevées et que vous pouvez mesurer
aussi avec cet appareil.
Mesure quantitative :
Identification des lieux d’incidence HF
Tout d’abord, il convient d’éliminer les sources se trouvant dans la même zone de
couverture (téléphones DECT). Le rayonnement HF restant doit aussi provenir de
l’extérieur. Pour établir/déterminer des mesures de blindage, il est important
d’identifier ces zones de fréquences par les murs (avec portes, fenêtres,) plafond et
sol par lesquels le rayonnement HF pénètre. Pour cette raison, on ne devrait pas se
tenir au milieu de la pièce mais mesurer en direction de l’extérieur à proximité du
mur, du plafond et du sol pour localiser exactement les endroits/emplacements de
transmission. Car, en plus de la caractéristique de repérage par radiogoniométrie de
l’antenne LogPer limitée de plus en plus dans le cas de fréquences élevées, des
surhaussements et des effacements à peine prévisibles rendent difficile à l’intérieur
un repérage exact à partir du milieu de la pièce, quand bien même ce n’est pas
absolument pas impossible.
La procédure à suivre est illustrée par les schémas suivants :
Schéma : esquisse d’illustration au sujet de la sécurité de la localisation/de l’endroit dans le cas
d’utilisation d’antennes
La mesure de blindage elle-même devrait être définie par un personnel qualifié et
dans tous les cas être effectuée sur des grandes surfaces.
Valeurs limites, indicatives et valeurs de précaution
Recommandations préventives
pour habitations avec rayonnement pulsé
inférieur à 0,1 µW/m2
(Standard de la technique de mesure en construction)
11
inférieur à 10 µW/m2
(Direction sanitaire de Salzbourg)
Les valeurs limites ‘’officielles’’ en Allemagne se situent bien au-delà des
recommandations prescrites par les médecins, les experts/les biologistes en matière
de construction/de l’habitat, beaucoup d’institutions du domaine scientifique et aussi
celles d’autres pays. Elles font l’objet cependant de critique virulente mais elles
servent de base/référence en matière de procédure d’autorisation. La valeur limite
dépend de la fréquence et s’élève dans une gamme de fréquence observée de 4 à
10 Watt par mètre carré (1 W/m² = 1.000.000µW/m²) et se base sur une observation
des valeurs moyennes - minimisée dans l’optique des experts en matière de
construction. Ce point critique concerne aussi les valeurs limites officielles d’autres
pays et de la ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation
Protection) et néglige – comme cette dernière - les effets soi-disant non thermiques.
Ceci est expliqué dans un commentaire de l’Office fédéral suisse de l’environnement,
de la forêt et du paysage du 23.12.1999, pour ainsi dire ‘’de façon officielle’’. Ces
valeurs dépassent largement la gamme de mesure de cet appareil étant donné qu’il
est optimisé en fonction de ceci, de représenter avec le plus de précision possible les
mesures dans le domaine des recommandations relatives à la biologie de l’habitat.
Le Standard de la technique de mesure en matière de construction, conformément à
SBM 2003 distingue les étapes suivantes (valeurs de crête) :
Indications Aucune Petite/faible Anomalie Anomalie
En µW/m² anomalie anomalie importante très importante
Pulsé < 0,1 0,1 – 5 5 – 100 > 100
Non pulsé < 1 1 – 50 50 – 100 > 1000
L’Office pour l’environnement et l’écologie de l’Allemagne propose une valeur limite
de 100 µW/m² à l’extérieur à partir de là il en résulte au vue des effets de blindage
usuels de matières de construction pour l’intérieur que les valeurs nettement plus
faibles doivent être pulsées.
En Février 2002, il fut proposé par la direction sanitaire du Land de Salzbourg en se
basant sur les connaissances empiriques de l’année dernière une baisse de la valeur
préventive/de précaution de Salzbourg µW/m², en vigueur’’ de 1.000 µW/m², en effet
pour l’intérieur des locaux une valeur de 1 µW/m², et à l’extérieur une valeur
maximale de 10 µW/m².
L’institut ECOLOG de Hanovre ne délivre qu’une recommandation pour l’usage
extérieur, en effet 10.000 µW/m². Cette valeur se trouve nettement supérieure aux
recommandations de la biologie de l’habitat et représente aussi une formule de
compromis de l’institut visant aussi à trouver acceptation dans l’industrie et une
chance de les exprimer dans l’établissement de valeurs limites publiques. Il a été
constaté avec réserve par les auteurs que,
12
- que cette valeur pour le maximum d’émissions possibles provient/se base sur
(des) d’installations d’émission/d’émetteurs dégradés. De vraies valeurs de
mesure devraient être aussi évaluées de façon plus critique étant donné que
la charge réelle des postes émetteurs n’est en général pas connue.
- que pas plus d’un tiers de cette valeur ne devrait provenir d’un poste émetteur.
- Que même les expériences et les connaissances étendues des médecins du
monde et des experts en matière de construction au sujet de l’effet négatif de
charges nettement plus faibles ne pourront pas être prises en compte dans
l’établissement des valeurs parce qu’aucun document adéquat de ces
résultats n’est présent. Les auteurs en viennent à la conclusion : une
vérification scientifique de ces informations/références est absolument
nécessaire.’’
- Que tous les effets mentionnés interprétés dans la littérature ne pourront pas
être pris en considération au niveau cellulaire, étant donné qu’on ne peut
encore estimer le potentiel de dommages.
