Carrier CF21H46 User Manual

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EFRIGERANTS ALTERNATIFS
QUESTIONS ET REPONSES CONCERNANT LE R-410A
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Le réfrigérant de l’avenir
Notre engagement en matière de recherche et d’innovation ainsi que notre sens des responsabi­li-tés vis-à-vis de l’environnement ont eu pour résultat un système de climatisation innovant faisant appel à un nouveau réfrigérant écologique, le R-410A. Cette brochure explique les enjeux importants concernant les “réfrigérants alternatifs”. Grâce à sa lecture, vous allez mieux cerner les questions auxquelles notre industrie doit faire face. Il faut que vous en soyez conscient afin de mieux commercialiser les nouveaux produits en cours de développement.
Historique des réfrigérants alternatifs
Depuis plusieurs années, notre industrie a fait appel à des réfrigérants tels que le R-12 et le R­22, à l’époque considérés sûrs et fiables pour les applications résidentielles et petit tertiaire. Ces réfrigérants appartiennent à des classes de molécules connues sous les appellations de chlorofluorocarbones (CFC) et de hydro­chlorofluorocarbones (HCFC), contenant du chlore (voir le tableau ci-après).
En 1974, deux chercheurs, Sherwood Rowland et Mario Molina, ont signalé que des molécules contenant du chlore pourraient détruire la couche stratosphérique d’ozone de la Terre si ces molécules étaient libérées dans l’atmosphère. En 1985, un certain nombre de preuves ont confirmé en effet que la couche d’ozone s’appauvrissait.
La couche d’ozone est responsable de l’élimination du rayonnement ultraviolet (UV). Son appauvrissement permet à un nombre plus important de rayons UV d’atteindre la Terre.
Ceux-ci ont un impact sur les êtres humains et sur l’environnement en augmentant les risques de coups de soleil, de certaines formes de cancer de la peau, et de cataractes. Par ailleurs, il est possible que le rayonnement endommage le système immunitaire humain, modifie les chaînes alimentaires des mers, et transforme les caractéristiques climatiques.
En 1987 a eu lieu le Protocole de Montréal, une conférence globale tenue afin d’examiner un certain nombre de produits chimiques potentiellement dangereux (dont la liste a récemment été agrandie afin d’inclure les CFC et HCFC). La conférence a eu pour résultat des accords limitant la production et l’utilisation des réfrigérants incriminés, et a proposé un calendrier d’élimination progressive. Depuis, un certain nombre de modifications aux accords ont accéléré ce calendrier.
Le Protocole de Montréal stipule dorénavant que la fabrication de produits chimiques de type CFC doit s’arrêter au plus tard le 1 janvier
1996.
Des molécules contenant du chlore appauvrissent la couche d’ozone protectrice et permettent aux rayons UV nuisibles de traverser l’atmosphère jusqu’à la surface de la Terre
L’élimination progressive de la fabrication des HCFC a commencé en 1996, et continue jusqu’en l’an 2030.
Il est vraisemblable, cependant, qu’une forte pression de la part du marché européen fera avancer ce calendrier. La Loi sur l’Air Pur de 1990 soutient l’avancement du calendrier d’élimination progressive, et s’attaque au niveau national à la question des réfrigérants contenant du chlore. Elle promulgue des niveaux de production, d’utilisation et d’émission réduits pour l’ensemble des substances appauvrissant la couche d’ozone et encourage le filtrage ainsi que le recyclage de celles-ci, conformément au Protocole de Montréal.
D’ici l’an 2010, aucun équipementier ne sera autorisé à fabriquer de nouveaux appareils utilisant le R-22.
En Europe, conformément à la directive CE n° 3093/94, la fabrication, l’utilisation, la commercialisation, l’importation ainsi que l’exportation des HCFC s’arrêtent le 3 décembre
2008.