En somme, aussi une confirmation des valeurs de précautions/préventives
nettement inférieures aux valeurs limites légales.
Remarque pour les possesseurs de téléphone mobile :
La réception par téléphone mobile est également possible lorsque les densités de
puissance sont bien plus petites que la valeur indicative du SBM (Standard de la
technique de mesure en construction) pour le rayonnement pulsé, c. à d. des valeurs
inférieures à 0,1 µW/m2.
Analyses supplémentaires
Pour obtenir des gammes de mesure plus étendues (vers la haut), nous vous
proposons l’atténuateur (voir le chapitre ‘’mesure quantitative’’).
Outre cet analyseur, nous proposons également d’autres analyseurs HF offrant
d’autres possibilités d’analyse professionnelles complémentaires. Nous proposons
également une large palette d’instruments de mesure de qualité professionnelle dans
la gamme basse fréquence.
Appareils de mesure pour des gammes de fréquences plus basses
Nous vous proposons les appareils HFE35C et HFE59B pour obtenir la mesure de
fréquences à partir de 27 MHz (CB, télévision et radio analogique et digitale, TETRA,
etc..).
Appareil de mesure pour des fréquences jusqu’à 6 GHz
13
Nous vous proposons un nouvel appareil de mesure à large bande pour l’analyse de
fréquences encore plus élevées (jusqu’à environ 6 GHz, comme WLAN, WIMAX
ainsi que quelques fréquences hertziennes et aériennes).
Appareils de mesure pour les basses fréquences
Nous vous proposons aussi dans le domaine de la basse fréquence une large palette
d’appareils standards professionnels bon marché dans la technique de mesure
Alimentation
Remplacement de la pile
Le compartiment à pile se trouve au fond de l’appareil. Pour ouvrir, appuyer sur la
partie marquée d’une flèche et ôtez le couvercle en le tirant vers le bas de l’appareil.
La mousse au dos du couvercle retient la pile et l’empêche ainsi de se cogner contre
les parois du compartiment. Vous sentirez donc une résistance lorsque vous
pousserez le couvercle pour le refermer.
Arrêt automatique
Cette fonction permet d’allonger la durée réelle d’utilisation.
1. Si vous oubliez d’éteindre l’appareil ou s’il s’allume accidentellement pendant le
transport, il s’éteindra automatiquement après env. 40 minutes.
2. Si « low batt. » s’affiche verticalement au milieu de l’écran, l’appareil s’éteindra
après trois minutes, afin d’éviter les mesures non fiables.
Un blindage adapté est une mesure de protection fiable
Les blindages adaptés se révèlent efficaces sur le plan physique. Il y a dans ce
domaine une grande variété de possibilités. De graves erreurs peuvent toutefois être
commises lors du blindage. On se retrouve dans ce cas avec une énorme antenne
dans la pièce, c. à d. le contraire exact de l’effet recherché.
Il est dans tous les cas conseillé de faire appel à un spécialiste qui vous
recommandera une solution de blindage appropriée et pourra vous en expliquer les
avantages et les inconvénients.
L’entreprise Biologa, un des pionniers dans le domaine du blindage déjà depuis les
débuts de la biologie de l’habitat propose une large palette de matériaux de blindage
de haute qualité en matière de construction.
Nous vous conseillerons et/ou vous ferons parvenir des informations sur nos
produits. Les analyses plus poussées supposent cependant une connaissance plus
poussée dans le domaine.
14
L’atténuation/l’amortissement par le blindage de différentes matières de blindage est
indiquée en règle générale en ‘’- dB’’.
Conversion de l’atténuation par le blindage en réduction de la densité de puissance :
‘’-10 dB’’ correspond ‘’à la valeur par 10’’
‘’-15 dB’’ correspond ‘’à la valeur par ~ 30’’
‘’-20 dB’’ correspond ‘’à la valeur par 100’’
‘’-25 dB’’ correspond ‘’à la valeur par ~ 300’’
‘’-30 dB’’ correspond ‘’à la valeur par 1000’’
Veuillez respecter les consignes du fabricant pour atteindre des valeurs d’atténuation
proche de la pratique qui, dans le cas de blindages partiels, sont en général
nettement inférieures aux valeurs que vous pouvez atteindre avec un blindage
plein/entier. Les blindages partiels devraient être appliqués dans la mesure du
possible sur des grandes surfaces.
L’analyseur, l’antenne et les accessoires sont garantis un an contre les défauts de
fonctionnement et de traitement.
Analyseur
L’analyseur lui-même n’est pas protégé contre les chutes : en raison du poids
relativement élevé de la pile et du grand nombre de composants câblés, on ne peut
exclure de possibles dommages.
HF32D
Tableau de conversion W/m² et V/m
n W/m² µW/m² m W/m² W/m² m V/m V/m
0, 01
0,1
1
10
100
1.000
10.000
100.000
1.000.000
10.000.000
100.000.000
1000.000.000
10.000.000.000
Pourquoi aucune colonne intitulée : ‘’dBm’’ ?
Les valeurs limites pour la haute fréquence sont indiquées en W/m² (le cas échéant
aussi en V/m) aussi dans l’unité indiquée par l’appareil de mesure. Une indication, en
dBm, comme par exemple sur un analyseur à spectre, doit d’abord calculée au
moyen d’une formule compliquée dans ces unités, un ‘’recalcul’’ est insensé.