Classes et Caractéristiques des Réfrigérants
Classes Définition du Chlore couche d’ozone requise Exemple
CFC ChloroFluoroCarbone oui oui oui R-12
HFC HydroFluoroCarbone non non non
Contient Appauvrit la Elimination progressive
R-134a R-410A
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L’ammoniac, le propane ainsi quune classe de molécules appelée HFC ne contiennent pas de chlore, responsable de lappauvrissement de la couche d’ozone.
Certains pays européens ont anticipé cette date: la Suède en 1998, l’Allemagne et le Danemark en l’an 2000, l’Autriche en 2002 et la Suisse en 2003. Au fur et à mesure que la communauté scientifique et les gouvernements partout dans le monde cherchent activement à interdire les réfrigérants contenant du chlore, la nécessité de développer des alternatives au CFC et au HCFC apparaît de plus en plus clairement.
Choix de réfrigérants alternatifs.
Il existe un nombre de critères utilisés pour sélectionner un réfrigérant alternatif.
D’abord, le réfrigérant doit être composé de
substances qui n’appauvrissent pas la couche d’ozone : à savoir, des molécules ne contenant pas des atomes de chlore.
Ces possibilités comprennent l’ammoniac et le propane, ainsi qu’une classe de réfri­ gérants appelée HydroFluoroCarbones (HFC).
Deuxièmement, le réfrigérant alternatif doit
être sûr, non inflammable et d’une toxicité peu élevée. Cette condition élimine les molécules
toxiques telles que l’ ammoniac et les molécules inflammables telles que le propane, signifiant ainsi que les HFC constituent le bon choix en matière de réfrigérant alternatif. Vous n’ignorez pas que l’industrie automobile a déjà opté pour les HFC.
Troisièmement, les caractéristiques thermo-
dynamiques (chauffage et refroidissement) des réfrigérants alternatifs doivent être appro­priées à l’application. Ceci permet de réduire de
façon radicale le nombre de candidats potentiels. A vrai dire, très peu de réfrigérants mono­moléculaires satisfont à ces trois exigences.
Par conséquent, nous devons prendre en considération des mélanges de réfrigérants.
revanche, le comportement de certains mélanges est tout à fait satisfaisant. Les mélanges comportent deux ou plusieurs composants, et sont classés en deux grandes catégories : azéotropique et zéotropique (non- azéotropique). Le tableau ci-dessous indique comment ils se comportent comparé à un réfrigérant pur.
Les mélanges zéotropiques se comportent comme deux constituants séparés, tandis que les mélanges azéotropiques se comportent comme un réfrigérant pur, mono-moléculaire.
Comme indiqué dans le tableau, les mélanges zéotropiques sont sujet au glissement de température.
Ceci est mesuré sous forme de différences de température (par ex. 3K) entre les points d’ébullition et de rosée du mélange chimique. Par exemple, le réfrigérant aurait une certaine composition chimique en pourcentage à 4,4°C et une composition en pourcentage totalement différente à 7,1°C. Un glissement de température important signifie qu’une fuite dans le système pourrait provoquer des effets de performance négatifs, en raison de la fuite plus importante d’un des constituants du réfrigérant par rapport à l’autre.
In fine, plus le glissement de température est bas, 0
°K étant le meilleur, ou le plus bas pour
des réfrigérants utilisés dans les applications de HVCA.
Le glissement de température du R-410A est si peu élevé que certains l’appellent “quasi-azéotropique” (ce qui est parfait !).
Le R-410A a été choisi parce quil se comporte en grande partie comme un réfrigérant mono­moléculaire pur.
Aucun réfrigérant mono-moléculaire connu ne répond aux propriétés idéales du R-22; en
Glissement de Procédure de Recharge simple
Types température charge spécifique après fuite
Composé pur Non (0,0K) Non Oui
Mélange azéotropique Non (0,0K) Non Oui
R-410A Négligeable (<0,17K) Non* Oui*
Mélange zéotropique Oui (>0,0K) Oui Non
* Il est préconisé que le système soit chargé en liquide uniquement.
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